Déférence et Indifférence
Ames squelettiques, Cœurs émaciés
Esprits nains et chétifs
Dans la spirale des rêves zombifiant
Dans l’enfer des êtres soulagés de cœur
Auberge des irraisonnés perdus
Inconscience égarée anarchique et éberluée
Dans l’enchevêtrement monstre et amorphe
D’un coup d’œil exhibant la soudaineté
D’une incertitude certaine
Par la métamorphose d’une inquiétude réelle
La vision d’une aurore parsemée de doute
Projetant une aube saupoudrée de rayons
Frêles et fragiles fresques
Pour un espoir souvent fastueux
Côtoyant chimères et illusions
Obsession, passion et déception
Contre les pleurs en marée haute
Des sanglots mugissants
Fendillant en éclats résignés
Les traces de l’essence parée de saine dignité
La mérilance en minutes trop longues
Tristes prémices d’une nuit sans fin
Le calice regorgeant d’absinthe à droite
A gauche la coupe débordant le gluant
Du miel suranné et ranci
Pour le régale d’innombrables papilles
Adeptes et convertis à l’agueusie aux spiritueux
Même la saison des décors d’ailleurs
Pour le saint autrui d’ici,
Comme pour le cuidam diabolisé de là
A l’abri des tergiversations mornes
La fréquence des aventures molles
D’une existence subie
Asservie aux rires à tue-tête
Et aux moues fantasques des bien-nés.
17/12/2010
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