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vendredi 10 août 2007

De nouvelles opportunités pour le secteur vestimentaire

Le samedi 14 juillet 2007, le conseil d'administration de l'INDEPCO a reçu en son local, la visite de Paul Van der Wel, Président du Service Canadien d'Aide aux Organismes (SACO). Cette visite a eu lieu dans le cadre de l'assistance technique de la SACO au réseau de couturiers de l'INDEPCO en vue de s'informer de l'état de la coopération entre les deux institutions.
Le président de la SACO a été accompagné, lors de cette visite, de François Gérin Lajoie, de la Fondation Paul Gérin Lajoie et de la représentante résidente de la SACO en Haïti, Madeleine Valentine.

Au cours de cette rencontre, Paul Van Der Wel et François Gérin Lajoie, ont procédé à une évaluation de l'assistance technique offerte par la SACO à l'INDEPCO, depuis tantôt 10 ans. Ils ont également discuté des possibilités de mise sur pied, dans le futur, d'un centre technologique de l'habillement à travers, notamment, une coopération avec certaines universités d'enseignement de la mode du Québec. L'initiation d'un tel projet répond tout d'abord à la nécessité d'offrir un encadrement technique dans une fillière économique importante pour le pays, mais où la formation technique fait défaut.

Au cours de cette rencontre, le président de l'INDEPCO, M. Hans Garoute a souligné, entre autres, l'importance de l'assistance des volontaires SACO qui ont animé plusieurs séminaires de recyclage et de formation dans plusieurs villes du pays, durant les six derniers mois. Il a aussi insisté sur les problèmes qui entravent le développement des MPME et la nécessité de mettre en oeuvre certains projets pouvant faciliter la croissance du sous-secteur vestimentaire.
L'INDEPCO doit profiter de cette période d'ouverture démocratique pour jeter les bases d'une entreprise capable de stimuler la croissance de la filière couture en Haïti, en transformant des entreprises traditionnelles de couture en de petites unités modernes de production techniquement plus compétitives et économiquement plus rentables. Pour atteindre ces objectifs de développement et de croissance, l'INDEPCO devra continuer à orienter sa stratégie autour des axes suivants :Amélioration de l'accès au marché ; Facilitation de l'accès au crédit, des ateliers membres pour le financement des intrants et des équipements ; Développement et offre de produits de formation pour permettre aux entreprises membres de répondre aux besoins du marché ; Renforcement de la capacité de gestion d'un véritable Institut National et la création d'un centre technologique de l'habillement ; Ouverture d'agences régionales ; Établissement de partenariat avec d'autres organismes.
Le représentant de la SACO, M. Paul Van Der Wel, a promis un support en ressources humaines en vue de bien asseoir ce projet. Ceci inclut la possibilité pour l'INDEPCO, de bénéficier de la compétence de spécialistes dans les domaines divers de l'industrie de l'habillement, ainsi que dans les domaines de la recherche de financement et des études de marché. Des formateurs seront également disponibles, notamment pour la formation en conception et réalisation de costumes.Cette visite a permis de jeter les bases, dans un premier temps, à une rencontre, entre M. Hans Garoute, Président de l'INDPCO et des spécialistes de quelques instituts de formation et de service du secteur de la Mode au Québec, en vue d'entamer les démarches de la mise en place d'une coopération pour l'établissement d'un centre de formation des ressources humaines et de l'industrie de l'habillement en Haïti.

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47124&PubDate=2007-08-10

Les immondices inspirent la peur

Les commerçants et les détaillants du Centre-ville n'ont plus peur des gangs armés. La sécurité y est revenue depuis que les forces de l'ordre ont décidé de lancer une offensive contre les bandits. Maintenant, la peur vient des montagnes d'immondices remarquées ça et là. En deux semaines, trois magasins : Tilolo store, Djie store et Au bon prix situés au Centre-ville de Port-au-Prince sont incendiés. Pour se débarrasser des immondices, les marchands y mettent le feu. « Le feu a malheureusement propagé dans les magasins », se plaint un commerçant qui a son comptoir à la rue du Magasin de l'Etat à quelques mètres du magasin Au bon prix.
« Qui va dédommager les victimes », se demande perplexe notre interlocuteur avant de préciser que les victimes ne sont pas des gens riches. Il a, par ailleurs, évoqué le refus de certaines compagnies d'assurance d'inscrire sur leur liste les magasins qui n'appartiennent pas à des familles aisées. « Face à une telle situation, l'Etat doit créer les conditions permettant à ces entreprises de subsister », dit-il. Ainsi, beaucoup de propriétaires de magasins au centre commercial de Port-au-Prince n'ont plus l'esprit tranquille. Chacun se demande à quand son tour.

Les propriétaires de magasins situés au centre-ville invitent les services concernés tels : la mairie et le SMCRS à prendre des mesures appropriées afin de débarrasser régulièrement la zone de ces immondices.


