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lundi 18 juillet 2011

Haïti: 250$ aux familles pour qu'elles quittent un camp

Sur la photo, un homme transporte un bébé en Haïti.
En arrière-plan, une maison temporaire érigée dans un
 camp de réfugiés suite au séisme de janvier 2010.
PHOTO: AP
Associated Press
Port-au-Prince, Haïti
Le gouvernement haïtien a commencé à déménager des familles qui s'étaient installées dans le stationnement d'un stade de Port-au-Prince depuis le séisme dévastateur de janvier 2010, a annoncé un responsable.
Le conseiller présidentiel Pierre-Richard Duplan a indiqué que le gouvernement versait 250 $US à chaque famille pour qu'elles quittent les lieux. Le gouvernement veut dégager l'espace pour accueillir des événements dans le stade.
Parmi la trentaine de familles qui se préparaient à quitter les lieux vendredi, certaines se sont plaintes qu'un autre terrain mis à leur disposition par le gouvernement n'était pas prêt, et qu'elles n'avaient nulle part où aller.
Quelque 400 familles sont installées dans le stationnement du stade. M. Duplan a précisé qu'il faudrait plusieurs jours pour les déménager.
Le gouvernement haïtien tente de vider plusieurs grands camps de sinistrés à travers la capitale.
Les autorités estiment qu'environ 634 000 Haïtiens vivent toujours sous des tentes dans un millier de camps, un an et demi après le séisme.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201107/15/01-4418389-haiti-250-aux-familles-pour-quelles-quittent-un-camp.php

Journées d'Afrique: Québec aux couleurs du monde

Régis Tremblay, collaboration spéciale

Le Soleil
(Québec) Reggae, rock, raï, roots, rap, zouk, folk, funk, afro, flamenco, électro, hip-hop, carribéen, tropical... Tous les rythmes, toutes les musiques et toutes les couleurs du monde seront réunis à Québec, du 21 au 31 juillet. Les 16e Journées d'Afrique seront plus internationales que jamais, puis-qu'elles accueilleront, en plus des artistes africains, des musiciens de partout, de la Jamaïque à Cuba, d'Haïti au Brésil, de la Guyane à l'île Maurice, de la Barbade à... Limoilou!
Elles seront longues et chaudes, ces Journées d'Afrique, danses et rythmes du monde, puisqu'elles commenceront dès midi pour se terminer tard le soir. Après les activités familiales en journée, la place D'Youville fera place au spectacle à 20h, puis la fête se poursuivra à 23h au resto-bar Le Cercle, rue Saint-Joseph, sans oublier les deux spectacles au resto-club Le Largo. De quoi combler les boulimiques de musiques plurielles.

Au premier plan
L'Afrique restera au premier plan avec des artistes venus du Sénégal (Fafadi, les Frères Guis-sé, Zale Seck), du Cameroun (les Jumeaux Masao), de l'Algérie (Hakim Saada, Labess, Syncop), du Maroc (Mazagan), du Burundi (Willy Léonard), du Congo (Kenlo Craqnuques), et de l'Afrique du Sud (Lorraine Klaasen et sa mère Thandie).
Les couleurs du Québec seront portées par les Webster, Maybe Watson, Marième, Pastel et Pomerlo. Il faut aussi remarquer les nombreuses collaborations entre musiciens québécois et artistes d'ailleurs, dans des formations comme Nomadic Massive (Haïti, Algérie, St-Vincent, Barbade, Québec), Prise d'Assaut Band (Jamaïque, Tunisie, Sénégal, Québec), Jah & I (Jamaïque, Québec), Kumbancha (Cuba, Québec), Molamizik & Friends (île Maurice, Québec), Wesli Band (Haïti, Québec), sans oublier la participation québécoise à l'hommage à Bob Marley présenté par le Jamaïcain Inus Aso.
Tous les spectacles à place D'Youville sont gratuits, alors que ceux présentés au resto-bar Le Cercle et au resto-club Le Largo sont à 10 $ et 20 $.
En plus de spectacles en soirée, des activités familiales auront lieu tous les midis, du 22 au 30 juillet, où musique, contes et humour seront de la partie. Les samedis et dimanches, à partir de 15h, on pourra s'initier aux danses orientales, au break dance, aux percussions... et à l'art du graffiti!
On peut consulter la programmation détaillée sur le site www.journeedafrique.com.

