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dimanche 28 mars 2010

Le matériel médical des JO envoyé à Haïti

AFP.- 27/03/2010 Près d'une tonne de fournitures médicales et dentaires, des surplus des jeux Olympiques d'hiver de Vancouver, sera envoyée en Haïti pour venir en aide aux sinistrés du séisme du 12 janvier, a annoncé vendredi le comité organisateur des jeux Olympiques.
"Notre travail est maintenant terminé et en tant que professionnels de la santé, nos premières pensées vont toujours à ceux qui ont besoin d'aide. C'est pourquoi nous sommes heureux de soutenir nos collègues médecins qui travaillent durement en Haïti", a dit dans un communiqué le médecin en chef des jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver de Vancouver, Jack Taunton.
L'armée canadienne va acheminer à Port-au-Prince un premier envoi dès samedi. Il sera notamment composé de bandages, d'instruments chirurgicaux et d'attelles orthopédiques pour les genoux.
Ces fournitures médicales seront distribuées aux équipes médicales canadiennes venant en aide aux victimes du séisme qui a dévasté la région de la capitale haïtienne le 12 janvier dernier et fait plus de 220.000 morts.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/03/27/97001-20100327FILWWW00356-le-materiel-medical-des-jo-envoye-a-haiti.php

Enfants adoptés : Paris se défend

AFP.- 26/03/2010 Aucun pays "n'a fait plus et mieux" pour les enfants haïtiens que la France, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, réaffirmant qu'"enlever" un enfant, même malade, était impensable, en réponse aux critiques d'associations après le décès d'un enfant.
Un collectif de familles, "SOS Haïti enfants adoptés", avait critiqué le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner, en s'indignant jeudi qu'un petit garçon de trois ans, en cours d'adoption par une famille française depuis deux ans, soit décédé d'une pneumonie en Haïti. L'enfant ne disposait pas encore d'un jugement de la justice haïtienne pour gagner la France. Le collectif a publié une lettre ouverte des parents adoptifs au président Nicolas Sarkozy et M. Kouchner.
Bernard Valero, répondant à une journaliste qui lui demandait pourquoi la France n'avait pas privilégié la santé d'un enfant par rapport aux règles de droit, a dit son refus de tout ce qui reviendrait à "procéder à un enlèvement pour des raisons médicales".
"Cela voudrait dire, Madame, qu'il faudrait rapatrier, donc enlever, des milliers d'enfants, tous les enfants qui meurent orphelins en silence, dans l'ombre, dans l'indifférence", a-t-il dit, arguant du "respect de la souveraineté haïtienne".

Le plan international pour reconstruire Haïti sur les rails

Une vendeuse ambulante de boissons transporte sa marchandise, mercredi dernier,à Port-au-Prince. Crédits photo : AP



Un comité spécial piloté par Bill Clinton va diriger les opérations en faveur de l'île dévastée.

Par Thierry Portes
Le gouvernement haïtien a parlé de 11,5 milliards de dollars. Des experts de la Banque interaméricaine de développement sont montés jusqu'à 14 milliards de dollars. Vu son impact médiatique, l'enveloppe allouée au sauvetage d'Haïti, qui a perdu plus de 220 000 habitants dans le séisme du 12 janvier dernier et fait face à 1,5 million de sans-abri, sera assurément l'un des enjeux de la réunion de New York, le 31 mars prochain.
Mais derrière ce symbole sonnant et trébuchant, les grandes puissances et bailleurs de fonds internationaux doivent surtout officialiser, devant le gouvernement haïtien et les principales ONG qui travaillent à Port-au-Prince, la capitale aujourd'hui dévastée, leur plan d'action pour les années à venir. Conduite principalement par les États-Unis, le Canada, la France et certains pays d'Amérique latine impliqués en Haïti, la communauté internationale est prête à faire un effort important. Mais cherche, en contrepartie, sinon à imposer ses vues, du moins à encadrer l'action d'un pays à la dérive depuis des décennies.

