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mardi 28 août 2007

Une délégation parlementaire uruguayenne attendue mardi à Port-au-Prince

Evaluation sur place de la participation de l’Etat sud-américain à la force onusienne parallèlement au déploiement d’un nouveau contingent de casques bleus
lundi 27 août 2007,
Radio Kiskeya

Les Députés uruguayens membres de la commission de la défense de l’Assemblée Nationale ont laissé Montevideo lundi à destination de Port-au-Prince où ils procéderont à une évaluation de la présence de l’Uruguay au sein de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH), rapporte le quotidien local El Paìs.
Les parlementaires qui arriveront mardi en Haïti y passeront quatre jours. Durant leur séjour, ils visiteront la base du bataillon uruguayen et superviseront le travail des casques bleus. Des entretiens avec les responsables de la mission et les autorités haïtiennes sont également prévus.
Parallèlement, 150 nouveaux soldats uruguayens devaient arriver incessamment dans la rade de Port-au-Prince à bord de la frégate "ROU04 Artigas". Ce contingent sera déployé dans le cadre de la rotation des troupes. Le navire de soutien logistique qui avait quitté le port de la capitale uruguayenne le 4 août dernier doit aussi participer prochainement à des manœuvres militaires internationales dans le Canal du Panama baptisées "Panamax 2007".
Au retour, le "ROU 04 Artigas" fera une escale technique au Vénézuéla pour faire le plein, mais repartira sans un stock de 15.000 munitions qu’Hugo Chàvez souhaitait à l’origine envoyer au régime de gauche de Montevideo. Devant la vive polémique suscitée par cette affaire jusqu’au sein du Front Large, la coalition au pouvoir, le Président Tabaré Vàzquez a dû renoncer à l’encombrante cargaison.
L’Uruguay fournit près d’un millier de soldats à la MINUSTAH dont les effectifs de quelque 9.000 militaires et policiers internationaux sont à dominante lationaméricaine. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4030

Neuf ministres latinoaméricains de la défense se préparent à venir en Haïti

Avant la réunion ministérielle de Port-au-Prince, les vice-ministres de la défense et vice-chanceliers du mécanisme 2 x 9 participeront au Guatémala à des consultations sur Haïti
lundi 27 août 2007,
Radio Kiskeya

Le ministre brésilien de la défense, Nelson Azevedo Jobim, a confirmé lundi sa présence le mardi 4 septembre à Port-au-Prince à la conférence ministérielle des pays latinoaméreicains engagés au sein de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH), selon l’agence officielle brésilienne Agência Brasil.
Pour sa part, l’agence espagnole EFE, citant les autorités chiliennes, indique que la rencontre prévue dans la capitale haïtienne sera précédée de la VIe réunion du mécanisme latinoaméricain de concertation pour Haïti dénommé "2 x 9". Vendredi, Ciudad de Guatemala accueillera les vice-chanceliers et vice-ministres de la défense des neuf pays de la région contributeurs de troupes à la mission onusienne.
Ils feront une nouvelle analyse de conjoncture en fonction des données disponibles sur l’évolution de la situation en Haïti.
Pour leur part, les ministres de la défense du Chili, José Goñi, de la Bolivie, Walker San Miguel et de l’Equateur, Lorean Escudero arriveront ensemble dans la capitale haïtienne lundi prochain.
Les représentants de l’Argentine, du Guatémala, du Paraguay, du Pérou et de l’Uruguay participeront aussi à la réunion, de même que le Secrétaire général de l’Organisation des Etats américains (OEA), José Miguel Insulza.
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4031

Le kidnapping remonte en puissance : Une otage libérée à Port-au-Prince

Plusieurs présumés ravisseurs et leurs proches sous les verrous ; un jeune homme incarcéré aurait kidnappé sa ...mère
lundi 27 août 2007,
Radio Kiskeya

La Police Nationale a pu libérer vendredi dernier lors d’une opération ciblée, une jeune femme, Ketia Hyppolite, qui avait été kidnappée deux jours auparavant à Delmas 31 (nord de Port-au-Prince), a indiqué lundi à Radio Kiskeya le porte-parole de la PNH, le commissaire Frantz Lerebours.
Grâce aux renseignements collectés par la cellule contre enlèvement de la police, trois suspects ont été arrêtés, parmi eux le nommé Nickenson Lafortune.
Une dame, Guerda Ocul, a été également interpellée. Son mari serait l’un des ravisseurs de l’ex-otage, précise le porte-parole.
La semaine dernière, la PNH avait reconnu une certaine recrudescence des rapts crapuleux en annonçant l’arrestation de plusieurs présumés kidnappeurs dont un jeune homme accusé d’avoir enlevé sa propre mère.
M. Gérard Gardère a été libéré contre rançon au bout d’une dizaine de jours de séquestration.
Quant au coordonnateur de la Fondation 30 septembre et membre influent de Fanmi Lavalas, Lovinsky Pierre Antoine, ses proches n’avaient aucune nouvelle de lui plus de 15 jours après sa disparition dans des conditions non élucidées.
Plusieurs autres cas d’enlèvement, pas toujours rapportés à la police, ont été signalés ces derniers jours à Pétion-Ville (est), à Delmas (est) et dans l’aire de l’aéroport international de Port-au-Prince (nord).
Grâce à l’action musclée des forces coalisées de la police haïtienne et de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH), les gangs les plus importants ont été démantelés et leurs leaders chassés des quartiers populaires de la capitale. Mais, dans la plupart des cas, ils ont pu s’enfuir avec des armes de différents calibres. De fait, le gros des arsenaux dont ils disposaient n’a toujours pas été récupéré et peut continuer à alimenter les activités criminelles. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4033

