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samedi 31 janvier 2009

Bâtir l'unité de la Grande Caraïbe

Les changements climatiques et la pauvreté sont en tête de liste des accélérateurs des catastrophes naturelles et de bien d'autres déboires affectant Haïti. Ce sujet brûlant, point focal pour Haïti de la Convention Cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques et du Protocole de Kyoto a fait l'objet de vives discussions, lors de la 14e session ordinaire de l'Association des Etats de la Caraïbe (AEC), tenue le 30 janvier 2009 au Karibe Convention Center.
« L'AEC participe à la recherche de solutions aux problèmes environnementaux qui nous accablent depuis un certain temps ». De la salle de conférence où il prenait part à l'ouverture de la 14e réunion de cette association, le président René Préval n'a pu trouver les mots qu'il faut pour vanter les mérites de l'AEC.
Fort des résultats obtenus lors des ateliers de travail sur les catastrophes naturelles qui ont eu lieu à Montrouis, en novembre 2007 ou de la réunion relative à l'impact du changement climatique sur les désastres tenue à Port-au-Prince, en décembre 2008, le président Préval s'est réjoui que le Conseil des Ministres de l'AEC s'apprête à prendre des décisions sur des questions importantes pour l'avenir de la région.« Pour un Etat comme le nôtre qui ambitionne d'améliorer son image et de reprendre sa place au sein de l'industrie touristique régionale, l'invention du concept de tourisme multidimensionnel et la création d'une zone de tourisme durable dans la Caraïbe sont très appréciés par le gouvernement », a-t-il lancé en mettant l'emphase sur les actions conjuguées aux efforts déployés sur le plan national et susceptibles de permettre au pays de renforcer sa capacité d'accueil, de multiplier le nombre de visiteurs et d'accroître ses réserves de change.
Le chef de l'Etat s'est dit heureux que l'AEC, dont la présidence a été assurée avec succès par Haïti qui arrive au terme de son mandat, ait pu offrir de meilleures perspectives aux pays membres. Lesquels ne demandent qu'à être entourés et compris pour exploiter leurs potentialités et pour concrétiser leurs rêves de bonheur.
La perspective de l'unité caribéenne« Cette 14e réunion de l'AEC vient couronner une année de présidence de cet organe par la République d'Haïti », a indiqué, pour sa part, le président sortant de l'Association, Alrich Nicolas qui précise que le gouvernement haïtien avait assuré avec joie cette lourde responsabilité dans le dessein d'apporter sa pierre à la construction de l'unité caribéenne. Dévoilant les perspectives du gouvernement, notamment dans le domaine des infrastructures, de la protection de l'environnement et le développement de la production agricole, le chancelier haïtien a fait ressortir l'importance de la création par le chef de l'Etat de deux commissions : l'une sur la compétitivité de l'économie haïtienne, l'autre sur les nouvelles technologiques de l'information et de la communication. Ce, en vue de doter le pays d'un programme économique à long terme.
« Le gouvernement a trouvé dans l'AEC un partenaire stratégique fiable, dans la mise en oeuvre de sa politique de modernisation économique », a fait savoir M. Nicolas qui voit, à son compte, une parfaite adéquation entre les domaines prioritaires (tourisme, catastrophes naturelles, commerce régional, transport) de l'Association et les problèmes auxquels le pays est confronté. En outre, est prise en compte la question des catastrophes naturelles qui représente un sujet de préoccupation pour tous les Etats de la région. D'autant qu'après le passage des cyclones en Haïti, des travaux relatifs à l'impact du changement climatique sur les catastrophes naturelles dans la Grande Caraïbe ont été réalisés. Travaux qui ouvrent la voie à la conception et au développement d'un plan régional pour les changements climatiques.
Plaidant pour le renforcement institutionnel de l'AEC, en vue d'une meilleure adéquation entre ses objectifs fondamentaux et le fonctionnement efficient et efficace de ses comités spéciaux, le ministre haïtien des Affaires étrangères estime que toutes les actions de l'Association sont orientées vers le soulagement des souffrances, l'élévation du niveau de bien-être des populations, la croissance économique et la dynamisation des secteurs-clés des économies de la région. Malgré le fait que l'AEC traverse actuellement une certaine crise financière à laquelle il faudra trouver une solution.
Un espace de dialogue politique
« L'expérience vécue en Haïti montre clairement qu'il y a un lien inextricable entre les changements climatiques, le phénomène de la pauvreté et du développement », a martelé le ministre de l'Environnement, Jean Marie Claude Germain, visiblement préoccupé par les répercussions de ces phénomènes encore beaucoup plus sévères pour les petits Etats insulaires en Développement (PIED), comme Haïti, confrontés déjà à un ensemble de défis structurels et économiques. Ces répercussions sont très perceptibles sur un certain nombre de secteurs : ressources en eau, zones côtières, dégradations des terres, agriculture, risques et désastres naturels.
Franc parler : il s'agit d'une situation qui augmente la vulnérabilité de nos Etats et compromet considérablement les chances de réduction de la pauvreté et les initiatives visant la réalisation des Objectifs de Développement du Millénaire dans le délai fixé à 2015. « En plus d'être une sérieuse menace pour le développement de nos pays, les changements climatiques hypothèquent un ensemble de droits humains : droit à l'eau potable, à l'alimentation, à la santé et au logement. D'où la nécessité, pour les Etats de la Caraïbe d'accorder dans leurs politiques de développement une place prépondérante aux préoccupations liées aux changements climatiques.
Notons que le vice-président de la Colombie, Francisco Santos, dirige actuellement l'AEC. Il succède ainsi à Alrich Nicolas qui promet de continuer à travailler activement pour la promotion de l'Association. Signalons que grâce à la médiation haïtienne sur des questions politiques et techniques de nombreuses divergences de vue ont pu être aplanies entre le groupe des trois, composé du Venezuela, du Mexique et de la Colombie. Mieux : au contraire des discussions, des accords et résolutions ont été adoptés. A cet effet, Haïti a été élue président du comité sur la réduction des risques et désastres et du tourisme durable.
Robenson Bernard
rbernard@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=66780&PubDate=2009-01-30
HRV commente :
Sans tenir compte des intentions mégalomanes des dirigeants haïtiens qui ont souvent tendance à construire l’édifice par le toit, on doit admettre que c’est une bonne chose pour Haïti, ces activités que servent à désenclaver le pays.
Se replacer dans le contexte caribéen ou latino-américain est un gage de sortir de l’isolement dans lequel a évolué Haïti pendant de nombreuses années.
Maintenant il revient aux haïtiens d’en tirer profit. Et ça, ce n’est pas gagné d’avance. La compétition est très rude. Avec des compétiteurs qui ont pris de l’avance sur nous. Beaucoup d’avance pour certains.
Et jusqu’à présent nos représentant sont choisis par les plus compétents !

Le commissaire Bernard Mary Dadaille, un fugitif, selon la police

L’ex-directeur départemental du Nord-Ouest lors du scandale des narcodollars est activement recherché dans le cadre de l’enquête sur cette affaire toujours pas tirée au clair ; le parquet de Port-au-Prince confirme l’empoisonnement du commissaire Jean Raymond Philippe et ouvre une enquête contre X
vendredi 30 janvier 2009,
« Bernard Mary Dadaille est en cavale et fait l’objet d’un avis de recherche », a déclaré vendredi le porte-parole a.i de la Police Nationale, Gary Desrosier, estimant que l’ancien directeur départemental du Nord-Ouest de la PNH était en cavale depuis plusieurs jours.
S’exprimant lors de son point de presse hebdomadaire, le porte-parole a précisé que le nouveau commissaire du gouvernement à Port-de-Paix (Nord-Ouest), Frédéric Bénêche, a autorisé la police, par le biais d’une délégation de pouvoir, à procéder à l’arrestation de M. Dadaille transféré à Port-au-Prince le 5 janvier dernier.
Le commissaire divisionnaire était le numéro un de la police du Nord-Ouest lorsque s’était produit le scandale des narcodollars, dans la localité de Lavaud, près de Port-de-Paix, le 12 novembre 2008.
Gary Desrosier a aussi confirmé que des agents du Bureau de lutte contre le trafic des stupéfiants (BLTS) ont perquisitionné mercredi la résidence de Bernard Mary Dadaille à Caradeux (banlieue nord de Port-au-Prince). Mais, l’officier de police n’a pas été retrouvé. Aucune précision n’a été apportée sur la saisie éventuelle de documents au cours de cette opération.
Le porte-parole de la PNH soutient que l’autorisation délivrée par le commissaire Bénêche confère à la police le pouvoir d’arrêter et de déférer en justice n’importe quelle personne soupçonnée d’implication dans l’affaire de Port-de-Paix.
Agé de 47 ans, Bernard Mary Dadaille a passé seulement quelques jours à se rendre à la direction générale de la PNH où il est désormais affecté. Peu après son transfert, son adjoint Jean Raymond Philippe est décédé dans des conditions mystérieuses.
Le chef du parquet de Port-au-Prince, Me Joseph Manès Louis, a indiqué à Radio Kiskeya que les investigations ont permis de conclure à l’empoisonnement du commissaire de police. Une enquête contre X a été ouverte en vue de retrouver le ou les auteurs du crime.
Le dossier est désormais confié au cabinet d’instruction.
Vendredi, lors d’une audition au Parlement consacrée au pillage auquel se seraient livrées des autorités judiciaires et policières ayant pris part à la perquisition du domicile de l’oncle du présumé narcotrafiquant Alain Désir, le commandant en chef de la Police Nationale, Mario Andrésol, a annoncé 26 arrestations. 19 policiers et sept membres de l’appareil judiciaire de Port-de-Paix sont sous les verrous dans le cadre de l’enquête en cours.
Le ministre de la justice, Me Jean Joseph Exumé, le secrétaire d’Etat à la sécurité publique, Eucher-Luc Joseph, l’inspecteur général en chef de la PNH, Fritz Jean et le chef de la police judiciaire, Frantz Thermilus avaient également répondu aux questions des Députés. Cependant, la séance publique allait céder la place à un « huis clos » sur un scandale narco-financier décidément très embarrassant pour les uns et les autres.
Le 12 novembre à Lavaud, plusieurs millions de dollars américains auraient été emportés chez Marc Frédéric. Un montant de loin supérieur à la somme déclarée, 1,7 million de dollars. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5642
HRV commente :
La fameuse et riche perquisition en question a eu lieu le 12 novembre. Bientôt trois mois. Beaucoup de ceux qui se sont graissés drôlement les pattes ont déjà quitté le pays. République Dominicaine, USA et Canada pour la grande majorité.
Pour les fonctionnaires haut placés impliqués qui se trouvent à l’extérieur, bientôt on apprendre qu’ils étaient des citoyens canadiens ou américains. Donc ils ne pourront pas être renvoyés en Haïti pour être présentés devant les juges.
Voilà ce que je crains de l’acceptation de la double nationalité que demande les haïtiens de la diaspora.
Quand il sera question de lui refaire la face a cette Constitution écrite dans un contexte qui ne correspond plus à notre réalité de 2009 et surtout quand les « personas non gratas » n’ont plus les mêmes parures en matière de plumes ni de plumages il faudra à un moment de la durée bien établir les règles qui permettent une intégration véritable et sans faille dans la vie nationale avec une explicitation des droits et des devoirs.