Évolution lente, mort accélérée

Publié le 18 juillet 2011 Pierre Bergeron, Le Droit
Crise humanitaire à évolution lente ». Il y a des expressions qui, froidement, nous interpellent dans leur douloureuse rigueur. Cette expression est tirée d'une déclaration conjointe de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), du Programme alimentaire mondial et d'Oxfam sur la famine résultant de la pire sécheresse en 60 ans dans la Corne de l'Afrique.
Ils sont au diapason de plusieurs gouvernements et d'organismes d'aide humanitaire qui tirent la sonnette d'alarme sur une nouvelle crise alimentaire qui frappe plus de 10 millions d'individus dans une région qui n'en finit plus d'agoniser.
Nous sommes habitués de réagir aux grandes catastrophes comme le tremblement de terre en Haïti ou les inondations au Pakistan. Ils alimentent nos bulletins de nouvelles et provoquent une réaction aussi généreuse que spontanée. L'insécurité alimentaire provoquée ou aggravée par la sécheresse dans diverses régions du globe, s'installe petit à petit. Elle ne vient malheureusement pas seule. Sur fond de réchauffement climatique, elle s'accompagne d'un vide politique grave comme en Somalie, de corruption endémique ou de conflits armés qui rendent l'acheminement de l'aide internationale extrêmement difficile. À cette crise alimentaire s'ajoute une crise sanitaire avec l'aggravation du risque de propagation de maladies infectieuses comme la polio, la rougeole et le choléra.
Pourtant, on a l'étrange impression que c'est toujours à recommencer, que moins on avance, plus on recule. Qui ne se rappelle pas du Biafra (république sécessionniste du Nigeria) alimenté par le pétrole et les conflits ethniques à la fin des années 60, de la chanson We are the world pour lutter contre la famine en Afrique, ou du Live Aid en 1985 ? Des initiatives ponctuelles se sont ajoutées à des programmes plus organisés rassemblant la communauté internationale avec plus ou moins de succès. Un éternel recommencement.
Les dirigeants de la FAO, du Programme alimentaire mondial et d'Oxfam affirment savoir ce qu'il faut faire. L'an dernier, la « communauté humanitaire » s'est donné un plan d'action pour contrer l'insécurité alimentaire. Encore faut-il que les crises ne passent sous le radar de l'information jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Dans le cas de l'Afrique de l'est les premiers avertissements ont été lancés fin 2010. Or, la France vient de demander à la FAO d'organiser une réunion internationale d'urgence pour « évaluer l'ampleur de la crise et coordonner l'aide internationale ». Comment alors concilier cet appel d'urgence avec la déclaration des organismes humanitaires qui affirment savoir ce qu'il faut faire ?
Pendant ce temps, le Canada privilégie l'approche de l'aide bilatérale et souffle le chaud et le froid sur l'aide multilatérale. Hier, la ministre de la coopération internationale, Bev Oda, annonçait qu'elle se rendrait en Afrique de l'Est pour visiter un camp de réfugiés au Kenya et pour rencontrer les représentants du Sud-Soudan, le plus jeune pays du monde, pour l'aider à devenir « prospère, juste et démocratique ».
Tout cela est fort bien. Encore faut-il que le Canada change la nature de son discours comptable sur l'aide internationale. Le 20 juin dernier, devant l'Institut Nord-Sud, la ministre a invité les organisations multilatérales à être « prêtes pour le changement. » Elle les a enjointes « de renouveler leurs mandats, de simplifier leurs opérations, de miser sur ce qui fonctionne le mieux, de limiter le double emploi et d'accroître la reddition de comptes et la transparence pour ceux qui, dans les pays donateurs, exigent un rendement maximal de leurs investissements. »
Voilà le discours comptable que tient le Canada. Nous parlons de comptabilité alors que le monde veut entendre parler d'humanité. Nous voulons « mesurer les bons résultats » d'une manière « transparente, équilibrée et centrée sur le pays. » Et la ministre Oda en remet : « Nous devons garder l'esprit ouvert et réfléchir aux risques que nous prenons, parce qu'une saine gestion du risque contribue grandement à l'optimisation des résultats ainsi qu'à la responsabilisation. » Pour l'humanisme, on repassera. Voilà le discours que nous tenons pendant que 10 millions d'êtres humains dans la Corne de l'Afrique comptent sur la générosité et l'ouverture du Canada. Bonne visite, Madame la ministre, et n'oubliez pas votre calculatrice !
http://www.cyberpresse.ca/le-droit/opinions/editoriaux/pierre-bergeron/201107/17/01-4418694-evolution-lente-mort-acceleree.php
Commentaires:
Cet article combien intéressant est apparu après des recherches sur l'actualité haïtienne. Haïti y est mentionné une seule fois. On comprend bien pourquoi. Onparle de crise humanitaire et catastrophe naturelle.
Le plus intéressant à mon sens de cet article c'est de voir comment jusqu'à présent, des problèmes carrément chroniques ne trouvent toujours pas de solutions qui s'inscrivent dans la durée.
Pourtant les rencontres continuent. Les organisations non gouvernementales ne cessent de tirerr sur les sonnettes d'alarme. Et les problèmes reviennent avec une périodicité presque calculée.
Cela me ramène en mémoire les récentes et fracassantes déclarations de Paul Farmer à propos de l'échec de la gestion de la situation d'Haïti un an et demi après le tremblement de terre.
D'autres voix autorisées se sont déjà exprimées sur le même sujet avec des réactions épidémiques fugaces tandis que les recommandations ne sons pas respectées.
En un mot aujourd'hui, il faut lancer un message clair à ceux-la et de façon individuel à chacun qui s'engage dans l'humanitaire. Un message qui devra leur faire comprendre que leurs actions sur les situations urgentes, si elles ne sont pas coordonnées en tenant compte des situations strucuturelles qui interviennent dans la genèse de ces situations, les solutions non suelement seront insuffisantes mais il faudra les gérer de façon indéfinie. 
Cla veut dire  aussi réflexion qui avait donné naissance aux ONGs doit être profondément modifiée. Aujourd'hui une ONG ne doit pas être considérée comme un raccoucit permettant de courcircuiter un gouvermenent corrompu et admis, mais un vrai allier de ce gouvernement.
Ce qui impose pour cette organisation non gouvernementale la possesion dans ses bagages d'une expertise et d'un savoir-faire capable de combler les manques du gouvernement en place.
Pour Haïti Recto Verso, Jonas Jolivert

