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lundi 6 avril 2009

TOUSSAINT LOUVERTURE...LE PREMIER DES NOIRS...L'HOMME-NATION...LE TRONC DE L'ARBRE DE LA LIBERTE DES NOIRS...7 AVRIL 1803...FORT DE JOUX...FRANCE


Naître un jour ou quelque part est un évènement sympathique. Etre né quelque part ou à une date, n’a cependant rien d’extraordinaire. Le contraste est saisissant entre ceux qui croient avoir été protagonistes d’un exploit et celui qui arrive nu et dénudé dans un monde complexe et difficile. La route est tracée. Pleine d’embuches et d’embuscades. Elle mène vers un futur incertain qui se joue à qui perd gagne. Dans ce contexte, il est plus logique d’évaluer la portée d’une vie quand survient la mort en se basant sur l’héritage construit tout au long de cette existence.

L’histoire universelle célèbre des hommes devenus par leurs apports, dignes de l’espèce. Et ce, dans tous les domaines. FRANCOIS DOMINIQUE TOUSSAINT, ou TOUSSAINT LOUVERTURE fait partie de ces HEROS de l’universalité, du patrimoine de l’espèce humaine.

Aujourd’hui, 7 Avril, l’humanité se souvient de la disparition de celui qui s’est octroyé le titre de Premier des noirs. 1803: Arrêté le 6 Juin 1802 dans un guet-apens tendu par les hommes du Général Leclerc, Toussaint est immédiatement embarqué pour la France. Une fois arrivé, on l'enferma au Fort de Joux, réputé pour ses cachots froids et humides. Toussaint Louverture, le plus grand génie de la race noire de tous les temps, doté d’une vision en avance sur son temps, a travaillé pour l’émancipation de la race noire, la liberté des esclaves et surtout la construction d’une nation, et l’intégration des iles de la région meurt dans sa cellule du Fort de Joux, dans le Jura, d'une maladie pulmonaire. Lors de son arrestation il avait prononcé la célèbre phrase qui annonçait la fin victorieuse de l’épopée des esclaves de Saint Domingue : » En me renversant, on n’a abattu que le tronc de l’arbre de la liberté des noirs, mais il repoussera par ses racines, parce qu’elles sont profondes et nombreuses. A sa mort, Napoléon Bonaparte faisant allusion au « Premier des Noirs », regretta de n’avoir pas collaboré avec celui qui voulait déjà des rapports nord-Sud basés sur l’équité et la coopération et reconnut que « cet homme était une nation »

Il n’était certes que le premier. Doté d’un don prophétique, il avait prédit la floraison éternelle de l’arbre de la liberté des noirs dont il n’a été que le tronc. Après lui, il y en a eu beaucoup d’autres. Trop loin de nous pour sentir l’impact de leur action sur la cause. Après lui il y eut Martin Luther King et son rêve. Après lui il y eut Nelson Mandela, symbole de résistance et de persévérance. Après lui il y a Barak Obama symbole de l’accomplissement de son œuvre.

Hubert Deronceray fait son retour sur la scène politique

Hubert Deronceray fait son retour sur la scène politique
Le professeur Hubert Deronceray rompt le silence qui lui aurait permis de réviser ses idées et conceptions sur la situation haïtienne. Considérant sa présence sur la scène politique comme un devoir M. Deronceray est disposé en dépit de ses déceptions passées à mettre ses compétences au service de son pays.

Il rappelle que son parti, le Grand front Centre Droit (GFCD) avait décidé de garder un profil bas après l'échec aux joutes de 2006. Interrogé sur les conséquences de son silence, Hubert Deronceray concède que cette stratégie, qui n'est peut être pas payante, lui permis d'écouter et d'accumuler une certaine expérience.

Intervenant à la rubrique " Invité du jour " de radio Métropole, M. Deronceray a mis l'accent sur la nécessité pour le GFCD de corriger les erreurs du passé. Aujourd'hui le GFCD a compris qu'il faut obtenir des ressources financières pour participer efficacement à la lutte politique insiste M. Deronceray admettant que la philosophie politique de son parti ne fait pas plaisir aux bailleurs de fonds.