Mobilisation de mouvements sociaux internationaux, dont ceux d’Haïti, au premier forum social québécois

lundi 27 août 2007
par Ronald Colbert
Montréal (Québec), 27 août 07 [AlterPresse] --- De nombreuses pancartes et banderoles contenant des slogans revendicatifs (contre la guerre, en faveur de la solidarité sociale, de la protection du milieu ambiant, du respect des libertés sexuelles de citoyennes et citoyens), des groupes musicaux animant l’ambiance, différents volontaires et activistes (féministes, écologistes, syndicalistes, étudiantes et étudiants) de mouvements sociaux du Québec et des Amériques : c’est par une marche de plus d’un millier de personnes qu’a été clôturé le premier forum social québécois (fsq), dans les rues de Montréal le dimanche 26 août 2007, a observé l’agence en ligne AlterPresse.
Encadrée du début à la fin, de 14 : 00 à 16 :00 locales [18 :00 – 20 :00 Gmt] par le service de police de la communauté urbaine de Montréal (Spcum), la manifestation du 26 août s’est déroulée dans une ambiance détendue, de la place Emilie-Gamelin, longeant une partie de l’avenue Berri (au centre-ville de Montréal), puis passant près du parc public Lafontaine bordant un lac, pour aboutir au parc des compagnons de Saint-Laurent.
Au terminus de la marche, des manifestantes et manifestants ont symboliquement brûlé une reproduction d’un char militaire, pour montrer leur aversion à la guerre encore orchestrée dans plusieurs pays du monde, dont l’Afghanistan et l’Irak.
La mort récente, en ce mois d’août 2007, de deux (2) jeunes soldats canadiens au cours d’une explosion enregistrée en Afghanistan, pendant laquelle un cameraman canadien a été blessé, a tant suscité, la semaine écoulée, des remous dans l’opinion montréalaise que certaines voix demandent le retrait des troupes canadiennes de ce terrain de combats. Des informations, obtenues par AlterPresse des médias à Montréal, évoquent un possible désengagement des troupes canadiennes, en Afghanistan, d’ici à 2009.
Présents au parc des compagnons de Saint-Laurent, des agents du Spcum ont fait appel à une unité du service public d’incendie, laquelle a rapidement éteint le feu mis par une partie des manifestants à la reproduction du blindé militaire.
Sur tout le parcours de la marche du 26 août, les riveraines et riverains, y compris les acheteuses et acheteurs d’épiceries, de supermarchés, les consommatrices et consommateurs dans les bistrots et restaurants, des curieuses et curieux, ont suivi avec attention les messages et desiderata des manifestantes et manifestants de diverses nationalités.
Sur la place Emilie-Gamelin où a lieu le rassemblement préparatoire à la marche, visiteuses et visiteurs ainsi que participantes et participants au premier fsq ont eu droit à une collation gratuite. Entre-temps, les organisatrices et organisateurs ont procédé à une vente aux enchères d’œuvres ayant été offertes par des artistes supporteurs du forum.
Dans le cadre d’une assemblée spécifique tenue dimanche matin 26 août, différentes actrices et acteurs des mouvements sociaux impliqués dans les activités du forum ont fait part de leurs critiques et recommandations sur les 4 jours (23 – 26 août) de rencontres-débats et d’expositions revendicatrices, focalisées sur le thème « un autre Québec est en marche ».
« Nous sommes uniEs dans la diversité des causes qui nous motivent à intervenir, à éveiller les consciences, à dénoncer les mauvaises politiques et à proposer des alternatives, qu’il s’agisse de la lutte à la pauvreté, de la lutte des femmes, des droits des peuples autochtones, de la lutte pour l’intégration harmonieuse des immigrants et de l’acceptation des différences, à commencer par notre différence culturelle à nous en tant que seule communauté majoritairement francophone en Amérique du Nord. Parce qu’il ne saurait y avoir de hiérarchie dans les combats qu’il faut mener, et que chaque fois qu’un groupe d’individus se sent enfin libéré d’un poids qui lui pesait sur les épaules, c’est la société tout entière qui s’élève avec lui ».
Tel est l’un des points d’une proposition d’appel solidaire, intitulée « uniEs », soumise à l’assemblée des mouvements sociaux ce 26 août.
Plus de 300 ateliers, autour de multiples thèmes alternatifs et mettant en question diverses incidences de la mondialisation sur les communautés et les peuples du monde, 150 activités culturelles, 4 grandes conférences, ont mobilisé plus de 5,000 personnes [dont 300 femmes et hommes dans le comité d’organisation] pendant 4 jours, au cours desquels divers pamphlets ont été distribués aux visiteuses et visiteurs.
La faible couverture médiatique du premier forum social québécois a été l’un des manquements, relevés à ce grand rassemblement d’actrices et acteurs sociaux à Montréal en cette fin du mois d’août 2007.
En plus de représentantes et représentants de mouvements sociaux dans les Amériques et autres pays du monde, le Mouvement paysan de Papaye (Mpp, Hinche, Plateau Central), le Mouvement des femmes haïtiennes pour l’éducation et le développement (Moufhed), la société de communication sociale dénommée Groupe Médialternatif, ont délégué des représentants d’Haïti au premier fsq, à l’invitation de l’organisme canadien Alternatives. Les journées alternatives 2007 ont, du reste, coïncidé avec le forum, à l’intérieur duquel ont été insérés des ateliers spécifiques de cet organisme établi à Montréal.
Aux côtés de l’économiste haïtien Fred Doura et du professeur haïtien retraité de sociologie Francklin Midy [tous deux résidant à Montréal depuis plusieurs années], ces déléguées et délégués, en provenance d’Haïti, ont participé à l’atelier « quelles alternatives de développement pour Haïti » le vendredi 24 août 2007, dans le cadre du premier forum social québécois. [rc apr 27/08/2007 11 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6347

