La « SELECTA » obtint un match nul en Haïti, au terme d’une rencontre difficile, et cherchera son billet à domicile mercredi face à Surinam. Quoiqu'elle n’aie pas convaincu.
Samedi 11 octobre 2008
La pression, force et courage n’ont pas manqué hier au stade Sylvio Cator, ou Haïti a joué ces dernières cartouches dans le cadre de la phase éliminatoire de la prochaine coupe du monde…et Le Salvador, son billet pour le tournoi hexagonal vers la Coupe du Monde 2010 d’Afrique du Sud. Au coup de sifflet final, un nul 0-0 qui remplit d’espoir les caribéens et retarde la qualification des salvadoriens jusqu’à mercredi à domicile face au Suriname.
Il y a eu malaise, surtout à cause du 5-0 au cours du match aller au Salvador. Les haïtiens sont arrivés convaincus d’être encore vivants dans ce tournoi quadrangulaire âprement disputé et surtout se venger de la correction à domicile.
Mais LA SELECTA arriva avec son objectif clairement exprimé. Ils n’ont pas perdu.
Comme il fallait s’y attendre, Haïti débuta en dominant la sélection CUSCATLEQUE, convaincu du fait que celui qui frappe le premier frappe deux fois. Les haïtiens ont failli y parvenir avec un tir vicieux et empoisonné de l’avant-centre Sony Nordé qui était sur le point de surprendre si ce n’était la main ferme de Miguel Montes qui sortit avec justesse le ballon.
Haïti continua avec la pression et encore plus parce que le Salvador lui concéda un grand espace par sa disposition de jouer en contre avec Rudis Corrales en pointe et Cheyo Quintanilla en appui derrière lui.
Les joueurs locaux ne laissaient pas respirer les visiteurs acculés dans leur propre camp. Le Salvador à la quinzième minute seulement obtint sa première occasion avec un tir de Cristian Castillo qui inquiéta un peu le portier haïtien Jean Zéphirin.
Le 3-5-2 présenté par les deux équipes donna de meilleurs résultats à Haïti parce que la présence de Oscar Jimenez comme unique contention jouait contre la sélection bleue.
Quintinilla, victime d’une double marquage, apparut invisible, ce qui motiva les fans et les joueurs haïtiens qui augmentèrent la pression.
A la 17 ème minute, encore une fois Sony Nordé tira au but mais cette fois-ci la tête de Salazar empêcha le ballon de rentrer dans les filets
LES FAITS
Et apparut une situation incroyable et inattendue, La bleue tomba dans un trou et devint indigne du travail réalisé jusqu’à ce jour. Cheyo ne se trouvait ni avec Corrales ni avec le reste, la défense paraissait très timide et, à la droite, Shawn Martin trop reculé a laissé le flanc droit à Charles Davidson pour pouvoir combiner avec Sony.
La chance paraissait être du côté de l’équipe Caraïbéenne qui maniait le ballon et le temps. Produit de cette domination à la 26 ème minute pour peu, les haïtiens marquent le premier but. Sony Nordé tira au but et le portier Montes dut s’employer au ras du sol pour dévier. L’exécution du corner se fit rapidement mais pas chance Boucicaut tira au-dessus du cadre.
Haïti évoluait par à coups mais quand il le faisait il apportait le danger. Comme par exemple quand le défenseur central, Frantz Bertin, frappa de la tête au cours d’une incursion mais le ballon passa au-dessus.
L’entraineur De Los Cobos se déplaçait, son tableau sous les bras et profitait de la moindre pause pour donner des indications aux joueurs pour les faire sortir du trou dans lequel ils se retrouvaient.
La Bleue a obtenu son premier corner à la 40 ème minute, elle n’en tira pas profit et en contre attaque pour peu la situation se compliquait mais la jambe de Marvin Gonzalez fit de telle sorte que le ballon n’atteigne pas Brunel Fucien et Abel Thermeus les deux attaquants.
