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samedi 16 février 2008

Le Secrétaire général de l’OEA et le chef de la diplomatie française discutent d’Haïti

Des progrès réalisés au cours des derniers mois, selon José Miguel Insulza et Bernard Kouchner
jeudi 14 février 2008,
Radio Kiskeya

Le Secrétaire général de l’Organisation des Etats américains (OEA), José Miguel Insulza, s’est entretenu jeudi avec les autorités françaises de différents dossiers d’actualité en Amérique latine, dont la situation en Haïti, lors d’une visite officielle à Paris.
Selon un communiqué du Quai d’Orsay, au cours de deux rencontres séparées, le ministre français des affaires étrangères et européennes, Bernard Kouchner et son assistante Rama Yade, secrétaire d’Etat aux droits de l’homme, ont abordé la question haïtienne avec M. Insulza. L’essentiel des discussions était auparavant consacré aux perspectives de libération des otages retenus par les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC), parmi eux la franco-colombienne Ingrid Betancourt.
Le communiqué rappelle que depuis 1972 la France a un statut d’observateur à l’OEA.
Pour sa part, l’agence espagnole EFE indique que les deux parties ont souligné les progrès réalisés depuis un certain temps en Haïti.
José Miguel Insulza était accompagné du secrétaire adjoint aux affaires politiques à l’OEA, le diplomate argentin Dante Caputo, ancien médiateur de l’organisation panaméricaine dans la longue et désastreuse crise qu’avait connue Haïti de 1991 à 1994. Le Président d’alors, Jean-Bertrand Aristide, avait été renversé par un sanglant coup d’Etat militaire et un embargo commercial imposé au pays pendant près de trois ans. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4703

Leonel Fernàndez vole au secours du secteur avicole dominicain

Le Président offre plus de 8 millions de dollars pour l’achat de deux millions et demi de poulets afin d’empêcher la faillite des producteurs durement éprouvés par l’embargo haïtien
jeudi 14 février 2008,
Radio Kiskeya

Le Président dominicain Leonel Fernàndez a ordonné mercredi soir l’achat par son gouvernement de deux millions et demi de poulets et la création d’une commission de gestion de la production nationale d’œufs, à l’issue d’une rencontre avec les aviculteurs de la région du Cibao (nord).
Selon le ministre de l’agriculture, Salvador "Chìo" Jiménez, cité par le quotidien dominicain El Nuevo Diario, le chef de l’Etat et les producteurs de cette région, très affectés par l’embargo haïtien sur les produits avicoles dominicains, ont identifié un train de mesures à adopter après de longues discussions qui se sont tenues au salon Los Trinitarios du Palais National (siège de la Présidence).
Dans le cadre de cette opération visant à prévenir la faillite du secteur avicole, le trésor public devra consentir un débours de 270 millions de pesos (plus de 8 millions de dollars) pour acheter les poulets qui seront écoulés sur le marché intérieur. Les autorités ont continué jeudi à faire l’acquisition de volailles afin de les revendre au prix de 12 pesos la livre pour les volailles vivantes et de 21 pesos la livre pour celles qui sont mortes.
L’intervention du Président Fernàndez a permis d’éviter un mouvement de protestation des producteurs d’œufs et de poulets qui prévoyaient de gagner les rues mercredi en vue d’exiger le soutien du gouvernement face à la crise actuelle.
Le ministre Jiménez a également indiqué que le chef de l’Etat a décidé de créer une commission chargée d’assister les producteurs de poulets. Elle devra notamment assurer la régulation et le maintien du niveau de productivité avicole du pays.
Salvador Jiménez précise, par ailleurs, que l’embargo décrété par Haïti n’écarte pas la possibilité pour la république voisine de vendre de la viande blanche à Haïti. L’ouverture de ce marché fait déjà l’objet de discussions entre les deux pays.
Leonel Fernàndez et son homologue haïtien René Préval avaient récemment discuté, lors d’une conversation téléphonique, du dossier de la grippe aviaire et des possibilités d’une reprise des exportations d’œufs et de poulets dominicains vers Haïti. En République Dominicaine, les pertes enregistrées depuis l’entrée en vigueur des sanctions début janvier sont estimées à plus de 20 millions de dollars. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4702

Interpellation du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis à la Chambre basse

Le Premier ministre et son gouvernement menacés d’un vote de censure jeudi prochain pour leur incapacité à améliorer le sort de la population, selon le Député Arcluche Louis-Jeune, chef de file de cette initiative
jeudi 14 février 2008,
Radio Kiskeya