Un casque bleu argentin se noie en République Dominicaine

Le sous-officier Eduardo José Bustamante faisait partie du contingent argentin de la MINUSTAH
vendredi 30 janvier 2009,
Eduardo José Bustamante, un sous-officier argentin affecté à la force aérienne de la Mission de stabilisation de l’ONU en Haïti (MINUSTAH), est mort noyé en République Dominicaine alors qu’il pratiquait la natation, rapporte une dépêche de l’agence argentine DyN citant les autorités militaires locales.
Selon l’état-major conjoint des Forces armées argentines, le casque bleu avait obtenu une dispense de ses supérieurs hiérarchiques pour se rendre en territoire voisin.
Bustamante faisait partie de l’unité argentine des hélicoptères déployée au sein de la mission onusienne.
Avec un contingent de plus de 500 soldats, Buenos Aires se trouve parmi les principaux contributeurs de troupes à la MINUSTAH. Déployée depuis 2004, la force de stabilisation de l’ONU compte 9.000 militaires et policiers internationaux, en majorité des latinoaméricains. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5641
PNH : 5 lynchages et 11 viols en quelques jours
vendredi 30 janvier 2009
La Police Nationale annonce avoir enregistré ces derniers jours cinq cas de lynchage dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.
De présumés voleurs ont notamment fait les frais de plusieurs vengeances collectives.
Invitant la population à renoncer à la pratique illégale de la justice expéditive, le porte-parole de la PNH, Gary Desrosier, a rappelé que personne n’a le droit de se faire justice sous quelque prétexte que ce soit. Tous les citoyens victimes d’agissements de particuliers peuvent porter plainte, a martelé le porte-parole.
M. Desrosier affirme d’autre part que plusieurs individus ont été arrêtés pour leur implication présumée dans des viols. Au moins 11 cas de viol, dont certains concernent des fillettes, ont été recensés à travers le pays.
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?breve1854
HRV commente:

Ce que les autorités ne disent pas c’est que le lynchage n’est pas une réaction spontanée d’un groupe d’individus. C’est une réponse adaptée à une situation qui semble dépasser les sphères du pouvoir en place.
Certains haïtiens pour ne pas dire tous les haïtiens n’ont aucune confiance aux institutions et aux individus qui représentent la justice dans le pays.
Avec l’accumulation des scandales et l’implication chaque fois constante de membres de la police ou du corps judiciaire dans les scandales qui font le plus de bruit, le citoyen haïtien finit par comprendre qu’il est dans l’obligation de se faire justice lui-même. Cette obligation peut s’insérer carrément dans une attitude de légitime défense.
Ceci ne doit pas être interprété comme une incitation à ce type de violence. Loin de là. Il incombe une fois de plus aux autorités de démontrer par des attitudes et des gestes convaincants qu’elles ont le contrôle de la situation. Pour l’instant ce n’est pas le cas.
L’autorité est vue et assimilée à un complice de ce crime qui a déjà causé des dégâts considérables au sein de la famille haïtienne.
Paradoxalement, si davantages de bandits connus et avérés tombaient dans l des échanges de tirs avec les forces de l’ordre !

vendredi 30 janvier 2009

Le député Hugues Célestin conteste le choix de Moïse Jean Charles, accusé de meurtre, comme candidat au Sénat de LESPWA dans le Nord

De nombreuses autres « candidatures inquiétantes » pour le scrutin du 19 avril 2009
vendredi 30 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Le député de Limonade/Quartier Morin (Nord), Hugues Célestin, est parti en guerre jeudi contre les dirigeants de la Plate-forme présidentielle LESPWA sous la bannière de laquelle il a été élu en 2006, en raison du choix par cette dernière de M. Moïse Jean Charles comme candidat au Sénat dans le Nord.
« Il n’est un secret pour personne que Moïse Jean Charles est accusé de meurtre sur la personne du nommé Guitz Adrien Salvant (alias) Guy », a déclaré le parlementaire. Ce crime a été perpétré dans le Nord le 15 février 2004, a-t-il précisé, ajoutant que la famille du défunt a formellement porté plainte contre Jean Charles.
Hugues Célestin déclare ne pas comprendre comment LESPWA a pu faire un pareil choix. Il dit avoir soulevé la question par-devant l’opinion publique dans le souci de réclamer beaucoup plus de moralité en politique en Haïti.
De nombreux autres candidatures pour les élections du 19 avril pour le renouvellement du tiers du Sénat ont soulevé des commentaires comparables dans divers milieux en Haïti. La liste de candidats soumise par Fanmi lavalas (parti de l’ancien président Jean Bertrand Aristide) est à ce titre particulièrement critiquée. On y retrouve des ex-parlementaires et hauts fonctionnaires accusés d’avoir pris une part active dans des activités criminelles et contre lesquels des actions en justice demeurent pendantes. On cite les cas des anciens députés Amanus Mayette (Artibonite) et Nahoum Marcellus dans le Nord ; de l’ancien délégué Jacques Mathelier dans le Sud et de ceux de l’ex-maire Serge Gaspard de Miragoâne et de l’ancien ministre de l’intérieur de Jean Bertrand Aristide en 2004, Jocelerme Privert, dans les Nippes.
Une autre candidature, celle du responsable de la coopérative Cœurs Unis, David Chéry, a provoqué une véritable levée de bouclier dans le secteur des sociétaires des coopératives qui avaient fait faillite en 2003-2004, ruinant des milliers de personnes qui y avaient placé des fonds, attirées par de mirobolants taux d’intérêt. Les associations de sociétaires victimes soutiennent que David Chéry est sous le coup d’un jugement judiciaire. Elles s’interrogent de ce fait sur la légalité des documents qu’il a pu se procurer pour soumettre sa candidature au Conseil Electoral Provisoire. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5638

Le sénateur Andris Riché appréhende des violences et une nouvelle crise politique

Il dénonce le « projet présidentiel » toujours de mise d’une nouvelle Constitution
vendredi 30 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Le vice président du Sénat, Andris Riché (Grande-Anse, Organisation du Peuple en Lutte), a exprimé jeudi de sérieuses appréhensions quant au risque de violences et de nouvelle crise politique à l’occasion des élections du 19 avril 2009 pour le renouvellement du tiers du Sénat.
Les enjeux économiques et politiques de ces élections sont tels qu’ils donneront lieu au jeu d’influence des secteurs désireux de conserver leurs privilèges, a déclaré le parlementaire.
Dans cet ordre d’idées, il n’écarte pas la possibilité que la violence soit au rendez-vous. Il souligne et dénonce à ce sujet la présence dans la course d’éléments réputés dangereux et le fait par le Conseil Electoral Provisoire d’avoir délibérément accepté d’enregistrer deux listes distinctes de candidats d’un même parti politique, celui de l’ancien président Aristide, la Famille Lavalas (Fanmi lavalas). Le parlementaire doute que certains des concernés accepteront passivement de se voir écartés ou, s’ils restent dans la course, de ne pas remporter les élections.
En ce qui concerne les exigences de financement des candidatures contenues dans la loi électorale, Andris Riché déclare que les gens honnêtes n’auront pas la possibilité de prendre part à la course électorale. Ce sont plutôt les secteurs d’argent qui y participeront, à son avis.
Le vice-président du Sénat a enfin dénoncé l’intention qu’il croit être celle du chef de l’Etat, René Préval, de doter coûte que coûte le pays d’une nouvelle Constitution qui correspondrait à ses visées politiques. [jmd/RK] .
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5639

Jean Joseph Exhumé fait état de l'avancement de l'enquête sur les narcodollars

Le ministre de la justice, Jean Joseph Exhumé, lors d'une séance de travail avec les députés a soutenu que le dossier des narcodollars de Port-de-Paix a été confié à un juge instructeur. " Plus de 1 700 000 dollars auraient été saisis lors de la perquisition au domicile de l'oncle d'Alain Désir", assure le ministre exhumé annonçant qu'une enquête administrative est également réalisée par les responsables du ministère de la justice. " Dans une enquête judiciaire on ne peut divulguer les informations", a martelé M. Exhumé pour justifier ses réserves sur le dossier. Cependant le ministre Exhumé croit avoir fourni des informations sur l'action du ministère dans le cadre des différents aspects de l'enquête sur les narcodollars de Port-de-Paix. Attirant l'attention sur la complexité du dossier, Jean Joseph Exhumé souligne qu'on ne peut fixer une date pour boucler l'enquête. " Le juge instructeur au delà de trois mois peut demander une prorogation de délai ou rendre son ordonnance de clôture", dit-il. En ce qui concerne le décès de l'assistant directeur départemental de la police, Philippe Jean Raymond, le ministre de la justice révèle qu'une analyse approfondie dans un laboratoire étranger est réalisée afin de confirmer les causes du décès. " Nous avons présenté les faits et les débats ont été positifs", lance M. Exhumé pour qui les parlementaires ses sont acquittés de leur taches constitutionnelles. " Nous sommes de bonne foi et nous avons la motivation qu'il faut pour que l'enquête aboutisse", conclut-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14702

