Deux mois après sa courte victoire 3-2 en match amical contre le Pérou, le 20 mai dernier, la sélection nationale de football des moins de vingt ans entamera, la semaine prochaine, sa course qualificative pour la phase finale de la Coupe du Monde. Nadia Popotte, Manoucheka Pierre-Louis et leurs coéquipières tenteront de suivre la trace des moins de dix-sept ans.
La sélection haïtienne des moins de 20 ans de football féminin laissera Haïti le lundi 23 juillet prochain à destination des Bahamas où elle disputera le premier tour des éliminatoires de la coupe du monde de la catégorie du 25 au 29 juillet 2007.
Trois équipes composent le groupe B dans lequel figure la sélection nationale de football féminin. Ces trois équipes sont : les Bahamas qui accueille, ce premier tour, la Jamaïque, éternelle rivale des sélections nationales haïtiennes de football, et la sélection haïtienne.
18 joueuses feront partie de la délégation haïtienne de football qui laissera le pays dimanche. Cependant, les joueuses de la sélection de football féminin considérée en parent pauvre n'ont pas eu la préparation idéale pour entrer en compétition. « Nous n'avons pas eu la préparation que nous souhaitions pour pouvoir disputer cette compétition dans les conditions rêvées , avance le sélectionneur adjoint de cette catégorie d'âge, Gabriel Augusma dit « Zagalo » , avant de promettre : « Nous passerons ce premier tour et nous allons gérer les deux rencontres que nous aurons à disputer pour y arriver .»
Haïti disputera son premier match le mercredi 25 juillet 2007 contre la formation bahaméenne de football avant de croiser le fer deux jours plus tard avec la formation jamaïcaine avec l'obligation de remporter ses deux rencontres en vue d'éviter tout calcul de la part de ses adversaires, la Jamaïque devant jouer le 29 contre Surinam. « C'est le 23 juillet que je pourrai vous communiquer la liste des 18 joueuses qui partiront pour les Bahamas », a pour sa part assuré le sélectionneur Wilner Lamarre, sans autre forme de procès.
Selon le coach adjoint, le retard qui expliquera le comportement du coach principal réside dans le fait que toutes les joueuses sélectionnées doivent être en mesure de partir dans l'immédiat avec la sélection.
En match amical de préparation, les filles de la formation des moins de vingt ans a obtenu un match nul 2-2 jeudi contre la formation des Tigresses. Elle joue son dernier test-match vendredi contre la formation de Valentina, afin de faire les derniers réglages. Elle laissera Haïti le lundi 23 juillet à destination des Bahamas avant de rentrer en compétition le 25 contre Bahamas.
Le calendrier de la compétition
Groupe B
Bahamas
Jamaïque
Haïti
25.7.2007 Bahamas - Haïti 16:00 Nassau, BAH
27.7.2007 Jamaïque - Haïti 16:00 Nassau, BAH
29.7.2007 Bahamas - Jamaïque 16:00 Nassau, BAH
Enock Néré
nenock@yahoo.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=46426
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 21 juillet 2007
Bras de fer entre le ministère de la santé et les vendeurs ambulants de médicaments
Plusieurs dizaines de vendeurs ambulants de médicaments ont pris part hier jeudi à une manifestation de protestation contre l’interdiction de la vente de médicaments sur le marché informel. Les manifestants protestent contre la confiscation de leurs marchandises arguant qu’elles ont été acquises avec de l’argent emprunté. " Les vendeurs sont victimes d’agression de la part des agents de la Mairie qui volent également notre argent ", se plaint un vendeur participant à la manifestation.
L’un des responsables de l’association de vendeurs critique la mesure d’interdiction du ministère de la santé tout en souhaitant une restructuration du secteur.
Les marchands rejettent les accusations relatives à la vente de médicaments contrefaits, précisant que les produits sont achetés dans des agences pharmaceutiques en Haïti, au Venezuela, en République Dominicaine, en France et aux Etats-Unis.
Lors de la manifestation les vendeurs ambulants ont crié leur colère devant les locaux de plusieurs institutions impliquées dans la mesure d’interdiction telles, les ministères de la santé et de l’intérieur ainsi que la présidence et le parlement. " Nous voulons lancer un appel au chef de l’état dans les prochains jours nous organiserons de grandes manifestations", ajoute un des organisateurs de la marche qui réclame des dédommagements pour certains vendeurs dont les produits ont été confisqués.
