Les sénateurs devront analyser deux dossiers importants au cours de cette semaine considérée comme décisive ou finale par certains élus. Des sénateurs élus pour deux ans dont Evelyne Chéron ( Lavalas) rappellent l’échéance du 8 mai qui mettra un terme aux mandats parlementaires.
" Je crois que je ne pourrai pas participer à la séance de ratification du premier ministre", déclare Mme Chéron considérant le temps nécessaire à la ratification du choix par les deux chambres.
9 sénateurs se retrouvent dans cette situation dont 6 font partie du groupe majoritaire. " Le groupe sera toujours majoritaire", tempère Evelyne Chéron qui se déclare favorable à la ratification d’Ericq Pierre.
Toutefois plusieurs sénateurs élus pour deux ans n’ont pas encore dit leur dernier mot, d’autant plus que l’accord avec le chef de l’état prévoyait un départ après le vote de la loi électorale.
Justement cette loi après une escale de 6 semaines à la chambre basse sera soumise aux membres du grand corps ce lundi.
Les observateurs avisés estiment que les sénateurs devraient entériner les modifications apportées par les députés.
Des représentants de la société civile avaient fini par convaincre les députés de la nécessité d’éliminer le chapitre consacré à la commission de garantie électorale et celui désignant la cour de cassation comme instance traitant les contentieux.
Les membres de la commission justice du sénat avaient la semaine dernière apporté leur appui aux revendications des représentants de la société civile.
Les principales modifications dans la loi électorale concernent les cautions pour les candidats fixées à 50 000 gourdes pour les députés et 150 000 gourdes pour les sénateurs.
Par ailleurs, la loi électorale est créée pour un conseil électoral Permanent avec des dispositions transitoires pour l’actuel CEP.
De nouvelles dispositions ont été adoptées pour lutter contre la double nationalité. Le projet de loi stipule que le candidat doit soumettre un certificat délivré par le service d’Immigration attestant de sa nationalité haïtienne.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13726
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 5 mai 2008
Des personnalités craignent de nouvelles manifestations contre la vie chère Le rapporteur spécial de l’ONU pour le droit à l’alimentation, Jean Zigler, affirme que des nouvelles émeutes de la faim sont à craindre en Haïti si rien n’est fait pour venir en aide à la population.
Dans une interview accordée à Jean Edouard Rigaud, correspondant de radio Métropole à Genève, M. Zigler souligne que les haïtiens sont confrontés à une hausse de 84 % des prix des céréales depuis le début de l’année. " En Haïti il y a 4 à 5 millions de personnes très pauvres ", dit-il expliquant que les ménages consacrent 80 % de leur revenu à l’alimentation.
Selon M. Zigler il faut subventionner massivement les prix des aliments de base (farine, petit mil et riz) afin de les rendre accessible aux personnes les plus pauvres.
Par ailleurs, il estime que le gouvernement haïtien doit lancer une procédure judiciaire contre Jean Claude Duvalier afin de récupérer 8 millions d’euros, auprès des banques helvétiques. " Cette somme pourrait servir à nourrir la population ", lance M. Zigler pour qui les organisations de la société civile doivent faire pression auprès des autorités pour le jugement de Duvalier.
Pendant ce temps, le spectre d’une nouvelle manifestation contre la vie chère plane sur la ville des Cayes. Des tentatives de mobilisation isolées ont été enregistrées dans certains quartiers et des appels sont lancés dans les media pour annoncer d’autres manifestations.La peur s’installe chez les cayens qui ont en mémoire les scènes de pillage de plusieurs entreprises à l’occasion des manifestations contre la vie chère.
La distribution ciblée de céréales et la subvention des prix des produits alimentaires figurent parmi les propositions formulées par le représentant résident du PNUD, Joël Boutroue, pour faire face à la crise alimentaire.
M. Boutroue croit que les travaux à haute intensité de main d’œuvre en milieux urbain et rural aideront les populations vulnérables à obtenir des revenus en vue de se nourrir convenablement. " En milieu rural les travaux consisteront en la réparation des canaux d’irrigation", déclare M. Boutroue qui souhaite une relance efficace de la production agricole nationale.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13725
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Plusieurs députés sont indécis tandis qu’ Ericq Pierre cherche une majorité
Nombre de députés sont indécis avant le lancement du processus de ratification du premier ministre désigné Eric Pierre.