Vers la réhabilitation du parc historique national



Oublié, négligé, le parc national historique est en passe d'être réhabilité. Considéré comme un joyau, il est aussi l'argument massue dans la perspective du retour d'Haïti sur la carte touristique mondiale.
En piteux état, le parc, d'une superficie d'environ 27 km2, abrite la Citadelle Laferrière, patrimoine culturel mondial de l'UNESCO, le Palais Sans-Souci et le site fortifié des Ramiers. Le président René Préval souhaite voir la matérialisation du projet d'aménagement et de gestion du site avant la fin de son mandat, a déclaré le ministre du Tourisme Patrick Delatour, à l'issue d'un atelier de plusieurs jours organisé récemment à la Citadelle. Il nourrit l'idée de le voir redevenir une destination touristique.
Le but de cet atelier, a-t-il précisé, était d'arriver à la production d'un document synthétique de planification des interventions et de projection pour le plan d'aménagement et de gestion du site.Selon le titulaire du ministère du Tourisme, la protection de l'écosystème du parc, des bassins versants, des forêts originelles figurent parmi les objectifs prioritaires du projet de réhabilitation du parc. Pour réaliser cet exploit, M. Delatour, architecte de monument qui a travaillé pendant longtemps aux côtés de Albert Mangonès, a estimé qu'environ dix millions de dollars américains seront nécessaires.« Investir dans la restauration et la restructuration de la Citadelle et d'autres édifices bâtis par le roi Henri ne sera pas une perte d'argent. Cet investissement offre un double avantage », a-t-il fait valoir.

La valorisation du parc situé à moins de 50 kilomètres de Labadie pourra attirer les visiteurs intéressés au tourisme culturel et écologique. Attirer 10 % des visiteurs de cette station balnéaire intéressés au tourisme culturel et écologique, est un des buts visés, a fait savoir Patrick Delatour qui a fait remarquer qu'entre 450.000 et 600.000 personnes visitent annuellement Labadie.

L'argent dépensé par ces touristes qui visiteraient le parc contribuerait au développement de la région et alimenterait les caisses de l'Etat. Pour Patrick Delatour, le retour d'Haïti sur la carte mondiale des destinations touristiques peut contribuer à changer l'image du pays à l'étranger. Selon le ministre, plusieurs rapports d'experts ont insisté sur la nécessité de réaliser la route Labadie/Cap-Haïtien, la route Carrefour 16/Citadelle et celle de la Baie de l'Acul en passant par Tozia, Plaine du Nord jusqu'à Milot. Ces axes, a-t-il dit, meritent une intervention d'urgence.
Par ailleurs, d'éventuelles délocalisations des personnes vivant dans la périphérie du parc sont envisagées. A cet effet, des propositions de construction de villages ont été faites, a-t-il indiqué. Optimistes, des opérateurs du secteur touristique du nord attendent désespérément l'application du projet de réhabilitation du parc national historique. Un joyaux jusque là inexploité qui constitue le plus sérieux argument d'Haïti pour revenir sur la carte touristique mondiale.

Jean Gardy Gauthier

Il aurait fallu inclure dans se parc historique le Môle Saint Nicolas et l'île de la Tortue....

La Cour des Comptes cinquantenaire

« Valoriser la mémoire des pionniers, rehausser et projeter une nouvelle image de l'institution », tels sont, entre autres, les objectifs d'un vaste programme de sensibilisation et de vulgarisation lancé à l'occasion du 50e anniversaire de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux administratif (CSC/CA).
Instance responsable constitutionnellement du contrôle a posteriori des recettes et des dépenses de l'Etat, la Cour supérieure des Comptes a été créée en 1957 par décret présidentiel. Elle fêtera son 50e anniversaire le 23 septembre prochain. Pendant ses 50 ans d'existence, la Cour des Comptes a déjà parcouru un long chemin. « Ses principales réalisations ne sont pas cependant connues de la population haïtienne », ont jugé les membres du comité chargé de commémorer les 50 ans de l'institution, lors d'une rencontre avec la presse ce jeudi. Un ensemble d'activités seront organisées jusqu'au 23 septembre afin de vulgariser son travail.
« Campagne de sensibilisation dans la capitale et dans les villes de province, journée portes ouvertes, conférence-débats, interventions dans les médias », sont quelques-unes des activités retenues pour marquer cette date. Selon le président du comité, Paul Yves Joseph, les responsables de la Cour des Comptes de certains pays francophones dont celui du Bénin, de la France et du Maroc pourront assister aux festivités. Placée sous la tutelle de l'Exécutif, la Cour Supérieure des Comptes était considérée jusqu'en 1983 comme une chambre d'auto-contrôle. Un décret publié le 4 novembre 1983 a d'abord organisé son fonctionnement. Puis, la Constitution de 1987 a fait d'elle une institution indépendante et autonome chargée du contrôle administratif et juridictionnel des dépenses et des recettes de l'Etat, ainsi que de la vérification de la comptabilité des entreprises d'Etat et des collectivités territoriales. «C'est précisément à ce moment que le Contentieux administratif prend tout son effet et épouse sa forme actuelle», a indiqué Mme Guerda Etienne, vice-présidente du comité chargé des activités commémoratives des 50 ans de la CSC/CA.
La Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux administratif a la lourde responsabilité de veiller à la régularité, à l'efficience et à l'efficacité de l'usage des fonds publics. « Dans ce domaine, elle a trois interlocuteurs : le gouvernement qu'elle contrôle et qu'elle conseille, le Parlement qu'elle assiste et le citoyen qu'elle doit, de plus en plus, informer au moyen de publications », a fait remarquer Mme Etienne comme pour résumer le travail de la Cour.
Pour bien remplir sa mission, la CSC/CA travaille de concert avec d'autres institutions nationales et internationales. Elle participe activement, ont informé les membres du comité, aux travaux des organisations internationales telles que : International organisation of supreme audit institution (INTOSAI), Association des institutions supérieures de contrôle ayant en commun l'usage du français (AISCCUF) et la Caribbean organization of supreme audit institutions (CARIOSAI).
Jean Pharès Jérôme

Wanzor Beaubrun
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47146&PubDate=2007-08-10