Une commission intérimaire
Le plan qui se dessine prévoit la création d'une commission intérimaire pour la reconstruction d'Haïti qui, pendant dix-huit mois, aurait toute lati­tude pour engager des actions et leurs financements. Cette commission devrait être coprésidée par l'ancien président américain, Bill Clinton, et l'actuel premier ministre haïtien, Jean-Max Bellerive. Elle serait composée de 16 membres, dont 9 appartiendraient à des nations étrangères. Pour celles-ci, on parle d'un «ticket d'entrée» dans le club à 200 millions.
Mais on sait bien que les nations ayant des liens historiques et culturels avec la première République noire à s'être affranchie de la tutelle coloniale, française en l'occurrence, seront de la partie. Haïti aurait 7 représentants, donc ne disposerait pas de la majorité au sein de cette instance, mais son président, René Préval, sans en être membre, aurait un droit de veto sur les décisions prises. Après ces dix-huit mois, cette commission intéri­maire se transformerait en une «Autorité pour le développement d'Haïti», dont le mandat durerait pendant plusieurs années, le chiffre de quatre ayant été avancé.
D'emblée, la commission intérimaire aurait toute latitude pour financer des acquisitions foncières en Haïti, afin de lancer des opérations d'urbanisme et de logement à Port-au-Prince où plus de quatre cents camps de tentes côtoient des bidonvilles et des immeubles en ruine. Il est également prévu de procéder à des privatisations - celle, notamment, du port et de l'aéroport de la capitale. Les compagnies étrangères auraient la possibilité d'investir dans la plupart des secteurs d'activité, dont ceux agricole et touristique, qui paraissent les plus porteurs.
Dans le cadre du dialogue entre grandes puissances et le pouvoir haïtien, sur ces aspects les plus économiques, pour ne pas dire les plus rentables, de l'opération, les discussions sont serrées entre les compagnies inter­nationales et les milieux d'affaires ­haïtiens.
Depuis deux mois que la planète des experts internationaux cogite pour préparer cette grande réunion internationale, tout et n'importe quoi a déjà été suggéré. Quelques formules ont toutefois retenu l'attention. Celle du président haïtien, René Préval : «Il ne faut pas reconstruire, mais construire ­Haïti.»
Lors de la réunion préparatoire à Saint-Domingue, le 15 mars dernier, la somme de 3,8 milliards de dollars avait été mentionnée pour les dix-huit mois d'actions de la commission intérimaire de reconstruction. Bill Clinton, venu avec George W. Bush à Port-au-Prince le 22 mars dernier, avait toutefois prévenu des chefs d'entreprise haïtiens qu'il réunissait à huis clos : «Vous savez que 50 % de l'argent ne sort pas.» L'ancien président américain voulait ainsi rappeler que l'aide financière ­allouée sert pour une bonne part à payer le travail des entreprises et du personnel des nations investies dans les plans de reconstruction.
http://www.lefigaro.fr/international/2010/03/26/01003-20100326ARTFIG00707-le-plan-international-pour-reconstruire-haiti-sur-les-rails-.php
Commenatires:
Cela fait énormément plaisir de voir que certains jounaux français ne se limitent pas à parler d'adoption en ce qui concerne l'actualité haïtienne. Nous avons lu avec nos lecteurs des  nouvelle  faisant état de certaines mesures comme l'expropriation de terrain par l'état haïtien, un plain concerté par l'ensemble des organisations non gouvernementales pour reloger les sinistrés et maintenant l'idée d'une commission intérimaire pour la reconstruction.
Ces démarches me conviennent parfaitement au-delà des critiques des "crises convulsives" qu'elles risquent de déclencher au sein de certaines instances étatiques ou de la société civile dont le sport favori est de "protester" pour protester ou "s'opposer " pour s'opposer. Souvent sans aucun égard à la réalité du pays et de notre société.
Toutes les instances qui se sont vues investies d'une mission royale et divine de donner leurs avis sur la problématique actuelle d'Haïti semblent vouloir dresser un autel au tremblement de terre presque salvateur qui aurait la capacité de gommer, par ses violentes secousses, toutes les contradictions séculaires qui ont tissé la physionomie de notre pays en sa configuration et aspect actuels.
Les dysfonctionnements sociaux, l'inégalité, l'injustice, le refus le plus caractérisé des droits élémentaires à un grand pan de la population n'avaient, à les entendre, besoin que d'un tremblement de terre et d'une vitrine médiatique pour voir éjaculer des solutions miracles.
La construction ou reconstruction d'Haïti passera obligatoirement par certaines étapes. La compréhension d'une étape déterminée doit contemplée l'intégration de la prochaine et ainsi de suite. Cependant il est impossible de penser qu'aujourd'hui, comme sous l'effet d'une baguette magique, des consensus vont se dégager pour satisfaire à toutes les couches de la société.
Sur un plan purement pratique on ne voit pas l'instance haïtienne capable de gérer seule ce projet d'une telle envergure.
L'idée d'une commission de pilotage reste logique et sérieuse dans la conjoncture actuelle.

