L'Etat haïtien se fixe un délai de cinq ans pour mettre en place 150 laiteries à travers le pays. La secrétairerie d'Etat à la production animale met les bouchées doubles en créant le groupe de concertation pour le développement et la transformation de cette filière. D'ici la fin de cette année, du lait de vache sera produit dans 32 communes sous le label ''Lèt a gogo'', un produit signé Vétérimed. Haïti: « Haïti compte aujourd'hui 15 laiteries dans 13 communes. Mais d'ici la fin de l'année, le pays en comptera une trentaine. Car ce ne sont pas les vaches qui manquent ; c'est plutôt l'infrastructure de transformation du lait qui fait défaut. Avec 500 000 vaches éparpillées à travers le pays, Haïti dispose d'une très grande capacité de production de lait. » Pour Michel Chancy, secrétaire d'Etat à la production animale, la production et la consommation du lait local sont quasiment garanties. Il ne reste au pays que la concrétisation des efforts des acteurs pour considérer comme acquise sa capacité d'auto-approvisionnement.
Une autre garantie pour le Dr Chancy, c'est que des projets totalisant 14 millions de dollars américains visant la mise en place de 30 nouvelles laiteries ont été approuvés par la Commission intérimaire pour la reconstruction d'Haïti (CIRH). Sur cette lancée, la secrétairerie d'Etat à la production animale planche sur la mise sur pied de 150 laiteries d'ici cinq ans. Celles-ci permettront aux acteurs de freiner le gaspillage de lait et permettre aux éleveurs de faire de l'argent avec le lait qu'ils produisent.
Pour faciliter la concrétisation de ce projet, le secrétaire d'Etat a présenté ce mercredi un groupe de concertation pour le développement et la transformation du lait, monté avec la participation d'associations d'éleveurs, et de représentants de l'Université d'Etat et du ministère de l'Agriculture.
La Fédération nationale des producteurs de lait (FENAPROLA), Konbit pou ranfòse aksyon lokal yo (KORAL) et la Fédération des associations de café native (FACN) sont des organisations qui font partie de cette structure aux côtés de la Faculté d'agronomie et de médecine vétérinaire (FAMV) et de la Chambre haïtienne d'agriculture biologique (CHAAB).
Cette structure travaille à identifier les possibilités d'ouverture du secteur de transformation du lait aux associations d'éleveurs. Elle est aussi appelée à participer aux grandes orientations et à la définition des programmes et projets qui concernent la filière.
Dès le 1er mai, Damiens accueillera sa laiterie et l'inauguration de trois autres suivra à Chantal, à Lakou Soukri et à Bezin.
Le lait produit en Haïti dépasse la quantité de lait importé, fait remarquer Michel Chancy, qui se félicite de la capacité d'Haïti d'alimenter progressivement son marché. M. Chancy souligne que la production laitière permet à l'Etat de nourrir 17 000 élèves et de plus en plus les Haïtiens trouvent du lait local à consommer, grâce aux efforts des acteurs.
Les laiteries produiront 100 gallons de lait par jour et travailleront à alimenter le label Lèt a gogo de Vétérimed, une structure privée qui supervise les travaux du groupe de concertation. Il faut souligner qu'avant sa nomination comme secrétaire d'Etat à la production animale, le Dr Chancy dirigeait cette institution à titre de directeur.
Lima Soirélus
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=91767&PubDate=2011-04-28
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 28 avril 2011
UN BATEAU POUR HAITI DANS THALASSA SUR FRANCE 3 LE VENDREDI 29 AVRIL A PARTIR DE 20:35
L'épopée du Breizh da Viken à Thalassa
Le film Un bateau pour Haïti, qui relate l'envoi du Breizh da Viken l'an dernier, est diffusé ce vendredi, dans l'émission Thalassa de France 3.
Le réalisateur Régis Michel et son cameraman Philippe Fontenoy ont suivi toute l'épopée du Breizh da Viken, ce fileyeur récupéré à l'état d'épave par les bénévoles de l'association concarnoise Solidarité pêche en 2009. Ils ont filmé la patiente restauration du bateau, le démontage du moteur pièce par pièce, le remplacement des bordés de coque, et aussi le formidable élan de solidarité que les Concarnois ont manifesté lors de la soirée antillaise de soutien.