Le miracle n'a pas eu lieu

Le président Yves Jean-Bart qui perd la voix à force de soutenir l'équipe de son pays aux côtés de l'artiste Richard Morse, de la mère de Fabien Vorbe, Yamilee Vorbe et de l'entraineur, Ernst « Nono » Jean Baptiste, quelques fans haïtiens qui ont rejoint Jejy depuis la Martinique : ils étaient là tous pour apporter tous un appui sans faille au Club Haïti.
Contre le Nigeria, Haïti joue bien mais encaisse quatre buts et en marque un. Ainsi s'achève l'aventure de la formation des moins de dix-sept ans pour la seconde participation d'une équipe haïtienne en phase finale de Coupe du monde. Le miracle d'une qualification historique pour un deuxième tour en phase finale d'un Mondial n'a pas eu lieu.
Au stade de Seogwipo où la sélection haïtienne a évolué, il n'y avait pas beaucoup de spectateurs à saluer la victoire nigériane que certains considèrent pourtant comme un authentique exploit. Dans la tribune officielle, le TLO Shon n'a plus sa voix, il a vraiment soutenu les bicolores et jusqu'à l'expulsion de Fabien Vorbe, il croyait encore que les Haïtiens pouvaient réaliser un sursaut, mais la sortie de Vorbe a tout bouleversé, pensent certains, même si d'autres n' y croyaient plus.

Pourtant, le jeu de la sélection nationale n'a pas été si mauvais au cours de la première période. Les statistiques notent 57% de possession de balle pour la formation haïtienne à la mi-temps. Durant les 45 premières minutes, les Nigérians Macualey et Issa ont envoyé à trois reprises le gardien Shelson chercher le ballon dans sa cage alors qu'un seul tir lointain de Bitiello Jean-Jacques avait mis en difficulté le gardien nigérian.

En seconde période, on croyait que le onze national pouvait revenir dans la partie lorsque Peterson Joseph bien servi par Charles Hérold Jr réduisait le score de la tête. Mais la puissance nigériane a continué à déferler et Macauley marquant à nouveau à la 60e minute, la situation se compliquait. L'espoir était anéanti tout simplement lorsque Fabien Vorbe qui a disputé un Mondial en demi-teinte à cause de sa blessure se faisait expulser pour s'être un peu appuyé sur un Nigérian pour la possession de la balle. A dix contre onze nigérians physiquement plus costauds, la tache devenait difficile voire impossible pour Haïti.
"Nous n'avons pas su saisir notre chance quand il le fallait", dira le sélectionneur Jean Yves Philogène Labaze dans ses déclarations d'après match, conscient lui aussi que la sélection haïtienne U -17 n'a pas saisi la chance qui lui était offerte d'enrichir la belle page d'histoire qu'elle vient d'écrire.
Sur la route du retour au Hyatt, tout le monde reste calme, on réfléchit sur nos actes manqués et les chances qu'on n’a pas saisies. "Maintenant, on a tiré les leçons qu'il fallait, on ne reviendra plus aussi naïf en 2009", commente déjà M. Pierre Charles venu à Jeju uniquement pour voir jouer la formation haïtienne.
Au Hyatt, les gens se montrent sympathiques. Chacun veut se faire photographier avec l'une des formations du Mondial qui, disent-ils, a produit un très beau football. "Haitian team play a very good soccer", ne cessent de répéter les Nigérians.

Dimanche, au petit jour, il faut déjà laisser l'hôtel, certains joueurs n'ont pas fermé l'oeil, la nuit, les yeux rougis par l'absence de sommeil mais aussi par quelques larmes versées en catimini, ils prennent l'autobus à 4h30. Il faut rentrer en Haïti et le vol qui doit relier Jeju à Gwimpo au Nord est à 6h50 du matin. Il est près de 9h 20 quand on arrive à Gwimpo. Attention, il faut faire vite, car le vol pour Atlanta est à 10h30, C'est à l'aéroport International d'Incheon qu'on comprend réellement que le Mondial est déjà un souvenir. Les policiers sont légion qui surveillent les délégations devant rejoindre leur pays. C'est le cas de celle du Togo par exemple. Malheureusement, un petit contre-temps oblige la délégation haïtienne à séjourner au pays au moins une journée supplémentaire. Il faut alors se rendre à l'hôtel. Les dirigeants de la Fifa retiennent alors le May Field, un hôtel 3 étoiles qui se trouve entre Gwimpo et Incheon. Les joueurs y resteront pendant au moins vingt-quatre heures. Vingt-quatre heures encore en compagnie de la France qui doit affronter la Tunisie et qui félicite encore les Haïtiens pour leur Mondial . Les Japonais éliminés sont aussi là de même que les Costaricains qui joueront contre l'Argentine. L'équipe haïtienne passera peut-être son ultime journée en Corée du Sud dans l'ambiance de la Coupe du monde.
Là encore, on est pas vraiment en paix, Haïti suscite encore l'admiration. Des parents curieux demandent gentiment à leurs enfants de saluer le groupe. Un mari demande au groupe de permettre à sa femme de se faire photographier en compagnie de quelques Haïtiens. Elle ne peut pas savoir qui est joueur ou qui ne l'est pas, mais elle a entendu parler de l'équipe, elle l'a vue jouer et veut en avoir un souvenir .
Ici et là, on cherche à voir cette formation venue de nulle part, qui le temps de trois rencontres, a séduit son monde bien qu'aux yeux de ses dirigeants, elle a tout simplement loupé son mondial. Jack Warner qui est le Président de la Concacaf en serait conscient lui aussi, selon les dirigeants de la Fédération qui l'ont rencontré à l'issue de la rencontre contre la France. Il leur aurait dit : "Je ne vous félicite pas pour ce match, car je connais votre équipe et je sais qu'elle peut donner mieux que ça".
De toute façon, tout le monde attend cette équipe en 2009 au Nigeria pour la Coupe du Monde des moins de vingt-ans.
Enock Néré