Des parlementaires de diverses tendances dont Fritz Gerald Bourgolly (Fusion), David Geneste (Alliance) et Levaillant Louis Jeune (CPP) soutiennent que leurs votes dépendront de la déclaration de politique générale du premier ministre.
Le député d’Aquin, Fritz Gerald Bourgolly, ne veut pas avoir de préjugé en ce qui a trait à l’étiquette Néolibérale appliquée à Ericq Pierre, rappelant que la BID a réalisé de nombreux projets de développement dans le pays. " Je veux vérifier si la sécurité alimentaire sera l’un des points prioritaires dans la déclaration de politique générale du premier ministre désigné", ajoute t-il.
Le député Bourjolly attend également le mot d’ordre de son parti pour décider de son vote, tel n’est pas le cas pour Levaillant Louis Jeune, élu également sous la bannière de la Fusion mais qui reste attaché au bloc parlementaire Concertation des Parlementaires Progressistes (CPP).
David Geneste( Alliance) dénonce le comportement caméléon de certains parlementaires qui change de bloc à chaque instant. " Nous devons renforcer les partis, la politique se fait à l’intérieur des partis", dit-il rêvant du jour où il y aura un nombre raisonnable de partis politiques. Le député Geneste révèle avoir eu des différends avec le chef de file de l’Alliance, mais souligne qu’il faut faire des efforts pour résoudre les problèmes.
Selon David Geneste, le chef de l’état en désignant son ami comme premier ministre en dépit de deux semaines de consultations, participe à cette campagne visant l’affaiblissement des partis.
Le député Levaillant Louis jeune se défend de vouloir affaiblir les partis politiques en participant à la création du bloc CPP. " Nous vivons une période de mutation dans la société et il y a un regroupement en fonction des affinités politiques à la chambre basse", dit-il pour expliquer les causes de la formation de ce groupe majoritaire.
Fritz Gerald Bourgolly rétorque que le CPP n’a pas la majorité à la chambre basse et ne peut prétendre ratifier le premier ministre.
Pour le député Geneste, les parlementaires doivent faire preuve de prudence dans le processus de ratification du premier ministre. " La balle est maintenant dans le camp du parlement, et le peuple attend un effort des politiques pour sortir le pays de la crise ", dit-il tout en mettant en garde contre la politique néolibérale. David Geneste sait qu’il doit être prudent puisque le grand mouvement de protestation contre la vie chère avait démarré dans sa circonscription, Les Cayes.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13723
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Le Quai d’Orsay se réjouit de la libération du coopérant
français Le ministre francais des Affaires étrangères et européennes, M. Bernard Kouchner, se réjouit de la libération de M. Jean-Michel Maurin, coopérant français travaillant en Haïti sur un projet de développement.
« En mon nom personnel et au nom du gouvernement français, je remercie le gouvernement haïtien pour l’action efficace menée dans le but d’obtenir cette libération rapide », a déclaré M. Kouchner estimant que « le souci d’assurer la sécurité de M. Maurin ont été déterminants dans ce dénouement heureux ".
Vendredi dernier, le commissaire de police de Pétion ville, Francene Moreau, avait révélé que Jean Michel Maurin et Barbara Paul ont été libérés lors d’une opération réalisée par les forces de l’ordre dans la nuit du 1 mai 2008 dans le quartier de Malick ( Pétion-ville).
" Les policiers ont marché pendant longtemps dans le morne pour atteindre la maison qui servait de séquestration", dit-il expliquant que certains bandits ont eu le temps de prendre la fuite.Toutefois un des chefs du gang, André Mario a été appréhendé et des avis de recherche ont été lancés contre les criminels en cavale rapporte le commissaire Moreau qui se réjouit de la coopération de la population. Tout en renouvelant la détermination des forces de l’ordre à combattre le kidnapping, Francene Moreau révèle qu’un nouveau dispositif sécuritaire a été mis en place dans la commune.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13722
« En mon nom personnel et au nom du gouvernement français, je remercie le gouvernement haïtien pour l’action efficace menée dans le but d’obtenir cette libération rapide », a déclaré M. Kouchner estimant que « le souci d’assurer la sécurité de M. Maurin ont été déterminants dans ce dénouement heureux ".
Vendredi dernier, le commissaire de police de Pétion ville, Francene Moreau, avait révélé que Jean Michel Maurin et Barbara Paul ont été libérés lors d’une opération réalisée par les forces de l’ordre dans la nuit du 1 mai 2008 dans le quartier de Malick ( Pétion-ville).
