Les membres de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA) ont eu une séance de travail hier avec les membres de la commission justice du sénat. Le dossier des prêts hypothécaires de l’ONA et les cas de détournement de fonds à la mairie de Léogane ont été au centre des discussions.
Le président de la commission sénatoriale de justice, Youri Latortue, a indiqué que les sénateurs ont réclamé la poursuite du dossier de corruption à l’ONA auprès du tribunal correctionnel. Dans le même temps les sénateurs se sont prononcés pour un audit de la gestion de l’ONA " Les responsables de la Cour des Comptes ont donné l’assurance qu’un audit spécifique sera réalisé sur le dossier des prêts hypothécaires", dit-il faisant remarquer que les sénateurs sont également préoccupés par la faible couverture sociale estimée à 3%.
La collaboration entre l’Unité de Lutte contre la Corruption, organe du ministère des finances et la Cour des Comptes, institution indépendante a également été abordée par les sénateurs. Par ailleurs, des manifestants ont une nouvelle fois réclamé la libération du maire de Léogane, Santos Alexis, appréhendé sous l’accusation de détournement de fonds publics. Des pneus enflammés ont été placés sur la route nationale # 2 et dans certaines artères de la ville par les manifestants.
Les partisans de M. Alexis se déclarent prêts à paralyser les activités économiques dans la ville jusqu'à la libération du maire.
Par ailleurs, la Cour des Comptes dans un rapport a fait état de l’implication du maire de Savanette dans le détournement de plusieurs millions de gourdes alloués dans le cadre de l’état d’urgence. Des citoyens de plusieurs villes accusent leurs édiles respectifs d’avoir détourné des fonds alloués dans le cadre de l’état d’urgence. " Si les enquêtes de l’ULCC se poursuivent plusieurs maires seront accusés formellement de détournement de fonds publics", a fait remarquer le président du sénat, Kelly Bastien.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14198
HRV commente :
En ce qui concerne le dossier impliquant le Maire de Léogane, Monsieur Santos Casseus, alias « tèt frèt », premier citoyen de la ville de la reine Anacaona, le nom d’un influent parlementaire Léoganais est cité. La somme s’élèverait à 7.000.000 de gourdes.
Une particularité de la vie politique haïtienne c’est la capacité de réunir des manifestants capables d'inspirer la peur et de paralyser les villes, brûler et tuer. On dirait qu’il y aurait un bureau qui recrute des militants disposés à parier leurs vies pour le premier cuidam. Ceci moyennant quelques sous!
Ce sont des dossiers à suivre pour jauger et juger du comportement des nouvelles autorités.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 22 octobre 2008
Préval : La colonisation, l’occupation américaine et les dictatures, à l’origine des problèmes environnementaux en Haïti
Octobre 2008
P-au-P, 21 oct. 08 [AlterPresse] --- Le président René Préval estime que la colonisation, l’occupation américaine d’Haiti et le règne de la dictature des Duvalier ont causé des torts considérables à l’environnement haïtien.
Préval a fait ces considérations lors d’une rencontre avec la presse, en rentrant ce 21 octobre à Port-au-Prince, après avoir participé au 12e sommet de la Francophonie à Montréal.
A ces assises des chefs d’Etat et de gouvernement francophones, René Préval affirme avoir attiré l’attention des participants sur l’origine des problèmes écologiques auxquels fait face le pays.
Reprenant les grandes lignes de son discours à Montréal, Préval soutient que la première agression sur l’environnement haïtien remonte à l’arrivée de Christophe Colomb en 1492.
En plus de l’extermination des Indiens, premiers habitants du territoire, l’écosystème a été mis à rude épreuve, souligne en substance le président.
A partir de l’indépendance nationale (1804), poursuit Préval, les généraux s’accaparèrent des plaines et les paysans durent occuper les montagnes. Pour survivre, ces derniers recoururent à l’abattage des arbres, « une agression qui dure depuis 200 ans », estime René Préval.