Envoyé spécial du Nouvelliste,
Ticket Sport
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47813&PubDate=2007-08-27

Engager la diaspora haïtienne dans une citoyenneté plus large

A l'initiative du ministère des Haïtiens vivant à l'Etranger (MHAVE), s'est tenue une série d'activités du 24 au 26 août 2007 au Cercle Bellevue de Port-au-Prince. L'objectif est de renforcer les relations interhaïtiennes
Le ministre des Haïtiens vivant à l'Etranger, Jean V. Généus, et le directeur du Centre international de documentation et d'information haïtienne, caribéenne et afro-canadienne (CIDIHCA), Frantz Voltaire, ont signé dimanche un accord de partenariat lors de la clôture d'une série d'activités réalisées au Cercle Bellevue de Port-au-Prince. Cet accord porte sur les domaines d'intervention suivants : l'information, la documentation, l'animation scientifique et culturelle, l'édition, la production audiovisuelle et l'éducation générale.

A cette occasion, une centaine d'ouvrages ont été remis à la mairie de Pétion-Ville en vue de la création d'une bibliothèque municipale dans cette commune. Des panneaux thématiques et des films ont été également remis à la Bibliothèque nationale d'Haïti et à la Télévision nationale d'Haïti.

Pour améliorer les relations interhaïtiennes, le ministre Généus annonce le lancement pour cette semaine d'un site internet. Ce qui donnera au ministère la possibilité de réaliser des « visio conférences » au profit de la communauté haïtienne.

M. Généus s'est réjoui de l'amélioration du climat sécuritaire dans le pays. « Le MHAVE est l'un des ministères les plus fragiles, car il n'a que la diaspora pour partenaire incontournable. Quand il y a des troubles dans le pays, les efforts de coopération avec la diaspora tombent à l'eau. Il y a actuellement une amélioration du point de vue sécuritaire, donc il faut encourager les compatriotes à investir dans le pays », affirme le ministre.
Au cours d'une conférence-bilan, Frantz Voltaire se dit satisfait des rencontres. « Nous sommes satisfaits, car nous avons pu nous entretenir avec le recteur de l'université d'Etat d'Haïti, Pierre Marie Paquiot, et d'autres recteurs des universités privées du pays.

Nous travaillons en vue de contribuer au progrès social et économique du pays. Nous ne sommes pas des donneurs de leçons, nous venons apprendre, entretenir des dialogues avec nos confrères. Dans ce monde de globalisation, il faut que nous ayons des perspectives touchant toute la dimension de nos problèmes sociaux », assure le directeur des Editions CIDIHCA.
L'un des responsables de la mairie de Pétion Ville, Clark Eric, s'est réjoui de ce don de livres fait à sa commune. « Nous sommes heureux de recevoir ce lot d'ouvrages en vue de la construction d'une bibliothèque municipale au profit de la communauté pétion-villoise. Notre commune en a tant besoin et nous avons déjà entrepris certaines démarches auprès d'autres partenaires», déclare-t-il, l'air souriant.

De son côté, ouvert au dialogue et dynamique, Rodney Saint-Eloi plaide en faveur d'un développement durable et réel du pays. « Il faut engager la diaspora haïtienne dans une citoyenneté plus large dépassant le territoire national. Chaque Haïtien doit comprendre qu'il fait partie de la crise du pays. Il revient à chacun de nous de s'unir pour apporter une contribution réelle au développement du pays, car personne d'autre ne peut changer Haïti », confie le directeur général des Editions Mémoire d'encrier.
Jean Max Bourjolly, membre de l'Association des ingénieurs et scientifiques haïtiano-canadiens (AIHC), croit que la tenue des échanges entre les Haïtiens vivant au Québec et ceux d'Haïti est un pas dans la bonne direction. Il souhaite que d'autres communautés soient prises en considération, notamment les Haïtiens vivant en République dominicaine, en France et aux Etats-Unis.
Pour la circonstance, Merès Wèche, critique d'art et romancier, a signé son ouvrage sur Jean-Claude Garoute (Tiga). Un ouvrage qui permet de revisiter la vie et l'oeuvre de Jean-Claude Garoute.
Au menu de ces trois journées d'activités, il y a eu projections de neuf documentaires, tables rondes sur les enjeux spécifiques liés au domaine de l'audiovisuel, de la pédagogie dans l'enseignement de l'histoire et du livre haïtien, vente-signature d'ouvrages d'auteurs haïtiens vivant au Canada, exposition d'ouvrages édités au Canada sur Haïti.
Une belle exposition de panneaux thématiques sur l'histoire d'Haïti a fait honneur au public.
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Source
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47782&PubDate=2007-08-27