Le sort du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis et de son gouvernement sera décidé jeudi prochain (21 février) lors d’une séance d’interpellation à la Chambre basse sollicitée par un groupe de huit Députés.
Ces parlementaires issus de différents partis politiques -dont certains membres de l’équipe gouvernementale- ont remis jeudi au bureau de la Chambre une lettre d’interpellation mettant en avant l’incapacité du cabinet Alexis à satisfaire les revendications fondamentales de la population.
Selon les règlements intérieurs en vigueur, la signature d’au moins cinq élus est nécessaire pour valider une demande d’interpellation qui doit se terminer par un vote de confiance ou de censure en fonction de l’expression majoritaire dans l’assemblée.
La présidence de la Chambre des Députés devait acheminer rapidement la lettre à la Primature.
Le Député de l’Organisation du peuple en lutte (OPL) pour la circonscription de Dame-Marie (Grand’Anse, sud-ouest), Arcluche Louis-Jeune, un des initiateurs de la demande d’interpellation et chefs de file de l’opposition à la Chambre, estime que ses pairs sont dans leur majorité déterminés à obtenir le départ du gouvernement. Le bouillant parlementaire s’est toutefois empressé de mettre un bémol à ses propos en soulignant la possibilité d’un sauvetage de l’équipe au pouvoir si elle s’engage à adopter dans un délai raisonnable de deux mois les mesures susceptibles de faire baisser le coût de la vie et de soulager les souffrances de la population.
Outre Louis-Jeune, les sept autres Députés ayant souscrit à la demande d’interpellation sont Joseph Isidor Mercier (RDNP, Jérémie), Ronald Etienne (FRN, Pestel/Beaumont), Saurel François (Fanmi Lavalas, 2e circonscription de Port-au-Prince), Jean Pressoir Dort (LAAA, Marchand-Dessalines), Denizé Aristhène (Alyans, Tiburon), Edmond Dorméus (RDNP, Terre-Neuve) et Emmanuel Fritz-Gérald Bourjolly (FUSION, Aquin).
L’OPL, la FUSION et Fanmi Lavalas disposent chacun d’un portefeuille ministériel dans le gouvernement Préval/Alexis revenu à la tête du pays depuis juin 2006.
Une demande d’interpellation du Premier ministre avait avorté l’année dernière au Sénat en raison du refus catégorique du président d’alors du bureau, Joseph Lambert, d’acheminer la correspondance à l’intéressé.
Cependant, les Députés ont de leur côté déjà provoqué en juillet 2007 la démission d’un ministre. Ils avaient infligé un vote de censure massif au titulaire du ministère de la culture, l’architecte Daniel Elie, victime expiatoire de la colère des élus face à la répartition jugée inappropriée du budget du carnaval 2007. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4701

Interpellation du premier ministre Alexis par la chambre des députés

Le premier ministre haïtien Jacques Edouard Alexis devra se soumettre à la procédure constitutionnelle d’interpellation le 21 février prochain. La proposition formulée par le député de Jérémie, Ysidor Joseph Mercier (RDNP) a reçu le support de 7 autres députés alors que seulement 4 autres étaient nécessaires. Des députés de plusieurs tendances tels Acluche Louis Jeune de OPL, Denizé Ansten de l’Alliance, Saurel François de Lavalas, Dort Jean Pressoir de LAA Fritz Gerald Bourgeolly de la Fusion ou Etienne Ronald de FRN ont supporté la requête du député Louis Jeune. Selon le député interpellateur, Ysidor Joseph Mercier, la solution au problème passe inéluctablement par le renvoi du premier ministre, rappelant que les haïtiens ont patienté pendant deux longues années. " Il ne faut pas épouser la cause d’un homme mais celle du peuple haïtien", dit-il invitant ces collègues à se joindre à appuyer sa démarche.
Le député de Dame Marie Acluche Louis (OPL), affirme que le chef du gouvernement n’a annoncé aucune solution de rechange lors de sa rencontre avec les sénateurs mardi et mercredi. " Le premier ministre doit dire ce qu’il compte faire face à la situation actuelle", dit-il soulignant que les citoyens auront la possibilité lors de la séance d’interpellation d’identifier les députés qui défendent les intérêts de la population.
Interrogé sur la capacité du groupe 60 à réunir le nombre de vote nécessaire pour renvoyer le premier ministre, Acluche Louis Jeune fait remarquer que des députés de tous les groupes appuient l’initiative. " Même les députés de Lespwa admettent que la situation est intenable", ajoute t-il. Cependant un autre groupe de députés se déclarent opposé à l’initiative d’interpeller le premier ministre.
Les députés Felius Lubin et Valciné Pierre Jérôme indiquent qu’un vote de censure entraînera une crise qui aggravera la vie chère. Le député Pierre Jérôme croit que certains députés ont réclamé l’interpellation de manière émotionnelle, précisant qu’il n’y a aucune chance pour censurer le premier ministre. Plusieurs responsables d’organisations syndicales avaient appelé les parlementaires à interpeller le premier ministre en raison de l’inaction du gouvernement face à la cherté de la vie. Un responsable d’une confédération de syndicat des transporteurs a précisé que les citoyens ne participeront pas aux prochaines élections si la situation persiste.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13489