D’autre part, le président haïtien pointe du doigt la responsabilité des Américains qui ont occupé le pays de 1915 à 1934. Durant cette période, les compagnies américaines établies sur le territoire détruisirent ce qui restait de forêts, avance-t-il.
Les 29 années de présidence à vie de François et Jean-Claude Duvalier (1957-1986) ont également contribué à ce processus de dégradation du système écologique d’Haïti, selon René Préval.
Le chef de l’Etat haïtien informe que son exposé sur l’origine des problèmes environnementaux d’Haïti a suscité des débats parmi les panélistes.
Parallèlement, René Préval dit avoir recherché le soutien de plusieurs délégations pour affronter l’actuelle situation, créée suite au passage de 4 ouragans et tempêtes tropicales en aout et septembre derniers en Haïti.
La nécessité de jeter des ponts métalliques sur certaines rivières pour remplacer ceux qui ont été endommagés ou détruits a été soulevée, de même que la pénurie d’énergie électrique qui persiste en Haïti, indique Préval.
A ce sommet de la Francophonie, René Préval était à la tête d’une imposante délégation composée entre autres de parlementaires et d’hommes d’affaires haïtiens. [do gp apr 21/10/2008 19 :30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7815
HRV commente: Le Président René Préval n’a surement pas tort. Il a simplement oublié d’autres facteurs qui jouent aussi un rôle dans la dégradation de l’environnement haïtien : l’incompétence, la médiocrité, l’indifférence, l’irresponsabilité des dirigeants ; la corruption endémique et cautionnée au sein de notre administration publique
P-au-P, 21 oct. 08 [AlterPresse] --- Le président René Préval estime que la colonisation, l’occupation américaine d’Haiti et le règne de la dictature des Duvalier ont causé des torts considérables à l’environnement haïtien.
Préval a fait ces considérations lors d’une rencontre avec la presse, en rentrant ce 21 octobre à Port-au-Prince, après avoir participé au 12e sommet de la Francophonie à Montréal.
A ces assises des chefs d’Etat et de gouvernement francophones, René Préval affirme avoir attiré l’attention des participants sur l’origine des problèmes écologiques auxquels fait face le pays.
Reprenant les grandes lignes de son discours à Montréal, Préval soutient que la première agression sur l’environnement haïtien remonte à l’arrivée de Christophe Colomb en 1492.
En plus de l’extermination des Indiens, premiers habitants du territoire, l’écosystème a été mis à rude épreuve, souligne en substance le président.
A partir de l’indépendance nationale (1804), poursuit Préval, les généraux s’accaparèrent des plaines et les paysans durent occuper les montagnes. Pour survivre, ces derniers recoururent à l’abattage des arbres, « une agression qui dure depuis 200 ans », estime René Préval.
D’autre part, le président haïtien pointe du doigt la responsabilité des Américains qui ont occupé le pays de 1915 à 1934. Durant cette période, les compagnies américaines établies sur le territoire détruisirent ce qui restait de forêts, avance-t-il.
Les 29 années de présidence à vie de François et Jean-Claude Duvalier (1957-1986) ont également contribué à ce processus de dégradation du système écologique d’Haïti, selon René Préval.
Le chef de l’Etat haïtien informe que son exposé sur l’origine des problèmes environnementaux d’Haïti a suscité des débats parmi les panélistes.
Parallèlement, René Préval dit avoir recherché le soutien de plusieurs délégations pour affronter l’actuelle situation, créée suite au passage de 4 ouragans et tempêtes tropicales en aout et septembre derniers en Haïti.
La nécessité de jeter des ponts métalliques sur certaines rivières pour remplacer ceux qui ont été endommagés ou détruits a été soulevée, de même que la pénurie d’énergie électrique qui persiste en Haïti, indique Préval.