De plus les vendeurs critiquent le comportement du ministre de la santé qui disent-ils a refusé de leur parler.
Les autorités sanitaires ont, au début du mois de juillet, interdit la vente de médicaments sur le marché informel précisant que les pharmacies vendant des médicaments périmés ou contrefaits seront fermées.
Source :http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12848
Version espagnole disponible sur Haiti Crema Y Nata sur http://haiti-crema-y-nata.blogspot.com
L’un des responsables de l’association de vendeurs critique la mesure d’interdiction du ministère de la santé tout en souhaitant une restructuration du secteur.
Les marchands rejettent les accusations relatives à la vente de médicaments contrefaits, précisant que les produits sont achetés dans des agences pharmaceutiques en Haïti, au Venezuela, en République Dominicaine, en France et aux Etats-Unis.
Lors de la manifestation les vendeurs ambulants ont crié leur colère devant les locaux de plusieurs institutions impliquées dans la mesure d’interdiction telles, les ministères de la santé et de l’intérieur ainsi que la présidence et le parlement. " Nous voulons lancer un appel au chef de l’état dans les prochains jours nous organiserons de grandes manifestations", ajoute un des organisateurs de la marche qui réclame des dédommagements pour certains vendeurs dont les produits ont été confisqués.
De plus les vendeurs critiquent le comportement du ministre de la santé qui disent-ils a refusé de leur parler.
Les autorités sanitaires ont, au début du mois de juillet, interdit la vente de médicaments sur le marché informel précisant que les pharmacies vendant des médicaments périmés ou contrefaits seront fermées.
Source :http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12848
Version espagnole disponible sur Haiti Crema Y Nata sur http://haiti-crema-y-nata.blogspot.com
René Préval soutient sans réserve les opérations américano-haïtiennes contre le narcotrafic
Le chef de l’Etat annonce en présence du Premier ministre canadien, Stephen Harper, la poursuite de la traque des narcotrafiquants et la participation du chef du parquet de Port-au-Prince, Claudy Gassant, à des auditions d’individus extradés aux Etats-Unis
vendredi 20 juillet 2007,
Radio Kiskeya
Le Président René Préval a totalement endossé vendredi le renforcement de la coopération haïtiano-américaine dans le cadre de la nouvelle campagne lancée cette semaine contre les narcotrafiquants en réaffirmant sa détermination à combattre le trafic de drogue qualifié de principale menace pour la stabilité du pays.
"Je suis convaincu que le fléau de la drogue constitue le principal facteur de déstabilisation des pays fragiles comme Haïti. La drogue existe aussi au Canada, mais la différence est énorme entre un voilier et un grand paquebot confrontés à la force du vent", a déclaré le chef de l’Etat haïtien dans un langage très imagé, lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre canadien Stephen Harper en visite à Port-au-Prince.
M. Préval, qui commentait pour la première fois les opérations commando déclenchées par l’Agence américaine antidrogue (DEA) et le Bureau haïtien contre le trafic de stupéfiants (BLTS), souligne qu’elles s’inscrivent dans le cadre de la coopération entre Port-au-Prince et Washington, devenue plus dynamique ces derniers mois. Il a rappelé, à ce propos, avoir repris dans son discours de janvier dernier, à l’ouverture de la première session législative de l’année, un message qu’il avait déjà délivré sous son premier mandat (1996-2001) pour exiger l’application d’un accord signé en 1997 avec les Etats-Unis.
"D’autres pas vont être franchis", a promis le Président en indiquant -comme pour répondre à des critiques émises contre l’opacité ou la brutalité des méthodes utilisées -que les opérations doivent être menées dans la plus grande discrétion.
René Préval a voulu mettre l’emphase sur l’ampleur de la coopération dans la lutte contre le narcotrafic en révélant ses quatre rencontres à Port-au-Prince et à Washington avec l’administratrice de la DEA, Karen Tandy et la présence d’un procureur américain en Haïti au cours de la dernière offensive. Il a aussi annoncé le départ prochain pour les Etats-Unis du commissaire du gouvernement près le parquet du tibunal civil de la capitale, Me Claudy Gassant, qui doit participer à l’interrogatoire de présumés dealers de drogue haïtiens extradés. Pour le dirigeant haïtien, l’entraide judiciaire est légitime, car les crimes commis le sont sur les deux territoires.
