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mardi 1 avril 2008

Wyclef Jean condamne les kidnappings

Dans un message diffusé à la radio avec le parrainage de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah), le musicien Wyclef Jean a appelé ses compatriotes à sortir de la criminalité et à se battre pour améliorer leur pays. "Si vous aimez Wyclef, alors vous aimez Haïti. Donc vous ne devriez pas violer des femmes, kidnapper des gens et des enfants, car il ne peut y avoir aucune excuse pour ces agissements", martèle l'artiste, dans ce message en créole diffusé à plusieurs reprises par les stations de radio locales.
"Je rejette ces mauvaises conduites", a déclaré le musicien de 35 ans, qui a également appelé les Haïtiens à respecter et protéger les droits des femmes.
La Police Haitienne et la Minustah ont noté ces dernières semaines une recrudescence de l’insécurité et tentent d'endiguer une vague d'enlèvements et de crimes perpétrés par des gangs dans la capitale et certaines zones rurales.
Fred Blaise, un porte-parole de la police de l'Onu, a déclaré que la popularité de Wyclef Jean dans toutes les couches de la société pourrait avoir une influence positive sur certains jeunes. "Les Haïtiens de tous milieux, les bons garçons comme les mauvais garçons, ont beaucoup d'estime pour Wyclef pour ce qu'il représente en tant que Haïtien", a-t-il déclaré à Reuters dimanche. "Donc ils seront probablement plus réceptifs au message de Wyclef parce qu'ils sont fiers de lui", a-t-il ajouté.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13630

Le DSNCRP, est considéré comme un outil efficace pour réduire la pauvreté

Le chef du gouvernement, Jacques Edouard Alexis, accompagné de plusieurs ministres, avait réalisé la semaine dernière une visite à Washington afin de préparer la prochaine conférence des bailleurs de fonds le 25 avril 2008. Le gouvernement espère collecter plus de 4 milliards de dollars dans le cadre du Document de Stratégie Nationale pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté ( DSNCRP) qui s’étale sur une période de trois ans.
Le professeur Jean Robert Simonise fait remarquer que le précédent cadre de coopération (CCI) avait alloué 70 % des fonds aux ONG. Tout se réjouissant de ce nouveau cadre de coopération, M. Simonise souligne qu’il peut être considéré comme une révolution dans la coopération avec la communauté internationale. " D’une part, c’est la première fois que la coopération se base sur la croissance et la réduction de la pauvreté, d’autre part c’est la première fois qu’on tient compte des propositions des élus et de la population", déclare M. Simonise précisant que le DSNCRP implique la participation de la population à tous les niveaux.
Pour sa part l’économiste Jean Claude Paulvin soutient que le DSNCRP permet de mettre en place un programme économique intégré afin de combattre la pauvreté. Tout en faisant remarquer que le CCI avait permis de réaliser une bonne gestion macroéconomique, M. Simonise assure que le DSNCRP est un document stratégique et fondamental à long terme.
Par ailleurs, le représentant résident du PNUD, Joël Boutroue, indique que le Cadre de Coopération Intérimaire (CCI) était important pour la nation puisqu’il avait permis d’édifier une vraie base de coopération. " Le DSNCRP doit être le document qui permettra l’expansion de la coopération avec la communauté internationale", martèle le diplomate français.Le premier ministre Jacques Edouard Alexis, ne cesse de réclamer que les fonds octroyés à Haïti par les bailleurs de fonds soient gérés par le gouvernement.
" Nous avions mis l’accent sur le volume de financement mais également sur les mécanismes d’acheminement de l’aide lors de notre rencontre avec les bailleurs de fonds la semaine dernière", ajoute le premier ministre.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13629

Les violons ne s’accordent pas entre le parlement et l’exécutif sur le dossier de la vie chère

