AFP.-11/06/2010 Mise à jour : 16:56 Réagir Une montre-chronographe d'Alain Delon, des assiettes numérotées du restaurant de Guy Savoy, une toile de la princesse Chantal de France et un paysage du XIXe offert par Michel Leeb comptent parmi les 500 lots d'une vente aux enchères organisée lundi et mardi, à Paris.
A l'initiative de l'association Drouot-Action-Générosité engagée dans la cause des enfants à travers le monde, cette vente permettra de recueillir des fonds pour Haïti. "Cette opération prendra la forme d'un véritable marathon d'enchères pendant 24 heures à l'hôtel des ventes Drouot-Richelieu. L'objectif est de permettre la création ou la reconstruction d'un orphelinat et le parrainage d'enfants", a indiqué le président de l'hôtel Drouot, Georges Delettrez.
Cette vente mobilisera les commissaires-priseurs de Drouot, assistés de nombreuses personnalités dont Robert Hossein et l'homme d'affaires Olivier Dassault. De grandes maisons de luxe comme Cartier, Léonard, Prada et Château Yquem ont également offert de nombreux lots. L'ensemble de la vente fera l'objet d'une exposition publique lundi de 11H00 à 17H00.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/11/97001-20100611FILWWW00620-haiti-des-objets-de-stars-aux-encheres.php
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 12 juin 2010
Ruines, déshumanisation et, malgré tout, l'espoir
Mis à jour le 11 juin 2010 à 07h59
Le Nouvelliste
(Trois-Rivières) Annie Lafontaine et ses deux compagnes, Denise Caron et Marie-Cécile Ménard, sont de retour d'Haïti où elles ont été témoins de la vie déshumanisée que le tremblement de terre de janvier dernier a aussi provoquée. Malgré tout, les trois Trifluviennes y ont vu des signes d'espoir. Compte-rendu d'un séjour au coeur d'un immense bidonville.
Adjointe à la coordination au Comité de solidarité-Trois-Rivières, Annie Lafontaine pensait avoir une idée de ce qui s'offrirait à elle en débarquant à Port-au-Prince, le 26 mai dernier. Comme tout le monde, elle avait vu défiler à la télé ces nombreuses images du terrible séisme.
«C'est quand même secouant de voir avec nos yeux l'ampleur des dégâts», raconte celle qui a été aussi bouleversée de constater à quel point les Haïtiens, particulièrement les résidents de Port-au-Prince, sont laissés à eux-mêmes depuis quatre mois.
«C'est un grand bidonville. Les conditions de vie sont inhumaines», dénonce Mme Lafontaine qui raconte que les gens vivent toujours aussi nombreux sous des tentes de moins en moins étanches. Ils doivent supporter des températures oscillant autour des 40 degrés Celsius.
On dénombre environ un million de sans-abri à Haïti. Plus de 300 000 personnes ont péri dans le tremblement de terre.
«Presque toutes les maisons sont écroulées ou fissurées. Les gens ne travaillent pas. Plusieurs sont traumatisés par tous ces cris qu'ils entendaient sous les décombres. Ils ne peuvent pas tenir le coup encore longtemps comme ça», se désole la Trifluvienne qui était en Haïti pour accompagner les différentes organisations de la société civile haïtienne avec qui le Comité solidarité collaborait bien avant le tremblement de terre.
Pour Mme Lafontaine, il ne fait aucun doute que l'espoir de reconstruire le pays passe par ces groupes voués à la cause des femmes, à la défense des droits, etc.
Elle précise qu'ils ont des solutions à proposer, dont celle de décentraliser les services vers les villes et villages qui pourraient ainsi accueillir tous ces réfugiés à Port-au-Prince.
Annie Lafontaine ne cache pas cependant que le gouvernement en place se fait reprocher son inertie. De plus en plus d'Haïtiens pointent du doigt les autorités. «Ils demandent le départ de Préval. La tension monte. Il y en a qui parlent de révolution civile», dit-elle, à la fois compréhensive et inquiète devant cette réaction.
C'est pourquoi la représentante du Comité solidarité-Trois-Rivières parle de l'urgence de permettre aux organisations de la société civile haïtienne de participer aux discussions avec le gouvernement haïtien et la communauté internationale.
«On doit les appuyer. C'est maintenant que ça se joue. Le moment est critique», répète Mme Lafontaine avant de mentionner qu'il faut donner à ces associations la possibilité de travailler efficacement. «Elles sont très importantes sur le terrain. Elles représentent la majorité», poursuit-elle.