Voulant accompagner le projet jusqu'au bout, Philippe Fontenoy a lui-même embarqué au départ de Concarneau, puis à l'arrivée du bateau à Haïti, quand il a été livré aux pêcheurs artisans d'Anse d'Hainault. Le film révèle le quotidien de ces pêcheurs, leur courage et leur savoir-faire, ainsi que le rôle prépondérant que jouent les bateaux envoyés de Concarneau pour améliorer leurs revenus et leur sécurité en mer.
Une version de 30 minutes
Une version longue du film, d'une durée de 52 minutes, a été projetée à Concarneau. C'est la version courte, qui dure tout de même 30 minutes, qui est proposée dans le cadre de l'émission Thalassa. Le reportage est engagé : Régis Fontenoy veut dénoncer les plans de casse de bateaux qui font que l'on détruit en Europe ce qui peut sauver des populations, ou tout du moins améliorer leur sort, de l'autre côté de l'océan.
« Sous prétexte de réduire l'effort de pêche sur nos côtes, on détruit ces navires de pêche dont certains sont encore en très bon état, explique le réalisateur. L'Europe refuse d'offrir ces embarcations aux pêcheurs du tiers-monde... Et ça coûte des fortunes ! »
Le Val d'Orge en Guadeloupe
Malgré le soutien de nombreux politiques, et notamment de Louis Le Pensec (ancien député, sénateur et maire de Mellac) la récupération des bateaux sortis de flotte reste illégale. Solidarité pêche doit se contenter de bateaux arrivés en bout de course, comme le Breizh da Viken, ou vendus à bas prix par des patrons qui partent en retraite, comme le Val d'Orge.
« Depuis plus de dix ans, nos amis de Solidarité pêche se battent contre des règlements communautaires ineptes. Il faut leur venir en aide. Les pêcheurs haïtiens ont besoin de ces bateaux ! » s'enthousiasme Régis Michel. Il invite tout le monde à regarder son film : « non pas parce que je l'ai réalisé mais pour les bénévoles de Solidarité pêche et les pêcheurs haïtiens. Plus il y aura de téléspectateurs, plus il y aura de réactions et de soutien. »
Alors qu'à Concarneau on regardera le film sur le Breizh da Viken, le bateau suivant, le Val d'Orge, devrait toucher les côtes de Guadeloupe. Il y est attendu pour le 28 mai. Après avoir récupéré du matériel humanitaire à Basse-Terre, il fera route sur Port-au-Prince, la capitale d'Haïti, qu'il devrait atteindre une petite semaine plus tard.
Vendredi 29 avril, à partir de 20 h 35, dans le cadre de l'émission Thalassa, sur France 3.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-L-epopee-du-Breizh-da-Viken-a-Thalassa-_-1777696------29039-aud_actu.Htm
Le film Un bateau pour Haïti, qui relate l'envoi du Breizh da Viken l'an dernier, est diffusé ce vendredi, dans l'émission Thalassa de France 3.
Le réalisateur Régis Michel et son cameraman Philippe Fontenoy ont suivi toute l'épopée du Breizh da Viken, ce fileyeur récupéré à l'état d'épave par les bénévoles de l'association concarnoise Solidarité pêche en 2009. Ils ont filmé la patiente restauration du bateau, le démontage du moteur pièce par pièce, le remplacement des bordés de coque, et aussi le formidable élan de solidarité que les Concarnois ont manifesté lors de la soirée antillaise de soutien.
Voulant accompagner le projet jusqu'au bout, Philippe Fontenoy a lui-même embarqué au départ de Concarneau, puis à l'arrivée du bateau à Haïti, quand il a été livré aux pêcheurs artisans d'Anse d'Hainault. Le film révèle le quotidien de ces pêcheurs, leur courage et leur savoir-faire, ainsi que le rôle prépondérant que jouent les bateaux envoyés de Concarneau pour améliorer leurs revenus et leur sécurité en mer.
Une version de 30 minutes
Une version longue du film, d'une durée de 52 minutes, a été projetée à Concarneau. C'est la version courte, qui dure tout de même 30 minutes, qui est proposée dans le cadre de l'émission Thalassa. Le reportage est engagé : Régis Fontenoy veut dénoncer les plans de casse de bateaux qui font que l'on détruit en Europe ce qui peut sauver des populations, ou tout du moins améliorer leur sort, de l'autre côté de l'océan.