A la minute 43 on a vu quelque chose de l’attaque salvadorienne, comme il aurait du se passer depuis le début, proposer avec un centre de Martin mais personne ne reprit.
En deuxième période l’équipe du Salvador sortit différemment. Cheyo prit le contrôle du jeu au milieu du terrain, il se fit présent ; fit jouer sur les côtés et à a la 55 ème minute il tira un coup franc décalé sur le côté, personne ne reprit la balle ; mais pour peu elle rentrait car le gardien haïtien s’est limité à regarder le ballon frôler le poteau droit.
Revigoré par ce jeu, Cheyo profita d’un ballon qu’il a pu contrôler et tira du gauche…le ballon prenait le chemin de la lucarne droite met le portier haïtien fit une parade de très grande classe.
Mais la réponse d’Haïti ne tarda pas à arriver après une incorporation à droite, mais Manuel Salazar le poussa à frapper mais le tir passa près du poteau droit de Miguel Montas.
Malgré la montée en puissance nationale, Haïti en faisait assez pour faire peur. Il le fit particulièrement après une frappe de Monès Chéry à la 75 ème minute, une frappe difficile déclenchée dans la surface de réparation mais le ballon ricocha sur quelques jambes et heureusement pour le Salvador ce ne fut pas le 1-0.
Les haïtiens prirent un nouvel air et essayèrent de reprendre le contrôle. A la 82 ème minute ils obtinrent un coup franc mal négocié par les locaux, qui quelques minutes à la 87 ème minute, ils essayèrent d’obtenir un penaly fabriqué de toute pièce par Thermeus Abel, mais l’arbitre n’avala point le montage et La Bleue finit dans un sourire en survivant les quatre minutes additionnels accordés par l’arbitre.
A la fin, un nul avec des odeurs de qualification, cela aurait pu se terminer hier, mais face a une sélection haïtienne difficile et compliquée vaut mieux le savourer comme une victoire le fait de sortir vivants avec en poche un 0-0 à un pas de gagner son ticket pour participer au tournoi hexagonal après 10 ans, et ceci pourrait se faire dès mercredi.
http://www.elsalvador.com/mwedh/nota/nota_completa.asp?idCat=6429&idArt=2910864
Traduction DL
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
dimanche 12 octobre 2008
Ce n’est que maintenant qu’un mandat d’amener a été émis contre Sandro Joseph, annonce le Parquet de Port-au-Prince
La police a pour ordre de l’appréhender où qu’il soit
Samedi 11 octobre 2008
Radio Kiskeya
« Ce n’est que maintenant, et non jeudi dernier, qu’un mandat d’amener contre le Directeur général de l’Office National d’Assurance Vieillesse (ONA), M. Sandro Joseph », a fait savoir samedi le Commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Joseph Manès Louis.
« La police a pour instruction de l’appréhender où qu’il soit et de le conduire au Parquet pour qu’il réponde à des questions sur l’achat d’un véhicule au bénéfice de la mère de sa fille, Mme Judith D. Benoît, informe le magistrat.
Il précise cependant qu’aucun mandat n’a été émis contre Mme Benoît, de même que contre le concessionnaire automobile Caribe Motors. La première a dénoncé M. Sandro Joseph et le concessionnaire a répondu à deux invitations du Parquet, a-t-il dit, relevant que Sandro Joseph n’a jusqu’ici répondu à aucune de ses invitations. C’est donc pour cette raison qu’il a décidé d’émettre à présent le mandat d’amener à son encontre, explique-t-il.
Le fond de la question concerne l’identité de la personne qui a payé cash le véhicule pour un montant de 27 mille dollars américains (plus de un million de gourdes au taux actuel du dollar). Une loi de février 2008 contre le blanchiment d’argent interdit formellement toute transaction cash pour un montant supérieur à 200.000 gourdes.
Le Parquet soupçonne Sandro Joseph d’avoir lui-même payé le véhicule offert en cadeau à Mme Benoît à l’occasion de la Saint-Valentin, le 14 février 2007.