" Les policiers ont marché pendant longtemps dans le morne pour atteindre la maison qui servait de séquestration", dit-il expliquant que certains bandits ont eu le temps de prendre la fuite.Toutefois un des chefs du gang, André Mario a été appréhendé et des avis de recherche ont été lancés contre les criminels en cavale rapporte le commissaire Moreau qui se réjouit de la coopération de la population. Tout en renouvelant la détermination des forces de l’ordre à combattre le kidnapping, Francene Moreau révèle qu’un nouveau dispositif sécuritaire a été mis en place dans la commune.
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Emeline tout feu tout flamme
Emeline Michel a fait un triomphe au Rex. Les chansons de cette femme-flamme, qui riment harmonieusement rythmes traditionnels et world bit, sont armées d'un contenu social et politique qui ont de l'effet sur le public.
Le festival CulturElles a pris fin le mercredi 30 avril au Rex Théâtre dans une ambiance du tonnerre avec notre diva nationale, Emeline Michel. Dans un Rex rempli à craquer, Emeline a donné le meilleur d'elle-même. Elle a revisité ses anciens succès qui ont jeté le public dans un délire. On criait son amour pour la chanteuse et on réclamait avec bonheur les tubes qui sont gravés sur « Reine de coeur », le dernier opus de la diva.
Elle était tout feu flamme, Emeline, dans ses longues robes rouge et jaune. Jolie comme un coeur, rouge comme une passion, elle chantait avec âme sur la scène du Rex. Depuis ses débuts, l'amour est une flamme pour la chanteuse. Elle a embrasé ses fanatiques.
3. Des pas de danse qui enfièvrent le festival
Les trésors d'Emeline
Généreuse, l'artiste a promené son public dans le jardin des trésors musicaux qu'elle a offerts aux mélomanes.
Après avoir salué le public, geste qui mit fin au spectacle, le public réclamait encore et encore Emeline.
Le festival CulturElles a pris fin le mercredi 30 avril au Rex Théâtre dans une ambiance du tonnerre avec notre diva nationale, Emeline Michel. Dans un Rex rempli à craquer, Emeline a donné le meilleur d'elle-même. Elle a revisité ses anciens succès qui ont jeté le public dans un délire. On criait son amour pour la chanteuse et on réclamait avec bonheur les tubes qui sont gravés sur « Reine de coeur », le dernier opus de la diva.
Elle était tout feu flamme, Emeline, dans ses longues robes rouge et jaune. Jolie comme un coeur, rouge comme une passion, elle chantait avec âme sur la scène du Rex. Depuis ses débuts, l'amour est une flamme pour la chanteuse. Elle a embrasé ses fanatiques.
3. Des pas de danse qui enfièvrent le festival
Les trésors d'Emeline
Généreuse, l'artiste a promené son public dans le jardin des trésors musicaux qu'elle a offerts aux mélomanes.
On prenait plaisir à écouter des morceaux puisés dans des albums riches de mélodies bien assortis aux textes inspirés de la réalité sociale haïtienne. En écoutant Emeline, nous revient à l'esprit les paroles de ce chanteur français qui disait : « A quoi sert une chanson si elle est désarmée ? » Les albums d'Emeline sont solidement armés d'un contenu social et politique qui font vibrer le public. Ses morceaux tirés de : « Douvan jou ka leve », « Pa gen manti nan sa », « Rhum& Flamme », « Tout mon temps », « The Very Best », « Ban m pase », « Cordes et Ames », « Reine du coeur », présentent une artiste toujours en route vers une quête de perfection de son art et ce besoin de réveiller notre conscience citoyenne.
Après avoir salué le public, geste qui mit fin au spectacle, le public réclamait encore et encore Emeline.
Pas question que le spectacle se termine ! Des cris, des applaudissements. Le Rex retient son souffle. La ministre à la Condition féminine et aux Droits des Femmes, Mme Marie Laurence Jocelyn Lassègue, renforce la bonne revendication du public. Elle aussi souhaite un « degi ».
Le public est roi. Emeline Michel revient. Elle fait appel à Manzè, la charismatique chanteuse de Boukman Eksperians qui lui a permis, entre temps, de souffler un peu ; puis, elle a tendu le micro à Bélo qui, comme Manzè, a soulevé l'admiration du public.
2. Rouge comme une passion, dans sa robe, Emeline enflamme le public du Rex
Emeline Michel est revenue en force pour clôturer la soirée avec une énergie qui a tenu le public en haleine. Elle dansait, chantait, parlait au public, comme un leader qui essaie de réveiller l'espoir endormi au fin fond de l'âme d'un peuple.