Réhabiliter la zone Industrielle

« Encourager un climat de stabilité favorable à l'amélioration des conditions de vie des résidents de cette communauté et la réhabilitation des entreprises commerciales », tels sont, entre autres, les objectifs poursuivis par un projet de réhabilitation et d'assainissement démarré au cours de cette semaine sur la route de Batimât.Pour atteindre ces objectifs, un comité de gestion du projet a été formé, au sein duquel figurent le ministère des travaux Public, le secteur privé des affaires, les résidents de cette zone, la Commission nationale de Désarmement de Démantèlement et de Réinsertion (CNDDR), la Mairie de Delmas et la MINUSTAH.
Patrick Brun, le directeur général du Batimât et membre du comité de gestion de ce projet, invite les investisseurs de divers horizons à venir investir dans le pays. Il a également souligné que ce projet entrepris par le gouvernement haïtien en collaboration avec d'autres entités du pays, vise à recapitaliser les entreprises commerciales de cette zone en vue de favoriser la reprise des activités sociales et la création de nouveaux emplois dans le pays. Du même coup, il a salué l'amélioration des conditions sécuritaires du pays. Alix Fils-Aimé, président de la CNDDR, a, pour sa part, reconnu que la réalisation du projet est due aux fruits de la coopération entre la population et les autorités. Coopération qui, selon lui, favorise une baisse du phénomène de l'insécurité et un climat propice aux investissements.
« Nous sommes vraiment contents de ce projet mis sur pied par les autorités concernées, car depuis bon nombre de temps, nous avons été méprisés et oubliés. Aujourd'hui, on vit une lueur d'espoir », a indiqué Jean Pierre Corneille résidant dans la zone depuis cinq ans.
Le maire de la commune de Delmas, Wilson Jeudi, a, de son côté, affirmé que, ce projet réalisé en commun accord avec les résidents de ces quartiers permet à la population de cette communauté de vivre dans un lieu sain. Selon M. Jeudi, les efforts effectués par le gouvernement et ses collaborateurs remettent en confiance la population de cette zone ainsi que les industriels.
Par ailleurs, M. Fils Aimé voit dans ce projet une action qui contribue au développement et à l'accroissement de l'économie nationale par le fait qu'il permet la réouverture des entreprises qui ont été ruinées lors des bouleversements politiques débutés en 2004. « Ce programme constitue la deuxième phase des actions à entreprendre en vue de donner un avertissement positif pour la relance de l'économie nationale, dont la première phase a été le démantèlement des groupes armés. Maintenant il faut la présence permanente des institutions de l'Etat dans cette zone», a-t-il conclu.
Amos Cincir

cincir2005@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47170&PubDate=2007-08-10

Daniel Elie remet sa démission au président Préval

Son Excellence
Monsieur René PREVAL
Président de la République d'Haïti
Palais National.
Monsieur le Président de la République,
Dans l'esprit de l'article 172 de la Constitution, je vous présente ma démission comme Ministre de la Culture et de la Communication suite au vote adopté par la Chambre des Députés le mardi 31 juillet dernier.
Je vous souhaite, Monsieur le Président de la République, de continuer à approfondir l'exercice d'ouverture et d'apaisement que vous avez réussi à imposer à la classe politique haïtienne, traditionnellement aux aguets de toutes sortes de motifs de dissensions.

Malheureusement, l'interpellation du 31 juillet n'a pas réussi à se placer au-delà de l'ordre affectif et des intérêts particuliers. J'espère, par cette démission, pouvoir contribuer, en contrepartie, à l'occurrence d'un climat politique plus serein pour vous permettre de maintenir le cap sur cette pédagogie du dialogue que vous avez entrepris d'animer, tout en continuant à satisfaire à l'exigence de réformer nos structures politiques et administratives.
Cela étant, Monsieur le Président de la République, moi, Daniel Elie, citoyen, n'accepte pas, pour avoir consenti à servir mon pays comme Ministre, que des individus, sous couvert de leur fonction parlementaire, se permettent avec autant de légèreté, de mettre en cause mon intégrité et mon honnêteté. Je n'accepte pas, que dépourvu de la moindre preuve et abusant de l'immunité que leur confère la Constitution, des Députés m'affluent des accusations de «détournement de fonds» (points 3 et 4 de leur argumentaire), de conduite assimilable à la « négation de toute probité administrative» (point 2 de leur argumentaire).


C'est la raison pour laquelle, Monsieur le Président de la République, je vous remercie d'avoir, avec célérité, diligenté les enquêtes systématiques de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif et de l'Unité de Lutte contre la Corruption que j'avais réclamées dans ma lettre du 2 août.


En tant que Ministre de la Culture et de la Communication, j'ai assumé ma fonction avec rigueur et sans asservir ma gestion à des intérêts d'un quelconque parti ni coterie. Je n'ai administré aucun quota de postes au bénéfice d'aucun parti politique, je n'ai octroyé de contrats à aucun individu ou à aucune société que dans le strict respect des procédures administratives en vigueur et sur la base de la seule compétence et du savoir-faire.
C'était, Monsieur le Président de la République, ma façon de contribuer à la mission que vous vous êtes donnée et aux efforts que vous déployez pour mettre fin à la corruption dans l'administration publique haïtienne et soustraire le bien public à l'appétit traditionnel des partisans et des amis du Pouvoir.