A ce sommet de la Francophonie, René Préval était à la tête d’une imposante délégation composée entre autres de parlementaires et d’hommes d’affaires haïtiens. [do gp apr 21/10/2008 19 :30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7815
HRV commente: Le Président René Préval n’a surement pas tort. Il a simplement oublié d’autres facteurs qui jouent aussi un rôle dans la dégradation de l’environnement haïtien : l’incompétence, la médiocrité, l’indifférence, l’irresponsabilité des dirigeants ; la corruption endémique et cautionnée au sein de notre administration publique
Elections pour le renouvellement du tiers du Sénat : début janvier 2009 éventuellement, selon un membre du Conseil Electoral Provisoire
Promesse d’un calendrier électoral à la fin de l’année
Mercredi 22 octobre 2008,
Radio Kiskeya
Des élections pour le renouvellement du tiers du Sénat haïtien pourraient se tenir début janvier 2009, si aucun inconvénient ne se présente dans l’intervalle, a déclaré mardi le conseiller électoral Jacques Belzin, dans une interview accordée à Radio Kiskeya.
Un calendrier électoral est à l’étude à ce sujet et pourrait être rendu public d’ici la fin de l’année, a fait savoir M. Belzin. Pour l’instant, le Conseil Electoral Provisoire (CEP) s’attelle à la relocalisation des Bureaux Electoraux Départementaux (BED) et des Bureaux Electoraux Communaux (BEC). Une telle démarche est d’autant plus justifiée que la carte de l’appareil électoral à l’échelle du pays a dû subir des modifications en raison des dégâts causés par les récents ouragans et tempêtes tropicales, a-t-il expliqué.
L’institution électorale se propose par ailleurs d’initier dès la semaine en cours le processus de paiement de plusieurs mois d’arriérés de salaire à des membres des BED et des BEC. Cependant, Jacques Belzin précise que le CEP n’a pas encore accès aux fonds du Trésor public mis à sa disposition dans le budget rectificatif 2007-2008 voté récemment par les deux Chambres du Parlement haïtien.
A rappeler que, dans une interview accordée récemment à Radio Kiskeya, des membres de BED et de BEC qui avaient reçu une formation appropriée en gestion électorale grâce à l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), ont dénoncé une habile et subtile manœuvre de l’actuel CEP visant à reconfigurer l’appareil électoral en excluant les employés ayant la qualification requise en matière d’organisation d’élections. Ils ont fait remarquer que, n’était leur professionnalisme, le pays ne serait pas aujourd’hui doté d’un Parlement aussi diversifié, référence au fait que diverses sensibilités politiques y sont représentées.
Les élections pour le renouvellement du tiers du Sénat haïtien constituent un enjeu majeur pour la survie du système politique haïtien. Si elles ne se tiennent pas dans le délai requis, le Sénat, et par voie de conséquence le pouvoir législatif, courent le risque de devenir à terme, tout à fait inopérants. L’autre enjeu majeur de ces élections est constitué par le fait que le Sénat dont le tiers aura été renouvelé, devra participer à la dernière session de la 48ème législature aux débats devant aboutir à la proposition des amendements à apporter à la Constitution de 1987. Ces propositions devraient être entérinées dans leur intégralité par la prochaine législature, tel que le prescrit la Constitution. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5350
HRV Commente :
Merde alors ! Je croyais que les élections sénatoriales partielles allaient être renvoyées sine die dans le cadre de l’état d’urgence déclaré et voté après le passage des cyclones et des ouragans.
J’ai du mal à comprendre comment, dans la conjoncture actuelle, les élections sénatoriales puissent rentrer dans le cadre de l’urgence. Pas d’attitude anti élection. Anti-démocratique certes si on tient compte de la définition et la conceptualisation de la démocratie « made in » Haïti.
Mon problème avec les élections fait suite à plusieurs observations. La première reste sans nul doute le pauvre rendement des parlementaires haïtiens en général en matière de législation à proprement parler.