Nouveau bras de fer entre le CEP et le Parquet

Le nouveau commissaire du gouvernement prés le tribunal civil de Port-au-Prince, Sonnel Jean François, n'aura pas la partie facile pour faire le suivi de l'enquête sur les fraudes électorales. Il a échoué hier dans sa tentative d'audition de 5 conseillers électoraux. Il s'agit des conseillers électoraux qui avaient boudé une première convocation de l'ex chef du Parquet, Harycidas Auguste. Les conseillers Gaillot Dorsinvil, Ribel Pierre, Anténor Guerrier, Leonel Raphaël et Jacques Belzin ne se sont pas présentés mais ont dépêché leurs avocats. Ces derniers ont été tout simplement éconduits par le chef du Parquet.
Les conseillers électoraux estiment être justiciables uniquement par devant la Haute cour de justice ont indiqué leurs avocats.
En début de semaine le magistrat n'avait pas voulu se prononcer sur les suites du dossier en cas de refus des conseillers électoraux.
Le chef du Parquet avait indiqué a radio Métropole que l'invitation a été adressée dans le cadre de l'enquête sur les graves fraudes enregistrées lors des dernières élections. Il a fait valoir que le Parquet peut se saisir d'un dossier dès qu'il existe de forte présomption sur un individu.
On ignore si le commissaire Jean François œuvre en tenant compte du rapport de la commission sénatoriale spéciale ayant réalisé des investigations sur les fraudes électorales.
Le président du CEP, Gaillot Dorsinvil avait refusé de répondre aux invitations de la commission sénatoriale.
Les conclusions du rapport n'ont toujours pas été publiées par le bureau du sénat.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19312
Commentaires:
Et qu'est ce que l'on peut bien avoir a cirer des ces enquêtes qui n'aboutissent jamais! En Haïti on joue avec tout. Tout devient plaisanterie. On devient député en riant. On devient sénateur en riant. On devient président en riant. Président de la République s'il vous plaît!
Le parlement ratifie un amendement constitutionnel et des sénateurs font publier une copie différente. Et on s'en moque!
Il n'y a pas de jugement. Pas de responsabilité.
Pourtant nous croyons durs comme fer en la démocratie.