Haïti : pas d'adoption sans jugement

AFP La France n'envisage pas, par "sécurité juridique", la venue d'enfants haïtiens sans un jugement d'adoption prononcé en Haïti, a réaffirmé aujourd'hui le Quai d'Orsay en réponse à l'impatience de familles ayant engagé une procédure d'adoption avant le séisme.
"Le principe de sécurité juridique, ainsi que les règles de droit international applicables en matière d'adoption, nous empêchent d'envisager l'arrivée en France d'enfants pour lesquels un jugement d'adoption n'aurait pas été prononcé par la justice haïtienne", a expliqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, lors d'un point de presse régulier.
Un collectif de familles, "SOS Haïti enfants adoptés", s'est plaint que des enfants adoptés avant le séisme restent en Haïti dans des conditions précaires faute de jugements d'adoption, souvent perdus lors du séisme. Il a demandé leur évacuation.
"Ce serait prendre le risque intolérable d'exposer l'enfant à une situation d'insécurité juridique préjudiciable à son intégration durable", a fait valoir Bernard Valero.
De plus, a-t-il dit, les autorités haïtiennes "ont exprimé clairement leur refus de voir des enfants dépourvus de jugement d'adoption quitter leur territoire", une "décision souveraine que nous devons respecter".
Selon Bernard Valero, 372 premiers enfants bénéficiant de documents de la justice haïtienne sont arrivés dans les semaines ayant suivi le séisme, et d'autres sont actuellement transférés, par groupes d'une vingtaine par semaine, vers la Guadeloupe ou directement vers la France métropolitaine.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/03/25/97001-20100325FILWWW00554-haiti-pas-d-adoption-sans-jugement.php

Haïti: améliorer le sort du citoyen ordinaire

Louise Leduc; La Presse
(Montréal) «Reconstruire quoi? On n'avait pas de pays!» lance Jacquelin Télémaque, journaliste pigiste d'origine haïtienne qui a passé un mois à Haïti après le tremblement de terre. «Ce que j'ai vu, moi, c'est un restant de pays, un restant de capitale, des amputés partout et une absence totale d'État.»
Cela fait des décennies qu'Haïti est sous perfusion. Des millions par-ci, des millions par-là, des ONG partout. Haïti est l'un des pays les plus aidés de la planète et pourtant, même avant le tremblement de terre, 4,5 millions d'Haïtiens vivaient avec moins de 1$ par jour. Pendant toutes ces années d'assistanat, «le sort des citoyens ordinaires ne s'est pas amélioré», dit Samuel Pierre, professeur à l'École polytechnique et organisateur d'une grande conférence sur la reconstruction, qui a eu lieu le mois dernier à Montréal.
«La nation haïtienne s'est construite contre l'État. Les Haïtiens ont une méfiance naturelle face à l'État», rappelle Edgard Prévilon, gestionnaire d'enseignement supérieur à l'Université Quisqueya, joint à Port-au-Prince.
«On parle toujours de la légendaire débrouillardise haïtienne. Ce que cela veut aussi dire, c'est que l'Haïtien est toujours dans sa solitude. Pour les transports, il se débrouille tout seul. Pour l'énergie dont il a besoin, il se débrouille seul. Pour l'éducation, il se débrouille seul.»
«Vous savez, tous ces gens qui vivent sous la tente, en Haïti? raconte le professeur Prévilon. Dans le lot, il y en a une partie qui a toujours une maison. Seulement, ils n'ont pas de quoi manger, pas de quoi se soigner. Ils vont donc se prendre une tente en prétendant ne plus avoir de maison et, vers 22, 23h, ils rentrent chez eux.»
Une responsable d'une ONG confirme l'existence de ces camps «de jour». C'est là qu'est rendu Haïti. Et c'est sur cela que seront jugés les pays bailleurs de fonds qui parleront à New York prochainement.
http://www.cyberpresse.ca/international/en-vedette/201003/27/01-4264928-haiti-ameliorer-le-sort-du-citoyen-ordinaire.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4264990_article_POS1

