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mardi 25 mai 2010

Haïti: Kenney sommé d'accélérer les réunifications familiales

Publié le 25 mai 2010 à 15h10 La Presse Canadienne.-



Le processus imposé aux Haïtiens qui cherchent à retrouver leur famille au Canada est beaucoup trop lourd, selon l'opposition à Ottawa.
Bloquistes, libéraux et néo-démocrates réclament d'une même voix que le ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration, Jason Kenney, donne des directives à ses fonctionnaires pour qu'ils se montrent plus souples.
Quatre mois et demi après le séisme, les députés de l'opposition reçoivent régulièrement des plaintes des membres de la communauté haïtienne au Canada.
Selon Marjorie Villefranche, de la Maison d'Haïti, environ 2000 demandes de réunification familiale étaient en marche avant le séisme et entre 2000 et 3000 nouvelles demandes ont été déposées depuis la catatrophe. Or, Mme Villefranche souligne que depuis le 12 janvier, il n'y a eu que 311 visas émis par Ottawa.
Au ministère de M. Kenney, on vient de mettre à jour les chiffres. Le ministère compte maintenant 525 visas accordés, en date du 15 mai. On dit étudier seulement 2112 autres dossiers et on était incapable de fournir le nombre de demandes refusées.
Une longue liste de documents
Se basant sur le «désespoir» exprimé par sa communauté, Mme Villefranche en arrive tout de même à cette conclusion: «C'est une espèce de festival du refus».
L'opposition cite la longue liste de documents exigés par le gouvernement canadien pour confirmer les liens de famille comme possible raison à l'origine de tous ces refus.
«Des actes de naissance originaux, certificats de mariage, certificats de baptême, (...) correspondance avant et après le mariage, des carnets scolaires de la maternelle et du primaire (...). Il y en a toute une liste», a noté le député bloquiste Thierry St-Cyr.
«Ce sont souvent des choses difficiles à obtenir dans un contexte moins dramatique. Évidemment, après un tremblement de terre, où plein de pièces sont disparues, voilà manifestement quelque chose qui n'est pas adapté à la situation», a-t-il ajouté.
La situation toujours catastrophique

Le député libéral Denis Coderre, qui a fait un voyage en Haïti il y a quelques jours, affirme que la situation, là-bas, est toujours catastrophique. «C'est assez effarant et c'est assez indécent», a-t-il raconté au point de presse qui réunissait des représentants des trois partis d'opposition.
Le député Coderre, tout comme ses collègues de l'opposition, demande qu'on émette des visas temporaires aux demandeurs afin qu'ils viennent au Canada en attendant qu'on finisse de traiter leurs demandes.
Olivia Chow, députée néo-démocrate, estime que c'est la seule manière de mettre fin à «une lourde bureaucratie qui a dérapé».
Après le tremblement de terre, Ottawa a refusé d'étendre la définition de famille aux soeurs et frères ainsi qu'aux oncles et tantes. Le ministre Kenney avait toutefois promis que le traitement des demandes de réunification familiale serait accéléré.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201005/25/01-4283646-haiti-kenney-somme-daccelerer-les-reunifications-familiales.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_seisme-en-haiti_557239_section_POS2

