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jeudi 30 juillet 2009

Le gouvernement réduit le délai d'enregistrement des sociétés.

Le ministère du commerce est habilité à publier les statuts, les marques de fabrique et les brevets d'invention des sociétés anonyme dans le Journal officiel Le Moniteur.
Cette nouvelle disposition des autorités haïtiennes permettra de ramener à 70 jours le délai nécessaires aux formalités administratives avant le début des opérations.
Le directeur du Centre de Facilitation des Investissement9 CFI), Guy Lamothe, se réjouit de cette décision de la Première Ministre, qui exclut la Primature et la Présidence de la procédure de légalisation des entreprises. Il soutient que ce nouveau système rendra le pays plus compétitif en ce qui a trait aux conditions d'accueil des investisseurs. "
Avec cette disposition nous rattrapons nos compétiteurs de la région", explique M. Lamothe qui espère réduire d'avantage le délai d'enregistrement des sociétés.
Il révèle que la procédure ne dure que 10 jours au CFI mais les dossiers doivent passer 60 jours aux Presses Nationales avant leur publication.
Haïti est classé 148 eme sur 170 pays dans le dernier classement de la Banque Mondiale relatif aux pays facilitant les investissements.Guy Lamothe croit qu'avec ces réformes, qui allègent les formalités administratives, Haïti devrait se retrouver à une meilleure place dans le prochain classement.
Il signale que ces efforts entrepris dans le cadre de la modernisation de l'appareil d'Etat sont de nature à encourager l'activité économique.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15603

Nouvelle opération de la PNH dans la commune de Pétion Ville baptisée «Prévention de la criminalité et relation communautaire »

Le commissariat de police de Pétion-Ville se lance dans une opération d'arrestation de toutes les personnes suspectes, démunies de pièce d'identification, circulant dans les rues la ville.
Cette opération, qui est lancée depuis une semaine est baptisée «Prévention de la criminalité et relation communautaire » Elle a pour objectif de freiner les actes de banditisme, vols, dans la commune, et de lutter contre le kidnapping selon le commissaire principal de Pétion Ville, Muscadin Jean Gardy. .
Durant toute la journée des patrouilles de policiers circulent à pied dans les rues de la ville, au cimetière, sur les places publiques, à la recherche de gens mal intentionnés a –t il précisé.
L'opération semble jusque là porter fruit « Plus d'une cinquantaine d'individus sont déjà arrêtés dans le cadre de cette intervention des forces de l'ordre.
La plupart de ces individus interpelés n'ont aucune pièce d'identification a fait savoir le commissaire Muscadin. S'ils n'arrivent pas à s'identifier ces individus seront transférés à la DCPJ [Direction centrale de la police judiciaire] ou au tribunal de paix de la commune pour les suites légales », a indiqué Muscadin Jean Gardy.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15607

« La Couleur de l'Aube », de la romancière haïtienne Yanick Lahens, figure parmi les dix romans finalistes de l'édition 2009 du Prix des cinq continen

Port-au-Prince, le 29 juillet 2009 – (AHP) –L'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a dévoilé, mercredi, la liste des dix romans finalistes de la 8e édition du Prix des cinq continents de la Francophonie.
« La Couleur de l'Aube », de la romancière haïtienne Yanick Lahens, a été sélectionné par les quatre comités de lecture, a fait savoir mercredi l'OIF dans un communiqué.
Il s'agit de l'Association Entrez Lire de Belgique, l'Association des écrivains du Sénégal, l'Association du Prix du jeune écrivain francophone et le Collectif des écrivains de Lanaudière de Québec. 93 auteurs issus de 29 pays et publiés par 60 éditeurs de 12 pays, étaient en lice pour cette nouvelle édition.
Le jury, présidé par la Québécoise Lise Bissonnette, choisira le lauréat le 28 septembre 2009 parmi les dix romans finalistes et le prix sera remis le 24 octobre à Beyrouth, dans le cadre du salon international du livre.
http://www.ahphaiti.org/ndujour.html

Vers la création d’un code et d’un manuel de normes techniques de santé publique

Des médecins haïtiens plaident mercredi pour la rationalisation du secteur santé en Haïti
Port-au-Prince, le 29 juillet 2009 – (AHP)- Des médecins haïtiens ont plaidé mercredi pour la rationalisation du secteur sante en Haïti, avec notamment la régulation du fonctionnement des cliniques et hôpitaux privés, des pharmacies... pour permettre à toute la population d’avoir accès aux soins de santé..

