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vendredi 30 janvier 2009

Le député Hugues Célestin conteste le choix de Moïse Jean Charles, accusé de meurtre, comme candidat au Sénat de LESPWA dans le Nord

De nombreuses autres « candidatures inquiétantes » pour le scrutin du 19 avril 2009
vendredi 30 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Le député de Limonade/Quartier Morin (Nord), Hugues Célestin, est parti en guerre jeudi contre les dirigeants de la Plate-forme présidentielle LESPWA sous la bannière de laquelle il a été élu en 2006, en raison du choix par cette dernière de M. Moïse Jean Charles comme candidat au Sénat dans le Nord.
« Il n’est un secret pour personne que Moïse Jean Charles est accusé de meurtre sur la personne du nommé Guitz Adrien Salvant (alias) Guy », a déclaré le parlementaire. Ce crime a été perpétré dans le Nord le 15 février 2004, a-t-il précisé, ajoutant que la famille du défunt a formellement porté plainte contre Jean Charles.
Hugues Célestin déclare ne pas comprendre comment LESPWA a pu faire un pareil choix. Il dit avoir soulevé la question par-devant l’opinion publique dans le souci de réclamer beaucoup plus de moralité en politique en Haïti.
De nombreux autres candidatures pour les élections du 19 avril pour le renouvellement du tiers du Sénat ont soulevé des commentaires comparables dans divers milieux en Haïti. La liste de candidats soumise par Fanmi lavalas (parti de l’ancien président Jean Bertrand Aristide) est à ce titre particulièrement critiquée. On y retrouve des ex-parlementaires et hauts fonctionnaires accusés d’avoir pris une part active dans des activités criminelles et contre lesquels des actions en justice demeurent pendantes. On cite les cas des anciens députés Amanus Mayette (Artibonite) et Nahoum Marcellus dans le Nord ; de l’ancien délégué Jacques Mathelier dans le Sud et de ceux de l’ex-maire Serge Gaspard de Miragoâne et de l’ancien ministre de l’intérieur de Jean Bertrand Aristide en 2004, Jocelerme Privert, dans les Nippes.
Une autre candidature, celle du responsable de la coopérative Cœurs Unis, David Chéry, a provoqué une véritable levée de bouclier dans le secteur des sociétaires des coopératives qui avaient fait faillite en 2003-2004, ruinant des milliers de personnes qui y avaient placé des fonds, attirées par de mirobolants taux d’intérêt. Les associations de sociétaires victimes soutiennent que David Chéry est sous le coup d’un jugement judiciaire. Elles s’interrogent de ce fait sur la légalité des documents qu’il a pu se procurer pour soumettre sa candidature au Conseil Electoral Provisoire. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5638

Le sénateur Andris Riché appréhende des violences et une nouvelle crise politique

Il dénonce le « projet présidentiel » toujours de mise d’une nouvelle Constitution
vendredi 30 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Le vice président du Sénat, Andris Riché (Grande-Anse, Organisation du Peuple en Lutte), a exprimé jeudi de sérieuses appréhensions quant au risque de violences et de nouvelle crise politique à l’occasion des élections du 19 avril 2009 pour le renouvellement du tiers du Sénat.
Les enjeux économiques et politiques de ces élections sont tels qu’ils donneront lieu au jeu d’influence des secteurs désireux de conserver leurs privilèges, a déclaré le parlementaire.
Dans cet ordre d’idées, il n’écarte pas la possibilité que la violence soit au rendez-vous. Il souligne et dénonce à ce sujet la présence dans la course d’éléments réputés dangereux et le fait par le Conseil Electoral Provisoire d’avoir délibérément accepté d’enregistrer deux listes distinctes de candidats d’un même parti politique, celui de l’ancien président Aristide, la Famille Lavalas (Fanmi lavalas). Le parlementaire doute que certains des concernés accepteront passivement de se voir écartés ou, s’ils restent dans la course, de ne pas remporter les élections.
En ce qui concerne les exigences de financement des candidatures contenues dans la loi électorale, Andris Riché déclare que les gens honnêtes n’auront pas la possibilité de prendre part à la course électorale. Ce sont plutôt les secteurs d’argent qui y participeront, à son avis.
Le vice-président du Sénat a enfin dénoncé l’intention qu’il croit être celle du chef de l’Etat, René Préval, de doter coûte que coûte le pays d’une nouvelle Constitution qui correspondrait à ses visées politiques. [jmd/RK] .
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5639