Le président dominicain souhaite une reprise des exportations selon Jean Michel Carroit

Le correspondant de radio Métropole en République Dominicaine, Jean Michel Carroit, affirme qu’une manifestation des producteurs avicole a été annulée mercredi dernier afin de faciliter une rencontre entre le chef de l’état Leonel Fernandez et les responsables d’association d’aviculteurs. M. Caroit soutient que le président Fernandez est très concerné par la situation d’autant qu’il est au coude à coude dans les sondages avec son principal rival Miguel Vargas.
Le chancelier dominicain Carlos Morales Troncosso avait révélé mardi dernier que les présidents Fernandez et Préval avaient eu un entretien autour du dossier de la grippe aviaire. " Les autorités dominicaines espèrent une reprise rapide des exportations vers Haïti ", indique M. Caroit qui rappelle que 20% de la production avicole dominicaine est destinée au marché haïtien.
Les pertes depuis la mesure d’interdiction sont estimées à plus de 20 millions de dollars américains. Interrogé sur le second rapport du MARNDR, Jean Michel Carroit souligne que les autorités dominicaines font état de l’avancement du processus de certification des fermes. Toutefois certains éditorialistes réclament des mesures de rétorsion telle l’expulsion des illégaux fait remarquer M. Carroit pour qui cette crise permet de constater que les relations entre les deux pays ne se résument pas à l’aspect migratoire mais aussi aux échanges commerciaux. Selon le correspondant de radio Métropole, cette situation permet aux haïtiens d’avoir des arguments forts dans le cadre de la réactivation de la commission mixte haitiano-dominicaine.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour", M. Carroit a estimé que les autorités dominicaines font montre d’une volonté d’apaisement en dépit de la conjoncture liée aux prochaines élections. De son coté, l’économiste Jean Claude Paulvin croit que cette crise permet de mettre en relief l’importance du marché haïtien. Il invite le gouvernement a ne pas céder aux pressions des dominicains craignant que d’autres régions ne soient infectées. " Compte tenu des conditions de production en Haïti, une éventuelle introduction du virus H5n2 aura des conséquences désastreuses sur l’économie nationale", ajoute t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13488
Bravo Mr Caroit .. on en a appris une bonne!

La Minustah confirme la hausse des cas de kidnapping

Le porte parole de la UNpol, Fred Blaise, a indiqué que 17 cas d’enlèvement ont été enregistrés au cours des deux premières semaines du mois de février. Cette hausse est d’autant plus sensible que 18 cas de kidnapping avaient été rapportés pour tout le mois de janvier. En décembre dernier, 24 cas d’enlèvement avaient été répertoriés, à l’époque les autorités avaient expliqué que cette reprise des activités des criminels était liée aux fêtes de fin d’année. Fred Blaise reconnaît qu’il y a une recrudescence des actes de violence ces dernières semaines et fait état de l’arrestation de plus de 50 criminels par des casques bleus. Tout en rappelant que le succès de ces opérations dépend des informations disponibles, il invite la population à collaborer avec les forces de l’ordre afin de faire échec aux bandits. M. Blaise annonce que les patrouilles conjointes Minustah / PNH se poursuivront et souligne que 13 membres d’un gang de Carrefour feuilles ont été appréhendés par les forces de l’ordre. Preuve que Cité Soleil redevient une zone dangereuse, la porte parole de la Minustah, Sophie Bouteau de Lacombe révèle que 33 suspects ont été appréhendés depuis le 1 février dans le bidonville de Cité Soleil. Toutefois Mme Lacombe affirme que le climat sécuritaire est meilleur mais reste fragile. " Le climat est fragile parce qu’il y a des secteurs qui veulent que la situation ne change pas", dit-elle rappelant que la Minustah continue ses efforts de prévention et de répression. En début de semaine, le président de la commission justice et sécurité du sénat, Youri Latortue, avait indiqué que la réduction de l’effectif des casques bleus à Cité Soleil est l’une des causes de la résurgence de l’insécurité dans la région métropolitaine. " En tant que pays souverain il faut rétablir l’armée, parce que nous sommes trop dépendant de la Minustah et pour respecter les prescrits de la constitution", ajoute t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13487
Bravisimo la MINUSTAH!!!!