Haitï: un plan pour reloger les sinistrés fait consensus

Publié le 27 mars 2010 à 15h45 ort-au-Prince
Associated Press; P
Les membres des organismes humanitaires en Haïti ont finalement trouvé samedi la solution pour reloger les centaines de milliers de sinistrés qui ont perdu leur maison dans le violent séisme de janvier: les retourner d'où ils venaient.
Les rêves de vastes camps de relocalisation ont disparu du fait d'un manque de terres disponibles. Mais personne ne veut laisser les gens vivant dans la rue sous des tentes de fortune dans de telles conditions alors que s'annonce la saison des pluies.
Des Haïtiens retournent à la maison, aidés par une équipe financée par le ministère de la Défense américaine qui a promis de dégager les rues d'un quartier de Port-au-Prince si les gens débarrassent leur habitation des différents débris qui s'y trouvent.
La question du logement est susceptible d'être le principal sujet lors d'une conférence de l'ONU mardi à New York, où il sera envisagé d'adopter un plan d'aide international d'environ 11,5 milliards $.
Quelque 1,3 million de personnes ont perdu leur maison dans le tremblement de terre du 12 janvier. Des centaines de milliers de personnes vivent toujours dans les rues de la capitale, dans les collines et dans les lits des rivières, n'ayant comme toit qu'une bâche ou une planche de bois.
Le nouveau plan désormais accepté par les grands groupes internationaux ressemble à ceci: ceux qui le peuvent seront encouragés à revenir dans les foyers que les ingénieurs ont jugés sûrs. Ceux pour qui ce retour à la maison est impossible se verront aidés afin que les débris dans leur quartier soient enlevés pour qu'ils puissent y retourner. D'autres devront compter sur de l'aide familiale.
Des groupes d'assistance vont essayer d'améliorer les camps existants pour ceux qui n'ont pas d'autre endroit où aller.
En dernier recours, un petit nombre sera déplacé dans des camps de réinstallation.
Selon diverses estimations, 245 000 personnes font face à des risques d'inondations ou de glissements de terrain et près de 40 000 doivent être déplacés de toute urgence.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201003/27/01-4264990-haiti-un-plan-pour-reloger-les-sinistres-fait-consensus.php

Port-au-Prince: 10 fois plus de morts par balle à la morgue!

La morgue de l'Hôpital de l'Université d'État d'Haïti (HUEH) a enregistrée une soixantaine de morts par balle rien que pour le mois de mars, alors que du côté de Médecins sans Frontières selon un dernier bilan, 50 blessés par balle sont traité depuis le tremblement de terre du 12 janvier, parmi ces victimes plusieurs n'ont pas survécus. Des chiffres qui contredisent les récentes données de la MINUSTHA qui affirmait pas plus tard que jeudi dernier que la situation sécuritaire été stable. Sur place, Gaby Saget journaliste à Radio Métropole fait le point...
63 morts par balle depuis le début du mois de mars des chiffres émanant de la morgue de l'Hôpital de l'Université d'État d'Haïti (HUEH), une source proche de l'hôpital général, voulant garder l'anonymat, nous a dit que jamais la morgue n'avait enregistrée autant de victimes en si peu de temps.

Les victimes proviennent de tous les quartiers de la capitale et même de sa banlieue, cette même source nous a précisé qu'avant le 12 janvier, alors que le climat sécuritaire était «plus stable», la morgue enregistrait l'entrée de 6 morts par mois. Ajouté à cela, l'organisation international Médecins sans Frontières déclare avoir traitée 50 blessés par balle depuis le tremblement de terre sans compter une dizaine de blessures à l'arme blanche.

La meurtre par balle n'est donc pas la seule cause de morts violentes en recrudescence et on enregistre aussi une nette augmentation des cas de lapidation ou d'immolation. Tant de morts violente en si peu de temps il y a de quoi faire dresser les cheveux sur la tête, surtout lorsqu'on l'on sait que 4.000 évadés de prison courent toujours les rues.