Le chef de la police fait des révélations sur les narcodollars de Port-de-Paix

Le chef de la police fait des révélations sur les narcodollars de Port-de-Paix
Les députés ont préféré avoir une séance à huit clos avec le ministre de la justice, Jean Joseph Exhumé, et ses principaux collaborateurs afin de faire la lumière sur l'enquête relative aux narcodollars de Port-de-Paix. A l'abri des micros et des cameras des medias le ministre Exhumé, le secrétaire d'état à la sécurité public, Luc Eucher Joseph, le chef de la police, Mario Andrésol et l'inspecteur général en chef de la police, Fritz Jean ont fait état de l'avancement des multiples enquêtes liées à l'enquête principale sur la disparition de narcodollars.Le chef de la police, Mario Andrésol, a indiqué aux parlementaires que la perquisition du 12 novembre 2008 à Lavaud a porté un coup d'arrêt aux investigations de la police sur les trafiquants de drogue de Port-de-Paix.Rappelant qu'Alain Désir avait été appréhendé le 20 octobre 2008 par des agents de la Brigade de Lutte contre le Trafic des Stupéfiants (BLTS) et de la DEA, M. Andrésol assure que les forces de l'ordre réalisaient depuis août 2008 une investigation sur ce dossier. " Nous enquêtons sur Alain Désir depuis environ trois ans et 10 kilos de cocaïne avaient été saisis lors d'une perquisition", ajoute t-il faisant remarquer que la BLTS et la DEA n'étaient pas impliqués dans la perquisition du 12 novembre.Le directeur général de la PNH informe que 26 personnes, dont 19 policiers, ont été interpellées après le pillage des narcodollars de Port-de-Paix.En ce qui a trait au décès de l'assistant du directeur départemental de la police, Philippe Jean Raymond, le chef de la police révèle que M. Raymond avait été impliqué dans le comptage du corps du délit. De plus, Mario Andrésol soutient que le commissaire Philippe Jean Raymond avait été interpellé parce qu'il avait libéré 11 policiers arrêtés dans le cadre de l'enquête par les agents de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ).Dans le même temps, le chef de la police a déclaré qu'un agent de Police Chaplains International (PCI), Emmanuel augustin, qui aurait détourné 150 000 dollars, a été appréhendé dans le cadre de cette enquête. " L'agent de PCI aurait indiqué à la DEA qu'il avait reçu 50 000 dollars de M. Désir alors que ce dernier a fait état de 200 000 dollars", ajoute le chef de la police.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14703

Le responsable de la commission nationale des marchés publics enlevé et séquestré

La famille de Joseph François Robert Marcello, qui croit que son enlèvement est lié à sa haute fonction, lance un cri d’alarme
jeudi 29 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Joseph François Robert Marcello, coordonnateur de la commission nationale des marchés publics (CNMP), enlevé le 12 janvier dernier à Port-au-Prince, n’a toujours pas été libéré, a annoncé jeudi sa famille plongée dans une angoisse indescriptible.
Dans une note parvenue à la rédaction de Radio Kiskeya, la fille de l’otage, Rose Marcello, qui vit aux Etats-Unis, a déploré « l’indifférence de la police et du gouvernement depuis le début de cette affaire ». Elle a aussi fait savoir que sa famille est convaincue que le rapt de M. Marcello est lié à sa fonction de principal responsable de la CNMP. Bien avant de tomber dans l’escarcelle des kidnappeurs, le haut fonctionnaire, âgé de 70 ans environ, aurait informé des membres de l’Exécutif de menaces téléphoniques dont il faisait l’objet depuis un certain temps.
Mme Marcello ajoute qu’il n’existe pour l’heure aucune preuve de vie de son père kidnappé par des inconnus armés alors qu’il pratiquait la marche non loin de sa résidence à Delmas (banlieue est de la capitale). L’homme, qui souffre de graves problèmes cardiaques et d’hypertension, n’a pu prendre ses médicaments depuis environ deux semaines.
Trois jours après l’enlèvement, le 15 janvier, des négociations avaient été engagées avec les ravisseurs qui avaient reçu des proches de François Robert Marcello des médicaments et une somme de 2.000 dollars. Mais, depuis, tous les contacts ont été interrompus malgré la prédisposition de la famille Marcello à verser une rançon.
Dans sa note, Rose Marcello prie tous ceux qui en ont les moyens de bien vouloir se joindre aux efforts visant à faire libérer l’otage.
Fonctionnaire à la retraite de la Banque nationale de crédit (BNC), Joseph François Robert Marcello est à la tête de la commission nationale des marchés publics, une instance appelée à jouer un rôle-clé dans la lutte contre la corruption en instaurant des procédures transparentes pour la réalisation des passations de marchés.
Le cas de M. Marcello n’est pas sans rappeler celui de Me Louis Eric Dubosse, 65 ans. Quatre jours après son enlèvement, son corps charcuté avait été retrouvé sur un tas de détritus.
Cette brutale exécution du pharmacien, avocat et professeur d’université a provoqué l’indignation dans différents milieux qui croyaient à tort à la fin du kidnapping, un fléau à l’origine de pertes incroyablement élevées, à différents points de vue, ces dernières années en Haïti. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5636

Sommet de l’AEC en Haïti : La Colombie vise la présidence

Déclaration finale attendue vendredi sur des problématiques régionales
jeudi 29 janvier 2009,
Radio Kiskeya
La Colombie cherche à décrocher la présidence de l’Association des Etats de la Caraïbe (AEC) dans le cadre la 14e réunion du conseil des ministres de ce mécanisme de coopération régionale qui se tient jusqu’à vendredi à Port-au-Prince, ont indiqué à Bogota des sources gouvernementales relayées par EFE.
Le chef de la diplomatie colombienne, Jaime Bermùdez, a déclaré que le vice-président Francisco Santos, présent dans la capitale haïtienne, tentera de susciter l’adhésion des différents délégués à la candidature de son pays. Bogota espère, en effet, pouvoir succéder à Haïti. « Il est très important que la Colombie puisse concrétiser cette aspiration », a affirmé le chancelier avant d’ajouter « la Caraïbe est fondamentale pour la Colombie et prendre la tête de cette association va être un pas stratégique dans cette direction ».
Après une réunion technique préparatoire mercredi qui devait permettre aux représentants des 25 pays membres de l’AEC d’évacuer certaines divergences, les travaux de la conférence ont véritablement démarré jeudi matin au Karibe Convention Center, à Pétion-Ville (banlieue est de la capitale).
Une déclaration finale conjointe doit être adoptée vendredi sur des thèmes d’intérêt régional tels les changements climatiques et le commerce.
Créée en juillet 1994 dans la ville colombienne de Carthagène, sur la côte Caraïbe, l’Association des Etats de la Caraïbe est un mécanisme dont la mission consiste à renforcer la coopération et l’intégration régionales. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5635

242 boat people rapatriés par les garde-côtes américains

Près de 700 compatriotes confrontés au désespoir ont été reconduits en Haïti au cours du premier mois de l’année
jeudi 29 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Les garde-côtes américains ont procédé jeudi au rapatriement de 242 boat people haïtiens interceptés mardi en haute mer.
164 hommes, 40 femmes, 20 garçonnets et 10 fillettes se trouvaient sur un bateau qui tentait d’atteindre les côtes de la Floride lorsqu’il a été stoppé. Une femme enceinte de 8 mois et un bébé, dont l’âge se situe entre 3 et 7 mois, étaient également parmi les clandestins. Originaires des Gonaïves (Artibonite, nord), de La Gonâve (Ouest), de Miragoâne (Nippes, sud-ouest) et de Léogâne (Ouest), les rapatriés se sont montrés, pour la plupart, déterminés à se lancer dans une nouvelle aventure à hauts risques afin d’échapper à la misère noire.
Reconduits en territoire haïtien à bord du vaisseau américain baptisé « Vigilant », les voyageurs ont débarqué à la garde côtière d’Haïti (ci-devant base navale Amiral Killick) à Bizoton (banlieue sud de Port-au-Prince).
Dans un communiqué, l’ambassade des Etats-Unis a encore une fois appelé les haïtiens à renoncer à tout projet de voyage illégal tout en renouvelant la volonté de Washington de poursuivre sa coopération avec Haïti dans la lutte contre l’émigration clandestine.
La semaine dernière, dix compatriotes avaient disparu en mer malgré d’incessantes recherches.
Depuis le début de l’année, les garde-côtes américains ont rapatrié de force près de 700 boat people. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5634

jeudi 29 janvier 2009

Elections : Au tour de David Chéry d’être candidat !..SANS COMMENTAIRE!!!!

L’ALAH de Reynold Georges offre sa bannière au patron de Coeurs Unis qui estime n’avoir pas grand’chose à se reprocher six ans après la faillite spectaculaire des coopératives
mercredi 28 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Le PDG de Cœurs Unis, l’une des coopératives financières accusées d’implication dans une vaste escroquerie ayant ruiné des milliers de sociétaires en 2003, a annoncé officiellement mercredi sa candidature aux sénatoriales partielles du 19 avril.
M. Chéry brigue le siège vacant de l’Ouest sous les couleurs de l’Alliance pour l’avancement et la libération d’Haïti (ALAH) de Me Reynold Georges. Ce dernier a été présenté comme un conseiller qui doit aider le candidat à remporter les élections.
Le candidat, qui soutient s’être présenté dans la course pour répondre aux appels incessants d’organisations de Cité Soleil, de Léogâne et d’autres régions du pays, assure avoir pu obtenir toutes les pièces nécessaires à son inscription. David Chéry indique également qu’il a exercé un recours en cassation contre une décision judiciaire, ce qui l’autorise à prendre part aux prochaines compétitions électorales.
Il avait été récemment condamné à verser, en dommages et intérêts, plusieurs centaines de millions de gourdes à des sociétaires de Cœurs Unis dont l’épargne avait disparu dans des conditions jamais élucidées.
Comme bien d’autres coopératives telles Cadec et CEI qui s’étaient emparées de l’épargne populaire, avec l’appui tacite du gouvernement Lavalas d’alors, Cœurs Unis offrait allègrement en 2002-2003 des taux d’intérêt mensuels de 10 à 12% jusqu’à l’effondrement total du système basé sur une gigantesque fraude pyramidale. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5633

Haïti/Stabilisation : L’Onu renouvelle son engagement

P-au-P, 28 janv. 09 [AlterPresse] - Le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, Alain Le Roy, renouvelle l’engagement de l’Organisation des Nations Unies (Onu) d’accompagner le gouvernement haïtien dans la construction d’un Etat fort, apprend l’agence en ligne AlterPresse.
« Nous sommes là pour aider le gouvernement haïtien. Nous allons maintenir et renforcer notre assistance afin que les autorités haïtiennes soient en mesure d’assurer leur propre système de douane et de sécurité », déclare Alain Le Roy.
Le haut fonctionnaire des Nations Unies a fait ces déclarations, le 25 janvier 2009, dans le cadre d’une visite de cinq jours en Haïti où il s’était rendu notamment à Ouanaminthe et Fort-Liberté (Nord-Est) et aux Gonaïves (Artibonite).
A Ouanaminthe, Alain Le Roy a visité les installations frontalières, le sous commissariat de la Police nationale haïtienne, l’ancien et le nouveau pont frontalier délimitant Haïti et la République Dominicaine.
Le responsable onusien s’est entretenu avec les autorités de Ouanaminthe et de Fort Liberté. Ces dernières lui ont demandé « une plus forte implication des casques bleus dans la lutte contre la contrebande ».
L’expertise de la Mission des Nations Unies de stabilisation en Haïti (Minustah), dans la question de la délimitation des eaux territoriales et du déploiement de policiers nationaux à la frontière, a également été sollicitée.
Durant ce séjour, Alain Le Roy a également eu des discussions avec le président René Préval et la première ministre Michèle Duvivier Pierre-Louis.
Aux Gonaïves, il s’est entretenu avec les soldats argentins de la Minustah autour de la situation sécuritaire dans la région et l’assistance de la Mission à la population, en particulier lors des dernières catastrophes naturelles. [do rc apr 28/01/2009 14 :10]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article8038