Ces déclarations ont été faites, lors d'une séance de travail organisée à l’intention des journalistes évoluant à Port-au-Prince, autour de l’actualisation du cadre légal et normatif du système de santé en Haïti.
Selon l’un des intervenants, le Dr Junot Félix, cette activité s’inscrit dans le cadre d’un projet initié à partir d’un prêt de 32 millions de dollars américains de la Banque Interaméricaine de Développement (BID), en 2006 et qui avait pour but la rationalisation du secteur santé.
Une évaluation des lois sur la santé a été faite et aujourd’hui, nous entamons la phase d’élaboration de nouvelles lois susceptibles d’être appliquées dans le pays compte tenu de la réalité actuelle, a fait savoir Dr Félix.
Ces travaux devraient aboutir à la création d’un code et d’un manuel de normes techniques de santé publique en vue de la régulation de tout le système, a encore fait savoir Dr Félix, soulignant que des séances de travail ont également été organisées avec des membres d’autres secteurs en vue d’avoir leurs opinions sur cette initiative.
Selon lui, ces documents devraient être prêts au plus tard en septembre prochain pour être ensuite soumis au parlement pour ratification.
De son côté, le docteur Donald François, a fait valoir qu'un pays ne peut pas fonctionner sans loi, il nous faut être clair sur cette question et adopter des mesures drastiques en ce sens, a déclaré Dr François, estimant urgent que l’on œuvre à la "démédicalisation" du système.
Il faut des lois pour réguler le fonctionnement des cliniques privées, des pharmacies et permettre à toute la population d’avoir accès aux soins de santé, a-t-il encore insisté.
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15 morts, 67 disparus, 118 personnes secourues, dernier bilan provisoire du naufrage de l'embarcation de fortune au large des Iles Turcs and Caicos

Les survivants sont soignés à Providentiales
le premier ministre Michèle Pierre Louis a annoncé l’adoption prochaine de mesures pour aider le SEMANAH à mieux accomplir sa mission.
Port-au-Prince, le 29 juillet 2009 – (AHP) – Le dernier bilan provisoire du naufrage lundi de l’embarcation de fortune avec au moins 200 haïtiens à bord au large des iles Turks and Caicos s'élève à 15 morts, 67 disparus et 118 personnes secourues, a indiqué mercredi le coordonateur de l’Office Nationale de la Migration (ONM).

Gérald Morency a fait savoir que les survivants reçoivent pour l'instant à Providentiales (Iles Turcs) les soins appropriés à leur état de santé.
Il dit attendre une communication du Ministère des affaires étrangères pour les suites nécessaires, précisant qu’aucune date n’a encore été retenue pour le rapatriement des survivants.M. Morency invite les citoyens à ne pas s’aventurer dans ces voyages dangereux.
«Vous avez très peu de chances d’arriver à destination et vous risquez d’être dévorés par des requins », a-t-il dit à tous ceux qui prennent la mer en quête de meilleurs conditions de vie.
Gérald Morency annonce le lancement prochain d'une vaste campagne de sensibilisation dans les zones reculées et à forte tendance migratoire, notamment le Nord- Ouest, pour porter les populations à rester chez elles. La garde-côtière américaine a mis fin mercredi à ses opérations de recherche des 67 haïtiens toujours portés disparus, estimant qu'ils ont dû avoir péri en mer.
Le premier ministre Michèle Pierre Louis a annoncé mercredi l’adoption prochaine de mesures visant à aider le Service Maritime et de Navigation d’Haïti (SEMANAH), à mieux accomplir sa mission.
C’est dur de voir des compatriotes périr en haute mer à bord d’embarcations de fortune, a déclaré le chef du gouvernement.
Elle en a profité pour apporter des éclaircissements sur la demande des autorités haïtiennes auprès de leurs homologues américaines d’accorder haïtiens en situation irrégulière aux Etats-Unis le statut de réfugiés temporaires suite aux dernières intempéries de 2008 ayant frappé Haïti.
Selon Mme Pierre Louis, cette question est en train d’être agitée sérieusement.
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Le GARR dénonce les défaillances du système d’enregistrement et d’identification des citoyens haïtiens.