"Quand les malfaiteurs s’entendent pour commettre des actes délictueux, les Etats doivent aussi s’entendre pour les combattre et protéger leurs ressortissants", a estimé René Préval. Il a conclu son intervention au Palais National (siège de la Présidence) en rappelant avoir été à l’origine de la conférence régionale sur le narcotrafic organisée en mars dernier à Santo Domingo.
Le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis avait averti mercredi à Jacmel (Sud-Est) qu’il n’y aurait pas de sanctuaire en Haïti pour les trafiquants de drogue. "Tous les narcotrafiquants, quels qu’ils soient, seront traqués et arrêtés par la police", avait déclaré Alexis. Il en avait profité pour confirmer la participation du BLTS à l’opération qui visait l’ex-chef des rebelles anti-Aristide, Guy Philippe, lundi dernier dans sa résidence à Bergeau, près de la ville des Cayes (196 km au sud de Port-au-Prince).
Cependant, le ton radical de la Présidence et de la Primature tranche nettement avec l’extrême prudence de la Police Nationale qui se refuse à confirmer son implication dans l’expédition de Bergeau ni l’objectif du raid. "C’est un sujet top secret sur lequel la police en tant que corps public fera une déclaration spéciale en temps opportun", a soutenu le porte-parole de la PNH, le commissaire Frantz Lerebours, visiblement agacé par l’insistance des journalistes présents à sa conférence de presse hebdomadaire.
Pour sa part, la Mission de stabilisation des Nations Unies (MINUSTAH) a démenti avoir pris part à la tentative de capture de Guy Philippe, démentant ainsi le porte-parole de la police qui prétendait qu’elle avait fourni la logistique utilisée lors de l’opération. La force internationale de paix a aussi assuré n’avoir reçu des autorités haïtiennes aucune information sur le sujet, pourtant au cœur d’un débat ayant provoqué des remous tant dans la classe politique que dans l’opinion publique.
Même la DEA ne s’est pas prononcée sur ce dossier brûlant, se contentant d’assurer sous le couvert de l’anonymat que la traque de l’ex-commissaire de police et candidat à la présidentielle de 2006 se poursuivait.
L’intéressé a également fait le mort. Personne ne savait vendredi avec certitude où se trouvait le très remuant leader politique de 39 ans dont l’extradition réelle ou potentielle aux Etats-Unis continuait d’alimenter les rumeurs les plus farfelues.
Mardi, trois importants présumés narcotrafiquants haïtiens, l’ex-militaire Raynald Saint-Pierre, l’homme d’affaires Lavaud François et le très connu Bernard Piquion alias "Fusil Bois", avaient quitté Port-au-Prince à bord d’un vol spécial à destination de Miami où ils sont désormais détenus.
Haïti et la République Dominicaine, qui partagent l’île d’Haïti ou Quisqueya, sont considérées comme deux des principaux territoires de transit responsables de l’exportation annuelle de tonnes de cocaïne de l’Amérique du Sud vers les marchés américain et européen. spp/RK
Source: http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3878
Version espagnole disponible en Haïti Crema y Nata en http://haiti-crem-y-nata.blogspot.com
vendredi 20 juillet 2007,
Radio Kiskeya
Le Président René Préval a totalement endossé vendredi le renforcement de la coopération haïtiano-américaine dans le cadre de la nouvelle campagne lancée cette semaine contre les narcotrafiquants en réaffirmant sa détermination à combattre le trafic de drogue qualifié de principale menace pour la stabilité du pays.
"Je suis convaincu que le fléau de la drogue constitue le principal facteur de déstabilisation des pays fragiles comme Haïti. La drogue existe aussi au Canada, mais la différence est énorme entre un voilier et un grand paquebot confrontés à la force du vent", a déclaré le chef de l’Etat haïtien dans un langage très imagé, lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre canadien Stephen Harper en visite à Port-au-Prince.