« Sous prétexte de réduire l'effort de pêche sur nos côtes, on détruit ces navires de pêche dont certains sont encore en très bon état, explique le réalisateur. L'Europe refuse d'offrir ces embarcations aux pêcheurs du tiers-monde... Et ça coûte des fortunes ! »
Le Val d'Orge en Guadeloupe
Malgré le soutien de nombreux politiques, et notamment de Louis Le Pensec (ancien député, sénateur et maire de Mellac) la récupération des bateaux sortis de flotte reste illégale. Solidarité pêche doit se contenter de bateaux arrivés en bout de course, comme le Breizh da Viken, ou vendus à bas prix par des patrons qui partent en retraite, comme le Val d'Orge.
« Depuis plus de dix ans, nos amis de Solidarité pêche se battent contre des règlements communautaires ineptes. Il faut leur venir en aide. Les pêcheurs haïtiens ont besoin de ces bateaux ! » s'enthousiasme Régis Michel. Il invite tout le monde à regarder son film : « non pas parce que je l'ai réalisé mais pour les bénévoles de Solidarité pêche et les pêcheurs haïtiens. Plus il y aura de téléspectateurs, plus il y aura de réactions et de soutien. »
Alors qu'à Concarneau on regardera le film sur le Breizh da Viken, le bateau suivant, le Val d'Orge, devrait toucher les côtes de Guadeloupe. Il y est attendu pour le 28 mai. Après avoir récupéré du matériel humanitaire à Basse-Terre, il fera route sur Port-au-Prince, la capitale d'Haïti, qu'il devrait atteindre une petite semaine plus tard.
Vendredi 29 avril, à partir de 20 h 35, dans le cadre de l'émission Thalassa, sur France 3.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-L-epopee-du-Breizh-da-Viken-a-Thalassa-_-1777696------29039-aud_actu.Htm
Couleurs du coeur forme les Haïtiens à l'art-thérapie
« Aider les Haïtiens à aider les Haïtiens », tel est le leitmotiv de l'association malouine Couleurs du coeur, qui revient d'une deuxième mission menée à Port-au-Prince dans des camps de réfugiés.
L'initiative
Parties le 25 mars, Caroline Maby et Gabrielle Le Brize, art-thérapeutes à Saint-Malo et Hennebont (Morbihan) ont passé quinze jours en Haïti. La première semaine, les deux jeunes femmes ont initié à l'art-thérapie une trentaine de professeurs de l'école Sainte-Anne à Saintard (50 km au nord de Port-au-Prince).
L'an dernier, une équipe bénévole de Couleurs du coeur y avait organisé des ateliers pour les enfants. L'objectif était alors d'apporter une aide psychologique d'urgence suite au traumatisme provoqué par le tremblement de terre. « Les dessins sont cette fois plus liés à l'avenir qu'au séisme, même si les habitants sont toujours sur le qui-vive », remarque Caroline Maby.
La deuxième semaine, Caroline et Gabrielle sont intervenues à la Maison Arc-en-ciel, qui prend en charge des enfants atteints du Sida. Le matin, cours théoriques auprès de 21 bénévoles, agents sociaux, culturels et psychologues.
« Les Haïtiens sont très ouverts à la danse, au chant à l'image. C'est une méthode thérapeutique qui leur convient très bien. » Sur place Caroline Maby et Gabrielle Le Brize ont rencontré des ONG comme Action contre la faim ou l'Unicef. Jusqu'alors bénévoles, elles aimeraient en intégrer une pour mettre en place des formations sur le long terme. Leur atout ? Elles parlent français et sont des pionnières. Reste le budget à trouver...
Nadine PARIS. Ouest-France
http://www.rennes.maville.com/actu/actudet_-Couleurs-du-coeur-forme-les-Haitiens-a-l-art-therapie_dep-1775724-1646590_actu.Htm
L'initiative
Parties le 25 mars, Caroline Maby et Gabrielle Le Brize, art-thérapeutes à Saint-Malo et Hennebont (Morbihan) ont passé quinze jours en Haïti. La première semaine, les deux jeunes femmes ont initié à l'art-thérapie une trentaine de professeurs de l'école Sainte-Anne à Saintard (50 km au nord de Port-au-Prince).
L'an dernier, une équipe bénévole de Couleurs du coeur y avait organisé des ateliers pour les enfants. L'objectif était alors d'apporter une aide psychologique d'urgence suite au traumatisme provoqué par le tremblement de terre. « Les dessins sont cette fois plus liés à l'avenir qu'au séisme, même si les habitants sont toujours sur le qui-vive », remarque Caroline Maby.