L’opposition rejette en bloc l’idée de participer á des élections sous Préval

Lavalas lance une mise en garde à la communauté internationale Mardi 25 mai 2010,Radio Kiskeya
L’annonce de la tenue d’élections générales le 28 novembre 2010 par le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU, Edmond Mulet, en visite le week-end écoulé à Hinche (Centre), a eu très peu d’écho dans la classe politique qui continue d’exiger la démission du président René Préval.
Le dirigeant de la Confédération Unité Démocratique (sigle créole KID et de la Plateforme politique Alternative), Evans Paul, a déclaré lundi que le 28 novembre est bien la date constitutionnelle pour la tenue d’élections.
Cependant, personne n’a plus confiance en la volonté de M. Préval d’organiser des élections crédibles, a-t-il précisé. Cela n’a d’ailleurs jamais été son fort, a-t-il ajouté, donnant en exemple maintes élections controversées organisées par M. Préval pendant ses 2 mandats.
Le porte-parole de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), membre également de l’Alternative, abonde dans le même sens. L’ancien député Harry Marsan estime même que l’organisation d’élections frauduleuses et les pratiques de corruption constituent les caractéristiques principales du régime de M. Préval.
« Se rendre aux élections avec Préval au pouvoir, c’est prendre le risque d’enfoncer le pays davantage dans la crise », de l’avis d’un autre dirigeant de l’opposition, Turneb Delpé (PNDPH, plateforme RASANBLE).
Ansyto Félix, membre d’une organisation populaire Lavalas (parti de l’ancien président Aristide) réaffirme la position de son secteur politique en faveur de l’organisation d’élections anticipées. Il déclare ne rien vouloir entendre concernant la participation de son parti dans des élections qu’organiserait le Conseil Electoral Provisoire qui, par deux fois, a « arbitrairement » exclu de la course électorale les candidats Lavalas. Il a lancé une mise en garde á la communauté internationale qui, à son avis, semble avoir délibérément choisi M. Préval comme son unique interlocuteur sur le terrain.
En conférence de presse lundi à Port-au-Prince, les principaux leaders de l’opposition ont réaffirmé leur détermination à obtenir la démission de M. Préval et à mettre en application la formule contenue dans la Constitution prévoyant l’entrée en scène d’un juge de la Cour de Cassation et la tenue d’élections dans 45 à 90 jours après son accession à la présidence provisoire de la République. Le cap est donc mis sur la mobilisation anti-gouvernementale avec de nouvelles manifestations prévues ce mardi et jeudi prochain. [jmd/Radio Kiskeya]
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6794
Commentaires:
Apali papa!...Demokrasi te simen..demokrasi ap donnen....Nou pran nan twa wa ak ban politichen sa yo!

Vers des élections générales le 28 novembre ?

Des élections à tous les niveaux pourraient se tenir le 28 novembre prochain. L'annonce a été faite par le Président du Conseil Electoral Provisoire, Gaillot Dorvainvil. Selon le président du CEP, la machine électorale sera mise en branle dans les prochains jours afin de lancer le processus.
Il soutient que toutes les dispositions sont déjà prises de manière à permettre aux sans-abri, qui se trouvent dans les camps de refugiés, de participer aux prochaines élections.
« Le CEP est en mesure d'organiser des élections générales dans les pays » a précisé le représentant des handicapés au sein de l'organisme électoral.
Par ailleurs, monsieur Dorsainvil rejette les accusations de corruption portées contre le CEP. Interrogé sur le cas du conseiller Enel Désir, monsieur Dorsainvil affirme qu'il revient aux autorités compétentes d'assurer le suivi de ce dossier.
D'un autre coté le numéro un du CEP a apporté un démenti formel aux rumeurs faisant état de transactions importantes effectuées sans appel d'offre.
« Il n'en est rien et il n'en a jamais été question sous mon administration », a martelé Monsieur Dorsainvil qui s'est gardé de commenter les appels à la démission de l'ensemble de l'institution électorale, lancés par des membres de l'opposition.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17755

Les autorités électorales adoptent de nouvelles stratégies

Le président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Gaillot Dorsainvil, affirme que les électeurs, détenteurs d'une carte d'identification nationale, devront confirmer leur inscription au cours du processus électoral. Il s'agit d'une disposition visant à épurer le registre électoral et modifier les adresses des électeurs haïtiens. L'épuration du registre électoral permettra d'éliminer les noms des personnes décédées entre 2005 et 2009 et celles disparues lors du violent séisme du 12 janvier.
Les responsables du CEP donnent ainsi les coudées franches aux citoyens qui peuvent décider s'ils veulent s'inscrire ou non sur le registre électoral. De plus, les électeurs auront la liberté de choisir leurs centres de vote.
Lors des précédentes joutes, les autorités électorales avaient attribué des centres de vote en tenant compte de la zone de résidence des électeurs. Cette disposition permettra à plusieurs milliers de déplacés de choisir un centre de vote à proximité de leurs camps.
La réinscription des électeurs représentera un premier test pour les autorités gouvernementales et électorales. Une faible affluence lors de cette étape entrainera un faible taux de participation des électeurs aux joutes.
Afin de mobiliser les électeurs, une campagne de sensibilisation sera réalisée au cours du processus. La période consacrée au processus électoral passe de 90 à 180 jours afin de faciliter l'application des nouvelles dispositions.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17763