Martelly poursuit les négociations visant la ratification de M. Gousse

Le président haïtien, Michel Martelly, n'entend pas baisser les bras dans le cadre des négociations visant la ratification du choix du Premier Ministre désigné, Bernard Gousse. Alors que les négociations semblent être dans l'impasse avec les dernières déclarations du sénateur Moise Jean Charles assurant que Gousse ne passera pas, le président Martelly affirme le contraire. Le locataire du Palais National révèle avoir fait dans progrès dans les négociations avec les législateurs. Il assure que les chances de ratification de M. Gousse sont aujourd'hui de 50% au grand corps.
Fort des premiers résultats positifs le président Martelly convie les sénateurs pétitionnaires à ratifier le Premier Ministre pour que le gouvernement puisse s'attaquer aux besoins urgents de la population. En tournée dans le Sud-est le week end écoulé le président Martelly a dénoncé le comportement de certains sénateurs qui ne se soucient guère de la misère de la population. Les citoyens vulnérables croupissent dans la misère sous les tentes mais le président et les sénateurs perçoivent régulièrement leurs émoluments, s'indigne M. Martelly.
Au cours de cette rencontre le sénateur Edwin Zeny a révélé que le salaire d'un sénateur est de 10 000 dollars US. A cette rondelette somme il faut ajouter plusieurs milliers de gourdes de crédit sur leur téléphone, des frais en carburant et d'autres privilèges accordés mensuellement aux élus. Il a également fustigé le comportement de ses pairs dont certains veulent barrer la route au chef d'Etat.
Par ailleurs, le secteur privé haïtien veut s'impliquer dans les négociations politiques visant la ratification du Premier Ministre. Certains hommes d'affaires se sont entretenus avec des leaders de la majorité parlementaires le week end écoulé.
Le Premier Ministre désigné doit soumettre son dossier au bureau du sénat ce jeudi 21 juillet 2011.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19314
Commentaires:
10.000 dollars américains pour un salarier en Haïti est sans aucun doute une somme exorbitante. Je ne suis pas persuadé que le salaire d'un sénateur soit aussi élevé. Si tel était le cas, la population haïtienne en général serait en droit de prendre les rues et de déclencher leur révolution du jasmin. Car définitivement, après chaque période présidentielle, si on fait le bilan du travail effectif du sénateur de la République, le résultat serait trop maigre pour un coût aussi élevé pour un petit pays pauvre.
Et on pourrait en dire autant pour le salaire du président de la République et des députés qui font actuellement la pluie et le beau temps avec un pouvoir qui leur tombe dessus sans savoir exactement comment l'utiliser.
J'ai envie de douter de la déclaration du sénateur Zenny qui doit bien être au courant de ce qu'il avance puisque lui aussi il perçoit son salaire. Mais cela me semble tellement invraisemblable que je préfère en douter.

Haiti After the Earthquake by Paul Farmer

Seven months after the Haiti earthquake of January 2010, Paul Farmer took a 20-minute chopper flight from Port-au-Prince to Léogâne in the company of former U.S. president Bill Clinton.