C'est au nom d'une telle conviction et pour soutenir la lutte que vous menez contre la corruption, que je veux disposer, à mon tour, des outils nécessaires, pour assurer avec les moyens que me donne la Loi, la défense de mon intégrité et de mon honnêteté.En vous remerciant de m'avoir donné l'occasion de servir mon pays, je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, à l'assurance de ma très patriotique considération.
Daniel Elie

Ministre
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47171&PubDate=2007-08-10

Arrestation et grève à la Douane de Port-au-Prince

Les fonctionnaires de la Douane de Port-au-Prince ont observé une journée de grève, ce jeudi, en signe de solidarité avec deux de leurs collègues arrêtés sur les lieux de travail mercredi après-midi aux environs de 3 heures. Cette situation a, depuis, paralysé tous les services de cette institution.
Les terminaux de La Saline ont cessé de travailler après l'arrestation de l'assistant-directeur de la douane de Port-au-Prince, M. Timothée, et d'un employé répondant au nom de Billy affecté au service de Contrôle de Qualité des marchandises, jetant ainsi la pagaille dans les rangs des responsables et usagers du port de Port-au-Prince ce jeudi.

Des responsables de l'Administration générale ont tenté en vain au cours de la matinée de convaincre les employés à reprendre leur boulot.
Les informations révèlent que les deux douaniers auraient été arrêtés dans le cadre de l'affaire des Brandt - Fritz et David - inculpés pour falsification de bordereaux de douane dans le cadre de l'achat d'un véhicule. Contrairement à certaines informations, l'un des avocats des Brandt, Me Eveillard, rejette les allégations selon lesquelles ses clients avaient fait des aveux au cours de leur interrogatoire.

Pour le moment ces deux fonctionnaires sont incarcérés au Pénitencier national après leur audition par le juge instructeur Durin Duret Junior.Un calme apparent... suspect
Sur la cour et dans les couloirs de la Douane de Port-au-Prince les employés regardent d'un air passif les visiteurs. Aucun d'entre eux n'entend rien piper à la presse suite à cette arrestation et à cet arrêt de travail observé. Il était pratiquement impossible de rencontrer le directeur de la douane de Port-au-Prince afin d'approfondir la question.
Les grévistes manifestent visiblement leur intention de maintenir le mouvement de solidarité si rien n'est fait pour élargir leurs confrères douaniers, appréhendés, disent-ils, dans de conditions obscures. « Les procédures internes n'avaient pas été suivies avant l'arrestation. Nous ne voulons pas que l'arrestation de nos camarades soit un précédent pour ainsi violer nos droits en mettant donc dans l'insécurité les gens qui travaillent dans cette institution », lâche l'un des inspecteurs.

A faire remarquer que dans le cadre de ce dossier, des fonctionnaires de la Douane, de l'APN et des employés de la Compagnie haïtienne de moteurs avaient été auditionnés lors d'une enquête préliminaire.
L'inspecteur de la Douane qui a donné la dernière signature pour la sortie du camion de marque International, type remorqueur a été appréhendé et en suite relâché. Les employés préposés au contrôle du placement des commandes de véhicules jusqu'à la dernière minute n'ont pas ce dossier dans leurs archives, avait fait remarquer un juge de paix.
On n'arrête pas de parler de la mort du broker utilisé dans les opérations de dédouanement de ce véhicule.

Ces deux douaniers viennent s'ajouter à la liste des inculpés de cette affaire mettant en cause Fritz et David Brandt et leur chauffeur, Jean Anthony Duponcy écroués au Pénitencier national.Le Parquet, dirigé par Me Claudy Gassant, avait annoncé les couleurs le 26 juillet, date de l'arrestation des Brandt, en promettant qu'il allait mettre sous les verrous toutes les personnes impliquées dans ce dossier.
Une affaire qui risque de jeter de la poussière dans les relations des douaniers et du gouvernement avec son programme de lutte contre la contrebande et la corruption. Entre-temps, la réponse des employés grévistes aux questions des journalistes n'est autre que : « attendons voir. Demain, nous passerons à l'action. La Douane ne peut pas fonctionner selon les caprices d'un groupe ou d'un homme. Elle a ses lois internes, et nous voulons qu'on les suive avant d'y mener n'importe quelle opération. »

Le plan national de numérotation passera de sept à huit chiffres

Après concertation avec les opérateurs de réseaux et les fournisseurs de services téléphoniques, la Direction générale du Conseil national des Télécommunications (CONATEL) informe le public en général et les intéressés en particulier que le plan national de numérotation relatif aux services de télécommunication en Haïti passera de sept à huit chiffres à compter du 1er mars 2008.
1.- Le Plan national de numérotation (PNN) actuel est un plan fermé à sept (7) chiffres. Sa structure date de mars 1999. A l'époque, le nombre d'utilisateurs de services téléphoniques était relativement peu élevé.
L'apparition de nouveaux opérateurs et de services en particulier et la dynamisation du secteur en général ont conduit à une augmentation significative des consommateurs et à une évolution rapide du marché de la téléphonie.
2.- Le Plan national de numérotation actuel a atteint les limites de la saturation et ne répond plus à la taille du marché. Une disponibilité insuffisante de numéros risque de ralentir, voire même, bloquer l'évolution normale de l'offre de services de télécommunications.

3.- En plus, il faut aujourd'hui s'attendre à une augmentation significative de la demande due à l'extension des réseaux existants, l'arrivée de nouveaux opérateurs, l'introduction de nouveaux services, etc...
4.- Il est donc impératif de procéder rapidement au changement du plan national de numérotation. Les objectifs visés sont les suivants :
- Mettre en place un plan national de numérotation basé sur les standards internationaux;
- constituer une réserve de numéros afin de permettre l'expansion des services existants et l'émergence de nouveaux services;

- rendre le PNN plus convivial au moyen d'une technique d'identification aisée des services de télécommunications et des tarifs y relatifs;
- promouvoir un traitement non discriminatoire et transparent de tous les acteurs concurrents;
- ajuster la durée de vie du PNN et anticiper sur ses facteurs d'évolution : évolution technologique, évolution démographique, évolution des services etc.