Résurgence des affrontements entre gangs rivaux à Cité Soleil

Des affrontements entre gangs rivaux de deux quartiers de Cité Soleil ont été enregistrés samedi dernier. Les autorités policières informent qu'un enfant de 9 ans a été tué lors de l'accrochage entre des groupes armés de Linteau 2 et Ti Haïti. Des unités de la police haïtienne et des UNpol de la Minustah déployés dimanche ont pu rétablir l'ordre. Un conflit entre deux groupes ayant des appartenances politiques différentes a été à l'origine des affrontements.
Le porte parole de la PNH, Frantz Lerebours n'a pas voulu faire de commentaires sur l'appartenance politique des individus impliqués dans ces heurts. Il affirme que la PNH a assuré une médiation ayant permis le retour au calme.
Interrogé sur l'éventualité de la reconstitution des gangs armés dans ce vaste bidonville, M. Lerebours assure que cette possibilité est très faible. La région n'est plus infestée d'armes à feu insiste t-il admettant toutefois que les bandits sont parvenus à cacher leurs armes au moment de l'intervention policière.
Il est évident que plusieurs armes à feu ont été utilisées lorsque Ti Haïti a attaqué Linteau 2. Les autorités policières n'ont pas précisé si des individus ont été interpellés lors de l'intervention des forces de l'ordre.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17762

Altercation entre des casques bleus et des étudiants de l'UEH

Un climat de tension a régné hier après midi au champ de Mars quelques minutes après l'intervention d'un groupe de casques bleus à la faculté d'Ethnologie. Une térios appartenant à l'administration publique a été incendiée et les pare brises de plusieurs autres véhicules ont été cassées par les étudiants qui réclamaient la libération de leur camarade Frantz Mathieu Junior. Jets de pierres et barricades de pneus enflammés avaient paralysé les activités économiques aux abords de la faculté d'Ethnologie avant l'intervention des policiers haïtiens.
Les étudiants de la Faculté d'Ethnologie ont dénoncé l'agression des casques bleus brésiliens de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah). Des étudiants blessés ont été transportés vers un centre hospitalier explique un témoins dénonçant la brutalité des casques bleus.
Les circonstances de l'intervention des soldats onusiens sont peu claires. Des témoins interrogés par un journaliste de radio Métropole ont soutenu que les casques bleus ont fait usage de gaz lacrymogène et tabassé plusieurs étudiants.
Quelques minutes auparavant certains étudiants auraient lancé des propos hostiles contre une patrouille en stationnement devant la faculté d'Ethnologie.
Plusieurs étudiants ont appelé les autres facultés à la mobilisation contre la présence des militaires étrangers.
LLM/ Radio Métropole Haïti

La reconstruction du système Universitaire Haïtien au centre des débats de Montréal.

Les premières Assises internationales pour la reconstruction du système universitaire haïtien se tiendront les 25 et 26 mai prochain à Montréal au Canada. Des représentants et des partenaires de L'Agence universitaire de la Francophonie l'AUF seront présents à Montréal, dans le cadre de cette activité.
L'objectif premier de la rencontre consiste en l'adoption d'un plan d'action, qui inclut l'établissement de stratégies de financement pour assurer la reconstruction du système universitaire du pays sérieusement touché par le séisme du 12 janvier .
« Notre objectif est de formuler une réponse adéquate aux besoins et aux projets que nos collègues et principaux acteurs du système d'enseignement supérieur en Haïti ont partagés avec nous », a precisé Bernard Cerquiglini, recteur de l'AUF.
Soulignons que la gouverneur générale du Canada, Michaëlle Jean, gouverneure générale du Canada, l'administrateur de l'OIF, Clément Duhaime, et Pierre Arcand, ministre des Relations internationales du Québec, prendront part à l'ouverture de ces assises.
Les recteurs de plusieurs universités haïtiennes ont déjà soumis à l'intention des membres de l'AUF, des projets visant à permettre de reconstruire le système universitaire.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17760

La Francophonie continue de soutenir Haïti

L'administrateur de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Clément Duhaime, a effectué une visite à Port-au- prince dans le but de renforcer la coopération entre l'organisation et Haïti Monsieur Duhaime a rencontré les autorités haïtiennes, notamment le chef d'État, René Préval.
Il a également eu des entretiens avec les représentants de l'Union européenne (UE), des Nations unies, de la Banque mondiale (BM) et de la coopération bilatérale.
Le responsable de l'OIF vient de signer avec le ministre de l'Education Nationale Joël Desrosiers Jean-Pierre, un accord-cadre pour le développement de l'Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres en Haïti.
Un accord qui prévoit la formation, dès l'automne, de 500 maîtres du primaire.
Par ailleurs, l'administrateur de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), s'est aussi rendu à Cabaret, où il a posé la première pierre de la reconstruction du Centre de lecture et d'animation culturelle (Clac).
Il a remis des collections d'ouvrages en créole destinées à compléter les dotations du réseau des 26 bibliothèques soutenues par l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Notons que ce voyage a permis aussi de finaliser les propositions de la Francophonie pour la refondation du système éducatif haïtien, de la maternelle à l'université.
EJ/Radio Métropole Haïti