À ce jour, malgré les efforts de la police et de la MINUSTAH, seulement 10% de ces évadés ont été remit sous les verrous. On craint actuellement la reconstitution des gangs dans les zones à risque. Si la comparaison des données statistiques de la mission onusienne de mars 2010 avec celle de 2009 ne permet pas de démontrer une éventuelle aggravation du climat sécuritaire on peut s'interroger sur la valeur de ces chiffres et notamment sur la méthode utilisée pour les obtenir dans la mesure où bon nombre de commissariats ont été détruits et qu'il est beaucoup plus difficile actuellement de rapporter un délit que cela ne l'a été l'année passée.

Rappellons que pas plus tard que jeudi dernier, le chef de la cellule intelligence criminelle de la MINUSTHA soulignait que rien que l'année passée pour la période de février-mars 697 crimes avaient été enregistré contre 442 cette année pour la même période. Le porte parole de la MINUSTAH George Ola-Davies avait même déclaré lors de cette même conférence hebdomadaire, que la situation sécuritaire était, à leur avis, stable.

Cependant les faits sur le terrain, s'acharnent à contredire les chiffres rassurants des données statistique, en tous cas du côté des autorités gouvernementale on semble préoccupé par le problème car désormais, le bureau du secrétaire d'Etat à la Sécurité publique, fait obligation aux professionnels de la santé de fournir à la force publique tout les renseignements sur les traitements et l'assistance fournies aux personnes blessées par balle depuis le premier mars dernier.
N/ Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17335

Mike Foster précise le soutien et les engagements du Royaume-Uni en Haïti

Le Ministre du Développement International du Royaume-Uni, Mike Foster, à la tête d'une délégation a fait une visite de 24 heures en Haïti. Cette délégation était composée, entre autres, du chef du Groupe des Opérations humanitaires, de la sécurité et du Conflit, au niveau du Département pour le Développement International (DFID), John Addam, et de l'ambassadeur de la Grande Bretagne en République Dominicaine, Steven Fisher. ont visité les abris provisoires, rencontré des autorités gouvernementales et échangé avec des acteurs humanitaires sur le terrain dont l'ONU, les ONG et les Agences de coopération internationale. Lors de cette visite de 24 heures en Haïti il a été question pour la délégation britannique de soutenir le travail de l'UKAID, l'agence d'aide au développement britannique, qui assiste plus de 350.000 Haïtiens, facilitant l'accès aux soins médicaux, à l'eau, à l'hébergement, à la nourriture et autres types d'approvisionnement essentiels. «Même si Haïti n'est pas sur nos écrans tous les jours, elle est toujours dans nos pensées», a souligné Mike Foster en s'adressant aux médias locaux et internationaux aux dernières heures de sa visite.
Le Département britannique du Développement international est l'institution gouvernementale à laquelle est dévolue l'aide au développement. Au nombre de ses objectifs figurent : l'éradication de l'extrême pauvreté, la promotion de l'équité, la réduction de la mortalité infantile, la promotion de la santé maternelle, la lutte contre le VIH/SIDA, le paludisme et d'autres maladies, ainsi que la mise en œuvre d'un partenariat global pour le développement.
Pour soutenir Haïti dans ses efforts post-séisme, le Royaume-Uni a décaissé quelque «223 millions de dollars. D'abord, 30 millions de dollars ont été octroyés au Gouvernement haïtien en tant que contribution à la réponse d'urgence. A cela s'ajoutent 135 millions de dollars provenant de la société civile et du secteur privé : aux ONG opérant sur place et au Programme Alimentaire Mondiale (PAM) ». L'aide fournit au PAM vise à optimiser ses capacités relatives à la distribution de l'aide alimentaire au bénéfice des populations ». John Addam a indiqué que «le reste des fonds a été mis à la disposition de la MINUSTAH pour son fonctionnement en Haïti».
Le ministre Mike Foster, s'est intéressé à la façon dont des experts de l'Unité de Stabilisation du Gouvernement du Royaume-Uni aident à reconstruire le système carcéral. En effet, «le respect des Droits de l'Homme, l'amélioration des conditions de détention, les questions des mineurs en prison, ainsi que la construction d'infrastructures carcérales» sont inscrits au nombre des actions du Royaume-Uni en Haïti».
La présence du ministre a été aussi l'occasion de préciser la nature de la coopération entre Haïti et son pays ; une coopération qui «se manifeste par l'entremise d'Organisations multilatérales et internationales, telles la Banque Mondiale, la Banque Interaméricaine de Développement (BID), les Agences des Nations Unies et la Commission européenne ».
«Le Royaume-Uni a annulé la dette d'Haïti avant le tremblement de terre », a précisé également le Ministre Foster et a précisé que l'aide de son pays à Haïti pourra évoluer conformément aux besoins identifiés et définis dans le cadre de la prochaine conférence des donateurs, prévue à New York fin mars.
N / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17334