M. Préval, qui commentait pour la première fois les opérations commando déclenchées par l’Agence américaine antidrogue (DEA) et le Bureau haïtien contre le trafic de stupéfiants (BLTS), souligne qu’elles s’inscrivent dans le cadre de la coopération entre Port-au-Prince et Washington, devenue plus dynamique ces derniers mois. Il a rappelé, à ce propos, avoir repris dans son discours de janvier dernier, à l’ouverture de la première session législative de l’année, un message qu’il avait déjà délivré sous son premier mandat (1996-2001) pour exiger l’application d’un accord signé en 1997 avec les Etats-Unis.
"D’autres pas vont être franchis", a promis le Président en indiquant -comme pour répondre à des critiques émises contre l’opacité ou la brutalité des méthodes utilisées -que les opérations doivent être menées dans la plus grande discrétion.
René Préval a voulu mettre l’emphase sur l’ampleur de la coopération dans la lutte contre le narcotrafic en révélant ses quatre rencontres à Port-au-Prince et à Washington avec l’administratrice de la DEA, Karen Tandy et la présence d’un procureur américain en Haïti au cours de la dernière offensive. Il a aussi annoncé le départ prochain pour les Etats-Unis du commissaire du gouvernement près le parquet du tibunal civil de la capitale, Me Claudy Gassant, qui doit participer à l’interrogatoire de présumés dealers de drogue haïtiens extradés. Pour le dirigeant haïtien, l’entraide judiciaire est légitime, car les crimes commis le sont sur les deux territoires.
"Quand les malfaiteurs s’entendent pour commettre des actes délictueux, les Etats doivent aussi s’entendre pour les combattre et protéger leurs ressortissants", a estimé René Préval. Il a conclu son intervention au Palais National (siège de la Présidence) en rappelant avoir été à l’origine de la conférence régionale sur le narcotrafic organisée en mars dernier à Santo Domingo.
Le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis avait averti mercredi à Jacmel (Sud-Est) qu’il n’y aurait pas de sanctuaire en Haïti pour les trafiquants de drogue. "Tous les narcotrafiquants, quels qu’ils soient, seront traqués et arrêtés par la police", avait déclaré Alexis. Il en avait profité pour confirmer la participation du BLTS à l’opération qui visait l’ex-chef des rebelles anti-Aristide, Guy Philippe, lundi dernier dans sa résidence à Bergeau, près de la ville des Cayes (196 km au sud de Port-au-Prince).
Cependant, le ton radical de la Présidence et de la Primature tranche nettement avec l’extrême prudence de la Police Nationale qui se refuse à confirmer son implication dans l’expédition de Bergeau ni l’objectif du raid. "C’est un sujet top secret sur lequel la police en tant que corps public fera une déclaration spéciale en temps opportun", a soutenu le porte-parole de la PNH, le commissaire Frantz Lerebours, visiblement agacé par l’insistance des journalistes présents à sa conférence de presse hebdomadaire.
Pour sa part, la Mission de stabilisation des Nations Unies (MINUSTAH) a démenti avoir pris part à la tentative de capture de Guy Philippe, démentant ainsi le porte-parole de la police qui prétendait qu’elle avait fourni la logistique utilisée lors de l’opération. La force internationale de paix a aussi assuré n’avoir reçu des autorités haïtiennes aucune information sur le sujet, pourtant au cœur d’un débat ayant provoqué des remous tant dans la classe politique que dans l’opinion publique.
Même la DEA ne s’est pas prononcée sur ce dossier brûlant, se contentant d’assurer sous le couvert de l’anonymat que la traque de l’ex-commissaire de police et candidat à la présidentielle de 2006 se poursuivait.
L’intéressé a également fait le mort. Personne ne savait vendredi avec certitude où se trouvait le très remuant leader politique de 39 ans dont l’extradition réelle ou potentielle aux Etats-Unis continuait d’alimenter les rumeurs les plus farfelues.
Mardi, trois importants présumés narcotrafiquants haïtiens, l’ex-militaire Raynald Saint-Pierre, l’homme d’affaires Lavaud François et le très connu Bernard Piquion alias "Fusil Bois", avaient quitté Port-au-Prince à bord d’un vol spécial à destination de Miami où ils sont désormais détenus.
Haïti et la République Dominicaine, qui partagent l’île d’Haïti ou Quisqueya, sont considérées comme deux des principaux territoires de transit responsables de l’exportation annuelle de tonnes de cocaïne de l’Amérique du Sud vers les marchés américain et européen. spp/RK
Source: http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3878
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