Le bureau du Sénat dans l'embarras

Le bureau du Sénat de la République ne donne pas encore de suite à la demande d'interpellation du gouvernement Alexis produite mercredi dernier par les sénateurs Gabriel Fortuné (UNION), Youri Latortue (LAAA), Rudolph Boulos (Fusion), Ricard Pierre (OPL) et Rodolphe Joazile (PONT).
L'interpellation peut être évitée avec la révocation du commissaire du gouvernement de Port-au-Prince Me Claudy Gassant. Un délai de 24 h a été accordé au Premier ministre Jacques Edouard Alexis pour congédier le commissaire Gassant. Ce dernier, pour des raisons jusqu'ici inconnues, n'avait pas répondu à l'invitation de la Commission Justice et Sécurité de la Chambre haute.
A la veille de la séance « historique » du 22 août 2007, le président du Sénat, le sénateur Joseph Lambert avait prôné le dialogue entre le pouvoir exécutif et les parlementaires. Une opinion qui n'est pas partagée par le sénateur Gabriel Fortuné. « Le président du Sénat n'a d'autre choix que d'interpeller le gouvernement comme l'ont réclamé mes collègues et moi », a indiqué lundi le 3e sénateur du Sud qui avait poussé le bureau du Sénat à adopter, mercredi soir, le principe d'une interpellation conditionnelle du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis.
L'interpellation du gouvernement Alexis devrait être ce lundi au centre de la conférence des présidents au Sénat de la République. Le sénateur Joseph Lambert qui devait présider la rencontre ne s'est pas présenté. Les sénateurs rencontrés ne voulaient rien piper. Entre-temps, les alliances, même contre nature, se font au Parlement dans l'attente de l'interpellation du gouvernement.
Selon une source digne de foi, les partis les plus forts au Parlement se sont mis d'accord pour donner un vote de confiance au gouvernement. D'après la même source, il y aurait des défections même dans le camp des cinq sénateurs qui ont donné leur accord pour l'interpellation du gouvernement.

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47792&PubDate=2007-08-27
Commentaires :
Le torchon brûle encore au sénat dans la perspective d’une confrontation entre les pouvoirs exécutifs et législatifs. Après les déclarations faites la semaine dernière l’expectative augmente et tout le monde guette le prochain pas des parlementaires qui doit conduire selon toute vraisemblance vers une nouvelle période d’instabilité en Haïti.
Aujourd’hui encore rien n’a été décidé.
Cependant certains des chefs de fil de cette chronique d’une crise annoncée ont animé d’une façon ou d’une autre les rumeurs couleurs nationales. Le sénateur Fortuné a été le premier à mettre le feu aux poudres avec des accusations fracassantes envers ses confrères du sénat qui aurait d’une part accepté des pots de vin pour voter une résolution en faveur de la Socabank en litige avec les autorités monétaires ; il avait aussi accusé certains de ces confrères d’utiliser leurs voitures dans le trafic de drogues et dans les activités de contrebande.
Ces accusations ont fait l’objet d’une enquête diligentée par une commission interne dont les résultats ont laissé le grand public sur sa faim.
Un autre sénateur intéressé par l’interpellation est Monsieur Latortue qui pendant le gouvernement de transition portait l’étiquette de Monsieur 30%. Aucune enquête n’a été réalisée autour des activités de ce flinguant membre de la commission de justice du sénat.
Monsieur le sénateur Boulos est le frère de l’homme d’affaire ancien président de la chambre du commerce et de l’industrie haïtienne interpellé la semaine dernière par Monsieur Claudy Gassant…
De quoi réfléchir sur les motivations de nos sénateurs….

Année 2007 : deux éclipses lunaires totales

Un regard sur l'éclipse lunaire totale du 28 août 2007

Juste après le Big Bang, la création de l'univers qui selon les physiciens eut lieu, il y a de cela 15 milliards d'années, les particules physico-chimiques vont être créées. Durant l'insupportable chaleur dans un temps infinitésimal (nanosecondes), l'on va passer des atomes aux molécules, des molécules aux galaxies, des galaxies aux étoiles, des étoiles aux planètes, d'où notre système solaire qui se trouve dans notre galaxie la Voie Lactée.

Dans notre système solaire, les planètes qui vont se créer auront leurs satellites proprement dits. C'est ainsi que la planète Terre, et la planète Pluton auront chacune leurs satellites ou leurs propres lunes d'où notre lune. La lune terrestre fut créée lors des secousses telluriques durant la création de la terre et espace, d'où la dénomination de certains scientifiques des couples Terre-Lune ou Pluton-Charon, considérant que la lune est le satellite naturel de la terre ainsi que Charon est le satellite naturel de la planète Pluton.
Pour sa part, la lune est un corps froid et rocailleux environ de 3.476 kilomètres de diamètre. Elle n'a aucune lumière de par elle-même mais elle reçoit sa lumière à partir des rayonnements reflétés de la surface du soleil. La lune satellise la terre environ une fois pendant 29 jours et demi, et bouge très lentement. En tant que lune, elle entoure notre planète. La position variable de la lune entre la terre et le soleil rassure son rôle de satellite par une série de phases justifiées : nouvelle, nouvelle croissante, premier trimestre, gibbeux ciré, pleine (lune), gibbeux faible, dernier trimestre, vieille croissante et retourne a la phase initiale qui est la nouvelle. La lune terrestre, notre LUNE est toujours en mouvement tout comme l'univers entier qui bouge !L'éclipse lunaire totale du 28 août 2007 annoncée officieusement sur Internet via les courriels a suscité beaucoup de contestations. Certains arrivent à dire que c'est un canular.