En ce qui a trait à la force réelle du parti dans les différentes régions du pays, le chef de file du GFCD se propose de récupérer les ex-militants du parti qui s'étaient attachés à d'autres formations politiques.

Hubert Deronceray affirme qu'il est difficile de trouver des successeurs capables d'assumer la confiance placée en lui par les sympathisants et militants du GFCD. Faisant remarquer qu'on ne construit pas un leader politique en quelques jours, il souligne qu'il faut du temps aux jeunes pour faire l'apprentissage.

Sensible à l'appel de nombreux universitaires en Haïti et dans la diaspora Hubert Deronceray assure que les idées véhiculées dans le passé sont toujours valables.

LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15010
HRV commente : Revenir sur la scène pour faire quoi ?
Personne n’avait noté son absence. Quel a été le score de son parti aux dernières élections. Monsieur DERONCERAY s’emmerde !

Le Secrétaire général de l’ONU à la conférence des donateurs d’Haïti

Le Secrétaire général de l’ONU à la conférence des donateurs d’Haïti
La délégation haïtienne qui aura à sa tête la Première ministre Michèle Pierre-Louis ne doit pas s’attendre à une "assistance internationale massive", prévient la BID

Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, participera à la nouvelle conférence des donateurs d’Haïti qu’accueille Washington le 14 avril prochain, ont annoncé samedi les organisateurs dans la capitale fédérale américaine.

L’ambassadeur d’Haïti à Washington, Raymond Joseph, a indiqué à l’Associated Press que la Première ministre Michèle Pierre-Louis conduira la délégation haïtienne qui comprendra également plusieurs ministres.

Pour sa part, Dora Courrea, directrice du département Caraïbes à la Banque interaméricaine de développement (BID), a déclaré que de nombreux pays et organisations se feront représenter à cette conférence destinée à redynamiser l’aide internationale à Haïti.

Tout en faisant savoir que les bailleurs de fonds traditionnels de même que de nouveaux partenaires sont attendus à Washington, Mme Courrea confie qu’il sera difficile de porter la communauté internationale à accorder une assistance massive au pays après les efforts substantiels consentis depuis le passage dévastateur, en 2008, de plusieurs cyclones.

« Ce que j’espère est que la conférence offre aux participants l’opportunité de mieux connaître les priorités d’Haïti pour son avenir, même si les nouveaux donateurs potentiels peuvent ne pas être en mesure de financer des projets », a fait savoir la responsable de la BID.

Elle a, d’autre part, mentionné l’intérêt particulier que le numéro un de l’ONU manifeste pour l’amélioration des conditions socioéconomiques d’Haïti à travers la réunion de Washington qu’il qualifie de « grande opportunité ».

« Le Président Barack Obama m’a dit que nous pouvons faire une grande différence en Haïti même avec des investissements relativement modestes », avait révélé Ban à l’issue de sa rencontre à la mi-mars avec le nouveau dirigeant américain précédée d’une visite à Port-au-Prince en compagnie de l’ex-Président démocrate Bill Clinton.

De passage à Paris vendredi, le Secrétaire général a aussi évoqué la question haïtienne avec l’ancien Président français Jacques Chirac. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5804

HRV commente :

Tout en saluant l’engagement de Monsieur Ban Ki-Moon, penser que la communauté internationale dansle contexte de crise financière actuelle va débloquer énormément de sous à Haïti reste une utopie te un euphémisme. Surtout que le back ground et le pedigree d’Haïti n’en font pas un pays prioritaire.

Haïti va payer chèrement le laisser-aller de ces dirigeants qui ont intégré dans leur façon de gérer les affaires de l’état, la corruption, la mauvaise gouvernance et l’incompétence administrative.

La question que l’on est en droit de se poser c’est que deviendra Haïti si la générosité des bailleurs de fonds ne se concrétisait point ?