"La MINUSTAH n’est pas éternelle", affirme le patron des opérations de maintien de la paix de l’ONU

Alain Leroy, qui bouclait une visite de cinq jours en Haïti, annonce pour avril une nouvelle conférence internationale sur le développement du pays
mercredi 28 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Le Secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des opérations de maintien de la paix, Alain Le Roy, a déclaré mercredi à Port-au-Prince que "la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) ne restera pas en Haïti éternellement".
"Nous sommes ici pour aider le gouvernement haïtien", a répété le diplomate français lors d’une conférence de presse à l’issue d’une visite de cinq jours axée sur la promotion de la stabilité et du développement d’Haïti. Le responsable onusien a averti qu’avant de partir, les casques bleus devaient boucler leur mission de paix qu’ils sont venus accomplir dans le pays.
Sur sa lancée, Alain Leroy affirme avoir recueilli au cours de ses rencontres avec le Président René Préval et des membres de la classe politique une opinion largement favorable sur la contribution de la MINUSTAH à la stabilité actuelle.
Le responsable des opérations de maintien de la paix a aussi mis l’accent sur l’implication de la mission onusienne dans le processus de réforme judiciaire à côté de ses tâches sécuritaires.
M. Leroy a, par ailleurs, dénoncé l’état déplorable des centres carcéraux où il s’est rendu durant son séjour.
A l’instar du chef de la MINUSTAH, Hédi Annabi, le sous-secrétaire général des Nations Unies entrevoit une année 2009 difficile pour Haïti. Mais, il a rappelé que ces prévisions pessimistes sont valables partout à cause de la crise financière à laquelle le monde est aujourd’hui confronté. Estimant que malgré son sous-développement, Haïti avait devant elle des opportunités à saisir, Alain Leroy a annoncé la tenue en avril aux Etats-Unis d’une nouvelle conférence des donateurs. Les partenaires bilatéraux et multilatéraux du pays plancheront sur le financement de multiples projets de développement.
Depuis 2004, la MINUSTAH est déployée en Haïti. Outre ses 9.000 militaires et policiers, elle compte dans ses rangs des centaines de fonctionnaires civils venus de différents pays et évoluant dans plusieurs champs disciplinaires. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5632

Stanley Lucas appelle à la vigilance avant les joutes du 19 avril

Des personnes respectueuses de l'éthique, ayant une certaine moralité et dotées de compétences doivent être élues par la population argue Stanley Lucas qui préconise l'organisation de débat entre les candidats avant les élections sénatoriales. Le directeur de Washington Democracy Project (WDP) invite les journalistes haïtiens à organiser des débats dans les différents départements sur des thèmes liés à l'économie, le social et la politique afin d'évaluer les programmes des partis politiques. " Des trafiquants de drogue et des kidnappeurs ne doivent pas être autorisés à prendre part au scrutin ", martèle M. Lucas. Il dénonce des groupes mafieux dans les secteurs politiques et économiques qui accentuent la détérioration des conditions de vies de la population. " Des enfants meurent de faim à Zoranger parce qu'entre autres un petit groupe contrôle 85% de l'activité économique d'Haïti", dit-il critiquant le silence de certaines personnalités bénéficiant des largesses du gouvernement. Répondant aux critiques sur son refus de rentrer au pays alors qu'il prétend défendre la cause haïtienne, M. Lucas assure qu'il réalise des activités au profit de la communauté haïtienne aux Etats-Unis. " Nous participons au combat pour que les haïtiens bénéficient du TPS et nous oeuvrons afin que les fonds expédiés pour des haïtiens en Haïti soient déduits de taxe", ajoute t-il.Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, M. Lucas a qualifié de dangereux le projet de réforme constitutionnelle de René Préval. " La constitution n'est pas une source d'instabilité politique puisqu'elle n'empêche au chef de l'état de créer des emplois, d'augmenter la production agricole ou d'organiser les élections indirectes", dit-il estimant que Préval veut rétablir la présidence à vie par le biais d'une réforme constitutionnelle.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14698
HRV commente :
Nous avons pu assouvir notre curiosité l’année dernière lors d’une manifestation organisée par un groupuscule de citoyens haïtiens devant l’imposante construction des Nations Unies de Manhattan. Le but c’était de dénoncer et lutter contre le phénomène du kidnapping. Notre curiosité n’ pas été certes de voir le local de l’ONU. Lors de cette manifestation, l’orateur principal était Monsieur Stanley Lucas.
En effet nous avions eu l’occasion d’émettre des idées contraires pour débattre certaines pseudo vérités d’évangile selon les prismes de celui qui s’est toujours vanté d’avoir occasionné la chute de Jean Bertrand Aristide.
Il m’avait fallu qu’une simple visite sur la page qu’anime ce Monsieur hébergeant le Washington Democracy Project pour comprendre que ce politicien sur qui se dit tout et rien a parfaitement intégré le « dis-moi-qui-tu-fréquentes-je-te-dirai-qui-tu-es ».
Je n’avais pas été emballé par son discours composé de diatribes types palissades passes-partout et d’accusations souvent gratuites non documentées.
Après ses vibrants mots portés au fer rouge contre certains membres de l’actuelle administration, il a eu à répondre en off à un ami qui le questionnait sur son avenir politique. Il avait répondu qu’il rentrerait en Haïti après la victoire de Jhon Mc Cain.
Au moins il a eu le courage de dire qu’il ne supportait pas Obama. Il s’en sort pas mal en expliquant sur les ondes de Radio Métropole ses raisons justifiant son éloignement d’Haïti.

mercredi 28 janvier 2009

Le parti Lavalas offre une mauvaise image selon Samuel Madistin

Le juriste Samuel Madistin estime que les dirigeants de Fanmi Lavalas exposent une mauvaise image de leur parti en désignant des personnes en attente de jugement comme candidat aux sénatoriales. Faisant référence notamment au cas de l'ex-député Amanus Maillette, accusé d'implication dans le massacre de la scierie en 2004, maître Madistin juge que ces individus auraient mieux fait d'attendre un verdict dans le cadre de leur dossier.Soulignant que légalement ces personnes peuvent se porter candidat aux sénatoriales, Samuel Madistin croit que la population se fera une image négative du parti Lavalas. " Des gens auteurs de torture et ayant bénéficié de l'impunité font leur retour sur la scène politique", constate Samuel Madistin lui même ancien sénateur proche de Lavalas. Il assure que ces joutes prouvent que l'aile violente de Lavalas est en train de supplanter la branche modérée. En ce qui a trait à l'inscription de deux candidats du même parti dans trois départements, le juriste rappelle qu'il y a jurisprudence en la matière. " Les responsables du Cep devront adresser une lettre au responsable du parti Lavalas afin de confirmer les noms des candidats", ajoute t-il.
Maître Madistin, également avocat du sénateur Rudolph Boulos, adresse une nouvelle mise en garde aux autorités électorales qui considèrent le siège occupé par M. Boulos comme vacant. " Les conseillers électoraux ne pourront pas impunément passer outre une décision de justice", averti M. Madistin faisant remarquer que deux décisions de justice ont été adoptées en faveur de Rudolph Boulos.
M. Madistin attire l'attention sur la résolution de la chambre basse sur le dossier de la double nationalité. " Les députés ont compris qu'ils ne pourront pas destituer un élu et ont demandé à l'exécutif d'attendre une décision de justice en la matière", explique t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14693

Les députés estiment que le projet de budget est mal élaboré

Les députés évitent d'utiliser le mot " rejet " pour qualifier la sanction infligée au projet de budget 2008 -2009. Les membres de la commission finance de la chambre basse assurent que le budget a été renvoyé à l'exécutif qui doit y apporter des correctifs indispensables. Très précautionneux, les députés membres de la commission finance, ont pour la première fois évité de présenter un rapport à l'assemblée. Par 51 voix pour et une abstention, la chambre basse a approuvé le " rapport" qui comprend les recommandations à l'exécutif. Entre autres recommandations, la suppression des articles relatifs à une nouvelle taxe sur les télécommunications, la communication des voies et moyens, une ventilation détaillée des ressources budgétaires en provenance locale et un rapport du programme d'urgence.
Après 22 jours d'analyse et de rencontre avec des fonctionnaires du gouvernement, les membres de la commission finance affirment avoir l'intime conviction que le budget est mal élaboré. Le gouvernement devra revoir sa copie et acheminer dans un délai d'un mois ou deux un nouveau document à la chambre basse. " L'exécutif ne révèle pas toutes ses sources de revenu ce qui empêche à la commission d'effectuer des analyses profondes concernant les provenances de fonds", se plaint le président de la commission finance, Jean Marcel Lemeran, rappelant que cette commission n'a pas de provision légale pour modifier un article du projet de loi. Sur un ton conciliant le député Lemeran réclame des informations complémentaires sur la nomenclature des revenus prévus afin de faire des propositions sur la taxe sur les télécommunications.
Les 24 membres de la commission finance de la chambre basse envisagent de voter un programme d'urgence qui pourrait permettre à l'exécutif d'obtenir les moyens adéquats pour répondre aux besoins du second trimestre.
Des sénateurs, dont Edmonde Supplice Beauzile et Nenel Cassy ont salué la décision des députés arguant que le projet de budget a été mal élaboré.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14691

L'exécutif doit revoir sa copie

«L'inadéquation entre les axes prioritaires fixés par le gouvernement et les montants qui leur sont alloués» est l'un des arguments fournis par les membres de la commission Finance de la Chambre basse pour porter l'assemblée à voter en faveur du renvoi de la loi de finances 2008-2009 à l'exécutif. Selon les recommandations de la commission votées par 54 députés, l'exécutif doit apporter certaines modifications dans le document s'il veut être assuré de son vote à la Chambre basse.Outre la maigre ligne budgétaire allouée à certains axes prioritaires, notamment tourisme et environnement, les parlementaires estiment que l'exécutif n'a pas fourni assez de détails sur la provenance des fonds locaux qui doivent alimenter le budget. En plus, la commission relève que les recettes ne sont pas bien ventilées dans le projet de loi de finances 2008-2009 transmis en décembre dernier aux députés « Nous attendons du gouvernement une ventilation détaillée des ressources internes », a dit le président de la commission, le député Jean-Marcel Lumérant. Avant de recommander à l'assemblée de retourner le budget à l'exécutif pour modification, la commission s'est donnée la peine de recueillir les doléances de toutes les instances concernées sur le document. Les parlementaires ont été surpris d'entendre les complaintes de certains ministres sur le budget alors qu'ils devraient participer à son élaboration. « Je n'ai aucun contrôle sur une bonne partie des fonds alloués au secteur agricole, lançait sans ménagement le ministre de l'Agriculture, Joanas Gué. Je suis devant un fait accompli ».