En fait, la précaution de classer l'éclipse de ce mois d'août comme un canular vient du fait que cette éclipse serait spéciale sur la basse que la Lune et la planète Mars deviendraient de la même grosseur. Ce qui serait un miracle scientifique. Bref, le miracle n'est même pas un langage scientifique. Le mot miracle relève du champ religieux. A cause de cette fausse prédiction, certains ou même plusieurs pensent que l'éclipse n'aura pas lieu. Cependant les astrophysiciens de la NASA ont bien confirmé l'arrivée de l'éclipse qui aura sa trajectoire de l'Océanie aux Amériques.La trajectoire de cette éclipse.
La lune pénètrera la pénombre terrestre à 7 heures 53 minutes et 39 secondes GMT. Les phases seront les suivantes : la phase partielle débutera à 8 heures 51 minutes et 16 secondes quand la lune passera à l'ombre de la terre. D'après les prédictions, la phase totale commence à 9 heures 55 minutes GMT et se terminera à 11 heures 22 minutes et 24 secondes GMT, soit à 7 :22 AM, heure haïtienne (voir image*). La durée prévue sera d'une heure, 30 minutes et 2 secondes. C'est une durée typique pour un tel événement. On s'attend à ce que la grandeur d'ombre soit 1.4760.

La phase partielle de l'éclipse finira à 0 heure 23 minutes et 30 secondes, avec la phase de pénombre prévue pour se terminer à 13:21:01 GMT.Les zones cible de l'éclipse lunaire totale
L'Océanie sera favorisée pour l'éclipse, d'où la lune sera à son zénith dans la Polynésie française au moment de la plus importante visibilité. D'autres zones sont les suivantes : Alaska, côté pacifique des Etats-Unis, Australie, Nouvelle Zélande, les orientales dans les régions des îles pacifiques (excepté la Nouvelle-Guinée) et le bout de la péninsule de Chukchi qui inclut la ville d'Uelen en Russie. La majorité des Amériques appréciera une éclipse abrégée. La Sibérie, la Russie d'Extrême-Orient, l'Asie du sud orientale, la Chine, le reste de l'Asie orientale et du sud-est, de la Nouvelle-Guinée, et du reste de l'Australie manquera le côté extérieur sur le commencement de l'éclipse, parce que l'éclipse se produira ou près derrière le lever de la lune dans ces régions. On s'attend à ce que le Groenland, l'Europe (Russie occidentale y compris), l'Afrique, l'Asie occidentale, l'Asie centrale occidentale, et l'Asie du sud occidentale manquent l'éclipse complètement.

L'éclipse lunaire se produit lorsque l'orbite de la terre s'interpose entre le soleil et la lune. Lorsque c'est le cas, la terre bloque la lumière du soleil et projette un cône d'ombre sur la lune. Durant une éclipse totale, la lune peut apparaître rouge, ce qui est dû à la réfraction, ou déviation des rayons, de la lumière dans l'atmosphère terrestre. La lune est bien connue de nous pendant ses différentes phases susmentionnées. La variation dans l'échelle de Danjon, détermine si l'éclipse est très ténébreuse ou la lune est presque invisible
.i. L=0 : Éclipse très foncée. Lune presque invisible, particulièrement à la mi-totalité,
ii. L=1 : Éclipse foncée, gris ou brunâtre dans la coloration, de taille distinguable seulement avec la difficulté ; iii. L=2 : Éclipse rouge foncé ou rouille colorée. Ombre centrale très foncée, alors que le bord externe de l'ombre est relativement lumineux ;
iv. L=3 : éclipse Brique Rouge. L'ombre a habituellement une jante lumineuse ou jaune ;
v. L=4 : Éclipse cuivre rouge ou orange très lumineuse. L'ombre a une jante bleuâtre et très lumineuse...
Une éclipse se présente toujours comment un événement remarquable. La première éclipse de l'année 2007 eut lieu le 3 mars dernier. Les amoureux de l'espace se préparent en bonne et due forme à l'observer soit à l'oeil nu soit au laboratoire ou dans un planétarium. Les phases de la lune sont des ingrédients pour satisfaire les curieux de la mythologie, les mordus des signes du zodiaque et peuvent même penser que l'espace aurait une influence vitale sur leur quotidien. Selon les données de la NASA, les constellations qui favorisent les signes du zodiaque ont subi tilt dans leur déplacement, il y a de cela des centenaires. Bonne chance à ceux qui croient dur comme fer aux signes du zodiaque.Que puis-je dire ? Sinon, joyeuse observation ou profitez du bonheur qu'apporte un rare événement, tel qu'une éclipse lunaire totale. Au moins, la générosité du rayonnement lumineux qu'apporte la lune au soir sur le ciel d'Haïti est à apprécier dans un pays où les énergies alternatives sont largement sous-exploitées par l'absence d'une politique nationale énergétique.
Jean-Junior JOSEPH