En effet l’activité des parlementaires s’est surtout inspirée de leurs attributions constitutionnelles qui les placent comme des juges-arbitres de l’administration étatique. Ainsi les parlementaires ont alimenté plus de débats désuets et inutiles quand ils ne se trouvaient pas impliqués dans certains scandales.
Du coup, on peut se demander si les choses n’iraient pas mieux sans la présence de nos faiseurs de loi.
Disons aussi que c’est presque aberrant et amoral penser que l’état et la communauté internationale débourseront près de 17.000.000 de dollars pour élire 10 sénateurs. C'est-à-dire 1.700.000 dollars par sénateur. N’est ce pas cher payer pour un rendement si insignifiant ?
La problématique des élections se concrétise aussi dans l’attitude des parlementaires à vouloir changer de veste pour se comporter en concepteur et exécuteur de projets « douteux » dans le cadre d’une activité campagne électorale ; et ceci au détriment des vrais problèmes de la nation.
Aie démocratie quand tu nous tiens !
Mercredi 22 octobre 2008,
Radio Kiskeya
Des élections pour le renouvellement du tiers du Sénat haïtien pourraient se tenir début janvier 2009, si aucun inconvénient ne se présente dans l’intervalle, a déclaré mardi le conseiller électoral Jacques Belzin, dans une interview accordée à Radio Kiskeya.
Un calendrier électoral est à l’étude à ce sujet et pourrait être rendu public d’ici la fin de l’année, a fait savoir M. Belzin. Pour l’instant, le Conseil Electoral Provisoire (CEP) s’attelle à la relocalisation des Bureaux Electoraux Départementaux (BED) et des Bureaux Electoraux Communaux (BEC). Une telle démarche est d’autant plus justifiée que la carte de l’appareil électoral à l’échelle du pays a dû subir des modifications en raison des dégâts causés par les récents ouragans et tempêtes tropicales, a-t-il expliqué.
L’institution électorale se propose par ailleurs d’initier dès la semaine en cours le processus de paiement de plusieurs mois d’arriérés de salaire à des membres des BED et des BEC. Cependant, Jacques Belzin précise que le CEP n’a pas encore accès aux fonds du Trésor public mis à sa disposition dans le budget rectificatif 2007-2008 voté récemment par les deux Chambres du Parlement haïtien.
A rappeler que, dans une interview accordée récemment à Radio Kiskeya, des membres de BED et de BEC qui avaient reçu une formation appropriée en gestion électorale grâce à l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), ont dénoncé une habile et subtile manœuvre de l’actuel CEP visant à reconfigurer l’appareil électoral en excluant les employés ayant la qualification requise en matière d’organisation d’élections. Ils ont fait remarquer que, n’était leur professionnalisme, le pays ne serait pas aujourd’hui doté d’un Parlement aussi diversifié, référence au fait que diverses sensibilités politiques y sont représentées.
Les élections pour le renouvellement du tiers du Sénat haïtien constituent un enjeu majeur pour la survie du système politique haïtien. Si elles ne se tiennent pas dans le délai requis, le Sénat, et par voie de conséquence le pouvoir législatif, courent le risque de devenir à terme, tout à fait inopérants. L’autre enjeu majeur de ces élections est constitué par le fait que le Sénat dont le tiers aura été renouvelé, devra participer à la dernière session de la 48ème législature aux débats devant aboutir à la proposition des amendements à apporter à la Constitution de 1987. Ces propositions devraient être entérinées dans leur intégralité par la prochaine législature, tel que le prescrit la Constitution. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5350
HRV Commente :
Merde alors ! Je croyais que les élections sénatoriales partielles allaient être renvoyées sine die dans le cadre de l’état d’urgence déclaré et voté après le passage des cyclones et des ouragans.