HRV commente : Des notes de plus sur le nouveau feuilleton médiatico-politique du quotidien haïtien. Ce sera le sujet de conversation par excellence. Le scandale de l’heure jusqu’au prochain.
Dans ce « bouillon consommé », mettant en scène des noms qui pourraient être tirés d’un chapitre d’ali baba, les odeurs de magouilles se perçoivent à distance : un directeur de l’ONA aux mains un peu légères en générosités, une femme portant le nom d’un bruyant député, une voiture 27.000 dollars américains acheté le 14 février, un avocat souvent défenseur d’impliqués dans des scandales, des parlementaires surpris et un parlementaire en fuite…La sauce représente un milieu de culture efficace.
Entre temps , les haïtiens miséreux continueront à bouffer des galettes de boue, prendront des bateaux de fortune pour fuir, vendront leurs enfants pour être adoptés, seront victimes des trafiquants de personnes en terres dominicaines.Ce ne sont que les aléas de la démocratie sur mesure que nous a concocté nos amis de la communauté internationale.
Samedi 11 octobre 2008
Radio Kiskeya
« Ce n’est que maintenant, et non jeudi dernier, qu’un mandat d’amener contre le Directeur général de l’Office National d’Assurance Vieillesse (ONA), M. Sandro Joseph », a fait savoir samedi le Commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Joseph Manès Louis.
« La police a pour instruction de l’appréhender où qu’il soit et de le conduire au Parquet pour qu’il réponde à des questions sur l’achat d’un véhicule au bénéfice de la mère de sa fille, Mme Judith D. Benoît, informe le magistrat.
Il précise cependant qu’aucun mandat n’a été émis contre Mme Benoît, de même que contre le concessionnaire automobile Caribe Motors. La première a dénoncé M. Sandro Joseph et le concessionnaire a répondu à deux invitations du Parquet, a-t-il dit, relevant que Sandro Joseph n’a jusqu’ici répondu à aucune de ses invitations. C’est donc pour cette raison qu’il a décidé d’émettre à présent le mandat d’amener à son encontre, explique-t-il.
Le fond de la question concerne l’identité de la personne qui a payé cash le véhicule pour un montant de 27 mille dollars américains (plus de un million de gourdes au taux actuel du dollar). Une loi de février 2008 contre le blanchiment d’argent interdit formellement toute transaction cash pour un montant supérieur à 200.000 gourdes.
Le Parquet soupçonne Sandro Joseph d’avoir lui-même payé le véhicule offert en cadeau à Mme Benoît à l’occasion de la Saint-Valentin, le 14 février 2007.
Des questions devraient donc lui être posées à ce sujet, indique Me Manès Louis. Il n’a pas voulu être précis quand Radio Kiskeya lui a demandé ce qui adviendrait de M. Joseph au cas où il se présenterait à son bureau. Il a réaffirmé, pour toute réponse, qu’il voulait l’entendre et que toute autre décision le concernant viendrait après. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5322
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5322
HRV commente : Des notes de plus sur le nouveau feuilleton médiatico-politique du quotidien haïtien. Ce sera le sujet de conversation par excellence. Le scandale de l’heure jusqu’au prochain.
Dans ce « bouillon consommé », mettant en scène des noms qui pourraient être tirés d’un chapitre d’ali baba, les odeurs de magouilles se perçoivent à distance : un directeur de l’ONA aux mains un peu légères en générosités, une femme portant le nom d’un bruyant député, une voiture 27.000 dollars américains acheté le 14 février, un avocat souvent défenseur d’impliqués dans des scandales, des parlementaires surpris et un parlementaire en fuite…La sauce représente un milieu de culture efficace.
Entre temps , les haïtiens miséreux continueront à bouffer des galettes de boue, prendront des bateaux de fortune pour fuir, vendront leurs enfants pour être adoptés, seront victimes des trafiquants de personnes en terres dominicaines.Ce ne sont que les aléas de la démocratie sur mesure que nous a concocté nos amis de la communauté internationale.
Inscription à :
Articles (Atom)