Port-au-Prince, le 29 juillet 2009 – (AHP) – Le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés (GARR) a dénoncé une nouvelle fois mercredi les défaillances du système d’enregistrement et d’identification des citoyens haïtiens.Selon le GARR la problématique de l’enregistrement et de l’identification des haïtiens affecte l’ensemble des couches sociales du pays.
Le chargé de plaidoyer du GARR, Agénor Brutus, a fait savoir que ces défaillances touchent à la fois les citoyens haïtiens qui sont dans le pays et ceux vivant à l’étranger.
M. Brutus juge anormal que plus de 20% des nouveau-nés haïtiens ne soient pas enregistrés, déplorant que le système d’état civil haïtien encourage la discrimination contre l’enfant et viole la convention des nations unies sur les droits de l’enfant.
Il affirme noter des mentions discriminatoires à l’égard des enfants dans la rédaction de certains actes d’Etat civil. En fonction du statut matrimonial des parents, plusieurs catégories d’enfants sont crées : enfant naturel, légitime, adultérin ou incestueux, regrette le responsableLe chargé de plaidoyer du GARR plaide par ailleurs en faveur de l’adoption par l’Etat haïtien de mesures pour enregistrer de manière correcte toute nouvelle naissance avec l’inscription des noms des pères et des mères, indépendamment de leur statut matrimonial, en accordant une attention spéciale aux endroits les plus reculés du pays.
Il réclame également de l’Etat haïtien l’adoption de mesures devant faciliter l’enregistrement des enfants des rues qui, pour la plupart, a-t-il dit,, n’ont aucune information sur leurs parents, leur date de naissance et leur âge.
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La POHDH se joint au concert de ceux qui pressent les parlementaires de rejeter les objections du chef de l'Etat dans le dossier du salaire minimum.

Port-au-Prince, le 29 juillet 2009 – (AHP) – La Plate-forme des Organisations Haïtiennes des Droits Humains (POHDH) a une nouvelle fois appelé, mercredi les parlementaires à rejeter les objections du chef de l’Etat à la loi fixant le salaire minimum à 200 gourdes.
La commission Affaires sociales de la chambre des députés doit soumettre ce jeudi son rapport au bureau, a promis en début de semaine, la présidente de la dite commission, Gérandale Thélusma, souligant que le rapport tiendra compte de différentes propositions émises concernant cette loi.
Dans une note de presse, la POHDH a fait savoir qu’en raison de la cherté de la vie, un salaire de 200 gourdes n’arrivera même pas à permettre à une famille de faire face aux besoins quotidiens les plus pressants.
La plate-forme rappelle que les articles 35, 35-1 de la constitution haïtienne ainsi que l’article 23 de la déclaration universelle des droits humains reconnaissent à tout ouvrier le droit à de bonnes conditions de travail et à un niveau de salaire lui garantissant une vie décente.
Il appartient au gouvernement de prouver s’il tient à appliquer une politique publique qui prend en compte les revendications des citoyens, écrit la POHDH, ajoutant: le chef de l’Etat veut faire comprendre que le secteur patronal est incapable de payer aux employés un salaire de 200 gourdes mais reste muet face à l’augmentation des prix du carburant.Elle rappelle que si les citoyens avaient gagné les rues en avril 2008, c’était pour protester contre la cherté de la vie.
La POHDH demande aux parlementaires d’assumer une fois de plus, leurs responsabilités en rejetant l’objection du chef de l’Etat à la loi sur le salaire minimum.
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Salaire minimum: le rapport de la Commission affaires sociales de la chambre basse promet pour ce jeudi son rapport sur les objections du président P