Haïti-Reconstruction; La FIDA octroie 2,5 millions de dollars pour la sécurité alimentaire

Les responsables du Fonds international de développement agricole (FIDA) ont annoncé la semaine dernière le financement d'un projet de 2,5 millions de dollars visant à renforcer la sécurité alimentaire dans les campagnes haïtiennes. Dans le cadre du programme les fermiers des départements de l'Ouest et de Nippes pourront avoir accès aux semences et autres éléments essentiels à l'agriculture. De plus le programme permettra de réparer les systèmes d'irrigation et de renforcer l'organisation des communautés dans la zone de l'épicentre du séisme.
« Alors que le flot des migrants venus de Port-au-Prince s'est tari, la sécurité alimentaire reste un problème critique, car beaucoup de gens sont retournés dans la capitale pour trouver du travail, mais en laissant derrière leurs enfants », a expliqué la directrice Amérique-Latine/Caraïbes du FIDA, Josefina Stubbs. Elle a mis l'accent sur les efforts qui doivent être déployés afin d'améliorer la sécurité alimentaire.
Le programme de soutien à la sécurité alimentaire et l'emploi dans les zones rurales affectées par le tremblement de terre prévoit la réparation de 13 systèmes d'irrigation, la reconstruction d'environ 12 km de routes de campagne, l'aide au développement de potagers pour 300 familles et la distribution d'outils et de semences à près de 9.000 ménages.
En outre le programme du FIDA permettra aussi de reconstruire le capital social en offrant 250 formations sur la production agricole, le marketing, les questions liées à l'égalité des sexes et le développement d'organisations locales.
LLM/ Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17754

Edmond Mulet confirme la tenue des élections générales en 2010

Le représentant du secrétaire général de l'ONU en Haïti, Edmond Mulet, affirme que les responsables des institutions importantes du système électorale oeuvrent dans le cadre des préparatifs aux prochaines joutes. M. Mulet révèle que des séances de travail impliquant des bailleurs de fonds, Etats-Unis et Union Européenne, ont eu lieu ces dernières semaines. Tout est prêt pour lancer la machine électorale assure le chef de la Minustah qui a participé à ces séances de travail en compagnie d'experts internationaux.
Répondant aux critiques de certains leaders politiques, opposés au lancement du processus électoral, le chef de la mission onusienne a réitéré son attachement au respect des principes constitutionnels. Il précise que la communauté internationale entend œuvrer dans le respect de la constitution et du mandat des élus afin de consolider la démocratie haïtienne.
Le représentant du secrétaire général de l'ONU veut éviter le report des élections qui débouchera sur un gouvernement de transition. Estimant qu'un gouvernement provisoire ne sera pas bénéfique au pays, M. Mulet rappelle que tous les programmes pourraient être bloqués jusqu'à l'avènement d'un gouvernement légitime.
En visite à Hinche (Centre) le chef de la Minustah a également plaidé en faveur de la décentralisation. Il donne l'assurance que la décentralisation permettra aux régions d'exploiter leurs potentialités et de faire face aux nouveaux défis post séisme.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17753

L'ambassadeur allemand lance un appel au dialogue

L'ambassadeur allemand à Port-au-Prince, Jens Peter Vogts, invite le gouvernement et l'opposition à s'engager sur la voie du dialogue en vue de juguler le désaccord politique. Le diplomate est préoccupé par le bras de fer entre les acteurs qui risque de compromettre la stabilité politique. Mettant l'accent sur certains acquis de la démocratie haïtienne, M. Vogts juge que le dialogue est indispensable pour trouver un consensus.
Intervenant à la rubrique " Le Point sur le 100.1 " de radio Métropole, le diplomate allemand a rappelé que les manifestations de l'opposition s'inscrivent dans la logique du fonctionnement démocratique. La stabilité politique est nécessaire au progrès économique, insiste M. Vogts faisant remarquer que le consensus national est indispensable après la catastrophe du 12 janvier.
Il soutient que le dialogue permettra une mise en commun des compétences et ressources avant d'engager le processus de reconstruction. Selon l'ambassadeur allemand les échanges entre les acteurs ne doivent pas se faire dans les rues où les violences et autres incidents peuvent nuire au bien être des citoyens.
LLM / radio Métropole Haïti