Par ailleurs, le comité de suivi mis en place par le CONATEL, réunissant l'ensemble des opérateurs téléphoniques et chargé de mener à bien ce processus, a tenu, le 31 juillet 2007, sa première réunion. Il a été convenu que le Conatel, en accord avec les opérateurs, mettre en place un vaste plan de communication pour accompagner et faciliter ce changement dans l'intérêt des consommateurs.
Une présentation du Nouveau plan de numérotation destinée aux journalistes et à toute la presse est prévue pour le vendredi 17 août 2007 au local du Conatel à 10 :00 a.m à Port-au-Prince. D'autres communications prévues dans les neuf (9) départements géographiques du pays seront annoncées ultérieurement.
Ces rencontres seront l'occasion de partager les informations relatives au changement de plan à un large public, de recueillir les dernières observations et de démarrer la campagne de communication nécessaire pour accompagner ce grand changement dans le secteur des Télécommunications en Haïti.
La Direction générale du Conatel remercie tous les acteurs du secteur qui ont participé à ce processus initié depuis plus de six mois en étroite collaboration avec les principaux intéressés et réaffirme sa volonté de continuer à oeuvrer pour un meilleur accompagnement de la croissance du nombre d'utilisateurs, du développement des services de télécommunications afin de garantir aux consommateurs haïtiens une meilleure qualité de service.
Montaigne MARCELIN

Directeur Général
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47168&PubDate=2007-08-10

Max Puig met l’accent sur l’aspect social du corridor biologique

Le secrétaire d’état dominicain à l’environnement, Max Puig, affirme que le projet de corridor biologique permettra d’améliorer les conditions de vie des populations concernées. Tandis que le corridor biologique existant en Amérique central vise uniquement à protéger les ressources naturelles et à mettre en contact des aires spécifiques, le projet entre Haïti- Cuba et la République Dominicaine permettra d’améliorer la qualité de vie des êtres humains ajoute M. Puig.
Il soutient que la protection de la nature doit être accompagnée d’un effort pour réduire la pauvreté. " Pour nous le corridor biologique est une façon d’atteindre les objectifs de développement du millénaire", dit-il précisant que le corridor est la fois biologique et social.
Il souligne que les interventions qui seront réalisées dans les régions concernées permettront de réduire l’utilisation du charbon de bois et d’augmenter l’accès aux soins de santé et à l’eau potable. Pour lui l’effort consiste à satisfaire les besoins fondamentaux des êtres humains tout en protégeant la nature.
Interrogé sur le rôle spécifique des trois acteurs concernés par le projet de corridor biologique, M. Puig assure que la démarche consiste en une mise en commun des capacités et des expériences dans le domaine de l’environnement.
Max Puig révèle que le gouvernement haïtien entend débuter le programme par l’amélioration des conditions de vie des populations dans la zone de foret des pins. " Nous allons choisir une communauté en République Dominicaine proche de foret des pins afin de créer une synergie entre les deux projets ", martèle t-il précisant que les expériences deviendront des modèles.
Tout en se félicitant de l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUE) au projet, le secrétaire d’état dominicain à l’environnement assure que le corridor biologique permettra d’atteindre des objectifs concrets. " Les résultats seront visibles dans les communautés", dit-il notant qu’ils permettront d’initier un programme de développement durable.
Par ailleurs, M. Puig se réjouit des bonnes relations entre les trois pays et souligne que le projet permettra de développer des liens solidaires entre Haïti, Cuba et la République Dominicaine.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12918

La CNDDR entreprend de consolider les acquis sécuritaires

Coup d’envoi ce jeudi aux Gonaïves d’un forum sur la sécurité organisé par la Commission Nationale de Désarmement de Démantèlement et de Réinsertion (CNDDR). " Au cours du mois d’août les forums seront lancés dans plusieurs villes telles Cap Haïtien, Gonaïves, Cité Soleil, Petit Goave, Bel Air et Martissant", indique le président de la commission Nationale de Désarmement de Démantèlement et de Réinsertion, Alix Fils Aimé, tout en soulignant la participation du secteur privé dans ces projets.
Le président de la CNDDR, affirme que ce projet est un signal donné par les divers secteurs de la société en ce qui a trait à la consolidation des acquis sécuritaires. " L’objectif du programme est l’assainissement et la sécurisation des régions", soutient M. Fils Aimé notant que ce programme a débuté lundi dernier dans le quartier industriel de Varreux.
Selon le président de la CNDDR ce programme correspond à une seconde étape des actions à entreprendre en vue de donner un signal positif pour la relance de l’économie. " La première étape était le démantèlement des gangs armés maintenant il faut permettre la présence des institutions étatiques", ajoute t-il.
En ce qui a trait à la zone de Varreux, M. Fils Aimé souligne que les autorités s’appliquent à trouver des ressources pour recapitaliser les petites entreprises de la région.
" Ces actions visent à ramener le pays à la normalité afin que les fruits de la sécurité puissent être utilisés dans l’aspect économique", dit-il.
Lundi dernier un programme visant à rétablir les conditions de vie normales dans le quartier de Varreux a été inauguré par la CNDDR. Ce projet qui vise l’assainissement et la sécurisation de cette région est réalisé par les propriétaires d’entreprises, le gouvernement et les résidents de la région.
Le directeur général de Batimat, Patrick Brun, un des membres du comité de gestion du projet avait affirmé que cette zone est stratégique pour l’économie nationale tout en précisant que la zone est relativement calme. De plus, il estime que cet effort permettra de rétablir la confiance entre la population et les industriels en vue de favoriser la reprise des activités sociales et économiques et la création de nouveaux emplois.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12917