...Le député Steven Benoit conserve de bons espoirs que le salaire minimum sera maintenu à 200 gourdes par jour; l'OPL aurait également donné des consignes en ce sens.
Port-au-Prince, le 29 juillet 2009 – (AHP) – Le député de Pétion-ville Steven Benoit a fait savoir mercredi que plusieurs de ses collègues lui ont donné la garantie qu’ils vont rejeter les objections du chef de l’Etat à la loi sur le salaire minimum voté à 200 gourdes par jour par les deux chambres du parlement.

La commission des affaires sociales de la chambre des députés devrait remettre son rapport ce jeudi au bureau pour être à l’Assemblée.
Le député Benoit, père de la loi sur le salaire minimum rejetée par le président, a indiqué qu’il va continuer son lobby auprès de ses pairs pour les porter à s’exprimer dans le même sens que lors du premier vote. Il a de bons espoirs que les députés vont maintenir le salaire minimum à 200 gourdes, en faisant ainsi objection aux objections du président.
« Ils sont nombreux les collègues députés qui m’ont assuré qu’ils vont voter contre les objections du chef de l’Etat et que leur vote sera public », a dit le parlementaire qui croit que les députés de l'OPL pourraient rejoindre ceux de la concertation des parlementaires Progressistes (CPP), bloc majoritaire à la chambre.
La CPP, devrait tenir une réunion dans la matinée de jeudi avant la séance au cours de laquelle le rapport de la commission sur les objections du chef de l'Etat, devrait être à l’ordre du jour.
Renforçant les espoirs de Steven Benoit, le vice-président du Sénat, Andris Riché a de son coté indiqué que tous les parlementaires de son parti, l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), voteront contre les objections du chef de l’Etat.
L’histoire ne pardonnera à aucun parlementaire qui ne voterait pas contre les objections de René Préval, a martelé Andris Riché qui dit croire que l’institution qu’est le Parlement haïtien sortira affaiblie si cette loi n’est pas votée dans les mêmes termes qu’elle l’a été la première fois.
Il a indiqué que l’application de la loi sur le salaire minimum à 200 gourdes sera le point de départ d’un changement en Haïti, voilà pourquoi, a-t-il ajouté, les parlementaires de l’OPL ont été appelés à défendre les intérêts du peuples.De son coté, le secrétaire général de la Fédération des Petites et Moyennes Entreprises, Jean Pierre Alcindor suggère que le salaire minimum soit fixé à 160 gourdes par jour.
Il a également plaidé aussi en faveur de l’adoption de mesures d’accompagnement en faveur des ouvriers.
Le président René Préval a tenu de nombreuses rencontres et s'est adressé en plusieurs occasions par lettres ou directement aux parlementaires pour les prévenir qu'un salaire minimum à 200 gourdes par jour fera perdre de nombreux emplois, reprenant ainsi les craintes exprimées à tort ou à raison par l'Association des Industries d'Haïti (ADIH).
Des blocs du parlement autres que la CPP auraient rejoint la position de maintien d'un salaire minimum à 200 gourdes, suite au mécontentement provoqué par la promulgation dans le journal officiel le Moniteur des résultats des dernières sénatoriales partielles, en dépit de graves dénonciations de fraudes et des accusations de falsification de résultats portées contre le président du Conseil électoral, Frantz Gerard Verret par le vice président du même conseil, Rodol Pierre.
Le salaire minimum dominicain qui a bénéficié le 7 juillet dernier d'une augmentation de 15% de la part du Comite national des salaires (CNS) sur la base de la Résolution 1-2009, sera effectif à partir de ce jeudi, a annoncé le secrétaire d'Etat au travail, Max Puig.
Le salaire minimum dominicain pour les ouvriers du secteur public avoisine les 9 dollars américains.
Le salaire minimum haïtien est de 70 gourdes, soit moins de 2 dollars américains. http://www.ahphaiti.org/ndujour.html