The observed aerial view of the quake’s epicenter — “pancaked buildings and slab roofs angled downward like wet cardboard” — reinforced what we tragically knew: After all those months, only a teacup full of rubble had been cleared from the earthquake zone. There were few notes of optimism amid the misery.
On the ground, Farmer did something enterprising — journalistic, even. He hung back. Clinton, the United Nation’s special envoy for Haiti, was swept up in a group of officials and aid workers eager to show off new shelters being erected for displaced Haitians who were camped out by the tens of thousands under tents, tarps and, as a last resort, bed sheets.
Farmer — who, among his many abilities, can claim fluency in Creole — decided he wanted to take a “quieter look” at the temporary houses. Fewer than 30 “t-shelters” had been thrown up from a planned goal of 100,000. Casting his clinical eye, Farmer found them “something of a disappointment: solid two-by-fours were used as supports, but the walls were of white plastic; the roofs, cheap tin.”
Clinton and his entourage were ushered toward a “model” shelter. Farmer kept his ears open. “The model t-shelter Clinton visited was inhabited by a woman who had nothing good to say about her new home,” Farmer writes. “She launched a stream of invective in Creole even as the disaster-relief folks were describing, in English, the sturdiness of the t-shelters — ‘these are built to withstand high winds and to serve as transitional shelters that can tide people over until more permanent shelters are built; they’re much safer than tents.’ The model inhabitant scowled and complained, ‘Who would want to live in a house like this? The walls could be split open with a kitchen knife.’”
How gratifying it would be if Farmer’s latest book, Haiti After the Earthquake, were heavy with such moments. The Harvard University doctor has achieved revered status on the Haiti file, having worked in the country on and off for close to three decades. Co-founder of Partners in Health, which has become the standard bearer for health services delivery in Haiti, Farmer’s early work was focused on the village of Kay in the Central Plateau, a wretched settlement of the impoverished and the suffering who had lost their homes and agricultural lands to flooding caused by the building of a hydroelectric dam.
Farmer started a two-room clinic nearby at Cange, which grew into a full-fledged hospital with branches and roots extending into social and long-term health supports. When I visited the hospital some months after the quake, I wandered through a maze, past operating rooms and a pediatric ward, and sat with women hard at work in a shaded courtyard making that nutritional wonder food: peanut butter. There were patients everywhere in this “medical Mecca” — those are Farmer’s words.
He has big billing to live up to. When Pulitzer Prize-winning author Tracy Kidder was moved to write Mountains Beyond Mountains (2003) about the good doctor, who holds a PhD in anthropology, he acknowledged that his subject inspired “moral envy” among its readers. The book dubbed Farmer “a man who would cure the world,” which set the bar rather high. Farmer saw himself more simply as “a poor people’s doctor,” an infectious diseases specialist who wondered how any serious practitioner could study emergent pathogens in a country like Haiti without accepting social inequality as a factor.
The summer before the quake, Clinton named Farmer as his deputy special envoy at the UN. “He knows the country. He loves the people. They love him,” Clinton said then.
Reading Haiti After the Earthquake makes me wish Farmer had declined the offer.
Within weeks the poor people’s doctor found himself being transported in an armoured car — in a motorcade no less — with a bodyguard. “Clinton counseled me to focus on two broad agendas: the medical and public health issues I knew best but also the economic issues that influenced who got sick and who did not,” Farmer writes, admitting that he sometimes felt lost in his new role as a dollar-a-year man.
Somehow, in addition to spending time in the UN bubble he intended to keep up his teaching and clinical work, which meant toing-and-froing to Harvard as well as spending a great deal of time in Rwanda, where Partners in Health has focused much of its efforts.

And a book on top of all of that.
In his previous writings — I’m thinking especially here of The Uses of Haiti, published in 2006 — Farmer was angrier; angry and aseptic, which is a potent combination.
It would be good to hear an angry Paul Farmer right now. Given his stature, such words just might have some effect.
Those who read the shelter report in The Nation last week must be angry. The investigative piece examines American-built trailers used as classrooms in Léogâne. The trailer project was a Clinton Foundation initiative, approved by the Interim Haiti Recovery Commission, which Clinton co-chairs. Classes were prematurely suspended at two of the four installed schools this year due to temperatures in the trailers frequently exceeding 100 degrees, The Nation reports. A 6th Grader confided that her teacher would regularly distribute painkillers to children suffering from headaches in this let’s-boil-the-students atmosphere. In one trailer, levels of formaldehyde were found at two and a half times the level at which the Centers for Disease Control say children can experience adverse health effects. Formaldehyde is deemed a known carcinogen by the International Agency for Cancer Research.
If Farmer is angry now, he doesn’t much show it, coming across instead as merely unsettled.
His self-stated mandate in writing the book was to “lend clarity to the debates about reconstruction” as well as serving as an account of the first months after the quake.
That first task eludes him. Pondering the effectiveness of the recovery commission, he notes the $3 billion in projects approved in its first three months. Most of those projects remained incompletely funded or not funded at all. Why? “It wasn’t clear why, other than the usual bureaucratic siloing.”