La deuxième semaine, Caroline et Gabrielle sont intervenues à la Maison Arc-en-ciel, qui prend en charge des enfants atteints du Sida. Le matin, cours théoriques auprès de 21 bénévoles, agents sociaux, culturels et psychologues.
Et l'après-midi, accompagnement dans des camps de réfugiés auprès des enfants. « Ces ateliers ont permis de repérer des enfants en souffrance. Il existe beaucoup de violence, des viols, d'insécurité. Tout cela ressort dans les dessins. » Et dans la ville de Port-au-Prince, si les routes ont été déblayées, rien n'est reconstruit.
Des pionnières
L'association a monté son programme en tenant compte de la culture haïtienne, des croyances, comme le vaudou, des couleurs dont la symbolique est différente de la nôtre. « Par exemple, le rose exprime chez nous la douceur. Chez les Haïtiens, c'est le marron », explique Caroline qui a aussi beaucoup échangé là-bas. « Si nous projetons nos théories occidentales, cela ne fonctionne pas. »« Les Haïtiens sont très ouverts à la danse, au chant à l'image. C'est une méthode thérapeutique qui leur convient très bien. » Sur place Caroline Maby et Gabrielle Le Brize ont rencontré des ONG comme Action contre la faim ou l'Unicef. Jusqu'alors bénévoles, elles aimeraient en intégrer une pour mettre en place des formations sur le long terme. Leur atout ? Elles parlent français et sont des pionnières. Reste le budget à trouver...
Nadine PARIS. Ouest-France
http://www.rennes.maville.com/actu/actudet_-Couleurs-du-coeur-forme-les-Haitiens-a-l-art-therapie_dep-1775724-1646590_actu.Htm
Haïti-Parlement : Une grande première ratée…
P-au-P., 27 avril 2011 [AlterPresse]--- La séance – fixée pour ce mercredi 27 avril – devant aboutir à la mise en place d’un nouveau bureau au Sénat de la République n’a pas eu lieu, a constaté AlterPresse. Au lendemain de la séance de validation de 9 des 11 nouveaux sénateurs, aucun sénateur n’a été remarqué au Sénat jusqu’en fin de journée lorsque des employés du Parlement s’apprêtaient à quitter l’enceinte du bureau vers 16 :00 (heure locale).
Une séance a pourtant été fixée 11:00 (heure locale) et les sénateurs devaient spécifiquement mettre en place un bureau définitif.
Aucune information n’a été communiquée non plus sur ce qui a empêché la tenue de la séance.
Toutefois, sous couvert d’anonymat, un sénateur joint au téléphone par AlterPresse informe que les membres du grand Corps sont en concertation pour pouvoir déterminer au préalable les membres éligibles à des postes au sein du nouveau bureau.
Une grande majorité de sénateurs de la Plate-forme Inite (au pouvoir) sont pressentis pour occuper plusieurs fonctions dans le nouveau bureau, a-t-on appris. Une situation qui tend à provoquer la tourmente au sénat.
Le bureau de la Chambre basse fait le point...
Le nouveau président de la Chambre des députés, Sorel Jacinthe, accompagné des six autres membres du bureau, a fait le point, ce mercredi lors d’une conférence de presse, sur la position de 22 députés qui ont contesté l’élection du nouveau bureau.
« La décision de nos 22 collègues qui se constituent en groupe d’opposition n’est pas juste. Avec 77 députés qui ont répondu présents, puis réduits à 54 sur 79 lors de l’appel nominal pour la séance, le quorum nécessaire a été confirmé », précise Sorel Jacinthe.
Les sept membres élus pour un mandat d’un an pour diriger l’Assemblée des députés ont rejeté les propos de leurs 22 collègues qui qualifient d’ « illégitime » le bureau.
Par ailleurs, le député Sorel Jacinthe informe que « la Chambre basse avec la mise en place du nouveau bureau attend pour le moment l’établissement du bureau du Sénat pour la tenue de la première Assemblée nationale avec la 49e législature, avant de fixer une prochaine séance qui devrait être consacrée au vote des amendements de la Constitution. »
Il a aussi informé que le bureau envisage de créer une commission spéciale pour enquêter sur les cas des 17 députés élus qui sont interdits jusqu’à nouvel ordre de gagner leur poste.[sfd gp apr 27/04/2011 19 :30]http://www.alterpresse.org/spip.php?article10962
Commentaires:
Ceux qui ont enfourché naïvement la stèle de l'euphorie provoquée par le "Phénomène Martelly" n'ont pas pris la mesure de la crise qui risque d'embraser le pays fomentée par la configuration du Parlement. Il est assez frappant de constater que parmi les politiciens haïtiens qui ont voulu briguer la plus haute marche de la magistrature de l'état, seul le décrié René Préval avait pensé à la gouvernance après la victoire des urnes.