La décision de l'Administration Préval/Pierre-Louis de ne pas percevoir de nouvelles taxes sur les télécommunications a, sans doute, faussé ses prévisions pour l'exercice fiscal 2008-2009. Les parlementaires attendent des explications du gouvernement sur la manière dont il va procéder pour trouver les fonds que devraient générer les nouvelles taxes sur les télécommunications.40%, soit 40 milliards de gourdes sur les 100 milliards, du budget devaient être tirés du Trésor public. Le Premier ministre Michèle D. Pierre-Louis avait récemment émis des doutes sur la capacité de la communauté internationale à respecter son engagement de verser à temps les 60 milliards de gourdes promises au pays pour financer les projets contenus dans le budget. « Pour faire face à toute éventualité, nous allons percevoir de nouvelles taxes sur les télécommunications et les livrets de passeports », faisait remarquer le chef du gouvernement. Devant le mécontentement exprimé par la population, le gouvernement a dû renoncer à l'augmentation des taxes sur les appels téléphoniques.
Jean Pharès Jérôme

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=66672&PubDate=2009-01-27

L'exécutif doit revoir sa copie

«L'inadéquation entre les axes prioritaires fixés par le gouvernement et les montants qui leur sont alloués» est l'un des arguments fournis par les membres de la commission Finance de la Chambre basse pour porter l'assemblée à voter en faveur du renvoi de la loi de finances 2008-2009 à l'exécutif. Selon les recommandations de la commission votées par 54 députés, l'exécutif doit apporter certaines modifications dans le document s'il veut être assuré de son vote à la Chambre basse.Outre la maigre ligne budgétaire allouée à certains axes prioritaires, notamment tourisme et environnement, les parlementaires estiment que l'exécutif n'a pas fourni assez de détails sur la provenance des fonds locaux qui doivent alimenter le budget. En plus, la commission relève que les recettes ne sont pas bien ventilées dans le projet de loi de finances 2008-2009 transmis en décembre dernier aux députés « Nous attendons du gouvernement une ventilation détaillée des ressources internes », a dit le président de la commission, le député Jean-Marcel Lumérant. Avant de recommander à l'assemblée de retourner le budget à l'exécutif pour modification, la commission s'est donnée la peine de recueillir les doléances de toutes les instances concernées sur le document. Les parlementaires ont été surpris d'entendre les complaintes de certains ministres sur le budget alors qu'ils devraient participer à son élaboration. « Je n'ai aucun contrôle sur une bonne partie des fonds alloués au secteur agricole, lançait sans ménagement le ministre de l'Agriculture, Joanas Gué. Je suis devant un fait accompli ».

La décision de l'Administration Préval/Pierre-Louis de ne pas percevoir de nouvelles taxes sur les télécommunications a, sans doute, faussé ses prévisions pour l'exercice fiscal 2008-2009. Les parlementaires attendent des explications du gouvernement sur la manière dont il va procéder pour trouver les fonds que devraient générer les nouvelles taxes sur les télécommunications.40%, soit 40 milliards de gourdes sur les 100 milliards, du budget devaient être tirés du Trésor public. Le Premier ministre Michèle D. Pierre-Louis avait récemment émis des doutes sur la capacité de la communauté internationale à respecter son engagement de verser à temps les 60 milliards de gourdes promises au pays pour financer les projets contenus dans le budget. « Pour faire face à toute éventualité, nous allons percevoir de nouvelles taxes sur les télécommunications et les livrets de passeports », faisait remarquer le chef du gouvernement. Devant le mécontentement exprimé par la population, le gouvernement a dû renoncer à l'augmentation des taxes sur les appels téléphoniques.
Jean Pharès Jérôme

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=66672&PubDate=2009-01-27

Rencontre Préval/CEP autour des prochaines élections

La liste des candidats agréés publiée la semaine prochaine, mais la police et d’autres instances seront mises à contribution pour stopper des individus en contravention avec la loi, selon le CEP
mardi 27 janvier 2009,Radio Kiskeya

Le Président René Préval s’est entretenu mardi au Palais National (siège de la Présidence) avec les membres du Conseil électoral provisoire autour de l’organisation des sénatoriales partielles du 19 avril prochain, lors d’une séance de travail à laquelle a également pris part la Première ministre Michèle Pierre-Louis.
Cette rencontre a permis aux différents acteurs d’évaluer l’évolution du processus électoral et de déterminer ce qui reste à faire pour faciliter la tenue du scrutin, a déclaré le porte-parole du CEP, Frantz Bernadin. Il révèle que les discussions ont aussi porté sur l’anomalie que constitue l’inscription de plusieurs candidats qui briguent un siège unique sous une même bannière. C’est le cas notamment de Fanmi Lavalas, le parti de Jean-Bertrand Aristide. A ce sujet, M. Bernadin précise que le ministère de la justice a déjà clairement annoncé que, sans interférence aucune dans les affaires internes des partis, ces problèmes seront résolus à la lumière de leurs statuts, de la loi électorale et du décret régissant le fonctionnement des formations politiques.
Les ministres de l’intérieur Paul Antoine Bien-Aimé et de la justice Jean Joseph Exumé étaient d’ailleurs présents à la réunion.
Par ailleurs, le porte-parole de l’institution électorale annonce la poursuite de l’analyse des dossiers des 105 candidats ayant fait le dépôt de leurs pièces. Frantz Bernardin estime fort probable la publication au début de la semaine prochaine de la liste des candidats habilités à entrer en compétition pour l’attribution des douze sièges décrétés vacants au Sénat. Dans l’intervalle, seront acheminés à la direction générale de la Police Nationale, aux ministères de la justice et de l’intérieur et au service d’immigration les noms des candidats afin de retracer ceux des prétendants ayant contrevenu à la loi. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5631

La famille de Me Eric Dubosse dément tout versement de rançon à ses meurtriers

Le disparu était contre toute forme de négociation ave des terroristes, déclare sa nièce Annie Dubosse à partir des Etats-Unis ; incinération des restes de l’avocat et pharmacien massacré à coups de couteau
mardi 27 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Annie Dubosse, nièce de Me Eric Dubosse, a formellement démenti mardi les informations selon lesquelles la famille de l’ex-otage aurait versé une rançon aux ravisseurs peu avant son exécution, arguant qu’un tel geste aurait violé les convictions de la victime.
« Mon oncle était toujours foncièrement opposé à toute forme de négociation avec les terroristes et croyait que État devait assurer la sécurité des citoyens », a affirmé Mme Dubosse qui s’exprimait sur Radio Kiskeya dans une déclaration téléphonique faite à partir des Etats-Unis où elle vit.
Elle a aussi mis l’accent sur le sens très poussé de la dignité humaine que cultivait Me Dubosse de même que son patriotisme qui le portait à aimer charnellement Haïti et à résister à toute tentation d’expatriation.
Annie Dubosse a aussi fait savoir qu’avec le départ brutal de son oncle, un pan de l’édifice familial s’était effondré. Néanmoins, les valeurs qu’il défendait passionnément survivront au drame de sa disparition.
Selon des informations obtenues par Radio Kiskeya de sources médicales concordantes, le rapport d’autopsie montre que Me Eric Dubosse, 65 ans, a été mis à mort à l’arme blanche. Ses ravisseurs lui ont asséné de nombreux coups de couteau après l’avoir passé à tabac. Le martyr serait pratiquement décédé quelques heures seulement après son enlèvement mercredi dernier (21) devant son domicile à Delmas 31 (banlieue nord de Port-au-Prince).
Jeté en pâture aux chiens, le corps de l’avocat et pharmacien avait été abandonné dimanche sur un monticule de fatras. En raison de son très mauvais état, il devait être incinéré mardi.
Né le 15 juin 1943, Me Eric Dubosse enseignait la pharmacologie à la faculté de médecine et de pharmacie et la jurisprudence médicale à la faculté d’odontologie, deux entités de l’Université d’Etat d’Haïti. Parallèlement, il militait au barreau de la capitale.
Diverses voix se sont élevées pour manifester leur indignation devant cette nouvelle perte cruelle qu’engendre le kidnapping, un fléau qui a déjà endeuillé, traumatisé et appauvri d’innombrables familles en Haïti. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5630

Huit boat people haïtiens arrêtés en Floride

Un nouveau débarquement enregistré sur une plage américaine au moment où les voyages clandestins s’intensifient
mardi 27 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Les autorités américaines ont annoncé mardi avoir procédé à l’arrestation de huit boat people haïtiens, dont deux femmes, peu après leur arrivée lundi soir à bord d’un navire sur une plage de Boynton Beach, en Floride, rapporte la télévision locale NBC6.Net.
Le capitaine du bateau a été également appréhendé, selon la police. Il était en possession d’un permis de conduire émis en Floride et d’un passeport cubain.
Un résident de Boynton Beach avait alerté les autorités après avoir vu les phares du navire s’allumer et s’éteindre. Des agents de la police avaient pu capturer rapidement les clandestins qui tentaient de s’enfuir une fois qu’ils avaient touché terre vers 22hres (10 heures du soir).
Une heure plus tard, le capitaine avait été à son tour capturé.
Aucune information n’était disponible sur l’identité des personnes arrêtées, ni leur âge.
Elles ont été toutes placées en détention mardi matin par des agents de la police américaine des frontières et devraient être renvoyées en Haïti.
Les services d’immigration et des douanes ont, pour leur part, interrogé le capitaine du bateau.
Une dizaine de clandestins haïtiens avaient disparu en haute mer la semaine dernière après le naufrage de l’embarcation qui les transportait.
Depuis le début de l’année, plus de 400 boat people interceptés par les garde-côtes américains ont été rapatriés de force. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5629

mardi 27 janvier 2009

La Commission Internationale pour le Développement d’Haïti soumet un "plan marshall" pour Haïti face au DSNCRP