So there’s the clarity piece.
Farmer throws down “foreign-grown political obstructions” and “bookkeeping tricks” as root causes, along with a lack of “absorptive capacity.” In other words, too few on-the-ground resources were available to deal with funds being tantalizingly waved offshore. Should the commission fail in its mandate, Farmer frets that the default mode will be to blame the Haitians.
As to the second task — a personal account of the time that followed 4:53 p.m., January 12 — Farmer suffers an emotional disadvantage. He was in Miami reading The Best and the Brightest when the 7.0 tremblor hit the capital and areas beyond. His first desire upon hearing the news may have been to go to his second home in Haiti, but his first obligation was to head to New York for an emergency UN session, where he found himself sitting on a dais, behind Clinton, wishing he were in Port-au-Prince, helping.
Three days later he flew to the capital aboard a private jet. “A soon as we opened the door, it hit us: a charnel-house stench filled the air of the windswept runway. I knew this smell but never imagined I would encounter it in an open space.”

Yes, that bit holds promise.
But soon enough Farmer is back in harness with Clinton, back in the bubble.
Even his recount of the cholera cruelty is strangely feeble, which seems especially odd coming from an infectious diseases expert who argued for a maximum assault against the epidemic (ie., vaccines) versus the adopted minimalist approach (health education and the distribution of chlorine tablets). Farmer wanted an investigation into the source of the outbreak. Genetic fingerprinting and point of origin were important in his view to predicting the speed with which the cholera might spread and in pinpointing appropriate treatment. The UN unconscionably denied — repeatedly — that its base near the town of Mirebalais, on a tributary of the Artibonite River, was the source of a crisis that has felled more than 4,000 Haitians (thus far).
By his own account, Farmer’s response was exceptionally meek. “It was certainly not my attention to fan the blame game,” Farmer writes. He quietly suggested to the then head of the UN mission that it “might be prudent” to conduct an investigation.
Surely we need smart, knowing people like Farmer to do much more than that. Consider the July issue of Emerging Infectious Diseases, a CDC journal. “Our findings strongly suggest that contamination of the Artibonite and one of its tributaries downstream from a military camp triggered the epidemic,” concludes the study. Here’s the bit I found most interesting: “Determining the origin and the means of spread of the cholera epidemic in Haiti was necessary to direct the cholera response, including lasting control of an indigenous bacterium and the fight for elimination of an accidentally imported disease.”
Nine months have passed since the outbreak.
Well, there’s much to get riled up about.
Farmer can sound exasperated — give him credit for that. A year after the quake he revisits Parc Jean-Marie Vincent. Or at least he appears to revisit the park, though he writes as a distanced observer. The park is the second largest displacement camp in Port-au-Prince, run by a Partners in Health team under Dr. Dubique Kobel. I visited the park a month after the quake, and interviewed Kobel there. Some 35,0000 Haitians were barely making do in the camp, a stultifying patchwork of makeshift shelters on a sun-baked plain of a place. It was awful. Menacing. People were fighting. The stink was terrible. Kobel was tireless, cheerful, patient as the camp dwellers lined up to see this good doctor.
It was Kobel, displaced from his own home, who started operating on people in the park the day after the quake. Two weeks later, physicians from Partners in Health came by, stayed, and Kobel, miracle worker, soon became a paid staffer.
At the time of the anniversary, PIH was still running the camp with no end date in view. “We were sick of hearing the words ‘exit plan’ from disaster-relief NGOs,” Farmer writes. “How could we leave when most of the conditions that had first led us to work in the camps persisted a year after the quake?”