Le sénateur du Nord Ouest, Evaliere Beauplan, réclame l’application de mesures urgentes pour faire face à la cherté de la vie.
Tout en rappelant que le gouvernement et le parlement sont d’accord sur la stratégie à adopter, le sénateur Beauplan souhaite une accélération des programmes pour nourrir la population. " Mieux vaut construire un pont au lieu de deux et utiliser les fonds pour subventionner les produits de premières nécessités", lance le sénateur Beauplan faisant remarquer que déjà des gens meurent de faim.
Evaliere Beauplan exige que le gouvernement s’applique à résoudre les problèmes de la population pour qu’il puisse bénéficier de son appui. " Nous mettons en commun notre argent au sénat afin d’accorder des crédits aux paysans ", révèle le sénateur du Nord Ouest.
De son coté, le ministre chargé des relations entre le parlement et l’exécutif, Joseph Jasmin, soutient que le gouvernement est déterminé à soulager la misère de la population.
Cependant il fait remarquer que les citoyens doivent faire montre de patience pendant la mise à exécution des programmes. " Le problème ne peut être résolu au cours d’un seul mandat, nous faisons des efforts pour lancer l’entreprise de production nationale", assure t-il expliquant que les " réponses seront progressives".
Des spécialistes estiment que la récente hausse des prix des produits pétroliers aura des répercussions sur les prix des produits alimentaires.
Répondant aux critiques sur la nouvelle hausse des prix du carburant, le premier ministre Alexis a indiqué que le gouvernement ne peut pas subventionner les prix du carburant. " Nous devons répercuter les prix comme nous l’avons acheté", dit-il souhaitant de préférence que la mise en application de méthodes pour la production d’énergie électrique par des moyens hydrauliques." Lors de séances de travail avec les responsables de la BID nous avions mis l’accent sur la capacité de plusieurs rivières à produire l’énergie électrique", ajoute M. Alexis.
De plus, le premier ministre Alexis envisage l’exploitation de l’énergie solaire même s’il reconnaît que les coûts d’exploitation sont très élevés.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13628

Interrogations sur l’absence prolongée du Député Maxo Balthazar

Certains de ses collègues prétendent qu’il aurait quitté définitivement le pays pour des raisons inexpliquées
mardi 1er avril 2008,
Radio Kiskeya

D’intenses rumeurs circulaient ces dernières heures au Parlement sur le sort du Député de Belle-Anse (Sud-Est), Maxo Balthazar, dont les collègues et mandants n’auraient aucune nouvelle depuis un certain temps, a appris Radio Kiskeya.
Certains ont été jusqu’à suggérer sous le couvert de l’anonymat que le parlementaire, élu sous la bannière de la Fusion des sociaux-démocrates, se serait réfugié à l’étranger en traversant la frontière haïtiano-dominicaine.
Contacté par Radio Kiskeya, un responsable de média à Belle-Anse a confirmé que M. Balthazar ne s’était pas présenté dans sa circonscription ces dernières semaines.
Les rumeurs sur un éventuel départ précipité du Député pour l’étranger coïncident avec le début des travaux d’une commission spéciale de la Chambre basse chargée de vérifier la nationalité des membres de l’assemblée. Selon des informations non encore confirmées, une quinzaine d’élus seraient détenteurs d’une nationalité étrangère.
Ancien questeur du bureau de la Chambre des Députés, Maxo Balthazar est aussi sur la sellette en raison de graves irrégularités administratives dont sa gestion serait entachée.
Aucune voix autorisée de la Chambre ni de la Fusion ne s’est encore prononcée sur la situation actuelle du parlementaire.
Le parti des sociaux-démocrates a déjà perdu l’un de ses Sénateurs, Rudolph Boulos, victime de la "chasse aux étrangers" dont le Parlement a été le théâtre ces dernières semaines. Ce "réveil nationaliste" a également emporté un Sénateur de la plate-forme présidentielle Lespwa, Ultimo Compère. Accusés d’être de nationalité américaine, les deux parlementaires sont considérés par les pairs comme des "imposteurs et usurpateurs n’ayant aucune qualité pour siéger au Sénat".
Cette résolution controversée du Grand Corps, dont le point d’appui est la constitution de 1987 qui stipule que "la double nationalité n’est admise en aucun cas", n’a cessé de susciter des débats juridiques passionnés et de provoquer le mécontentement des nombreux expatriés haïtiens. Ces derniers se sentent à bon droit exclus d’un pays auquel ils fournissent plus de 1,5 milliard de dollars annuellement.
Si Rudolph Boulos est revenu à la charge en revendiquant à partir de la République Dominicaine le statut de "Sénateur en exil" fuyant les "persécutions" du pouvoir, en revanche Ultimo Compère ne s’est pratiquement jamais manifesté. Son séjour aux Etats-Unis dure déjà depuis de bonnes semaines. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4881

Dossier de la nationalité à la Chambre basse : les enquêteurs eux-mêmes objet d’enquête

Le bureau de la Chambre basse réclame leurs documents de voyage pour les dix dernières années
lundi 31 mars 2008,
Radio Kiskeya
L’enquête sur la nationalité des députés a démarré lundi par une demande expresse du Bureau de la Chambre basse aux neuf membres de la Commission spéciale d’enquête constituée la semaine dernière pour qu’ils soumettent dans l meilleur délai leurs documents de voyage à l’étranger pour les dix dernières années.
Le député Hugues Célestin, membre de la commission, s’est félicité de cette démarche du bureau qui, dit-il, permettra d’emblée de dissiper tout doute sur la nationalité haïtienne des députés appelés à enquêter sur la nationalité de leurs collègues.
S’il est bruit qu’une dizaine de députés auraient acquis une nationalité étrangère avant d’avoir été élus, l’enquête sur la nationalité à la Chambre basse semble devoir toutefois se dérouler dans un contexte différent de celle menée au Sénat. Alors que, pour Rudolph Boulos, élu 1er sénateur du Nord-Ouest sous la bannière de la Fusion des sociaux démocrates haïtiens, un journaliste proche du gouvernement, Guyler C. Delva, a mené une intense campagne médiatique pour obtenir son exclusion du Grand corps, aucune dénonciation publique concernant la nationalité étrangère d’un quelconque député ne fait aujourd’hui la une dans les médias.
Il n’en demeure pas moins que, comme ce fut le cas pour les sénateurs pendant de longues semaines, l’enquête sur la nationalité à la Chambre basse risque « d’absorber » les députés, au détriment d’autres questions prioritaires, comme l’analyse et le vote du projet de nouvelle loi électorale. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4878