Claude Bernard Sérant
Claude Bernard Sérant
Un bateau voyageant à destination d’Haïti avec de la drogue intercepté au Panama
Huit kilos de cocaïne ont été retrouvés à bord du "Thérèse" et ses onze membres d’équipage appréhendés dans le Canal de Panama
samedi 3 mai 2008
Radio Kiskeya
Un navire battant pavillon panaméen dénommé "Thérèse" a été intercepté et ses onze membres d’équipage arrêtés lorsque le bateau tentait de passer par le Canal de Panama avec huit kilos de cocaïne à destination d’Haïti, rapporte samedi une dépêche d’EFE.
Mesurant 27,45 mètres de long, le bateau a été arraisonné dans le cadre d’une opération conjointe impliquant des unités du Service maritime national (SMN), des fonctionnaires de la brigade antidrogue du Ministère public (MP) et de la Police nationale (PN).
La drogue a été retrouvée dissimulée dans un cylindre de métal au moment où le "Thérèse" était dans une file d’attente au Canal de Panama.
Parti du port de Buenaventura sur la côte pacifique de la Colombie, le navire devait atteindre l’Océan Atlantique via le Canal de Panama pour se diriger vers Port-au-Prince, sa destination finale, selon des sources policières panaméennes.
Toutes les onze personnes qui se trouvaient à bord du "Thérèse" ont été placées en détention. Leur identité n’a pas été révélée, mais elles sont respectivement de nationalité croate, ukrainienne et philippine. Elles continuaient de faire l’objet, au cours du week-end, d’investigations de la brigade panaméenne antidrogue qui cherchait à fixer les responsabilités dans cette affaire.
Haïti est considérée dans les Amériques comme l’un des principaux carrefours du narcotrafic international. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4992
samedi 3 mai 2008
Radio Kiskeya
Un navire battant pavillon panaméen dénommé "Thérèse" a été intercepté et ses onze membres d’équipage arrêtés lorsque le bateau tentait de passer par le Canal de Panama avec huit kilos de cocaïne à destination d’Haïti, rapporte samedi une dépêche d’EFE.
Mesurant 27,45 mètres de long, le bateau a été arraisonné dans le cadre d’une opération conjointe impliquant des unités du Service maritime national (SMN), des fonctionnaires de la brigade antidrogue du Ministère public (MP) et de la Police nationale (PN).
La drogue a été retrouvée dissimulée dans un cylindre de métal au moment où le "Thérèse" était dans une file d’attente au Canal de Panama.
Parti du port de Buenaventura sur la côte pacifique de la Colombie, le navire devait atteindre l’Océan Atlantique via le Canal de Panama pour se diriger vers Port-au-Prince, sa destination finale, selon des sources policières panaméennes.
Toutes les onze personnes qui se trouvaient à bord du "Thérèse" ont été placées en détention. Leur identité n’a pas été révélée, mais elles sont respectivement de nationalité croate, ukrainienne et philippine. Elles continuaient de faire l’objet, au cours du week-end, d’investigations de la brigade panaméenne antidrogue qui cherchait à fixer les responsabilités dans cette affaire.
Haïti est considérée dans les Amériques comme l’un des principaux carrefours du narcotrafic international. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4992
Semaine cruciale au Sénat haïtien : ratification du premier ministre désigné et vote de la nouvelle loi électorale au tableau des priorités
Fin de mandat cette semaine des sénateurs qui avaient été élus pour 2 ans
lundi 5 mai 2008
Radio Kiskeya
Des séances marathon sont prévues à partir de ce lundi au niveau du Sénat haïtien que devront laisser à partir du jeudi 8 mai les sénateurs élus en 2006 pour deux ans.
Ils devront ainsi participer « en urgence » au vote d’un ensemble de projets de loi, dont la nouvelle loi électorale déjà votée par la Chambre basse.
A l’agenda de la Chambre haute pour cette semaine « cruciale » figure aussi l’analyse du dossier du premier ministre désigné, Ericq Pierre, en vue de son éventuelle ratification comme successeur du premier ministre démissionnaire Jacques Edouard Alexis.