What of the future?
That’s a mug’s game, and, sadly, Farmer decides to play. Before he hands the final 52 pages of Haiti: After the Earthquake over to a dozen writers who were invited to add their own essays, he engages in a frivolity of imagination. Let’s say it’s 2015. Where will Haiti be?
On the one hand, reconstruction could be in fabulous shape. On the other, the disaster could be ongoing. Health care and education? Same deal. Yes, the analysis gets as thin as that.
I suspect that Farmer’s publisher had hoped to get what ultimately reads like an anniversary book out long before now. I suspect that Farmer too late came to the realization that he didn’t have it in him to get the job done right. I know that the opportunity to write a better book lies before him.
Jennifer Wells is a Star feature writer.
http://www.thestar.com/news/books/article/1026324--haiti-after-the-earthquake-by-paul-farmer

Daphné Roulier soutient l’éducation des enfants d’Haïti

Daphné Roulier a été choisie par la maison de joaillerie italienne Vhernier pour une campagne de soutien à Haïti, « Une bague pour l’éducation d’un enfant à Haïti ». Une bague a été créée spécialement pour l’occasion, une bague en argent, avec à l’intérieur de l’or rose, vendue un peu moins de 1 000 euros l’unité.
Pour chaque bague vendue, un enfant haïtien pourra suivre sa scolarité pendant une année aux écoles St Luc et à l’Académie pour la Paix et la Justice à Haïti.
Cette campagne est lancée au niveau mondial. Un vrai honneur donc pour Daphné Roulier d’en être la marraine.

L'association Comme une image a fait une première étape à Arras pour collecter des fonds pour Haïti.

Arras était ville départ pour l'opération deux cents vélos pour Haïti

lundi 18.07.2011, 05:03 - La Voix du Nord
CARITATIF
Comme une image, association francilienne, parcourt cet été mille kilomètres pour récolter des dons pour Haïti. Elle a commencé son périple à Arras. ...
La ville a ainsi aidé, la semaine dernière, l'association pour envoyer des vélos à Haïti.
L'association d'Arcueil, dans le Val-de-Marne, organise de juillet à décembre, un périple de 1 000 km pour récolter des fonds pour l'achat de deux cents vélos.
Les deux-roues seront ensuite expédiés aux réfugiés de la catastrophe de Haïti.
En début de semaine, l'association francilienne était à Arras pour le départ de son opération.
La municipalité, par le biais du CAJ, a décidé de participer à cette manifestation en accueillant les quatorze jeunes protagonistes de l'association et en vendant avec eux, sur les marchés et dans les grandes surfaces commerciales des bracelets estampillés « 1 000 km pour Haïti ».
A Arras, ce sont 500 euros ont déjà été collectés... De bon augure pour la suite des événements qui les mèneront à Strasbourg dès ce milieu de semaine.
Renseignements sur le site http://www.commeuneimage.info/
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Arras/actualite/Secteur_Arras/2011/07/18/article_arras-etait-ville-depart-pour-l-operatio.shtml

Les Amours d’un Zombi de Arnold Antonin : Un mort-vivant, candidat à la présidence d’Haïti