Lors du dernier quinquennat on a bien vu les périodes d'ingouvernabilité suscitées par le tout puissant parlement. Le renvoi de Madame Michel Pierre Louis reste l'exemple le plus éloquent.
Une attention particulière doit être portée vers le modus operandi du parlement haïtien car un blocage venant de ce secteur pourrait conduire vers des dérives antidémocratiques de la part de l'exécutif.
Affaire à suivre!
DL
Une séance a pourtant été fixée 11:00 (heure locale) et les sénateurs devaient spécifiquement mettre en place un bureau définitif.
Aucune information n’a été communiquée non plus sur ce qui a empêché la tenue de la séance.
Toutefois, sous couvert d’anonymat, un sénateur joint au téléphone par AlterPresse informe que les membres du grand Corps sont en concertation pour pouvoir déterminer au préalable les membres éligibles à des postes au sein du nouveau bureau.
Une grande majorité de sénateurs de la Plate-forme Inite (au pouvoir) sont pressentis pour occuper plusieurs fonctions dans le nouveau bureau, a-t-on appris. Une situation qui tend à provoquer la tourmente au sénat.
Le bureau de la Chambre basse fait le point...
Le nouveau président de la Chambre des députés, Sorel Jacinthe, accompagné des six autres membres du bureau, a fait le point, ce mercredi lors d’une conférence de presse, sur la position de 22 députés qui ont contesté l’élection du nouveau bureau.
« La décision de nos 22 collègues qui se constituent en groupe d’opposition n’est pas juste. Avec 77 députés qui ont répondu présents, puis réduits à 54 sur 79 lors de l’appel nominal pour la séance, le quorum nécessaire a été confirmé », précise Sorel Jacinthe.
Les sept membres élus pour un mandat d’un an pour diriger l’Assemblée des députés ont rejeté les propos de leurs 22 collègues qui qualifient d’ « illégitime » le bureau.
Par ailleurs, le député Sorel Jacinthe informe que « la Chambre basse avec la mise en place du nouveau bureau attend pour le moment l’établissement du bureau du Sénat pour la tenue de la première Assemblée nationale avec la 49e législature, avant de fixer une prochaine séance qui devrait être consacrée au vote des amendements de la Constitution. »
Il a aussi informé que le bureau envisage de créer une commission spéciale pour enquêter sur les cas des 17 députés élus qui sont interdits jusqu’à nouvel ordre de gagner leur poste.[sfd gp apr 27/04/2011 19 :30]http://www.alterpresse.org/spip.php?article10962
Commentaires:
Ceux qui ont enfourché naïvement la stèle de l'euphorie provoquée par le "Phénomène Martelly" n'ont pas pris la mesure de la crise qui risque d'embraser le pays fomentée par la configuration du Parlement. Il est assez frappant de constater que parmi les politiciens haïtiens qui ont voulu briguer la plus haute marche de la magistrature de l'état, seul le décrié René Préval avait pensé à la gouvernance après la victoire des urnes.
Lors du dernier quinquennat on a bien vu les périodes d'ingouvernabilité suscitées par le tout puissant parlement. Le renvoi de Madame Michel Pierre Louis reste l'exemple le plus éloquent.
Une attention particulière doit être portée vers le modus operandi du parlement haïtien car un blocage venant de ce secteur pourrait conduire vers des dérives antidémocratiques de la part de l'exécutif.
Affaire à suivre!
DL
Des employés haïtiens affirment être victimes de discrimination
Agence QMI Mathieu Courchesne
27/04/2011 17h43
LAVAL – Une dizaine d’employés de la firme de sécurité Garda auraient été suspendus ou congédiés après avoir communiqué entre eux en créole sur leur lieu de travail, au Centre de prévention de l’immigration de Laval (CPI).
Ces employés affirment avoir fait l’objet de sanctions disciplinaires discriminatoires en raison de leurs origines haïtiennes.
Le litige porte principalement sur une directive émise par Garda, interdisant aux agents de communiquer entre eux dans une autre langue que le français ou l’anglais sur leur lieu de travail.