Le CEP se prépare à lancer le processus électoral

Le décor est entrain d'être planté pour le coup d'envoi du processus électoral. Les responsables du Conseil Electoral Provisoire (CEP) ont promis de soumettre au cours de cette semaine le nouveau calendrier électoral à l'exécutif. Le processus électoral pourrait être lancé en Août afin que les élections générales puissent se tenir à la fin de novembre. Avant cette période les responsables du l'ONI et du CEP s'évertueront à épurer le registre électoral et enregistrer les modifications d'adresses des électeurs.
Les élections générales de 2010, dont le coût avoisinerait les 25 à 30 millions de dollars américains, permettront d'élire 10 sénateurs, 99 députés, 140 maires et plusieurs centaines d'asec.
Plusieurs personnalités dont le chef de la Minustah, Edmond Mulet, l'ambassadeur de France, Didier Le Bret, le représentant du secrétaire général de l'OEA, Ricardo Seitenfus et le président de la commission affaires étrangères du sénat américain, John Kerry, avaient appelé à l'organisation des élections avant la fin de cette année.
Cependant les responsables de 5 formations politiques, Rasanblé, Ucadde, Alternative, Libération et Fanmi Lavalas ne cessent de réclamer le départ du chef de l'Etat et des conseillers électoraux comme préalable au processus électoral. Les responsables de ces regroupements projettent d'organiser deux nouvelles manifestations dans la capitale les 24 et 26 mai.
Outre les manifestations, des candidats aux législatives appellent les citoyens à la désobéissance civile pour provoquer le départ du président Préval.
LLM / Radio Métropole Haïti

Visite en Haïti du ministre allemand de la coopération

Le ministre allemand de la coopération Dick Niebel a procédé ce dimanche à l'inauguration d'un projet de construction de maisons dans la commune de Léogane Monsieur Dick qui était arrivé ce samedi à Port-au-Prince dans le cadre d'une visite officielle, s'est rendu à Léogane plus précisément à Gerin, où il a remis à plusieurs centaines de sans –abri, les clés des 51 maisons, construites en bois et en tôles.
Ce sont les premières maisons achevées, d'un programme de construction, financé par le gouvernement allemand à hauteur de 5 millions d'euros, comprenant au total 1000 habitations. Elles seront réalisées par Coopération technique allemande (GTZ).
Selon le ministre Niebel, la ville de Léogane qui a été sérieusement touchée par le séisme du 12 janvier, constitue la priorité, du gouvernement allemand en matière de coopération.
Par ailleurs, le haut dignitaire annonce le financement par la République fédérale d'Allemagne, d'un projet « cash for work », dans la cité d'Anacaona.
EJ /Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17750