Annie Lafontaine indique que l'aide apportée au cours des deux dernières semaines par la petite délégation trifluvienne représente une minuscule goutte d'eau dans un océan.
«Nous étions là pour prendre connaissance de l'état des lieux et des besoins. Nous pourrions éventuellement relancer à Trois-Rivières un mouvement de solidarité. On espère que la population continuera de nous appuyer», souhaite Mme Lafontaine qui fait notamment état de l'augmentation de la violence faite aux femmes dans les camps de réfugiés.
«Les gens vivent à proximité les uns des autres. Il y a là-bas une perte de la dignité humaine», décrit celle qui a aussi visité Léogâne et Jacmel, deux autres villes durement touchées par le séisme.
«Nous sommes finalement allées au nord du pays où, malgré la grande pauvreté, les gens s'organisent», décrit Mme Lafontaine qui parle de cette «belle surprise» comme d'un baume sur toutes ces blessures qui marquent aujourd'hui Haïti.
Le Nouvelliste
(Trois-Rivières) Annie Lafontaine et ses deux compagnes, Denise Caron et Marie-Cécile Ménard, sont de retour d'Haïti où elles ont été témoins de la vie déshumanisée que le tremblement de terre de janvier dernier a aussi provoquée. Malgré tout, les trois Trifluviennes y ont vu des signes d'espoir. Compte-rendu d'un séjour au coeur d'un immense bidonville.
Adjointe à la coordination au Comité de solidarité-Trois-Rivières, Annie Lafontaine pensait avoir une idée de ce qui s'offrirait à elle en débarquant à Port-au-Prince, le 26 mai dernier. Comme tout le monde, elle avait vu défiler à la télé ces nombreuses images du terrible séisme.
«C'est quand même secouant de voir avec nos yeux l'ampleur des dégâts», raconte celle qui a été aussi bouleversée de constater à quel point les Haïtiens, particulièrement les résidents de Port-au-Prince, sont laissés à eux-mêmes depuis quatre mois.
«C'est un grand bidonville. Les conditions de vie sont inhumaines», dénonce Mme Lafontaine qui raconte que les gens vivent toujours aussi nombreux sous des tentes de moins en moins étanches. Ils doivent supporter des températures oscillant autour des 40 degrés Celsius.
On dénombre environ un million de sans-abri à Haïti. Plus de 300 000 personnes ont péri dans le tremblement de terre.
«Presque toutes les maisons sont écroulées ou fissurées. Les gens ne travaillent pas. Plusieurs sont traumatisés par tous ces cris qu'ils entendaient sous les décombres. Ils ne peuvent pas tenir le coup encore longtemps comme ça», se désole la Trifluvienne qui était en Haïti pour accompagner les différentes organisations de la société civile haïtienne avec qui le Comité solidarité collaborait bien avant le tremblement de terre.
Pour Mme Lafontaine, il ne fait aucun doute que l'espoir de reconstruire le pays passe par ces groupes voués à la cause des femmes, à la défense des droits, etc.
Elle précise qu'ils ont des solutions à proposer, dont celle de décentraliser les services vers les villes et villages qui pourraient ainsi accueillir tous ces réfugiés à Port-au-Prince.
Annie Lafontaine ne cache pas cependant que le gouvernement en place se fait reprocher son inertie. De plus en plus d'Haïtiens pointent du doigt les autorités. «Ils demandent le départ de Préval. La tension monte. Il y en a qui parlent de révolution civile», dit-elle, à la fois compréhensive et inquiète devant cette réaction.
C'est pourquoi la représentante du Comité solidarité-Trois-Rivières parle de l'urgence de permettre aux organisations de la société civile haïtienne de participer aux discussions avec le gouvernement haïtien et la communauté internationale.
«On doit les appuyer. C'est maintenant que ça se joue. Le moment est critique», répète Mme Lafontaine avant de mentionner qu'il faut donner à ces associations la possibilité de travailler efficacement. «Elles sont très importantes sur le terrain. Elles représentent la majorité», poursuit-elle.
Annie Lafontaine indique que l'aide apportée au cours des deux dernières semaines par la petite délégation trifluvienne représente une minuscule goutte d'eau dans un océan.
«Nous étions là pour prendre connaissance de l'état des lieux et des besoins. Nous pourrions éventuellement relancer à Trois-Rivières un mouvement de solidarité. On espère que la population continuera de nous appuyer», souhaite Mme Lafontaine qui fait notamment état de l'augmentation de la violence faite aux femmes dans les camps de réfugiés.