Port-au-Prince, le 26 janvier 2009 – (AHP) – La Commission Internationale pour le Développement d’Haïti a présenté lundi son plan Marshall pour Haïti, un projet du partenariat mondial pour le développement du pays.Son président, l'économiste Pierre C. Armand, a indiqué que ce plan résulte de plusieurs visites effectuées dans les différentes régions du pays pendant une période de deux ans en vue de mieux cerner les problèmes confrontés par la population dans la perspective de dégager des solutions durables à ces problèmes.
Le gouvernement doit mettre au point, a-t-il dit, un environnement économique dont les générations présente et future, peuvent bénéficier pour gagner leur vie de façon décente, a indiqué l’économiste.
M. Armand soutient que son plan Marshall pour Haïti diffère du Document de Stratégie Nationale pour la croissance et la réduction de la pauvreté (DSNCRP) dans sa vision pour le pays.« Le DSNCRP vise la croissance et la réduction de la pauvreté alors que le plan Marshall vise le développement du pays », a indiqué le professeur Armand ajoutant que sa mise en application dépend du gouvernement haïtien. Il a rappelé que le premier draft de ce plan Marshall pour Haïti avait été soumis au gouvernement intérimaire de Gérard Latortue (2004/2006), mais aucune suite ne lui avait été donnée.Tout en soulignant que l’application du plan Marshall pour Haïti peut faire augmenter considérablement le revenu per capita du pays dans les trente prochaines années et qu'il mérite d'être pris en considération, M. Armand a quand même reconnu que tout développement économique est avant tout un choix politique

Des juristes haïtiens et américains s'apprêtent à relancer de dossier du TPS en faveur de dizaines de milliers de sans papier haïtiens aux Eta-Unis

Miami, le 26 janvier 2009 – (AHP) – Des juristes haïtiens et américains s’apprêtent à entamer le dialogue avec l’administration de Barak Obama sur le dossier de l'octroi du statut de réfugié temporaire (TPS) à des dizaines de milliers de sans papier haïtiens aux Etas-Unis .
Après des années de politique brutale du président George Bush vis-à-vis des illégaux haïtiens, l'heure est venue de parler avec une administration qui devrait être plus humaine et plus amicale, a fait savoir Jean Robert Lafortune, dirigeant d’une organisation non gouvernementale de défense des droits humains à Miami, la Haitian-american Grassroot Coalition.
Les avocats soutiennent qu'en accordant le droit à l’asile aux haïtiens, les Etats-Unis pourraient aider Haïti à retrouver une stabilité sociale et économique.
Les expulsions des sans papier haïtiens avaient été suspendues pendant 2 mois, à la suite des ouragans dévastateurs de l'été dernier en Haïti, mais les déportations ont repris depuis.
Si des pays, comme le Canada ont décidé de surseoir aux déportations d’Haïtiens en situation irrégulière chez eux, il est raisonnable que le nouveau président américain accorde le TPS à environ dix mille (10 000) haïtiens se trouvant déjà sur le sol américain, soutient M. Lafortune.
http://www.ahphaiti.org/ndujour.html

Scandale narco-financier de Port-de-Paix: le ministre de la justice convoqué jeudi à la chambre

Port-au-Prince, le 26 janvier 2009 –(AHP)- Le nouveau président du bureau de la chambre des députés, Levaillant Louis Jeune, a confirmé lundi la convocation, le jeudi 29 janvier, en séance plénière, du ministre de la justice, Me Jean Joseph Exumé, pour qu’il fournisse des explications sur l’état d’avancement de l’enquête ouverte sur le scandale narco-financier de Port-de-Paix.Selon des témoignages concordants, plusieurs millions de dollars américains ont été pillés, le 12 novembre dernier, lors d’une perquisition chez l’oncle du présumé trafiquant de drogue, Alain Désir, incarcéré actuellement aux Etats-Unis d’Amérique.Selon M. Louis Jeune, la lettre de convocation a déjà été acheminée au ministre Exumé, à la demande d’une dizaine de députés. Le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur ledit dossier lui a également été acheminé en annexe, a-t-il précisé.Il est important d’avoir toutes les versions pour permettre à la justice de se prononcer de manière objective, a estimé le parlementaire.

Les législateurs ont approuvé la loi sur la lutte contre les enlèvements

Un juriste, Louis Eric Dubosc, a été assassiné par des bandits 4 jours après son enlèvement à Delmas 31. Le cadavre de M. Dubosc qui commençait à entrer en putréfaction a été retrouvé dans le quartier de Delmas 41 dimanche dernier indiquent les autorités policières.
Le crime a été perpétré 48 heures après le vote de la loi sur la lutte contre le kidnapping par la chambre basse. Cette proposition de loi approuvée par les deux chambres du parlement devra être promulguée dans le journal officiel Le moniteur afin d'être en vigueur. Le coordonnateur de l'Unité Nationale Anti Kidnapping (Lunak), Arnold Antonin, a l'origine de cette proposition de loi, espère qu'elle pourra être promulguée par la présidence dans le meilleur délai. Il salue le travail de tous les secteurs de la société civile et des parlementaires, notamment les membres des commissions finance dans l'élaboration de cette législation visant à combattre le fléau du kidnapping. " C’est une victoire importante de la société civile ", dit-il faisant remarquer que le kidnapping avait créé une psychose au sein de la population. " Le kidnapping a fait l'effet d'une bombe parce qu'il empêche la création d'emploi en raison du départ des investisseurs", explique t-il. Assimilant le kidnapping à l'esclavage Arnold Antonin soutient qu'un groupe de bandit avait recours à cette forme de crime crapuleux.
De son coté, le président de la commission justice de la chambre basse, Arsène Dieujuste, indique que la loi suspend les libertés provisoires ou mains levées pour les auteurs de rapt. " Les criminels ayant réalisé des séquestrations pendant deux jours risquent la prison à vie", dit-il soulignant que les complices encourent la même peine que les auteurs d'enlèvement.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14685
Himmler Rébu prédit la tenue de joutes ténébreuses le 19 avril
Le Grand Rassemblement pour l'Evolution d'Haïti (GREH) n'a pas fléchi et confirme son désaccord avec les autorités électorales en refusant d'inscrire ses candidats pour les sénatoriales du 19 avril. Himmler Rébu qualifie de hold up moral et politique les prochaines élections pour le renouvellement du tiers du sénat réitérant ses critiques de la loi électorale. " C'est une loi inconstitutionnelle et immorale qui peut garantir le bon déroulement des élections", prévient M. Rébu pour qui un vaste complot ourdi par le gouvernement vise à modifier la constitution et garantir le maintien de l'équipe au pouvoir. Selon le chef de file du GREH, la loi électorale favorisera l'intromission de l'argent sale dans le système politique Il s'étonne que les chefs de file des partis politiques qui pourtant avaient dénoncé la loi électorale se soient résignés à prendre part à ces joutes. De plus le GREH est également surpris par l'implication de la communauté internationale dans l'organisation de ces élections. " Comment peut on mobiliser 16 millions de dollars pour les sénatoriales alors qu'il faudra 5 mois plus tard organiser les municipales", s'interroge t-il.Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole Himmler Rébu a soutenu que les résultats de ces élections sont connus d'avance. " La situation politique oblige Préval a tirer ces sénateurs de l'UCAD (duplication de Lespwa), Lespwa, Union ( Allié inconditionnel de Lespwa) et de quelques indépendant", ajoute t-il estimant que le chef de l'état veut avoir 12 sénateurs favorables afin de pouvoir réaliser son projet de modification de la constitution.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14684
HRV commente :
Je vous présente le chef de file de ceux qui vont dénoncer des irrégularités dans le déroulement des élections : Monsieur Himmler Rébu, chef du Grand Rassemblement pour l’Evolution d ‘Haïti.
Je ne crois pas qu’il y a rassemblement. Dire s’il est grand ou petit c’est toute une autre question. Quel a été le score du GREH aux élections présidentielles ?
Aujourd’hui, Monsieur Rebu n’est pas capable d’assurer une victoire aux élections sénatoriales même s’il devait prendre la tête de la liste de son parti.
Le CEP devrait divulguer le nombre d’adhérents de ce type de parti qui se plaisent à tout critiquer et tout boycotter.
Sans doute le GREH ne possède même pas d’adhérents recyclables en candidats.
Nous nous sommes toujours opposés certes à la réalisation de ces joutes qui ne vont sans aucun doute rien apporter à Haïti. Mais il s’agit de respecter la volonté des amis d’Haïti qui veulent nous démocratiser de cette façon et à n’importe quel prix. J’ai mal au cœur et ça me casse les couilles quand ont sait qu’il faut la bagatelle de 1.000.000 de dollars par sénateur. Et quel sénateur s’il vous plaît.
Mais l’attitude de ces leaders politiques laisse à désirer. Manje yo paka manje yo pito gate-l !
Haïti hôte de la 14e conférence de l’Association des Etats de la Caraïbe
mardi 27 janvier 2009
P-au-P, 27 janv. 09 [AlterPresse] --- Haïti se prépare à accueillir les 28, 29 et 30 janvier 2009 la 14e réunion ordinaire du Conseil des ministres des affaires étrangères de l’Association des Etats de la Caraïbe (AEC).
Pas moins de 28 chanceliers de l’AEC doivent participer à ces assises qui se déroulent à Juvénat dans la commune de Pétion-Ville (secteur est de la capitale haïtienne).
Des questions relatives au tourisme, aux relations commerciales, au transport et aux catastrophes naturelles, seront abordées.
« L’organisation de cette réunion sera un succès et aura des retombées positives, notamment en terme d’amélioration de l’image du pays à l’extérieur », anticipe le chancelier haïtien, Alrich Nicolas, lors d’une conférence de presse, le 26 janvier 2009.
Le conseil des ministres de l’AEC, dont Haïti assure la présidence depuis 2008, est l’organe suprême de décision de cette organisation régionale. Il a pour mission, précise Alrich Nicolas, de formuler les politiques de l’association.
Avec le concours d’autres ministères du gouvernement, le chef de la diplomatie haïtienne affirme avoir priorisé une approche de gestion participative qui a permis de préparer la réunion dans les meilleures conditions possibles.
Alrich Nicolas informe que cette 14e session présente deux grands enjeux pour Haïti : elle renforce, d’une part, sa position sur l’échiquier diplomatique de la région et, d’autre part, « le pays se construit lentement mais sûrement un certain leadership dans la région dans le domaine de l’environnement et du changement climatique ».
« Ce leadership nous ouvre la voie à des fonds internationaux importants qui, certainement, pourront permettre au pays de mieux faire face à ses problèmes environnementaux », indique Alrich Nicolas.
Le chancelier haïtien pense que Port-au-Prince est sur le point de reprendre sa position de capitale diplomatique, une position qu’elle avait perdue ces dernières années.
L’AEC contient 25 Etats membres, 3 Etats associés et 8 pays non indépendants de la Caraïbe qui sont éligibles à adhérer en tant que membres associés.
« Il y a une forte mobilisation des Etats membres et des Etats associés pour participer à cette 14e réunion ordinaire du Conseil des ministres », précise Watson Denis, conseiller politique auprès de l’AEC.
En plus des thèmes liés au tourisme, au commerce, à l’environnement et au transport régional, Watson Denis informe que des questions relatives à la coopération fonctionnelle et à la mer des Caraïbes seront également à l’ordre du jour. [do gp apr 27/01/2009 15 :30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article8034
Enlèvement et exécution de Me Eric Dubosse : Réprobation générale
Le recteur et les étudiants de l’Université d’Etat d’Haïti ainsi que l’ordre des avocats de Port-au-Prince protestent contre ce nouvel acte barbare qui emporte un professionnel chevronné
lundi 26 janvier 2009,
Radio Kiskeya
L’exécution par ses ravisseurs du pharmacien et avocat Louis Eric Dubosse, 65 ans, a provoqué une onde de choc dans différents milieux, forçant des étudiants de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH) et les membres du barreau de Port-au-Prince à protester vigoureusement contre ce nouveau crime odieux.
La nouvelle a provoqué lundi matin la stupéfaction générale parmi les étudiants de la faculté d’odontologie qui ont aussitôt organisé un sit-in pour réclamer justice. Le professeur Eric Dubosse devait assurer comme à l’ordinaire son cours de jurisprudence.
Depuis la confirmation de ce brutal et lâche assassinat, ses étudiants n’en finissent pas de vanter ses qualités.
Abasourdis, les responsables du décanat de la faculté, avaient du mal à trouver les mots qu’il faut pour traduire leurs sentiments vis-à-vis de ce drame. Rappelant que le disparu était un honnête homme et un éducateur consciencieux, ils soulignent que le kidnapping mortifère a encore emporté un des représentants de l’intelligentsia haïtienne.
Pour sa part, le recteur de l’Université d’Etat, Vernet Henry, s’est déclaré choqué devant la disparition d’un homme qui faisait partie du personnel enseignant de l’UEH depuis 1981. Il qualifie la mort d’Eric Debrosse de coup terrible porté à l’ensemble de la communauté universitaire et en particulier à la faculté d’odontologie où les étudiants lui vouaient une grande admiration.
Le recteur Henry souhaite que les forces de sécurité redoublent de vigilance afin de stopper la machine infernale du kidnapping.
L’exécution de l’ex-otage a également provoqué des remous au barreau de Port-au-Prince où Me Dubosse était régulièrement inscrit. Le bâtonnier de l’ordre des avocats, Me Gervais Charles a annoncé qu’une dispense de plaider a été accordée pour toute la journée de lundi en solidarité au confrère disparu. Une pétition a été également lancée en vue d’exprimer les protestations de l’ensemble de la corporation qui seront acheminées au ministre de la justice, Jean Joseph Exumé. Un registre devant recueillir les signatures a été ouvert à cet effet au Palais de justice de la capitale.
Précisant que l’ordre des avocats s’était constitué partie civile face à ce crime qui doit être élucidé, Me Gervais Charles a aussi appelé le titulaire de la justice à relancer des enquêtes, aujourd’hui au point mort, ouvertes sur d’autres cas d’hommes de loi assassinés.
Réginald Delva, expert en sécurité, a déploré le meurtre qui, fait-il remarquer, a été commis –comble de l’ironie- au moment où la Chambre des députés venait tout juste d’approuver la nouvelle loi sur le kidnapping. M. Delva dénonce le refus catégorique des compagnies de téléphonie mobile de coopérer avec la police chaque fois qu’un rapt se produit et entraîne une succession d’appels téléphoniques de la part de ravisseurs en quête de rançon.
Parente de la victime, l’ancienne maire de Port-au-Prince, Dr Marie-Yves Pouponneau Duperval, paraissait très bouleversée dans ses premiers témoignages sur les circonstances dans lesquelles s’est produit le drame. Dans une interview à Radio Kiskeya, elle a raconté que les meurtriers avaient enlevé le sexagénaire mercredi dernier (21 janvier) au moment où il regagnait en voiture son domicile à Delmas 31 (banlieue nord de Port-au-Prince). Son corps méconnaissable a été découvert dimanche matin à Delmas 75 (banlieue est). spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5627
HRV commente :
Tout semble indiquer que nous devrons nous résigner à garder et intégrer le phénomène de kidnapping comme un héritage odieux de la démocratie construite et bâtie par la « gauche tipèpiste », des acquis de 1986.
La délinquance dans une de ses manifestations est très difficile à éradiquer. Beaucoup de pays vivent et acceptent un niveau de violence. Une sorte d’exutoire à l’exclusion, à la différence de classes. Histoire de déblayer et combler les fossés.
Quand on pénètre les antres du kidnapping en Haïti on doit conclure que c’est déjà trop enraciné dans les mœurs de ceux qui justement ont pour mission de surveiller et protéger les citoyens pour prétendre que le phénomène sera contrôlé un jour.