Physicien de formation
Email : jeanjunior@gmail.com http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47798&PubDate=2007-08-27
Commentaires :
Histoire d’éclipse.
En lisant cet article d’une haute portée scientifique. Il m’est revenu à l’esprit un évènement que j’avais vécu en Haïti en 1996 (je crois) ; lors de la première présidence de René Preval. A l’époque Haïti faisait partie des pays qui avaient le privilège d’offrir les images d’une éclipse solaire totale à ces citoyens.
A l’époque dans le souci de bien faire il y a eu une médiatisation exagérée. D’un côté les ophtalmologues avec des avis paradoxalement discordants présentant souvent des faciès pré-apocalyptiques accompagnant leurs mises en garde trop corsées ; de l’autre côté le brave Capitaine Météo (qu’il repose en paix) n’arrivant pas a se démêler dans des explications trop scientifiques.
Le public haïtien dans cette cacophonie avait vite compris qu’il s’agissait d’un évènement létal à risques épouvantables.
Devant la montée de cette psychose naissant d’une reconfiguration caricaturale de l’éclipse le gouvernement de Preval avait du agir pour éviter le pire.
En fait les citoyens avaient fini par comprendre que les rayons solaires deviendraient dangereux et qu’il fallait s’en protéger à tout prix. Cette information ne circulait pas exclusivement au niveau des quartiers type cité soleil…
Je me marrais en contemplant les gens qui s’évertuaient à boucher les moindres orifices par ou pourrait éventuellement pénétrer les rayons solaires.
Oui pour comble du ridicule, l’administration Préval avait déclaré un jour de congé pour ne pas obliger les gens à se retrouver dehors « sans défense lors du passage » de l’éclipse. Les consignes du Président ont été observées à la lettre.

De mon côté j’avais préparé les lunettes appropriées pour observer l’éclipse et surtout j’avais mis mon appareil photo sur pied pour conserver les réflexions de ce soleil caché sur un support argentique.

Ce qui m’ fait le plus rire c’est qu’au moment M de l’éclipse une épaisse couche nuageuse couvrit une bonne partie du ciel de Port-au-Prince comme un vrai manteau divin pour protéger les pauvres haïtiens.

Ceux qui avaient prié avaient triomphé. Port-au-Prince avait frôlé la catastrophe. Je n’ai pas pu avoir les photos escomptées.
Dans la soirée les journées télévisées rapportaient des faits divers relatant le décès de citoyens asphyxiés… Et des élèves de la maternelle de certaines écoles de Porto Rico qui avaient organisé des cours en plein air munissant les petits de lunettes à filtre pour ne pas rater cette observation pas très courante.
Haïti est un pays réellement spécial.
DrJJ280807

Une réduction ou un retrait des troupes onusiennes dépend de la capacité d'Haïti en matière de police

La réduction des troupes de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) est conditionnelle à l'accroissement de l'effectif de la Police nationale d'Haïti (PNH), relève le chef civil sortant de la MINUSTAH, le diplomate guatémaltèque Edmond Mulet.« Je crois que la PNH est en train d'augmenter ses capacités. Il y a toutes ces nouvelles promotions qui sortent de l'Académie de police, très bien formées, chaque 7 mois », souligne Edmond Mulet.
Aux dires du chef civil de la mission de l'Onu, la police haïtienne compte aujourd'hui quelque 7.500 policiers déployés dans tout le pays. Mulet dit espérer que la PNH pays pourra avoir au moins 14.000 officiers de police dans un délai non précisé.« A partir de là, je crois que la Mission des Nations Unies pourra commencer à réduire aussi les troupes », dit-il tout en précisant que « cela dépendra aussi de la capacité haïtienne à assumer les responsabilités ».
Edmond Mulet estime qu' « un retrait anticipé ou une réduction de la Minustah maintenant en Haïti serait une erreur ». Le diplomate déclare vouloir que cette mission soit la dernière de l'Onu en Haïti.
La Minustah, soutient-il, va s'adapter aux nouvelles circonstances de développement du pays. « A un moment donné, on verra une réduction de soldats, de tanks et de présence militaire ou policière internationale ici », souligne-t-il.
Le processus de révision à la hausse des agents de la police nationale dont parle Mulet doit, selon lui, encore prendre plusieurs mois.« Nous espérons qu'avec le renouvellement du mandat [de la Minustah], à partir du 15 octobre, nous allons maintenir la même quantité d'hommes ici en Haïti, même s'il y aura une reconversion, selon les besoins », ajoute-t-il.
Au 28 février 2007, la MINUSTAH compte quelque 6 782 personnel en uniforme, dont 101 officiers et 6 681 soldats.Les pays contributeurs à la force militaire sont : l'Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Chili, l'Équateur, les Etats-Unis d'Amérique, le Guatemala, la Jordanie, le Népal, le Paraguay, le Pérou, les Philippines, le Sri Lanka et l'Uruguay.
Par ailleurs, Edmond Mulet estime nécessaire que l'Onu réduise son personnel en Haïti pour pouvoir apporter son aide à d'autres pays en difficulté.« Il y a d'autres foyers d'instabilité dans le monde, notamment au Darfour, au Tchad et dans beaucoup d'autres endroits qui demandent aussi des troupes, des civils, des administrateurs », indique le chef civil sortant de la Minustah.
« Il y a une pression aussi sur la Minustah pour envoyer son personnel et son budget dans d'autres Missions de paix dans le monde », ajoute Mulet qui va occuper le poste de sous-secrétaire aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies, une fonction qui fut celle de Hedi Annabi, le successeur de Mulet à la tête de la Minustah. (Source:alterpresse)