Haiti : Expropriation de terrains, les détails

Un arrêté présidentiel portant sur l'expropriation de plusieurs terrains pour cause d'utilité publique a été publié dans le journal officiel de la République d'Haïti Le Moniteur le lundi 22 mars dernier. En voici les détails : Article 1er.-
Sont déclarées d'utilité publique, les propriétés situées à l'intérieur du polygone dont les sommets ont les coordonnées géographiques suivantes :
Le point A : 773251.73 ; 207373738,11, partant de l'angle de la Rivière Bretelle à la Route nationale numéro 1 en allant vers Port-au-Prince jusqu'à Chapigny à l'entrée de Bon Repos ;
Le point B: 788 486.84 ; 2061596,09 et le point B1: 791360.24 ; 2063980.60 ;
Le point C: 792673.33 ; 2067244.09 Corail Cesselesse ;
Le point D: 790316.37 ; 2066689.19 Montet ;
Le point E : 787514.38 ; 2066908.95 Lerebours ;
Le point F : 783064.17 ; 2069326.35 Morne St Christophe ;
Le point G : 780108.35 ; 2072381.07 Latanier ;
Le point H : 777487.67 ; 2076836.77 Cocombre.
Les terrains retenus dans le cadre de cet arrêté de déclaration d'utilité publique seront utilisés au réaménagement de la région métropolitaine de Port-au-Prince et en partie à la relocalisation des victimes du séisme du 12 janvier 2010.

Article 2.-
Dès la publication du présent arrêté, tous travaux de construction, de percement de route, de lotissement ou autre exploitation du sol, ainsi que toute transaction ou aliénation immobilière sont et demeurent interdits sur toute l'étendue de l'aire définie à l'article 1er.
Article 3.-
Pour toute propriété retenue dans le cadre du projet objet du présent arrêté, l'expropriation des propriétaires détenteurs de titres légaux justifiant leur droit légitime d'occupation ou la reprise des biens donnés à bail par l'Etat ou occupés indument se fera conformément aux dispositions des lois du 5 septembre 1979 sur l'expropriation pour cause d'utilité publique et du 28 juillet 1927 sur les reprises des biens donnés à bail ou indument occupés par les particuliers.
Article 4.-
La commission d'expertise prévue par les dispositions de la loi du 5 septembre 1979 sur l'expropriation pour cause d'utilité publique, sera immédiatement activée à l'effet de recueillir les informations et évaluations nécessaires pour une indemnisation juste et équitable dans le strict respect des droits des propriétaires à exproprier.
Article 5.-
Dans un délai de 15 jours, à compter de la date de la publication du présent arrêté, les propriétaires fonciers et les détenteurs de bail dans l'aire susmentionnée, déposeront, pour les suites nécessaires, au local provisoire de la Direction Générale des Impôts au numéro 62 de l'Avenue Christophe leurs titres de propriété et tous documents justifiant leurs droits d'occupation.
Article 6.-
Le présent Arrêté, qui entre immédiatement en vigueur, sera imprimé, publié et exécuté à la diligence des Ministres des Travaux Publics, Transports et Communications, de l'Economie et des Finances, de la Justice et de la Sécurité Publique, de l'Environnement, de l'Intérieur et des Collectivités Territoriales, de la Planification et de la Coopération Externe, des Affaires Sociales et du Travail chacun en ce qui le concerne.
Donné au Palais National à Port-au-Prince le 19 mars 2010, An 207ème de l'Indépendance.