Les autorités en place ne semblent pas avoir les compétences ni le pouvoir nécessaires pour éradiquer le phénomène.

lundi 26 janvier 2009

Port-au-Prince, le 23 janvier 2009 – (AHP) – Quelque 35 candidats s'étaient inscrits vendredi après-midi à quelques heures de l’expiration de la date limite pour la réception des dépôts de candidatures dans la perspectives des élections pour renouveler 12 sénateurs (sur 30), selon l'arrêté présidentiel invitant la population à aller aux urnes.
Les opérations vont bon train au niveau des 11 Bureaux Electoraux Départementaux (BED) du pays, indiquait le conseiller Jacques Belzin, qui affirme espérer une large participation des partis politiques et de la population à ces joutes fixées au 19 avril.Il a salué la décision de la Fusion des Sociaux Démocrates d’inscrire ses candidats après avoir émis des doutes sur sa participation suite à l’affaire Boulos, le premier sénateur du Nord Ouest écarté par le Sénat pour "sa nationalité étrangère".Il a affirmé comprendre la décision de la Fusion de ne pas inscrire de candidat pour le département du Nord-est.
Les inscriptions devaient fermer à minuit a rappelé Jacques Belzin, soulignant que les cas de candidats auxquels il manquait quelques pièces seront pris en compte.
A Jacmel, des partisans et sympathisants de plusieurs partis politiques ont accompagné leurs candidats au moment où ces derniers ont été s’inscrire au BED du Sud Est, a constaté un correspondant de l’Agence Haïtienne de Presse..A 5 heures PM, des candidats de cinq partis politiques s'étaient déjà fait inscrire au bureau électoral du Sud Est. Il s’agit des candidats de l’Union, de l’Organisation du Peuples en Lutte, du RDNP, de la Fusion et de la plate-forme Lespwa.
Le candidat du parti Lavalas devait s’inscrire avant sept heures PM.Un accord a été signé vendredi entre le gouvernement, le Conseil électoral provisoire et le PNUD dans le cadre du financement des élections par la communauté internationale à hauteurs de 12 millions de dollars. Il en faut 16.5 millions pour la réalisation de ces joutes Le gouvernement américain a contribué à hauteur de 3.8 millions de dollars, a indiqué vendredi l’ambassadeur des Etats Unis en Haïti, Janet A, Sanderson à sa sortie d’une rencontre avec les membres du nouveau bureau de la chambre des députés.
Les élections sont très importantes pour le processus démocratique en Haïti, a dit l'ambassadeur, soulignant que les Etats Unis et les bailleurs de fonds internationaux continueront de soutenir le processus électoral dans le pays. http://www.ahphaiti.org/ndujour.html

Le festival international de jazz a débuté le 24 janvier

Le festival international de Jazz de Port-au-Prince a débuté samedi soir au Parc historique de la Canne à sucre.
Nono Garcia Jazz y Flamenco Quintet (Espagne), un guitariste andalous versatile et une valeur sûre du flamenco-jazz espagnol, Brandi Disterheft Trio (Canada), qui a reçu le JUNO (Grammy Award Canadien) du meilleur album de jazz de l'année 2008 ainsi que Buyu Ambroise and the Blues in Red Band (Haïti) étaient à l'affiche de cette première journée du festival.
Le Festival International de Jazz de Port-au-Prince est le fruit d'une collaboration entre le Ministère de la Culture et de la Communication d'Haïti, le bureau du Tourisme, des entreprises privées et fondations haïtiennes (Radio Métropole, la Fondation Canez Auguste ainsi que la Fondation Haïti Jazz), ainsi que des représentations diplomatiques à Port-au-Prince. L'un des membres du comité organisateur, Joël Widmaïer indique que les ambassades d'Allemagne, du Brésil, du Canada, du Chili, d'Espagne, des Etats-Unis, de la France, du Mexique et de la Suisse ont désigné 7 artistes étrangers pour prendre part au festival.
Les artistes participant au festival :Brandi Disterheft Trio (Canada); Como asesinar a Felipes (Chili); Nono Garcia Jazz y Flamenco Quintet (Espagne); Alvin Atkinson (Etats-Unis); Meddy Gerville (France); Tino Contreras (Mexique); Tre (Suisse), Buyu Ambroise and the Blues in Red Band, Beethova Obas, Réginald Policard ( Haïti ).Trois concerts payants sont prévus au Parc Historique de la Canne a sucre ", déclare M. Widmaïer faisant remarquer que l'entrée est libre pour les autres concerts.
Dans le chapitre des nouveautés pour cette année les organisateurs ont prévu deux concerts au champ de mars, un concert à Fokal et des after hours à l'hôtel Oloffson.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14679