La question de la vie chère refait surface à la Chambre haute

Consensus entre au moins 3 sénateurs sur l’urgence dans la célérité
lundi 31 mars 2008,
Radio Kiskeya

Certains sénateurs de la République ont remis lundi sur le tapis le brûlant dossier de la cherté de la vie en formulant des propositions pour y face allant de l’adoption de mesures urgentes à des investissements dans le secteur agricole, en passant par la réduction des salaires dans l’administration publique en vue de l’achat de produits alimentaires à distribuer.
Des actions urgentes doivent être entreprises en vue d’améliorer la situation de la population en proie chaque jour à la cherté de la vie, selon le sénateur Evallières Beauplan (Nord-Ouest), membre de la commission sénatoriale et gouvernementale de réflexion sur l’amélioration des conditions de vie de la population.
La population ne pourra pas attendre les résultats du travail de la commission et la mise en œuvre des recommandations de celle-ci compte tenu de la détérioration accélérée de la situation, a-t-il ajouté. Il appelle en ce sens à des mesures urgentes incluant la subvention des produits de première nécessité.
Cette proposition été officiellement rejetée par le ministre de l’Economie et des Finances au Sénat même. Lors d’une récente audition à la Chambre haute, Daniel Dorsainvil a en effet mis en doute les effets bénéfiques d’une telle formule, réaffirmant la ferme détermination du gouvernement à poursuivre sur la voie libérale choisie qui garantit les grands équilibres macro-économiques, avait-il déclaré.
La proposition de Beauplan ne trouve pas également d’écho chez son collègue Antoine René Samson (Nord, LESPWA) selon qui le gouvernement devrait plutôt investir en urgence dans le secteur agricole. Il suggère en ce sens la mise à contribution de la somme de un milliard de gourdes dont le premier ministre Jacques Edouard Alexis avait récemment annoncé la disponibilité pour soulager les souffrances de la population face à la cherté de la vie.
Intervenant à son tour dans le débat, la troisième sénatrice du département des Nippes (Sud-Ouest), Mme Huguette Lamour, a proposé la diminution des salaires dans l’administration publique en vue de disposer des ressources financières indispensables à l’achat de produits alimentaires à distribuer aux déshérités.
Face à la hausse constante du coût de la vie, de sérieuses t urgentes mesures doivent être adoptées, du même type que celles prises sous Duvalier dans des situations semblables, a conclu l’élue de la Fusion. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4877

86 sans-papiers haïtiens arrêtés à la frontière

Les autorités dominicaines devraient rapatrier incessamment ces personnes flouées par des trafiquants de clandestins
lundi 31 mars 2008,
Radio Kiskeya

Des membres de l’Armée Nationale dominicaine ont procédé lundi à l’arrestation de 86 sans-papiers haïtiens abandonnés par des passeurs à la frontière haïtiano-dominicaine, rapporte l’agence espagnole EFE citant des sources officielles.
Cinquante des illégaux ont été surpris dans un quartier de Dajabòn (nord-ouest de la République Dominicaine). Ils se trouvaient dans un véhicule dont le conducteur dominicain s’était enfui après avoir remarqué une présence militaire dans la zone.
Les autres voyageurs ont été appréhendés à Caminito, une localité de la province de Valverde (nord-ouest). Ils ont été eux aussi abandonnés à eux-mêmes par un individu qui les transportait clandestinement à bord d’un camion, selon un communiqué militaire.
Toutes les personnes arrêtées ont été envoyées au bureau des services d’immigration à Dajabòn afin d’être rapatriées.
Environ un million d’haïtiens et de dominico-haïtiens vivent en république voisine où leur présence est très importante dans le domaine de la construction, du tourisme, du commerce et de l’agriculture.
Les mauvais traitements infligés à beaucoup de nos compatriotes et l’indifférence dont fait montre généralement le gouvernement dominicain vis-à-vis de leur situation suscitent régulièrement les critiques sévères des organisations des droits humains contre Santo Domingo, rappelle EFE. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4876