Les employés ont expliqué au journal Le Devoir que la règle était même en vigueur durant les pauses et les repas. Ils affirment également que les sanctions sont appliquées de façon arbitraire puisque, selon eux, d’autres employés parlent arabe ou espagnol sans être réprimandés.
Un employé a même confié au quotidien qu’il existerait un «climat de peur et d’intimidation» au CPI.
D’autres motifs
De son côté, l’agence de sécurité confirme que des employés basés au CPI ont fait l'objet de mesures disciplinaires, mais affirme que la langue utilisée au travail n’a rien à voir. «Il s’agit d’autres raisons qui demeurent confidentielles», a affirmé Isabelle Panelli, porte-parole de Garda.
Garda confirme cependant qu’une note distribuée en octobre rappelait à tous les employés la directive concernant la langue au travail. «Nous voulions simplement renforcer l’application d’une règle déjà existante, a expliqué Isabelle Panelli. Le CPI est un établissement fédéral. Nous devons respecter la loi sur les langues officielles. C’est aussi une question de sécurité afin que tous les agents puissent se comprendre.»
La porte-parole soutient par ailleurs que, à sa connaissance, les relations de travail sont bonnes sur le site du CPI.
Le Centre de recherche-action sur les relations raciales (CRARR), qui défend les employés, pourrait porter l’affaire devant la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2011/04/20110427-174351.html
27/04/2011 17h43
LAVAL – Une dizaine d’employés de la firme de sécurité Garda auraient été suspendus ou congédiés après avoir communiqué entre eux en créole sur leur lieu de travail, au Centre de prévention de l’immigration de Laval (CPI).
Une dizaine d’employés de la firme de sécurité Garda auraient été suspendus ou congédiés après avoir communiqué entre eux en créole. © AFP |
Le litige porte principalement sur une directive émise par Garda, interdisant aux agents de communiquer entre eux dans une autre langue que le français ou l’anglais sur leur lieu de travail.
Les employés ont expliqué au journal Le Devoir que la règle était même en vigueur durant les pauses et les repas. Ils affirment également que les sanctions sont appliquées de façon arbitraire puisque, selon eux, d’autres employés parlent arabe ou espagnol sans être réprimandés.
Un employé a même confié au quotidien qu’il existerait un «climat de peur et d’intimidation» au CPI.
D’autres motifs
De son côté, l’agence de sécurité confirme que des employés basés au CPI ont fait l'objet de mesures disciplinaires, mais affirme que la langue utilisée au travail n’a rien à voir. «Il s’agit d’autres raisons qui demeurent confidentielles», a affirmé Isabelle Panelli, porte-parole de Garda.
Garda confirme cependant qu’une note distribuée en octobre rappelait à tous les employés la directive concernant la langue au travail. «Nous voulions simplement renforcer l’application d’une règle déjà existante, a expliqué Isabelle Panelli. Le CPI est un établissement fédéral. Nous devons respecter la loi sur les langues officielles. C’est aussi une question de sécurité afin que tous les agents puissent se comprendre.»
La porte-parole soutient par ailleurs que, à sa connaissance, les relations de travail sont bonnes sur le site du CPI.
Le Centre de recherche-action sur les relations raciales (CRARR), qui défend les employés, pourrait porter l’affaire devant la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2011/04/20110427-174351.html
L'ambassade américaine réclame une vérification des résultats
Les Etats-Unis ne font pas foi aux résultats des élections législatives communiqués par le Conseil Electoral Provisoire (CEP). Les responsables de l'ambassade américaine en Haïti font valoir qu'ils n'ont trouvé aucune explication en ce qui concerne les 18 revirements dans les résultats définitifs. En citant des exemples l'ambassade des Etats-Unis signale que deux candidats du parti au pouvoir arrivés en seconde position ont obtenu le double des suffrages exprimés lors des résultats préliminaires. " Pour l'un d'entre eux les résultats définitifs montrent également qu'il a recueilli plus de voix que le total des suffrages enregistrés dans toute la circonscription", insiste l'ambassade américaine.
Tenant compte de ces cas d'irrégularité les Etats-Unis appellent le gouvernement haïtien et le CEP à fournir des explications approfondies et publiques en ce qui concerne les 18 cas de modifications des résultats.