J’ai du mal à comprendre comment, dans la conjoncture actuelle, les élections sénatoriales puissent rentrer dans le cadre de l’urgence. Pas d’attitude anti élection. Anti-démocratique certes si on tient compte de la définition et la conceptualisation de la démocratie « made in » Haïti.
Mon problème avec les élections fait suite à plusieurs observations. La première reste sans nul doute le pauvre rendement des parlementaires haïtiens en général en matière de législation à proprement parler.
En effet l’activité des parlementaires s’est surtout inspirée de leurs attributions constitutionnelles qui les placent comme des juges-arbitres de l’administration étatique. Ainsi les parlementaires ont alimenté plus de débats désuets et inutiles quand ils ne se trouvaient pas impliqués dans certains scandales.
Du coup, on peut se demander si les choses n’iraient pas mieux sans la présence de nos faiseurs de loi.
Disons aussi que c’est presque aberrant et amoral penser que l’état et la communauté internationale débourseront près de 17.000.000 de dollars pour élire 10 sénateurs. C'est-à-dire 1.700.000 dollars par sénateur. N’est ce pas cher payer pour un rendement si insignifiant ?
La problématique des élections se concrétise aussi dans l’attitude des parlementaires à vouloir changer de veste pour se comporter en concepteur et exécuteur de projets « douteux » dans le cadre d’une activité campagne électorale ; et ceci au détriment des vrais problèmes de la nation.
Aie démocratie quand tu nous tiens !
Sandro Joseph pourrait être écarté de son poste par le chef de l’état
Le chef de l’état, René Préval, envisage une mise à l’écart de Sandro Joseph de la direction de l’Office Nationale Assurance (ONA) afin de faciliter le travail du juge instructeur en charge du dossier. " Pour faciliter le traitement du dossier on peut l’écarter", a indiqué le président Préval précisant que cette décision ne doit pas être considérée comme une accusation.Il a fait remarquer que sa décision vise à éviter toute interférence dans le traitement du dossier par les autorités judiciaires. Soulignant que son souhait est que la procédure judiciaire suit son cours, M. Préval a révélé que le dossier de corruption à l’ONA a été transmis hier mardi au cabinet d’instruction. Répondant aux questions des journalistes, le président Préval a expliqué sa démarche par le souci d’éviter toute confusion entre les pouvoirs. " Nous ne sommes pas responsables de l’appareil judiciaire", argue t-il rappelant que le président de la république ne doit pas se substituer aux institutions. Le chef de l’état dit ne pas voir de problème dans le traitement du dossier de blanchiment d’argent au sein de l’ONA. " L’ULCC a soumis son rapport au commissaire du gouvernement lequel a transmis le dossier au juge instructeur", explique t-il. Au début du mois, l’Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC) avait sollicité du parquet de Port-au-Prince, la mise en mouvement de l’action publique contre le directeur de l’ONA, Sandro Joseph, accusé d’avoir mal géré les fonds des assurés.Selon l’ULCC, M Joseph avait entre autres dépensé 27 384 dollars pour offrir un véhicule en cadeau à son ex-compagne, Judith Drouillard Benoît. Selon les documents, Sandro Joseph avait décaissé cette somme le 14 février 2007, jour de la saint Valentin et date anniversaire de la naissance de son ex-compagne.
-----------------------------------
Le directeur de l’ONA pourrait être "écarté", selon le Président Préval
Le chef de l’Etat y voit une solution pour mettre à la disposition de la justice Sandro Joseph accusé de "blanchiment d’argent"
mardi 21 octobre 2008,
Radio Kiskeya
Le Président René Préval a annoncé mardi son intention d’écarter le directeur général de l’Office national d’assurance vieillesse (ONA), Sandro Joseph, afin de le mettre à la disposition du cabinet d’instruction qui enquête sur son implication présumée dans le « blanchiment d’argent ».