Projeté samedi au Cinéma de nuit à l’Institut français de Dakar, le film Les Amours d’un Zombi, sorti en 2010, caricature la société haïtienne.Cette satire socio-politique du réalisateur Arnold Antonin est un mélange de fantastique et de réalisme.
Tout commence lorsqu’on annonce l’évasion d’un Zombi esclave dans un temple qui se retrouve à Port-au-Prince. Son nom : Pierre Zéphirin. Il se présente devant les journalistes pour une conférence de presse. Il est encadré par deux médecins et explique comment il est devenu un Zombi ou mort-vivant. Dans sa vie antérieure, Zéphirin était un ancien chauffeur de taxi, jeune et beau. Il confie à la presse que toutes les femmes tombaient à ses pieds. Mais le Zombi cherche désespérément à retrouver l’une de ses conquêtes, source de tous ses malheurs, sa belle Swamen. Le réalisateur montre en flashback, que Swamen vivait cette relation en cachette. Elle était mariée malgré elle à Syvis, un vieux qu’elle n’aimait pas et qui lui permettait de manger à sa faim. Ce dernier les surprit un jour et transforme Zéphirin en Zombi.
A la fin du point de presse, Pierre Zéphirin s’accroche à une journaliste Nicole pour qu’elle l’aide à retrouver l’amour de sa vie. La journaliste accepte à condition d’avoir l’exclusivité de son histoire. Ils parcourent ensemble en voiture Port-au-Prince à la recherche de Swamen. Une vue panoramique présente un pays chaotique, pauvre, avec ses bidonvilles. Après un passage remarqué à la télévision, le zombi devient le personnage le plus populaire d’Haïti. Le pays entier se passionne pour cette étrange histoire. Il est si adulé qu’il attise la convoitise des politiciens à la recherche d’un candidat pour l’élection présidentielle du parti ‘Frappons fort des Haïtiens génétiquement modifiés’…
L’aventure du Zombi candidat à la présidence est une satire politique. Le réalisateur écorche les politiciens qui pour assouvir ‘leurs intérêts personnels sont prêts à faire élire un Zombi président de la République’. Car le politicien Romulus et ses camarades, pour convaincre Zéphirin de devenir leur candidat lui diront : ‘Il n’est pas besoin que tu sois compétent, la population d’admire et votera pour toi, le reste une fois au palais, on sera à tes côtés.’ Dans le film, l’avenir du peuple se décide dans un salon huppé, avec des ‘Irresponsables’ buvant leur cognac.
Le cinéaste n’a pas épargné la population haïtienne. La stupidité de l’électorat populaire est mise en exergue dans un micro-trottoir réalisé pour voir si les Haïtiens sont prêts à voter pour un mort-vivant. A l’unanimité, tous ont plébiscité le Zombi. Dans un pays vivant dans le chaos, le film montre à quel point les Haïtiens sont désespérés.
Les conditions de vie sociales désastreuses, l’ingérence des Nations unies dans les affaires du pays, l’intolérance religieuse, la prostitution, la corruption, etc., tout y passe dans le troisième long métrage peignant la réalité d’Haïti de Arnold Antonin.
Le film est tiré d’un conte de l’Haïtien Gary Victor, auteur du scénario. D’une durée d’une heure trente minutes, Les Amours d’un Zombi a été réalisé en 2010. Il a reçu le prix de la diaspora africaine Paul Robeson au Fespaco 2011. Son film Le Président a-t-il le Sida ? avait aussi remporté ce prix au Fespaco 2009. La comédie, estime son réalisateur, se veut ‘une dénonciation des démagogues et en même temps l’affirmation que le peuple haïtien n’acceptera pas de jouer éternellement le rôle de Zombi qu’on veut lui imposer’.
Les Amours d’un Zombi a été projeté samedi à l’institut français de Dakar dans le cadre de la 40e séance de Cinéma de nuit devant peu de cinéphiles. La fiction clôturait ainsi la saison.
Fatou K. SENE
http://www.walf.sn/culture/suite.php?rub=5&id_art=73820

Haïti - Reprise des adoptions

La France avait suspendu les adoptions internationales en Haïti à la suite du tremblement de terre survenu le 12 janvier 2010, les circonstances locales ne lui paraissant plus garantir le respect de l'intérêt supérieur des enfants adoptés.
La situation a aujourd'hui évolué en Haïti. Les autorités haïtiennes se sont engagées de façon précise sur le calendrier de remise à niveau de leur législation en matière d'adoption et de ratification de la Convention de La Haye. C'est la raison pour laquelle, après s'être concerté avec les autres États qui accueillent traditionnellement des enfants haïtiens, la France a décidé la reprise progressive des adoptions en Haïti.
Cette décision, dictée par le souci d'offrir aux enfants privés de famille, notamment aux enfants devenus orphelins après le séisme ou abandonnés dans des centres d'enfants, un projet de vie meilleure, prendra effet à compter de l'adoption d'un arrêté du Président haïtien mettant un terme aux adoptions individuelles. Le président Martelly a en effet officiellement annoncé qu'Haïti ne donnerait plus suite à aucune adoption individuelle. La France a pris acte de cette décision du Président et ne saurait que s'y conformer.
La reprise des adoptions revêtira dans un premier temps un caractère probatoire afin de s'assurer que les procédures se déroulent dans le strict respect des règles qui régissent les adoptions internationales. Cette période de probation bénéficiera aux familles dont les demandes ont été gelées à la suite du séisme. La France souhaite qu'elle débouche à brève échéance sur la réouverture complète de l'adoption internationale en provenance d'Haïti.