Inscription des candidats ou début de la fièvre électorale

Fidèle à la tradition les candidats aux élections sénatoriales ont attendu le dernier instant pour se faire inscrire sur les tablettes du Conseil Electoral Provisoire (CEP). La coutume a été également respectée avec la mobilisation de partisans et de bandes de rara pour accompagner les candidats devant le Bureau Electoral Départemental (BED) de l'Ouest notamment. Des députés dont Frantz Robert Mondé (LAA) des maires dont Willot Joseph, d'anciens parlementaires dont Wesner Emmanuel ainsi que des hommes d'affaires et des professionnels se sont inscrits afin de prendre part aux joutes du 19 avril. Le parti Latibonite an Aksyon transformé en L'ayiti an Aksyon (LAA) et d'autres formations politiques dont la Fusion, l'OPL, Union, Lavalas, Lespwa etc présentent des candidats dans plus de 5 départements. Le parti Respect de Charles Henry Baker ainsi que le Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP) de Myrlande Manigat sont également en piste pour ces joutes.Des sénateurs dont les mandats étaient arrivés à terme en mai dernier dont François Fouchard Bergrome (LAA), Maxime Roumer (Lespwa) et Evelyne Chéron (MIDH) espèrent rejoindre leurs collègues au grand corps. La campagne électorale sera très intense dans le département de l'ouest avec plus d'une vingtaine de candidats. Wesner Emmanuel (indépendant), Evelyne Chéron (MIDH), Laventure Ernest Edouard dit Moloscot ( LAA), Garnier Numa, Marie Denise Claude (Fusion), Shiller Louidor ( Lavalas), John Joël Joseph ( Lespwa), Mario Viau (Union), Evans Beaubrun (RDNP) entres autres. http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14678

L’avocat et pharmacien Eric Dubosse retrouvé mort à Delmas quatre jours après son enlèvement

dimanche 25 janvier 2009, Radio Kiskeya
Eric Dubosse (62 ans) a été retrouvé mort dimanche matin à la rue Faustin 1er (Delmas 75, Est de Port-au-Prince), sur un amas de détritus, après avoir été enlevé le mercredi 21 janvier dernier au soir par des individus armés alors qu’il pénétrait sur la cour de sa résidence à Delmas 31
Aucune précision n’a pu être obtenue dimanche sur les causes exactes du décès de l’otage. Deux impacts qui pourraient être ceux de projectiles ont été toutefois remarqués au niveau du crâne de la victime. Le corps, en état de putréfaction avancée, porte des traces de brûlures. La police scientifique et l’appareil judiciaire se trouvaient sur place au moment de la levée du corps.
Selon des informations obtenues de sources non officielles, une rançon dont le montant n’a pas été précisé, avait été versée aux ravisseurs.
Avocat militant du Barreau de Port-au-Prince et pharmacien, Dubosse était détenteur d’une chaire de pharmacologie à la Faculté d’Odontologie de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH). Il a aussi prêté ses services au Ministère de la santé publique et de la population (MSPP) en 1994, notamment au niveau de la section de pharmacie de cette institution.
Le phénomène du kidnapping qui a appauvri et terrorisé de nombreuses familles haïtiennes au cours des trois dernières années, avait connu une baisse significative en décembre dernier. La Police Nationale d’Haïti (PNH) et la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) avaient alors installé conjointement un dispositif spécial de sécurité au niveau de l’aire métropolitaine de Port-au-Prince en vue de favoriser le bon déroulement des fêtes de fin d’année. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5625

Pour une meilleure connaissance d’Haïti par les Français

lundi 26 janvier 2009
P-au-P., 26 janv. 09 [AlterPresse] --- La plateforme associative Collectif Haïti de France (CHF) prône une meilleure connaissance d’Haïti par les Francais, selon son président, Paul Vermande, qui vient de terminer une visite en Haïti.
Près de 90% de la population française ne connaît rien d’Haïti, ni de l’histoire commune qui existe entre ces deux pays, soutient Vermande lors d’une conférence prononcée la semaine dernière à Port-au-Prince.
« Nous demandons qu’il y ait, dans les livres d’histoire, des chapitres consacrés à l’esclavagisme, à l’indépendance d’Haïti et tous les problèmes qui en ont découlé, dont la dette », explique Vermande.
Le CHF entreprend un travail de sensibilisation en France sur la question haïtienne et a décidé d’accorder, cette année, une attention particulière à la question de la sécurité alimentaire en Haïti. Une campagne de lobbying est lancée sur le sujet auprès de l’Union Européenne.
L’un des objectifs du CHF réside dans la coordination des associations membres pour leur permettre de partager leurs expériences sur des dossiers communs. Le Collectif entretient des relations de partenariat avec plusieurs associations haïtiennes, dont le Groupe Médialternatif.
Des associations membres de la région Rhône-Alpes, par exemple, prévoient, pour l’année 2009, de focaliser leur attention sur la valorisation, la commercialisation de l’artisanat dont le fer découpé, des produits alimentaires exportables, la confiture et les fruits séchés afin d’opérer une dynamique d’économie solidaire avec les producteurs locaux.
« En Europe, les gens acceptent de payer un peu plus cher ce genre de produit car ils savent que l’argent servira à une population qui n’a pas été exploitée », souligne Vermande. Reste à faire correspondre ces produits à l’éthique d’hygiène conforme aux normes signées par les pays de l’Union Européenne.
Ce projet doit permettre au pays de fixer ses propres prix d’exportation et « la suppression des intermédiaires garantira un prix d’achat supérieur au court mondial ».
En 2008, l’exposition d’Esclave au Paradis et la diffusion du film Haïti Chérie ont été l’occasion pour le CHF d’organiser des conférences-débats qui ont reçu un bel accueil du public français. « Les Dominicains étaient furieux après l’exposition. Ils sont venus à Paris pour demander son interdiction, puis au Canada et aux USA pour les mêmes raisons », souligne le président du CHF.
Membre du réseau Ass’humanitaire où le CHF assume un rôle de secrétariat, le collectif est intervenu au niveau de l’Union Européenne pour empêcher la signature des contrats économiques avec la République Dominicaine, accusée de ne pas respecter les droits de l’homme à l’égard des migrants haïtiens.
La deuxième rencontre nationale qui s’est déroulée les 18 et 19 octobre derniers dans la Région Rhône-Alpes, a été l’occasion pour les individus et associations membres du CHF de réfléchir en ateliers sur la question « Quelle solidarité entre Haïti et la France ? ».
A cette occasion, des outils de communication ont été mis en place pour effectuer un travail de veille et de suivi dans l’évolution des différentes thématiques et projets. [mv gp apr 26/01/2009 12:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article8033
HRV commente : Pour reprendre une belle phrase bien de chez nous, natif-natale : « gwo non kap touye ti chen ».
Haïti Recto verso a participé aux dernières rencontres franco-haïtiennes. Plusieurs sujets d’intérêt ont été débattus. Il faut admettre qu’il n’a jamais été question de faire connaître Haïti aux français sinon d’évaluer l’action des associations en Haïti.
Il y a eu quelques sujets très intéressants car il y a aujourd’hui de vrais spécialistes de l’humanitaire et de la solidarité internationale. C’est comme pour les critiques d’art, il ya un lexique à apprendre et à savoir utiliser.
Tandis que les organisateurs de ces rencontres s’époumonent à trouver des solutions aux problèmes rencontrés en Haïti, les membres des associations préfèrent exhiber avec une certaine fierté la configuration de leurs activités avec les pauvres, les démunis, les laissés pour contre. Il faut dire que cette satisfaction de pouvoir aider les autres, cache une certaine perversité et voire une perversion de l’action humanitaire qui par définition devrait s’inscrire dans un contexte beaucoup plus humble.
Quand vous participez ou vous assister à ces rencontres assurez-vous d’avoir à portée demain les flyers avec quelques visages de petits haïtiens affamés. Car après le bonjour, la question qui ne rate pas c’est que faites vous en Haïti ? La meilleure réponse pour démontrer que l’on ne vient pas à une expo-misère c’est de dire en Haïti je ne fais rien !
On peut aussi noter des prises de position souvent incongrues au niveau des organisateurs de ces rencontres. Bon souvent tout le monde reste sensible au show off. Ce n’est pas le président de la PAFHA qui va nous dire le contraire. Déjà il aura un pincement au cœur en se rendant compte que sa plateforme d’association n’est jamais mentionnée par les journalistes de Alter presse.
S’il est évident que la problématique des migrants haïtiens représente une vraie préoccupation au sein du CHF, le statut de migrant semble trop souvent s’attribuer aux haïtiens travaillant dans les bateys. Ceux qui subissent des affronts à caractères carrément xénophobe et inhumains dans les Antilles françaises ne rentrent pas dans leur définition. Un membre influent du CA du CHF a demandé d’inclure la situation des haïtiens de la Guyane dans l’agenda des activités et il a reçu comme une gifle un refus catégorique.
Donc, si on doit remercier l’effort des membres du CHF il ne faut pas non plus exagérer les choses…Il nous faut beaucoup plus et mieux que cela !

dimanche 25 janvier 2009

Elections : Divisions profondes au sein de Fanmi Lavalas

Deux listes de candidats en compétition au nom du même parti
samedi 24 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Le parti Fanmi Lavalas de l’ex-Président Jean-Bertrand Aristide, dont l’unité est depuis un certain temps menacée par de profondes divergences entre factions rivales, faisait face samedi à un sérieux problème de leadership potentiellement préjudiciable à sa participation aux prochaines sénatoriales.
Au lendemain de la clôture de la période de dépôt des candidatures, deux listes étaient en compétition au nom du même parti pour les douze sièges en jeu. Une situation confuse qui a porté le Conseil électoral provisoire à solliciter du ministère de la justice des précisions sur les représentants légitimes de Fanmi Lavalas dûment enregistrés.
Des propositions de candidature divergentes opposaient principalement dans trois départements deux ailes conduites d’un côté par le Sénateur Rudy Hériveaux et le Dr Maryse Narcisse et de l’autre par l’ancien Premier ministre Yvon Neptune, Annette Auguste (Sò Ann) et l’ex-Député Yves Cristallin.
Le premier groupe avalise la candidature de l’ancien maire de Miragoâne, Serge Gaspard dans les Nippes (sud-ouest), de l’ex-directeur de la DCPJ, Schiller Alouidorl dans l’Ouest et de l’ex-Sénateur Louis Gérald Gilles, dans la Grand’Anse. A contrario, le second groupe soutient l’ancien ministre de l’intérieur Jocelerme Privert dans le département des Nippes, de même que l’ex-Député de Pétion-Ville, Phélito Doran, dans l’Ouest et Larousse Pléteau, dans la Grand’Anse.
Le Sénateur de l’Ouest, Rudy Hériveaux, qui se prévaut d’être le représentant de Fanmi Lavalas auprès du CEP, a écrit une lettre ouverte au président de l’institution électorale Frantz Gérard Verret pour lui confirmer les noms des candidats désignés lors des « primaires du parti ». Le parlementaire a aussi fustigé le comportement de certains qui ont choisi leurs alliés dans d’autres familles politiques.
Le premier tour des élections est fixé au 19 avril en vue de renouveler le tiers du Sénat. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5624
HRV commente :
Rien de rassurant que de voir le spectre du sinistre que présage l’arrivée de ces gens et de ce groupe.