Le chef de l’Etat, qui a précisé qu’il n’accusait pas pour autant M. Joseph, s’exprimait lors d’une conférence de presse à l’aéroport international Toussaint Louverture, quelques heures après son retour du Canada où il a participé le week-end dernier au XIIe sommet de la Francophonie..
« Nous pouvons écarter Sandro Joseph pour faciliter le traitement du dossier, sans porter des accusations contre lui », a affirmé M. Préval en réponse à une question d’un journaliste de Radio Kiskeya. Il a aussi donné l’assurance que l’Exécutif entendait éviter toute « interférence » dans cette affaire, rappelant qu’il ne pouvait se substituer aux autorités judiciaires.
Le Président a estimé qu’il revient désormais au cabinet d’instruction de se prononcer sur le dossier, l’Unité de lutte contre la corruption et le parquet de Port-au-Prince ayant déjà joué leur partition.
Il y a quelques jours, le Sénateur Jean Hector Anacacis, réputé proche du chef de l’Etat, l’avait invité à limoger le directeur général de l’ONA afin de permettre sa comparution en justice.
Dans le cadre d’une affaire à rebondissements qui a défrayé la chronique et tenu en haleine, ces dernières semaines, l’opinion publique, Sandro Joseph est soupçonné d’avoir acheté au comptant une voiture neuve à son ex-compagne, Judith Drouillard Benoît, pour la coquette somme de 27.000 dollars américains, le jour de la Saint-Valentin, le 14 février 2007.
Officiellement visé par un mandat d’amener après avoir échappé in extremis à une offensive de la police judiciaire à son propre bureau, le haut fonctionnaire nie toute responsabilité dans cette transaction, préférant parler d’une machination politico-judiciaire contre lui. Selon l’un des avocats du patron de l’ONA, Aviol Fleurant, Mme Benoìt aurait eu dans le temps une liaison avec Jacques Baudouin Kétan, un puissant trafiquant de drogue haïtien emprisonné et condamné aux Etats-Unis.
Pour éviter toute « médiatisation à outrance » du dossier qui dégénérait en un affrontement à distance entre quatre acteurs, Sandro Joseph, Judith Benoît, le chef du parquet de Port-au-Prince, Me Joseph Manès Louis et son prédécesseur, Claudy Gassant, le Premier ministre Michèle Pierre-Louis avait annoncé la semaine dernière devant une commission sénatoriale qu’un juge d’instruction était désormais en charge de cette affaire. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5349
HRV Commente :
Le miracle n’aura surement pas lieu. Oui. Disons…non. LE miracle de voir une enquête aboutir un jour en Haïti malgré des preuves irréfutables.
Ce croustillant dossier devrait être traité au creuset de la transparence universelle dans un pays classé parmi les nations-renégats à cause de la corruption et le désengagement institutionnel. Mais il passera comme à l’accoutumé aux cribles natif-natales, notre bon « kasé fèy kouvri sa ».
Il faut reconnaître que dans l’entourage de ces allégations de corruption gravitent des personnages et des noms pas des plus idoines ni des plus propres.
Le bruyant avocat de la bénéficiaire qui semble de par son passé avoir appris que c’est un acte d’intelligence que de savoir manger dans tous les râteliers.
Parallèlement aux accusations de corruption prouvées par l’achat de ce véhicule de luxe, il conviendrait aussi de traiter les prêts hypothécaires accordés à des parlementaires, faisant intervenir les sous d’une institution à vocation sociale qui aurait investi cependant moins de 3% dans ce domaine.
La facilité avec laquelle les sénateurs impliqués ont reçu leurs prêts hypothécaires pourraient facilement rentrer dans le cadre de ce que l’on appel trafic d’influence. Personne ne peut affirmer que tous les assurés de l’ONA peuvent bénéficier de prêts établis dans des conditions similaires à celles qui ont rendu faciles les transactions en faveur des parlementaires.
On comprend mieux pourquoi – si ma mémoire est bonne- Monsieur Sandro Joseph avait bénéficié d’une bonne note lors d’une présentation au cours d’une convocation devant le parlement.