«Les gens vivent à proximité les uns des autres. Il y a là-bas une perte de la dignité humaine», décrit celle qui a aussi visité Léogâne et Jacmel, deux autres villes durement touchées par le séisme.
«Nous sommes finalement allées au nord du pays où, malgré la grande pauvreté, les gens s'organisent», décrit Mme Lafontaine qui parle de cette «belle surprise» comme d'un baume sur toutes ces blessures qui marquent aujourd'hui Haïti.
Faible participation populaire à une manifestation antigouvernementale
Seulement plusieurs dizaines de personnes ont participé hier à la cinquième manifestation des partis politiques réclamant le départ du chef de l'Etat et des conseillers électoraux. Même si le mouvement, qui avait rassemblé plus de 3 000 manifestants le 10 mai, semble perdre en intensité, les leaders des regroupements Alternative, Ucadde, Liberation, Rassemblé et Fanmi Lavalas ont réaffirmé leur détermination à poursuivre la mobilisation jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Père Anick François (Alternative), plus que jamais déterminé, prétend que la mobilisation à provoqué une panique du chef de l'Etat.
Favori des dernières sénatoriales dans l'Artibonite, M. François avait dénoncé des fraudes et irrégularités l'ayant empêché de décrocher un siège au grand corps.
Père Anick et d'autres manifestants réclament ouvertement l'incarcération du président Préval.
Dans le même temps, plusieurs leaders régionaux des partis de l'opposition avaient participé hier à une conférence presse pour annoncer une meilleure coordination de la mobilisation.
Le sénateur William Jeanty soutient que les manifestations doivent être synchronisées dans toutes les villes pour être efficace. Interrogé sur l'impact de la mobilisation populaire pour la coupe du monde, le sénateur Jeanty a promis que ce dossier sera géré.
Le football est le principal sujet de conversation des citoyens depuis le début de juin. De plus les medias ont adopté de nouvelles programmations leur permettant de diffuser en direct les rencontre de la coupe du monde.
Aucune date n'a encore été fixée pour la prochaine manifestation de l'opposition.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17833
Favori des dernières sénatoriales dans l'Artibonite, M. François avait dénoncé des fraudes et irrégularités l'ayant empêché de décrocher un siège au grand corps.
Père Anick et d'autres manifestants réclament ouvertement l'incarcération du président Préval.
Dans le même temps, plusieurs leaders régionaux des partis de l'opposition avaient participé hier à une conférence presse pour annoncer une meilleure coordination de la mobilisation.
Le sénateur William Jeanty soutient que les manifestations doivent être synchronisées dans toutes les villes pour être efficace. Interrogé sur l'impact de la mobilisation populaire pour la coupe du monde, le sénateur Jeanty a promis que ce dossier sera géré.
Le football est le principal sujet de conversation des citoyens depuis le début de juin. De plus les medias ont adopté de nouvelles programmations leur permettant de diffuser en direct les rencontre de la coupe du monde.
Aucune date n'a encore été fixée pour la prochaine manifestation de l'opposition.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17833
Le RNDDH dénonce la situation des enfants en conflit avec la loi
Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) tire la sonnette d'alarme à propos de la situation des enfants en conflit avec la loi haïtienne, au lendemain du séisme du 12 janvier. Dans un communiqué rendu public, ce vendredi 11 juin, l'organisme de défense des droits humains révèle que depuis le 12 janvier, les mineurs arrêtés sont conduits directement à la prison civile de Port-au-Prince où les conditions de détention sont mauvaises.
« La cellule dans laquelle les enfants sont incarcérés est sale, humide et dégage une odeur nauséabonde » déplore le RNDDH.
Selon les responsables du RNDDH les programmes de formation académique et professionnelle mis en place par certaines institutions au profit de ces enfants, sont suspendus.
Avant le séisme du 12 janvier, 214 enfants étaient incarcérés à la prison civile de Delmas, réservée aux mineurs en conflits avec la loi.
Par ailleurs, l'Institut du Bien-être Social et de Recherche (IBESR) a lancé la semaine de l'enfant en prélude à la célébration de la journée nationale de l'enfant ce dimanche 13 juin.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17835
« La cellule dans laquelle les enfants sont incarcérés est sale, humide et dégage une odeur nauséabonde » déplore le RNDDH.
Selon les responsables du RNDDH les programmes de formation académique et professionnelle mis en place par certaines institutions au profit de ces enfants, sont suspendus.