Haïti: démolir pour mieux reconstruire

Publié le 25 mai 2010 à 07h02.- La Presse.-

Ariane Lacoursière,
En avril 2009, l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF) a inauguré un pavillon tout neuf à l'Université d'État d'Haïti à Port-au-Prince. Le 12 janvier dernier, le tremblement de terre l'a entièrement détruit. Aujourd'hui, l'AUF veut reconstruire l'édifice. Mais comme l'ensemble du réseau universitaire haïtien, un défi de taille doit auparavant être surmonté: la démolition.
«L'immeuble respectait toutes les exigences du code du bâtiment. Devant la force du séisme, il n'est plus utilisable, affirme la vice-rectrice à la vie associative et au développement de l'AUF, Mireille Mathieu. On veut reconstruire. Mais il faut d'abord le détruire et ce n'est pas si simple.»
Dans le chaos qui règne encore à Port-au-Prince, il est ardu d'y faire entrer des grues et des camions. Et l'AUF n'est pas la seule à devoir faire face à ces difficultés. Pour relancer le réseau universitaire haïtien, les recteurs des principales universités de ce pays seront présents aujourd'hui à Montréal, alors que se dérouleront les Assises sur la reconstruction de l'enseignement supérieur en Haïti.
Les défis de cette rencontre sont multiples. Car comme l'explique Mme Mathieu, les problèmes avec l'éducation supérieure étaient présents bien avant le séisme. «Il y a au-dessus de 200 universités en Haïti, qui n'offrent pas des formations d'égale qualité. Les recteurs souhaitent une meilleure régulation des contenus», dit-elle.
La majorité des universités sont aussi concentrées à Port-au-Prince. «On aimerait décentraliser l'éducation supérieure», note Mme Mathieu. Des villes comme Jacmel, Cap-Haïtien et Les Cayes pourraient très bien accueillir des facultés universitaires.
Le séisme du 12 janvier n'a fait qu'affaiblir encore plus l'éducation supérieure. Plus de 6000 étudiants et 200 enseignants ont péri. L'école des infirmières, qui s'est écroulée, a emporté avec elle une cohorte entière d'étudiantes, ce qui laisse présager le pire pour ce pays qui compte encore un très grand nombre de blessés.
«Les recteurs ont établi une série de disciplines qu'il faudra privilégier. Les sciences infirmières en font partie, de même que les emplois en réadaptation», illustre Mme Mathieu.
La majorité des universités a recommencé à donner des cours sous des tentes. Mais «sur les 32 établissements de taille respectable que compte la capitale, 28 sont déclarés inutilisables», écrivent les recteurs des principales universités haïtiennes dans un document intitulé État de situation.
Les recteurs doivent maintenant décider où ils reconstruiront leurs bâtiments. L'Université d'État d'Haïti, qui était répartie sur 11 sites, songe à se regrouper.
Au-delà de la reconstruction, les Assises cibleront trois priorités: la formation des maîtres, la formation à distance et l'arrêt de la fuite des cerveaux.
Mme Mathieu ajoute que le Québec devra aussi étudier de quelle façon il pourra aider Haïti. «Par exemple, le Québec a aboli les droits de scolarité majorés pour les Haïtiens cet hiver. L'initiative va-t-elle se poursuivre? Les universités du Québec pourraient aussi envoyer des professeurs enseigner en Haïti. Mais pendant ce temps, les universités devront engager des chargés de cours pour combler les trous. Les universités n'ont pas cet argent. Le gouvernement va-t-il les aider? demande Mme Mathieu. On va discuter de ça au cours des prochains jours.»
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201005/25/01-4283428-haiti-demolir-pour-mieux-reconstruire.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_seisme-en-haiti_557239_section_POS1

Haïti: la situation dans les prisons est alarmante

Agence France-Presse, Port-au-Prince.-
Deux organisations non gouvernementales de défense des droits de l'homme ont dénoncé lundi des conditions de détention de plus en plus dégradantes dans une prison de Port-au-Prince, où deux prisonniers, selon elles, sont morts il y a près de 15 jours.
Les deux prisonniers morts en détention ont été victimes de conflits entre détenus qui souvent se battent pour leur survie, a indiqué l'une des ONG, le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH).
«La situation est très alarmante au pénitencier national, le plus grand centre de détention d'Haïti, où les détenus entassés dans des cellules trop étroites attrapent des maladies et ne reçoivent aucun soin médical», a déclaré à l'AFP Marie-Yolaine Gilles porte-parole du RNDDH.
«Le pénitencier est un enfer, les gens dorment debout ou dans des bouts de tissu», a renchéri Jean-Claude Bajeux, responsable du Centre oecuménique des droits humains.
Selon lui, 80 détenus sont morts en prison en Haïti au cours des deux dernières années, faute de soins.
«C'est effrayant ce qui se passe dans les prisons qui sont surpeuplées en Haïti, les détenus ne sont pas considérés comme des humains», regrette M. Bajeux, qui exige l'ouverture d'autres centres pour décongestionner ceux qui débordent de prisonniers.
A la faveur du séisme du 12 janvier, plus de 5000 détenus se sont évadés des prisons du pays, et des mutineries ont été enregistrées dans les jours ayant suivi la catastrophe, entraînant la mort par balles de nombreux détenus.
Dans la prison des Cayes, troisième ville d'Haïti, 10 détenus ont été tués par la police le 19 janvier, une semaine après le tremblement de terre, et un chef de gang en fuite a été à tort accusé des meurtres, a révélé une enquête du quotidien américain New York Times publiée dimanche.
«Nous sommes au courant de cette affaire, un rapport dressé par l'inspection générale de la police nationale est jusqu'à présent resté sans suite», a commenté la porte-parole du RNDDH.
Selon Mme Gilles, cinq centres de détention ont été détruits par le séisme et sur plus de 5000 détenus évadés, quelques centaines ont été rattrapés par la police.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201005/24/01-4283360-haiti-la-situation-dans-les-prisons-est-alarmante.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_amerique-latine_288_section_POS2
Commentaires: Et alors?