Jean Joseph Exhumé fait état de l'avancement de l'enquête sur les narcodollars

Le ministre de la justice, Jean Joseph Exhumé, lors d'une séance de travail avec les députés a soutenu que le dossier des narcodollars de Port-de-Paix a été confié à un juge instructeur. " Plus de 1 700 000 dollars auraient été saisis lors de la perquisition au domicile de l'oncle d'Alain Désir", assure le ministre exhumé annonçant qu'une enquête administrative est également réalisée par les responsables du ministère de la justice. " Dans une enquête judiciaire on ne peut divulguer les informations", a martelé M. Exhumé pour justifier ses réserves sur le dossier. Cependant le ministre Exhumé croit avoir fourni des informations sur l'action du ministère dans le cadre des différents aspects de l'enquête sur les narcodollars de Port-de-Paix. Attirant l'attention sur la complexité du dossier, Jean Joseph Exhumé souligne qu'on ne peut fixer une date pour boucler l'enquête. " Le juge instructeur au delà de trois mois peut demander une prorogation de délai ou rendre son ordonnance de clôture", dit-il. En ce qui concerne le décès de l'assistant directeur départemental de la police, Philippe Jean Raymond, le ministre de la justice révèle qu'une analyse approfondie dans un laboratoire étranger est réalisée afin de confirmer les causes du décès. " Nous avons présenté les faits et les débats ont été positifs", lance M. Exhumé pour qui les parlementaires ses sont acquittés de leur taches constitutionnelles. " Nous sommes de bonne foi et nous avons la motivation qu'il faut pour que l'enquête aboutisse", conclut-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14702

Le chef de la police fait des révélations sur les narcodollars de Port-de-Paix

Le chef de la police fait des révélations sur les narcodollars de Port-de-Paix
Les députés ont préféré avoir une séance à huit clos avec le ministre de la justice, Jean Joseph Exhumé, et ses principaux collaborateurs afin de faire la lumière sur l'enquête relative aux narcodollars de Port-de-Paix. A l'abri des micros et des cameras des medias le ministre Exhumé, le secrétaire d'état à la sécurité public, Luc Eucher Joseph, le chef de la police, Mario Andrésol et l'inspecteur général en chef de la police, Fritz Jean ont fait état de l'avancement des multiples enquêtes liées à l'enquête principale sur la disparition de narcodollars.Le chef de la police, Mario Andrésol, a indiqué aux parlementaires que la perquisition du 12 novembre 2008 à Lavaud a porté un coup d'arrêt aux investigations de la police sur les trafiquants de drogue de Port-de-Paix.Rappelant qu'Alain Désir avait été appréhendé le 20 octobre 2008 par des agents de la Brigade de Lutte contre le Trafic des Stupéfiants (BLTS) et de la DEA, M. Andrésol assure que les forces de l'ordre réalisaient depuis août 2008 une investigation sur ce dossier. " Nous enquêtons sur Alain Désir depuis environ trois ans et 10 kilos de cocaïne avaient été saisis lors d'une perquisition", ajoute t-il faisant remarquer que la BLTS et la DEA n'étaient pas impliqués dans la perquisition du 12 novembre.Le directeur général de la PNH informe que 26 personnes, dont 19 policiers, ont été interpellées après le pillage des narcodollars de Port-de-Paix.En ce qui a trait au décès de l'assistant du directeur départemental de la police, Philippe Jean Raymond, le chef de la police révèle que M. Raymond avait été impliqué dans le comptage du corps du délit. De plus, Mario Andrésol soutient que le commissaire Philippe Jean Raymond avait été interpellé parce qu'il avait libéré 11 policiers arrêtés dans le cadre de l'enquête par les agents de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ).Dans le même temps, le chef de la police a déclaré qu'un agent de Police Chaplains International (PCI), Emmanuel augustin, qui aurait détourné 150 000 dollars, a été appréhendé dans le cadre de cette enquête. " L'agent de PCI aurait indiqué à la DEA qu'il avait reçu 50 000 dollars de M. Désir alors que ce dernier a fait état de 200 000 dollars", ajoute le chef de la police.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14703

Le responsable de la commission nationale des marchés publics enlevé et séquestré