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Le directeur de l’ONA pourrait être "écarté", selon le Président Préval
Le chef de l’Etat y voit une solution pour mettre à la disposition de la justice Sandro Joseph accusé de "blanchiment d’argent"
mardi 21 octobre 2008,
Radio Kiskeya
Le Président René Préval a annoncé mardi son intention d’écarter le directeur général de l’Office national d’assurance vieillesse (ONA), Sandro Joseph, afin de le mettre à la disposition du cabinet d’instruction qui enquête sur son implication présumée dans le « blanchiment d’argent ».
Le chef de l’Etat, qui a précisé qu’il n’accusait pas pour autant M. Joseph, s’exprimait lors d’une conférence de presse à l’aéroport international Toussaint Louverture, quelques heures après son retour du Canada où il a participé le week-end dernier au XIIe sommet de la Francophonie..
« Nous pouvons écarter Sandro Joseph pour faciliter le traitement du dossier, sans porter des accusations contre lui », a affirmé M. Préval en réponse à une question d’un journaliste de Radio Kiskeya. Il a aussi donné l’assurance que l’Exécutif entendait éviter toute « interférence » dans cette affaire, rappelant qu’il ne pouvait se substituer aux autorités judiciaires.
Le Président a estimé qu’il revient désormais au cabinet d’instruction de se prononcer sur le dossier, l’Unité de lutte contre la corruption et le parquet de Port-au-Prince ayant déjà joué leur partition.
Il y a quelques jours, le Sénateur Jean Hector Anacacis, réputé proche du chef de l’Etat, l’avait invité à limoger le directeur général de l’ONA afin de permettre sa comparution en justice.
Dans le cadre d’une affaire à rebondissements qui a défrayé la chronique et tenu en haleine, ces dernières semaines, l’opinion publique, Sandro Joseph est soupçonné d’avoir acheté au comptant une voiture neuve à son ex-compagne, Judith Drouillard Benoît, pour la coquette somme de 27.000 dollars américains, le jour de la Saint-Valentin, le 14 février 2007.
Officiellement visé par un mandat d’amener après avoir échappé in extremis à une offensive de la police judiciaire à son propre bureau, le haut fonctionnaire nie toute responsabilité dans cette transaction, préférant parler d’une machination politico-judiciaire contre lui. Selon l’un des avocats du patron de l’ONA, Aviol Fleurant, Mme Benoìt aurait eu dans le temps une liaison avec Jacques Baudouin Kétan, un puissant trafiquant de drogue haïtien emprisonné et condamné aux Etats-Unis.
Pour éviter toute « médiatisation à outrance » du dossier qui dégénérait en un affrontement à distance entre quatre acteurs, Sandro Joseph, Judith Benoît, le chef du parquet de Port-au-Prince, Me Joseph Manès Louis et son prédécesseur, Claudy Gassant, le Premier ministre Michèle Pierre-Louis avait annoncé la semaine dernière devant une commission sénatoriale qu’un juge d’instruction était désormais en charge de cette affaire. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5349
HRV Commente :
Le miracle n’aura surement pas lieu. Oui. Disons…non. LE miracle de voir une enquête aboutir un jour en Haïti malgré des preuves irréfutables.
Ce croustillant dossier devrait être traité au creuset de la transparence universelle dans un pays classé parmi les nations-renégats à cause de la corruption et le désengagement institutionnel. Mais il passera comme à l’accoutumé aux cribles natif-natales, notre bon « kasé fèy kouvri sa ».
Il faut reconnaître que dans l’entourage de ces allégations de corruption gravitent des personnages et des noms pas des plus idoines ni des plus propres.
Le bruyant avocat de la bénéficiaire qui semble de par son passé avoir appris que c’est un acte d’intelligence que de savoir manger dans tous les râteliers.