Cet arrêter porte la signature du Président de la république René PRÉVAL, du Premier Ministre Jean Max BELLERIVE, du Ministre de l'Intérieur et des Collectivités Territoriales Paul Antoine BIEN-AIME, du Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique Paul DENIS, du Ministre de l'Economie et des Finances Ronald BAUDIN, du Ministre de la Planification et de la Coopération Externe Jean Max BELLERIVE, du Ministre des Affaires Sociales et du Travail Yves CRISTALLIN et le Ministre des Travaux publics Transports et Communications Jacques Gabriel.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17332
Commentaires:
Une mesure qui va sans doute déclencher des critiques, des pleurs et des grincements de dents. Une mesure qui sera sans nul doute entachée d'irrégularités monstres. Une mesure sans doute perfectible. Mais une mesure indispensable, pour penser reconstruction. Que les propiétaires qui seront plus ou moins indemnisés accpetent le sacrifice pour le salut de notre pays.

Haïti, Petit-Goâve: construction en cours de 3000 logements provisoires

Deux mois après le séisme qui a ravagé Haïti et laissé de nombreux sans abris, «L'Adventist Development and Relief Agency» (ADRA - France, crée en 1989) a commencé la construction d'abris provisoires à Petit-Goâve. Les sinistrés qui vivent actuellement sous des bâches et des huttes de paille seront protégés des intempéries lors de la saison des pluies. C'est à la demande des autorités locales de Petit-Goâve, que l'ADRA va construire 3000 logements provisoires (d'une durée de vie de trois à cinq ans) pour 18 000 bénéficiaires. 

La construction se déroule en trois étapes:
Étape 1 - Un kit d'outils et des bâches en plastique sont remis en premier pour que les familles puissent nettoyer les décombres de leur parcelle.
Étape 2 - La fondation et la structure en bois constitue la deuxième phase.
Étape 3 - Le montage des parois en bois et la pose de la toiture en tôle ondulée achève la construction. 

Ces abris provisoires sont modulables et extensibles suivant les besoins des familles. Cette flexibilité est indispensable pour les mois, voire les années, à venir jusqu'à ce que les habitations définitives puissent être terminées.
N/ Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17331

Cap-Haïtien : Constructions de maisonnettes pour les déplacés

Plusieurs centaines de familles qui ont fuit Port-au-Prince au lendemain du séisme du 12 janvier posent de nombreux problèmes migratoire dont celui du logement au Cap-Haïtien. L'ONG Food of the Poor, a décidé de mettre des maisonnettes à la disposition des familles déplacées de la capitale. Construite en six jours environ, chaque maisonnette se compose d'une chambre à coucher, d'un salon, d'une mini galerie, d'une cuisine et de toilette. Un ou deux lits sont remis aux locataires des maisons au moment de la remise des clés. L'eau est fournie par un puits munis de deux pompes à bras.
16 maisons ont déjà été construites sur 34 prévues au cours de la première phase du projet. A terme, le village devrait compter 500 maisons. Débuté en janvier 2010, les constructions doivent s'étendre sur 13 hectares de terre à Chastenwa, une localité de la commune de Quartier Morin (10 kilomètres de Cap-Haïtien), terre mise à la disposition par le délégué départemental du Nord, Georgemain Prophète.

Initialement, le projet visait à offrir un logement à des habitants de Shadda I et II, Fort St-Michel et quelques autres quartiers défavorisés situés aux alentours de la métropole du Nord. Cependant, suite au tremblement de terre survenu à Port-au-Prince, «la priorité a été accordée aux personnes déplacées», a affirmé le Directeur de Food For The Poor, le Révérend père Dicken Augustin. Rappelons que Food For The Poor, est la plus grande organisation internationale de secours et de développement aux États-Unis. Organisme Chrétien interconfessionnel, il fournit dans 17 pays des Caraïbes et d'Amérique latine des secours d'urgence: eau potable, médicaments, matériel pédagogique, maisons, soutien aux orphelins et aux personnes âgées, formation et assistance aux micro-entreprises.

Ces logements bénéficieront également à d'autres locataires en provenance de quartiers populeux du Cap-Haïtien. Parmi eux, Nelly Etienne, la quarantaine. Elle, son mari et leurs 6 enfants habitaient une maison louée à Quartier Morin. «Ajouté au fait que cette maison était incapable de défier la pluie, le prix du loyer avait quintuplé en deux ans, sans ce projet, ma famille et moi serions en train de dormir dans la rue aujourd'hui», a-t-elle déclaré.

N/ Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17330