Rappelant qu'il est un partenaire dans le processus électoral l'ambassade américaine à Port-au-Prince exhorte la mission conjointe OEA- Caricom d'observation électorale à vérifier les documents supportant les résultats définitifs. Le peuple haïtien qui a participé avec patience dans les deux tours de scrutin doit être assuré de l'impartialité de ces résultats, précise la note de l'ambassade des Etats-Unis.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_poli_fr.php?id=19041
Tenant compte de ces cas d'irrégularité les Etats-Unis appellent le gouvernement haïtien et le CEP à fournir des explications approfondies et publiques en ce qui concerne les 18 cas de modifications des résultats.
Rappelant qu'il est un partenaire dans le processus électoral l'ambassade américaine à Port-au-Prince exhorte la mission conjointe OEA- Caricom d'observation électorale à vérifier les documents supportant les résultats définitifs. Le peuple haïtien qui a participé avec patience dans les deux tours de scrutin doit être assuré de l'impartialité de ces résultats, précise la note de l'ambassade des Etats-Unis.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_poli_fr.php?id=19041
la diaspora haïtienne va passer à la caisse
Par Achim Lippold Michel Martelly lance un programme d’éducation
Le président élu Michel Martelly a présenté un projet pour financier l’éducation des enfants non scolarisés. Selon l’ancien chanteur populaire, les Haïtiens de l’étranger doivent y contribuer. Leurs transferts d’argent seront désormais taxés. La diaspora va passer à la caisse, titre Le Nouvelliste. Le quotidien haïtien rappelle qu’ils sont environ quatre millions de compatriotes à vivre à l’extérieure du pays. Et la plupart d’entre eux veulent s’engager d’une façon ou d’une autre dans la reconstruction de leur pays. Ils le font déjà à travers leur soutien financier aux familles restées sur place. « L’argent de la diaspora représenterait – selon les données disponibles - près d’un quart du produit intérieur brut », selon Le Nouvelliste.
Mais l’idée de taxer les transferts suscite quelques interrogations. Ainsi, un Haïtien de l’étranger commente cette initiative sur le site du Nouvelliste : « Nous, on a toujours soutenu notre pays. Et pour nous remercier, on n’a même pas droit à la double-nationalité. Ils veulent seulement notre argent. Ca suffit maintenant. Donnez-nous d’abord un passeport ! »
http://www.rfi.fr/ameriques/20110427-une-diaspora-haitienne-va-passer-caisse
Le président élu Michel Martelly a présenté un projet pour financier l’éducation des enfants non scolarisés. Selon l’ancien chanteur populaire, les Haïtiens de l’étranger doivent y contribuer. Leurs transferts d’argent seront désormais taxés. La diaspora va passer à la caisse, titre Le Nouvelliste. Le quotidien haïtien rappelle qu’ils sont environ quatre millions de compatriotes à vivre à l’extérieure du pays. Et la plupart d’entre eux veulent s’engager d’une façon ou d’une autre dans la reconstruction de leur pays. Ils le font déjà à travers leur soutien financier aux familles restées sur place. « L’argent de la diaspora représenterait – selon les données disponibles - près d’un quart du produit intérieur brut », selon Le Nouvelliste.
Mais l’idée de taxer les transferts suscite quelques interrogations. Ainsi, un Haïtien de l’étranger commente cette initiative sur le site du Nouvelliste : « Nous, on a toujours soutenu notre pays. Et pour nous remercier, on n’a même pas droit à la double-nationalité. Ils veulent seulement notre argent. Ca suffit maintenant. Donnez-nous d’abord un passeport ! »
http://www.rfi.fr/ameriques/20110427-une-diaspora-haitienne-va-passer-caisse
Haïti- Reconstruction : Martelly, confiant en la CIRH, préconise une modification de son mode de fonctionnement
P-au-P, 26 avril 2011 [AlterPresse] --- Le prochain président d’Haïti, Michel Martelly, à son retour des Etats-Unis, réitère sa confiance dans la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haiti (CIRH) tout en prônant un changement dans son mode de fonctionnement.
« Après nos différentes rencontres avec la Commission nous sommes très enthousiastes et nous voyons d’un bon œil, la collaboration qui va venir », affirme Martelly lors d’une conférence de presse mardi 26 avril, dressant le bilan de son premier déplacement à l’étranger en tant que prochain chef de l’Etat.
Michel Martelly estime également que l’ancien président américain et co-président de la CIRH, William Jefferson Clinton, « est bien placé pour permettre de trouver des fonds en faisant du lobbying auprès de ceux qui peuvent donner de l’argent ».