Avant le séisme du 12 janvier, 214 enfants étaient incarcérés à la prison civile de Delmas, réservée aux mineurs en conflits avec la loi.
Par ailleurs, l'Institut du Bien-être Social et de Recherche (IBESR) a lancé la semaine de l'enfant en prélude à la célébration de la journée nationale de l'enfant ce dimanche 13 juin.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17835
La banque Mondiale soutient l'éducation en Haiti
Le ministre des finances a procédé le jeudi 10 juin à la signature de 3 accords avec la banque mondiale. Ces accords d'un montant de 49 millions de dollars visent à subventionner la scolarisation de 150 mille enfants à l'école primaire et à venir en aide aux 3 départements les plus touchés par le séisme du 12 janvier.
Selon le spécialiste en éducation de la banque mondiale, Dominique Puthod, ces fonds permetront également de soutenir des projets de développement communautaires qui sont actuellement en cours d'exécution à travers tout le pays.
M Puthod, estime que la signature de ces accords, témoigne de l'engagement de la banque mondiale à soutenir le gouvernement haitien dans ses efforts.
Le responsable de la Banque Mondiale a précisé que, les décaissements devraient commencer dans les prochaines semaines et concerner un certain nombre de projets scolaires ou communautaires.
L' expert, en éducation de la banque mondiale, Dominique Puthod a fait remarquer que d'autres fonds vont être débloqués sous peu.
Les projets concernés par ces accords seront executés par l'état haitien sous la supervision de responsable de la Banque Mondiale.
EJ/Radio Métropole.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17834
Selon le spécialiste en éducation de la banque mondiale, Dominique Puthod, ces fonds permetront également de soutenir des projets de développement communautaires qui sont actuellement en cours d'exécution à travers tout le pays.
M Puthod, estime que la signature de ces accords, témoigne de l'engagement de la banque mondiale à soutenir le gouvernement haitien dans ses efforts.
Le responsable de la Banque Mondiale a précisé que, les décaissements devraient commencer dans les prochaines semaines et concerner un certain nombre de projets scolaires ou communautaires.
L' expert, en éducation de la banque mondiale, Dominique Puthod a fait remarquer que d'autres fonds vont être débloqués sous peu.
Les projets concernés par ces accords seront executés par l'état haitien sous la supervision de responsable de la Banque Mondiale.
EJ/Radio Métropole.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17834
Coupe du monde, occasion de détente sous les tentes
5 mois après le violent séisme du 12 janvier, les résidents de la région métropolitaine, encore sous le choc, sont invités à prendre un peu de loisir. Le gouvernement haïtien, qui avait annoncé l'acquisition de tentes pour 5 millions de dollars, vient de faire état de l'obtention des droits de retransmission de la coupe du monde pour plus d'un million de dollars. Le secrétaire d'Etat aux sports, Evans Lescouflair, précise que les 140 villes haïtiennes seront dotées d'écrans géants et de génératrices afin de permettre à des millions de fans de suivre la coupe du monde d'Afrique du sud.
La Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah) est également impliquée dans l'effort. Le directeur de communication de la mission onusienne espère que la coupe du monde permettra aux haïtiens de rétablir l'unité entre tous les secteurs.
Les autorités veulent faire de cette coupe du monde une thérapie collective. Une commission composée de représentants du ministère des sports, du Conseil National des Télécommunications (Conatel) et des directeurs de medias, est chargée de coordonner la diffusion des matches.
La compagnie de téléphonie mobile Digicel, principal sponsor du football haïtien, a investi 300 000 dollars pour la réalisation du programme. En bout de chaine, le gouvernement a décidé d'accorder 10% des recettes aux medias de Port-au-Prince et 20% aux medias de la province.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17832
La Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah) est également impliquée dans l'effort. Le directeur de communication de la mission onusienne espère que la coupe du monde permettra aux haïtiens de rétablir l'unité entre tous les secteurs.
Les autorités veulent faire de cette coupe du monde une thérapie collective. Une commission composée de représentants du ministère des sports, du Conseil National des Télécommunications (Conatel) et des directeurs de medias, est chargée de coordonner la diffusion des matches.
La compagnie de téléphonie mobile Digicel, principal sponsor du football haïtien, a investi 300 000 dollars pour la réalisation du programme. En bout de chaine, le gouvernement a décidé d'accorder 10% des recettes aux medias de Port-au-Prince et 20% aux medias de la province.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17832
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