Plus d’un millier d'Haïtiens demandent l’asile au Canada

Cette année, de janvier à juin, la Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada (CISR) a reçu 1008 demandes d'asile provenant d'Haïtiens. Elle en a reçu 769 en 2006 et 378 en 2005. Cette hausse place les Haïtiens au deuxième rang des demandeurs d'asile au Canada. Le journaliste Hugo Grandpré dans un article publié dans le journal La Presse du 4 août indique que des subtilités de la loi canadienne et non la vague de kidnapping serait à l’origine de ce phénomène. Une entente sur les tiers pays sûrs, entrée en vigueur en 2004 aux États-Unis et au Canada, oblige les réfugiés à faire leur demande d'asile dans le premier pays sûr où ils arrivent. Au 24 mars 2007, 77% des demandeurs d'asile haïtiens étaient entrés au Canada par voie terrestre en provenance des Etats-Unis pour la plupart. Selon le droit international, peuvent être considérés comme des réfugiés ou des personnes à protéger les gens qui craignent d'être persécutés, menacés ou torturés pour des motifs comme leur race, leur religion ou leurs idées politiques. De plus en plus de demandeurs d'asile semblent répondre à ces critères: au cours des six premiers mois de 2007, la CISR a fait droit à 66% des demandes, comparativement à 53% en 2006 souligne- t-on. La Presse indique que le nombre de personnes acceptées depuis le début de l'année demeure malgré tout relativement faible: 65 personnes sur les 98 dont le dossier a pu être étudié. Près de 1600 dossiers, dont plusieurs datent d'années antérieures, sont toujours en traitement. En 2005, seulement 210 des 769 demandes transmises à la Commission avaient passé le test. Environ 10 000 personnes trouvent l'asile au Canada chaque année, et 250 000 immigrés de toutes catégories obtiennent le statut de résident. Du nombre, un pourcentage assez stable de 0,7% est composé d'Haïtiens. Rappelons que les plus grosses vagues d'immigration haïtiennes au Canada ont eu lieu entre 1976 et 1996: plus de 45 000 personnes avaient été accueillies.
Sources

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12916

Edmond Mulet n’est pas favorable au retour des forces armées

Le représentant du secrétaire général de l’ONU, Edmond Mulet, annonce que la communauté internationale n’entend pas débloquer des fonds pour la constitution d’une nouvelle force publique.Le diplomate guatémaltèque indique que l’objectif prioritaire est la professionnalisation de l’institution policière et la mise en place de structures pour créer un état de droit. " Je sais pas d’où va venir l’argent pour la constitution d’une force armée en Haïti, parce qu’une bonne partie du budget est un appui budgétaire direct de la communauté internationale", ajoute t-il. Le chef de la Minustah n’estime pas nécessaire le retour des forces armées parce que dit-il la Police Nationale d’Haïti (PNH) peut assurer la sécurité de la population.Edmond Mulet souhaite le renouvellement du mandat de la mission onusienne estimant que la Minustah doit rester quelques temps dans le pays afin d’aider à surmonter certains problèmes. "J’espère que la Minustah soit la dernière présence des troupes onusiennes en Haïti", martèle M. Mulet pour qui la Minustah pourrait s’adapter aux nouvelles circonstances dans le pays.
Tout en indiquant que la présence de la Minustah est nécessaire pour consolider les succès enregistrés, Edmond Mulet estime que c’est une minorité de personnes qui réclament le départ de la mission de l’ONU. " Une réduction des troupes peut entraîner des problèmes et tous les acquis, tels la réforme dans le système judiciaire, la réforme de la police, le démantèlement des gangs et les efforts pour l’établissement d’un état de droit doivent être consolidés.Par ailleurs, le représentant du secrétaire général de l’ONU a assisté hier aux funérailles du casque bleu brésilien, Rodrigo da Rocha Klein, victime d’une électrocution mortelle, le jeudi 2 août, à Belekou (Cité Soleil)." Je voudrais exprimer ma sincère sympathie, et ma profonde tristesse à sa famille, ses amis, ses compagnons, également au Commandant de la force, au Commandant des troupes brésiliennes ainsi qu’au gouvernement du Brésil", a-t-il indiqué M. Mulet dans son discours de circonstance. Il a également salué l’engagement continu du Brésil en faveur de la stabilisation d’Haïti.


http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12915
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Je me demande si la famille politique haïtienne et la société haïtienne en général ont mesuré la portée et l’importance de telles déclarations émanant d’un haut gradé de la MINUSTAH et donc de l’ONU. Edmond Mulet d’une part ne voit pas l’intérêt de la constitution d’une force de l’ordre et d’autre part il ne semble pas vouloir limiter dans le temps la présence de la MINUSTAH en Haïti. Il faut ouvrir une parenthèse pour incruster le sens des déclarations du gouvernement actuel en ce qui concerne leur s réserves ouvertement exprimées concernant la constitution de la force de l’ordre exigée par une bonne partie de la population et certains membres de la classe politique.
De là il faut comprendre qu’il n’y aura pas de nouvelle force de l’ordre. Dixit L’ONU ! Haïti ne récupèrera sa souveraineté dans les années à venir. N’en déplaisent à nos nationalistes ingénus !
Haïti les mains et les poings liés ne pourra que se boucher le nez pour ingurgiter ce breuvage infect servi par nos invités.
Sur un plan pratique l’ONU gère militaire et politiquement ce semblant de sécurité apparente dont se targuent les autorités en place. Les Forces de la MINUSTAH détiennent les clés et les ficelles de ce climat sécuritaire qu’elles pourront utiliser au besoin pour mettre en exergue la fragilité de cette situation et surtout justifier leur permanence sine die sur le territoire national.
Aujourd’hui donc, nous qui rêvons encore d’une nation libre indépendante et réellement souveraine ; nous qui croyons encore que le concept sécurité absolue est incompatible avec une présence étrangère ; nous qui sommes convaincus que cette souveraineté, cette liberté et indépendance doivent obligatoirement se fonder sur nos capacités de nous défendre de nos ennemis intérieurs et extérieurs, nous devons prendre conscience aujourd’hui de l’importance et de la force de nos vrais ennemis.
Ce diagnostic est une condition sine qua none pour arriver à définir les pistes à utiliser et pouvoir engager une bataille de longue haleine pour un regain de dignité et la renaissance d’Haïti.