« Je crois qu’il (Clinton) peut faire ce job mieux que quiconque d’entre nous », soutient-il, ajoutant que « maintenant il faut changer le mode de fonctionnement (de la commission) ».
Selon lui, ce changement passe par un partenariat entre les entreprises étrangères sélectionnées et les firmes haïtiennes, dans l’idée de consolider celles-ci. Offrir les contrats aux meilleurs fournisseurs de service et recruter plus d’Haïtiens pour exécuter les projets sont des priorités, indique Martelly.
Par ailleurs, l’ancien chanteur surnommé Sweet Micky, entend impliquer la diaspora haïtienne dans le processus de reconstruction en créant de nouvelles taxes.
Deux dollars américains seront ainsi collectés, chaque vendredi, auprès des quatre millions d’Haïtiens vivant à l’étranger, annonce-t-il. Une initiative, qui selon le futur président, permettra de créer un fonds estimé à 32 millions de dollars par mois. Ce fonds devrait servir à la mise en œuvre de projets conçus par la diaspora.
Martelly annonce aussi la création d’une nouvelle force de sécurité à côté de la police, l’armée étant dissoute depuis 1995.
« Nous allons constituer une force nationale, une force de défense. Cela pourrait coûter entre 15 et 25 millions de dollars l’an », contrairement à « ce que coûte la MINUSTAH aujourd’hui soit, 864 millions de dollars l’an » , explique le prochain chef d’État.
Quant aux résultats des élections législatives, Martelly garde sa position initiale. « Il faut que le vote du peuple soit respecté. Nous ne pouvons pas construire la démocratie dans le vol des élections », s’indigne t-il.
« La justice haïtienne, sans abus, doit finir par trouver la vérité », recommande t-il, jugeant que ces résultats sont manipulés.
Michel Martelly doit entrer en fonction le 14 mai prochain. [rh kft gp apr 27/04/11 11 :30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article10959
« Après nos différentes rencontres avec la Commission nous sommes très enthousiastes et nous voyons d’un bon œil, la collaboration qui va venir », affirme Martelly lors d’une conférence de presse mardi 26 avril, dressant le bilan de son premier déplacement à l’étranger en tant que prochain chef de l’Etat.
Michel Martelly estime également que l’ancien président américain et co-président de la CIRH, William Jefferson Clinton, « est bien placé pour permettre de trouver des fonds en faisant du lobbying auprès de ceux qui peuvent donner de l’argent ».
« Je crois qu’il (Clinton) peut faire ce job mieux que quiconque d’entre nous », soutient-il, ajoutant que « maintenant il faut changer le mode de fonctionnement (de la commission) ».
Selon lui, ce changement passe par un partenariat entre les entreprises étrangères sélectionnées et les firmes haïtiennes, dans l’idée de consolider celles-ci. Offrir les contrats aux meilleurs fournisseurs de service et recruter plus d’Haïtiens pour exécuter les projets sont des priorités, indique Martelly.
Par ailleurs, l’ancien chanteur surnommé Sweet Micky, entend impliquer la diaspora haïtienne dans le processus de reconstruction en créant de nouvelles taxes.
Deux dollars américains seront ainsi collectés, chaque vendredi, auprès des quatre millions d’Haïtiens vivant à l’étranger, annonce-t-il. Une initiative, qui selon le futur président, permettra de créer un fonds estimé à 32 millions de dollars par mois. Ce fonds devrait servir à la mise en œuvre de projets conçus par la diaspora.
Martelly annonce aussi la création d’une nouvelle force de sécurité à côté de la police, l’armée étant dissoute depuis 1995.
« Nous allons constituer une force nationale, une force de défense. Cela pourrait coûter entre 15 et 25 millions de dollars l’an », contrairement à « ce que coûte la MINUSTAH aujourd’hui soit, 864 millions de dollars l’an » , explique le prochain chef d’État.
Quant aux résultats des élections législatives, Martelly garde sa position initiale. « Il faut que le vote du peuple soit respecté. Nous ne pouvons pas construire la démocratie dans le vol des élections », s’indigne t-il.
« La justice haïtienne, sans abus, doit finir par trouver la vérité », recommande t-il, jugeant que ces résultats sont manipulés.
Michel Martelly doit entrer en fonction le 14 mai prochain. [rh kft gp apr 27/04/11 11 :30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article10959
Inscription à :
Articles (Atom)