Parallèlement aux accusations de corruption prouvées par l’achat de ce véhicule de luxe, il conviendrait aussi de traiter les prêts hypothécaires accordés à des parlementaires, faisant intervenir les sous d’une institution à vocation sociale qui aurait investi cependant moins de 3% dans ce domaine.
La facilité avec laquelle les sénateurs impliqués ont reçu leurs prêts hypothécaires pourraient facilement rentrer dans le cadre de ce que l’on appel trafic d’influence. Personne ne peut affirmer que tous les assurés de l’ONA peuvent bénéficier de prêts établis dans des conditions similaires à celles qui ont rendu faciles les transactions en faveur des parlementaires.
On comprend mieux pourquoi – si ma mémoire est bonne- Monsieur Sandro Joseph avait bénéficié d’une bonne note lors d’une présentation au cours d’une convocation devant le parlement.
20 haïtiens et 10 cubains arrêtés en R. Dominicaine
Les compatriotes reconduits à la frontière et les cubains, venus d’Haïti, transférés à Santo Domingo pour investigation
mardi 21 octobre 2008,
Radio Kiskeya
L’armée dominicaine a procédé mardi à l’arrestation de 20 ressortissants haïtiens et de 10 cubains qui tentaient de se rendre en République Dominicaine en traversant la rivière Massacre qui sépare les deux pays, selon une dépêche de l’agence espagnole EFE.
Une source militaire a annoncé que les sans-papiers haïtiens ont été rapatriés immédiatement tandis que les cubains étaient soumis à interrogatoire par les services d’intelligence dominicains. Ils devaient être transférés au siège des Forces Armées à Santo Domingo en vue de l’approfondissement de l’enquête.
Arrivés en Haïti à bord d’une frêle embarcation, ces clandestins ont affirmé avoir voulu transiter par le territoire national pour voyager à destination de Porto Rico puis de Miami où les attendaient leurs familles. Chacun avait payé entre 300 et 350 dollars américains pour être transporté à Ouanaminthe (nord-est d’Haïti) avant de tenter une entrée en territoire voisin sous une fausse identité dominicaine.
Les dix cubains ont demandé aux autorités de Santo Domingo de ne pas les rapatrier, arguant que leur vie serait en danger en cas de retour à La Havane.
Selon la presse dominicaine, des centaines de cubains utiliseraient chaque année le territoire haïtien pour se rendre en République Dominicaine dans le but ultime de pouvoir émigrer aux Etats-Unis via Porto Rico. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5348
mardi 21 octobre 2008,
Radio Kiskeya
L’armée dominicaine a procédé mardi à l’arrestation de 20 ressortissants haïtiens et de 10 cubains qui tentaient de se rendre en République Dominicaine en traversant la rivière Massacre qui sépare les deux pays, selon une dépêche de l’agence espagnole EFE.
Une source militaire a annoncé que les sans-papiers haïtiens ont été rapatriés immédiatement tandis que les cubains étaient soumis à interrogatoire par les services d’intelligence dominicains. Ils devaient être transférés au siège des Forces Armées à Santo Domingo en vue de l’approfondissement de l’enquête.
Arrivés en Haïti à bord d’une frêle embarcation, ces clandestins ont affirmé avoir voulu transiter par le territoire national pour voyager à destination de Porto Rico puis de Miami où les attendaient leurs familles. Chacun avait payé entre 300 et 350 dollars américains pour être transporté à Ouanaminthe (nord-est d’Haïti) avant de tenter une entrée en territoire voisin sous une fausse identité dominicaine.
Les dix cubains ont demandé aux autorités de Santo Domingo de ne pas les rapatrier, arguant que leur vie serait en danger en cas de retour à La Havane.
Selon la presse dominicaine, des centaines de cubains utiliseraient chaque année le territoire haïtien pour se rendre en République Dominicaine dans le but ultime de pouvoir émigrer aux Etats-Unis via Porto Rico. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5348
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