Il va sans dire que, compte tenu de l’échéance de cette semaine, la majorité des 16 sénateurs qui avait renvoyé Jacques Edouard Alexis le 12 avril dernier et dont faisait partie les sénateurs élus pour deux ans, aura raté la possibilité de jouer un rôle décisif dans la formation du prochain gouvernement. Les meilleures prévisions ne donnent pas en effet pour avant la date butoir du 8 mai la ratification de Ericq Pierre par les deux Chambres, encore moins la formation d’un gouvernement et la présentation par son chef d’une déclaration de politique générale par-devant les deux Chambres.
Les "consultations" engagées par le chef de l’Etat à la destitution de M. Alexis, auront donc "pesé" de tout leur poids dans la "gestion du temps".
Jusqu’aux élections pour le renouvellement du tiers du Sénat, l’institution ne devra compter que sur 18 sénateurs pour son fonctionnement normal. Le quorum étant de 16 sénateurs, le Sénat peut facilement être paralysé par l’absence d’au moins deux de ses membres, le président du bureau n’ayant pas le droit de voter.
Les sénateurs élus pour deux ans avaient bénéficié le 13 janvier 2008 d’une prolongation apparente de mandat jusqu’au 8 mai, résultant d’un compromis avec le chef de l’Etat, René Préval, au terme de plusieurs « rounds » de discussions.
Outre cette décision qui était alors associée au vote de la nouvelle loi électorale, les partis sous la bannière desquels ces sénateurs avaient été élus s’étaient engagés auprès du chef de l’Etat à réfléchir sur les amendements à apporter à la Constitution et à proposer une solution au flou qui entoure la question de la date exacte de fin de mandat des 3ème sénateurs dans les différentes lois électorales élaborées jusqu’ici sous l’égide la Constitution de 1987.
Le compromis trouvé au Palais national prévoyait enfin que les sénateurs qui avaient été élus pour deux ans pourraient lancer leur campagne pour un nouveau mandat, dès la promulgation de la nouvelle loi électorale. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4993
lundi 5 mai 2008
Radio Kiskeya
Des séances marathon sont prévues à partir de ce lundi au niveau du Sénat haïtien que devront laisser à partir du jeudi 8 mai les sénateurs élus en 2006 pour deux ans.
Ils devront ainsi participer « en urgence » au vote d’un ensemble de projets de loi, dont la nouvelle loi électorale déjà votée par la Chambre basse.
A l’agenda de la Chambre haute pour cette semaine « cruciale » figure aussi l’analyse du dossier du premier ministre désigné, Ericq Pierre, en vue de son éventuelle ratification comme successeur du premier ministre démissionnaire Jacques Edouard Alexis.
Il va sans dire que, compte tenu de l’échéance de cette semaine, la majorité des 16 sénateurs qui avait renvoyé Jacques Edouard Alexis le 12 avril dernier et dont faisait partie les sénateurs élus pour deux ans, aura raté la possibilité de jouer un rôle décisif dans la formation du prochain gouvernement. Les meilleures prévisions ne donnent pas en effet pour avant la date butoir du 8 mai la ratification de Ericq Pierre par les deux Chambres, encore moins la formation d’un gouvernement et la présentation par son chef d’une déclaration de politique générale par-devant les deux Chambres.
Les "consultations" engagées par le chef de l’Etat à la destitution de M. Alexis, auront donc "pesé" de tout leur poids dans la "gestion du temps".
Jusqu’aux élections pour le renouvellement du tiers du Sénat, l’institution ne devra compter que sur 18 sénateurs pour son fonctionnement normal. Le quorum étant de 16 sénateurs, le Sénat peut facilement être paralysé par l’absence d’au moins deux de ses membres, le président du bureau n’ayant pas le droit de voter.
Les sénateurs élus pour deux ans avaient bénéficié le 13 janvier 2008 d’une prolongation apparente de mandat jusqu’au 8 mai, résultant d’un compromis avec le chef de l’Etat, René Préval, au terme de plusieurs « rounds » de discussions.
Outre cette décision qui était alors associée au vote de la nouvelle loi électorale, les partis sous la bannière desquels ces sénateurs avaient été élus s’étaient engagés auprès du chef de l’Etat à réfléchir sur les amendements à apporter à la Constitution et à proposer une solution au flou qui entoure la question de la date exacte de fin de mandat des 3ème sénateurs dans les différentes lois électorales élaborées jusqu’ici sous l’égide la Constitution de 1987.
Le compromis trouvé au Palais national prévoyait enfin que les sénateurs qui avaient été élus pour deux ans pourraient lancer leur campagne pour un nouveau mandat, dès la promulgation de la nouvelle loi électorale. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4993
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