La famille de Joseph François Robert Marcello, qui croit que son enlèvement est lié à sa haute fonction, lance un cri d’alarme
jeudi 29 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Joseph François Robert Marcello, coordonnateur de la commission nationale des marchés publics (CNMP), enlevé le 12 janvier dernier à Port-au-Prince, n’a toujours pas été libéré, a annoncé jeudi sa famille plongée dans une angoisse indescriptible.
Dans une note parvenue à la rédaction de Radio Kiskeya, la fille de l’otage, Rose Marcello, qui vit aux Etats-Unis, a déploré « l’indifférence de la police et du gouvernement depuis le début de cette affaire ». Elle a aussi fait savoir que sa famille est convaincue que le rapt de M. Marcello est lié à sa fonction de principal responsable de la CNMP. Bien avant de tomber dans l’escarcelle des kidnappeurs, le haut fonctionnaire, âgé de 70 ans environ, aurait informé des membres de l’Exécutif de menaces téléphoniques dont il faisait l’objet depuis un certain temps.
Mme Marcello ajoute qu’il n’existe pour l’heure aucune preuve de vie de son père kidnappé par des inconnus armés alors qu’il pratiquait la marche non loin de sa résidence à Delmas (banlieue est de la capitale). L’homme, qui souffre de graves problèmes cardiaques et d’hypertension, n’a pu prendre ses médicaments depuis environ deux semaines.
Trois jours après l’enlèvement, le 15 janvier, des négociations avaient été engagées avec les ravisseurs qui avaient reçu des proches de François Robert Marcello des médicaments et une somme de 2.000 dollars. Mais, depuis, tous les contacts ont été interrompus malgré la prédisposition de la famille Marcello à verser une rançon.
Dans sa note, Rose Marcello prie tous ceux qui en ont les moyens de bien vouloir se joindre aux efforts visant à faire libérer l’otage.
Fonctionnaire à la retraite de la Banque nationale de crédit (BNC), Joseph François Robert Marcello est à la tête de la commission nationale des marchés publics, une instance appelée à jouer un rôle-clé dans la lutte contre la corruption en instaurant des procédures transparentes pour la réalisation des passations de marchés.
Le cas de M. Marcello n’est pas sans rappeler celui de Me Louis Eric Dubosse, 65 ans. Quatre jours après son enlèvement, son corps charcuté avait été retrouvé sur un tas de détritus.
Cette brutale exécution du pharmacien, avocat et professeur d’université a provoqué l’indignation dans différents milieux qui croyaient à tort à la fin du kidnapping, un fléau à l’origine de pertes incroyablement élevées, à différents points de vue, ces dernières années en Haïti. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5636

Sommet de l’AEC en Haïti : La Colombie vise la présidence

Déclaration finale attendue vendredi sur des problématiques régionales
jeudi 29 janvier 2009,
Radio Kiskeya
La Colombie cherche à décrocher la présidence de l’Association des Etats de la Caraïbe (AEC) dans le cadre la 14e réunion du conseil des ministres de ce mécanisme de coopération régionale qui se tient jusqu’à vendredi à Port-au-Prince, ont indiqué à Bogota des sources gouvernementales relayées par EFE.
Le chef de la diplomatie colombienne, Jaime Bermùdez, a déclaré que le vice-président Francisco Santos, présent dans la capitale haïtienne, tentera de susciter l’adhésion des différents délégués à la candidature de son pays. Bogota espère, en effet, pouvoir succéder à Haïti. « Il est très important que la Colombie puisse concrétiser cette aspiration », a affirmé le chancelier avant d’ajouter « la Caraïbe est fondamentale pour la Colombie et prendre la tête de cette association va être un pas stratégique dans cette direction ».
Après une réunion technique préparatoire mercredi qui devait permettre aux représentants des 25 pays membres de l’AEC d’évacuer certaines divergences, les travaux de la conférence ont véritablement démarré jeudi matin au Karibe Convention Center, à Pétion-Ville (banlieue est de la capitale).
Une déclaration finale conjointe doit être adoptée vendredi sur des thèmes d’intérêt régional tels les changements climatiques et le commerce.
Créée en juillet 1994 dans la ville colombienne de Carthagène, sur la côte Caraïbe, l’Association des Etats de la Caraïbe est un mécanisme dont la mission consiste à renforcer la coopération et l’intégration régionales. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5635

242 boat people rapatriés par les garde-côtes américains

Près de 700 compatriotes confrontés au désespoir ont été reconduits en Haïti au cours du premier mois de l’année
jeudi 29 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Les garde-côtes américains ont procédé jeudi au rapatriement de 242 boat people haïtiens interceptés mardi en haute mer.
164 hommes, 40 femmes, 20 garçonnets et 10 fillettes se trouvaient sur un bateau qui tentait d’atteindre les côtes de la Floride lorsqu’il a été stoppé. Une femme enceinte de 8 mois et un bébé, dont l’âge se situe entre 3 et 7 mois, étaient également parmi les clandestins. Originaires des Gonaïves (Artibonite, nord), de La Gonâve (Ouest), de Miragoâne (Nippes, sud-ouest) et de Léogâne (Ouest), les rapatriés se sont montrés, pour la plupart, déterminés à se lancer dans une nouvelle aventure à hauts risques afin d’échapper à la misère noire.
Reconduits en territoire haïtien à bord du vaisseau américain baptisé « Vigilant », les voyageurs ont débarqué à la garde côtière d’Haïti (ci-devant base navale Amiral Killick) à Bizoton (banlieue sud de Port-au-Prince).
Dans un communiqué, l’ambassade des Etats-Unis a encore une fois appelé les haïtiens à renoncer à tout projet de voyage illégal tout en renouvelant la volonté de Washington de poursuivre sa coopération avec Haïti dans la lutte contre l’émigration clandestine.
La semaine dernière, dix compatriotes avaient disparu en mer malgré d’incessantes recherches.
Depuis le début de l’année, les garde-côtes américains ont rapatrié de force près de 700 boat people. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5634