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47753&PubDate=2007-08-27
Commentaires :
Une des déclarations les plus riches en informations sur les contours de la MINUSTAH en Haïti si on se dit que Edmond Mulet était en pleine possession de ses moyens au moment de les faire.
Il dévoile en quelques bribes de phrases les vrais problèmes de cette mission décriée de part et d’autre des camps pendant que les chefs eux-mêmes de l’ONU se retrouvent face au dilemme du spectre d’une MINUSTAH 2 si cette force devrait partir trop tôt. Mais trop tôt c’est quand ?
La réponse de Mulet c’est quand la PNH aura les capacités nécessaires pour assumer la protection du pays. En matière d’effectif il croit que cette capacité pourrait s’acquérir avec 14.000 officiers de police qui sont au nombre de 7.500. IL faut encore former 6.5000 policiers. Il suffit de sortir le nombre de policiers formés par an et avoir une idée du temps approximatif qu’il faudra pour atteindre les 14.000.
Calculs élémentaires.
Un autre élément qui devrait rassurer les fossoyeurs de la MINUSTAH et les allumés des « anciennes » FADH et les artisans de la constitution d’une nouvelle force c’est cette vérité de se rappeler que Haïti n’est pas le seul coin en difficulté dans le monde. Donc à un certain moment il faudra que l’on se montre capable d’assumer notre existence comme nation et comme peuple. La MINUSTAH n’est pas éternelle. Pour une fois la question se pose de sa durée de vie.
La cacophonie vient du fait que la MINUSTAH continue à militer pour la non constitution d’une nouvelle force ou de la remobilisation des FADH. Souvent le problème de l’exiguïté des ressources est soulevé pour cacher justement la peur des coups d’états récurrents qui ont vu le jour de 1986 à 1991. Là nous faisons cas omis de cette connivence séculaire des officiers de l’armée à s’arranger avec la classe dominante pour maintenir une véritable inégalité frisant l’exclusion des classes populaires.
Cependant ce qu’il faudra savoir en Haïti l’autorité n’est pas représenté par une puissance de frappe assise sur la possession d’uniformes ou d’armes. Nous avions eu la preuve avec les VSN des Duvalier et des « chimères » d’aristide.
C’est une erreur de penser qu’une Police Nationale Haïtienne de 14.000 membres ne soit pas capable d’actes aussi odieux que les forces armées.
Dr JJ28/08/07

Les parents à faibles revenus peuvent respirer

Quelque cinq cent millions de gourdes sont débloquées par le gouvernement Alexis pour assister les parents à faibles revenus à l'occasion de la rentrée des classes en septembre prochain. Grâce à ce montant jugé insuffisant, le ministère de l'Education nationale et de la Formation professionnelle entend distribuer des kits scolaires, des uniformes et de subventionner des ouvrages au profit de 47% des élèves des deux premiers cycles de l'école fondamentale.
Les ouvrages de communication créole et française, de mathématiques, de sciences expérimentales et de sciences sociales utilisés en 1er cycle fondamental seront subventionnés à hauteur 70%. Tandis que pour les élèves du 2e cycle fondamental c'est le système de prêt qui sera utilisé. Les cinq ouvrages précités seront prêtés aux élèves. Ils verseront en retour la modique somme de 25 gourdes. « A la fin de l'année, les élèves doivent remettre les ouvrages en bon état», a averti, le ministre Gabriel Bien-Aimé lors d'une rencontre lundi avec les membres de la commission de l'Education nationale de la Chambre basse.
Le ministère distribuera également quelque deux cent mille kits scolaires ainsi que plusieurs centaines de milliers d'uniformes aux élèves. Chaque élève aura droit à un seul type de matériel scolaire. Cette décision, selon le ministre Bien-Aimé, doit permettre à son ministère de toucher un plus grand nombre d'enfants. Près de neuf cent mille sur les deux millions cent mille élèves bénéficiaires potentiels recevront soit un kit, soit des ouvrages ou de l'uniforme.
A côté de la subvention d'ouvrages, de la distribution d'uniformes et de kits scolaires, le ministre de l'Education nationale et de la Formation professionnelle annonce de nouvelles mesures qui sont adoptées par les autres ministères en vue de permettre de créer les conditions permettant aux élèves de reprendre le chemin de l'école la tête reposée. « La réfection des trottoirs par le ministère des Travaux publics et la formation de brigadiers par le ministère de la Jeunesse et des Sports », sont quelques-unes des mesures citées par Gabriel Bien-Aimé.
D'un autre côté, M. Bien-Aimé a fait état de l'ouverture de 200 nouvelles classes de 7e année fondamentale pour accueillir dix mille élèves. Cette décision, a-t-il indiqué, rentre dans le cadre des efforts de MENJP de permettre à un plus grand nombre de jeunes d'avoir accès au 3e cycle fondamental.
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Source:

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47808&PubDate=2007-08-27

Commentaires :
Des actions concrètes de ce genre dans l’esprit doivent être rangées dans la rubrique des décisions positives du gouvernement si.. Oui il y aura toujours des si… L’expérience nous a poussés à devenir sceptique et voire parano. La faute aux gestions pourries désastreuses et décousues de ceux-là qui sont passé au pouvoir. Chez nous c’est le cas de le dire bonjour n’est plus une vérité.
Les si fuseront de toute part. On tiendra compte de ceux-là qui pointeront du doigt les écueils réels du programme en vue de les corriger. On fera omission totale des voix de « comité de défense de ceci cela, ou du rassemblement de que se yo que se cuan(do) » très caractéristiques des mouvements pseudo populaires de nos jours.
Les failles annoncées et attendues relèveront des manques du gouvernement à couvrir les 100 pour cent des nécessiteux, considérant déjà une casse-tête pouvoir identifier les vrais nécessiteux dans une perspective d’assistance.
Ce qui serait dommage serait d’apprendre, pendant que la lutte contre la corruption bat son plein dans une atmosphère ou certaines autorités récusent la forme de la croisade sans donner leur appui inconditionnel contre ce fléau identifier à l’œil nu comme un responsable de poids de tous les malheurs d’Haïti.
Nous restons vigilants pour défendre l’état qui essaie de sortir la tête de la marée sous le poids des maquillages divers qui ont dénaturé sa quintessence