Instantanés...Festival des TAP TAP

La FATAH s'annonce pour ce 12 août L'Association professionnelle des Artisans Tap-Tap et Autobus haïtiens (APATAH) a annoncé ce jeudi la tenue de la 3e édition du défilé Tap-Tap pour le dimanche 12 août à l'Hôtel Le Plaza, au Champ-de-mars.
Cet événement s'inscrit dans le cadre de la Fête des Artisans Tap-tap et Autobus haïtiens (FATAH) instituée en janvier 2005.
Cette activité culturelle qui réunira une dizaine de tap-tap partira, à l'issue d'une cérémonie officielle, du Musée national à Pétion-Ville en passant par la Route de l'Aéroport, Tabarre... pour revenir à la case départ. Les responsables de l'APATAH entendent faire de cette 3e édition une réussite grâce à la participation de nouveaux dispositifs mis en place.
Ils font état de mesures de sécurité à l'instar des défilés antérieurs. La participation de représentants du gouvernement et de plusieurs ambassades et des membres de la société civile est également annoncée en cette occasion.
Source
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47158&PubDate=2007-08-10

Un haïtien abattu par la police dominicaine

Antony Robert Pierre aurait été surpris armé en train de cambrioler une entreprise, selon les autorités
jeudi 9 août 2007,
Radio Kiskeya

Des policiers dominicains ont abattu mercredi de plusieurs balles un sans-papier haïtien, Antony Robert Pierre, qu’ils ont accusé de les avoir affrontés avec une arme à feu au cours d’un supposé vol, rapporte une dépêche de l’agence espagnole EFE.
La victime aurait été surprise en train de cambrioler une entreprise appartenant à un spécialiste en communication de la ville de Santiago (nord de la République Dominicaine).
Le porte-parole de la police, le colonel Ramòn Alcides Rodrìguez, soutient qu’au moment de l’intervention Pierre était en possession de différents objets appartenant au producteur de télévision Leonardo Aguilera, président de la firme d’investigation Centro econòmico del Cibao.
L’officier de police ajoute que le ressortissant haïtien représentait une menace pour les résidents de Villa Olga, un quartier de Santiago où il vivait.
Aucune enquête n’a été officiellement annoncée par les autorités dominicaines en vue de déterminer la véracité de la version policière de l’incident. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3963

Trois nouveaux membres du gang de Bélony sous les verrous

De nombreux autres présumés bandits appréhendés au cours des deux dernières semaines
jeudi 9 août 2007,
Radio Kiskeya

Trois nouveaux lieutenants du chef de gang Bélony de Bois-Neuf (Cité Soleil, Nord de la capitale), ont été appréhendés à l’occasion des opérations menées à Port-au-Prince du 4 au 7 août derniers par les casques bleus de l’ONU et la Police Nationale d’Haïti. Il s’agit des nommés Lusmé Dieuphène, Pierre Obanel et Saintilfort Oralus.
Les deux premiers, activement recherchés pour meurtre, kidnapping et cambriolage, se sont rendus le 4 août à Cité Soleil. « Une reddition à mettre au compte de la détermination manifestée par ces dernières à empêcher la reconstitution des gangs », commente le porte-parole de la police de l’ONU (UNPOL), Fred Blaise.
Saintilfort Oralus a été également appréhendé à Cité Soleil, mais trois jours après Dieuphène et Obanel. Leur chef, Bélony, est en prison depuis le 21 avril 2007.
Les forces conjointes de l’ONU et de la PNH ont mené une opération le 4 août à Martissant qui s’est soldée par l’arrestation d’un bandit présumé réputé dangereux, le nommé Guillaume Kesnel (alias Diaspora). Ce dernier aurait été l’un des dirigeants du gang dénommé « Lame Ti Manchèt » impliqué dans l’assassinat de plusieurs personnes dans la zone Bolosse-Gran Ravin (banlieue sud de Port-au-Prince).
Au cours de sa conférence de presse hebdomadaire, la MINUSTAH a aussi annoncé ce jeudi l’arrestation au cours des deux dernières semaines de plusieurs personnes activement recherchées pour leur implication dans des actes de banditisme. [jmd/RK]

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Source

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3964

Les mains expertes et douloureuses de migrants d’Haïti dans l’architecture dominicaine

Ils revendiquent en faveur d’emplois dans leur pays d’origine
Jeudi 9 août 2007
Par Wooldy Edson Louidor
Santo Domingo, 9 août 07 [AlterPresse] --- Plusieurs migrants en provenance d’Haïti se prononcent en faveur de la création d’emplois dans leur pays d’origine, où ils aimeraient revenir afin de pouvoir contribuer à l’implantation d’édifices modernes, à l’instar de ceux qu’ils ont aménagés en République dominicaine.
"Nous sommes fiers d’avoir construit de si belles maisons ici en République Dominicaine, nous aimerions faire autant chez nous en Haïti", déclarent, avec satisfaction, des ouvriers haïtiens travaillant sur un chantier de construction à Los Mameyes (à l’est de Santo Domingo, la capitale dominicaine), dans une interview accordée à l’agence en ligne AlterPresse.
Avec conviction, ils affirment avoir acquis beaucoup de connaissances et d’expériences dans le domaine de la construction pour devenir des professionnels compétents, en tant que maçons, contremaîtres ou autres catégories d’ouvriers.
Sitôt créées des sources d’emploi en Haïti, ils promettent d’y retourner afin de commencer une autre vie plus digne et libérée de la peur constante d’être appréhendés par des agents de la migration, de l’armée ou de la police dominicaines, avertissent-ils.
"J’ai été obligé de venir en République Dominicaine pour chercher du travail et, ainsi, pouvoir gagner un peu d’argent et satisfaire dignement les besoins de ma famille", révèle à AlterPresse Délicat Pierre Décoste, un de ces ouvriers qui travaillent dans la construction sur le territoire voisin depuis 11 ans.
Originaire de Port-au-Prince, l’homme, qui frise la cinquantaine, se rappelle qu’il y avait très peu de maisons à Los Mameyes à son arrivée en 1995.
Mais, peu de temps après, "on a fait appel aux travailleurs haïtiens qui ont construit toutes les belles maisons et résidences (espèce de grands édifices composés de beaucoup d’appartements loués à des gens aisés de la classe moyenne), lesquelles font aujourd’hui la beauté de cette zone", explique-t-il.
Des ouvriers haïtiens, ainsi que des membres du Centre social et culturel dominico-haïtien (Cescudha) et d’autres Haïtiens et Haïtiennes vivant à Los Mameyes, ont parcouru avec AlterPresse les principales rues de cette zone résidentielle de la capitale dominicaine en montrant, avec fierté, les maisons et édifices construits par des mains haïtiennes.
AlterPresse vous présente ce reportage photographique en guise d’hommage aux ouvriers migrants en provenance d’Haïti, qui besognent durement dans la construction en République Dominicaine avec la nostalgie de leur terre natale au fond du cœur.
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Source
Pour voir la totalité du reportage visitez cette page: http://www.alterpresse.org/spip.php?article6286

Commentaires
Il y a de cela seulement quelques jours nous avions suivi l’intervention sur les ondes d’une station de radio très écoutée en Haïti et à l’extérieur grâce à la mise en réseau par internet de Monsieur l’ambassadeur de la République Dominicaine à Port-au-Prince son excellence Monsieur Serrulle Ramia.
Un ambassadeur sorti de ses gonds revendiquant son droit d’être en colère se servant d’une formule rendue célèbre par la candidate socialiste vaincue des dernières élections présidentielles françaises.
Le responsable de cette situation de grande colère déclenchée chez le diplomate d’habitude mesuré et modéré, n’est rien d’autre qu’un rapport de l’ambassade américaine à Santo Domingo selon lequel la République Dominicaine figurerait sur la liste des pays qui pratique l’esclavage moderne, la traite de personnes et la discrimination raciale.
Bien entendu, cet rapport aurait pris comme référence plusieurs pratiques ancrées dans le fonctionnement de la société et de certaines institutions avec en toile de fond la situation des travailleurs haïtiens laborant dans le secteur de l’exploitation de la canne à sucre et de la construction, la présence femmes dominicaines livrées à la prostitution dans les grandes capitales européennes et surtout des actes de discrimination raciale corroborés par un refus catégorique essuyé par deux ressortissants américains de race noire de nationalité américaine et de surcroit employés de l’ambassade américaine.
Beaucoup de débats ont été organisés sur le traitement poche de l’esclavage que subissent les ressortissants haïtiens en République Dominicaine. Ce reportage photographique présenté par alter presse (
http://www.alterpress.org) nous rappelle une situation connue en Europe et dans le même secteur. En effet les entrepreneurs de la construction en France par exemple se plaignent d’un manque de main d’œuvre qualifiée. Pour solutionner ce problème ils se dirigent vers les pays de l’Europe de l’est avec en particulier en ligne de mir les maçons polonais.
Ceci est une idée tirée d’une explication de la fameuse directive BOLKESTEIN dont beaucoup de monde a parlé.
….De même, s’il se déplace dans le pays d’accueil, les lois de ce pays ne s’appliqueront que si sa mission dure plus de huit jours. Ainsi, un maçon polonais pourra travailler en Allemagne et être soumis au salaire en vigueur dans son pays d’origine.
Certaines des réflexions que les défenseurs de la bonne renommée et de l’image de la République Dominicaine se basent en quelque sorte sur cette idée surtout quand ils avancent pour leur défense que les travailleurs haïtiens vivent mieux qu’en Haïti.
Cependant une chose qui ne surprend pas les dominicains eux-mêmes c’est cette habitude de certains endroits de divertissement de refuser l’accès à des gens de race noire. Ceci n’est guère nouveau. Déjà dans les années 80 des faits de ce genre faisaient déjà l’actualité là-bas. Cette habitude, on se le doute bien ne vise pas les haïtiens, loin de là. Donc à l’époque les victimes étaient des dominicains. Des humoristes en faisaient des sketchs avec l’image des noirs les plus célèbres de la République Dominicaine comme un certain Juan de Dios Soriano Ventura (JHONNY VENTURA) et le Docteur JOSE FRANCISCO PENA GOMEZ !
Il n’y a et il n’y aura que la vérité qui blesse !
Que les Dominicains en tiennent compte et tirent les conclusions !