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vendredi 26 octobre 2007

La Téléco interrompt jusqu’à nouvel ordre son interconnexion avec Haïtel

Haïtel sommée de verser plus de 10 millions de dollars américains à la Téléco
vendredi 26 octobre 2007,
Radio Kiskeya

La TELECO a décidé vendredi, à 6 heures 30 p.m., d’interrompre jusqu’à nouvel ordre son interconnexion avec la compagnie de téléphonie mobile HAITEL, a appris Radio KISKEYA de sources proches des deux entreprises.
La mesure est intervenue à l’expiration à midi ce vendredi d’une mise en demeure imposée à HAITEL pour qu’elle honore envers la TELECO une dette d’environ 10 millions de dollars correspondant aux charges non versées à l’entreprise publique de télécommunications pendant les 9 années de fonctionnement de HAITEL.
Un contrat de 15 ans lie la TELECO à HAITEL concernant l’interconnexion. Outre les 10 millions de dollars de dette, HAITEL peut être également assujettie à verser des pénalités pour retard de paiement, a appris Radio KISKEYA.
Les relations entre les deux compagnies pourraient être par ailleurs définitivement compromises, la TELECO envisageant d’accorder un délai d’un mois à HAITEL en vue d’un règlement définitif de leur contentieux. Passé ce délai, le contrat d’interconnexion pourrait être résilié, informent les mêmes sources contactées par Radio KISKEYA.
Compte tenu de la décision prise par la TELECO, HAITEL ne peut pour le moment s’interconnecter qu’avec les deux autres compagnies de téléphonie mobile présentes sur le marché, COMCEL et DIGICEL.
Le conflit entre la TELECO et HAITEL a donné lieu à une récente action au Correctionnel.
L’interruption de l’interconnexion entre les deux compagnies intervient alors que le PDG de HAITEL, M. Franck Ciné, est hospitalisé en raison de la détérioration de son état de santé en prison. Il a été en effet écroué à titre d’actionnaire principal de la Société Caribéenne de Banque (SOCABANK) dont la faillite a été jugée "frauduleuse" par l’Etat. [jmd/RK]

Trois Sénateurs américains achèvent samedi une visite de 48 heures en Haïti

Evaluation du programme humanitaire de Washington, principal objectif du voyage de la délégation qui a notamment rencontré le Président René Préval
vendredi 26 octobre 2007,
Radio Kiskeya

Les Sénateurs américains Jeff Bingaman (Nouveau Mexique), Bob Corker (Tennessee) et Tom Harkin (Iowa) doivent boucler samedi une visite de 48 heures en Haïti destinée à recueillir des informations sur les programmes humanitaires financés par les Etats-Unis.
Selon une note de l’ambassade américaine, la délégation s’est entretenue avec le Président René Préval des besoins primaires de la population. La même question a été abordée avec le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l’ONU, Luiz Carlos da Costa et d’autres représentants de la communauté internationale, des Sénateurs de la république, le secteur privé des affaires et la société civile.
Les congressmen ont également effectué des visites aux centres GHESKIO, partenaire du plan d’urgence du Président américain contre le SIDA (PEPFAR) qui finance des efforts visant à ralentir la propagation de la pandémie en Haïti. Leur séjour a été naturellement marqué par une tournée dans le vaste de bidonville de Cité Soleil où des travaux d’assainissement et de reconstruction sont entrepris grâce à une enveloppe américaine de 20 millions de dollars. Ils se sont aussi rendus à Cabaret (30 km au nord de Port-au-Prince) où une trentaine de personnes ont été tuées et d’énormes dégâts matériels enregistrés au cours de récentes inondations.
Les Sénateurs Bingaman, Corket et Harkin doivent faire un bilan de leur visite lors d’une conférence de presse samedi après-midi peu avant leur départ de la capitale haïtienne. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4331

Le CSPN s’engage devant une commission sénatoriale à intensifier la lutte contre le banditisme

Des membres de la commission justice et sécurité critiquent la molesse des forces de l’ordre au cours de l’audition de René Magloire, Eucher-Luc Joseph et Mario Andrésol ; Le Sénateur Andryce Riché révèle que le chef de gang Amaral Duclona se serait installé tranquillement dans la Grand’Anse
vendredi 26 octobre 2007,
Radio Kiskeya

Trois membres du Conseil supérieur de la Police Nationale, le ministre de la justice, René Magloire, le secrétaire d’Etat à la sécurité publique, Eucher-Luc Joseph et le directeur général de la Police Nationale, Mario Andrésol ont répondu vendredi à la convocation de la commission justice et sécurité du Sénat vivement préoccupée par la détérioration du climat sécuritaire.
Les trois responsables se sont engagés à agir avec promptitude en vue de renforcer le dispositif de sécurité dans les zones sensibles et de contrecarrer les tentatives de reconstitution des bandes armées. Ils ont globalement admis qu’une tendance à la recrudescence de l’insécurité s’est affirmée ces derniers jours même si la situation n’est pas comparable aux déchaînements des gangs qui provoquaient fin 2006 une succession de scènes ahurissantes de kidnapping d’écoliers.
Le commandant en chef de la PNH a annoncé la poursuite des interpellations dans le centre commercial de Port-au-Prince. Au moins, trois suspects ont été épinglés vendredi, a affirmé Mario Andrésol qui s’est toutefois inquiété de la présence de monticules d’immondices dans certaines rues, un allié sûr des bandits fuyant devant la police. Pour remédier à ce problème, la Chambre de commerce et d’industrie d’Haïti a d’ores et déjà annoncé son intention de venir en aide aux autorités.
Le directeur de la PNH a, par ailleurs confirmé que des individus appartenant à des gangs continuaient de détenir des armes extrêmement dangereuses. De fait, une douzaine d’hommes auraient fait usage d’armes semi-automatiques au cours des raids de cette semaine qui ont fait deux blessés et entraîné des pertes financières conséquentes pour le secteur privé formel et informel.
Intervenant lors de l’audition, le président de la commission justice et sécurité du Sénat, Youri Latortue et son collègue de Lespwa, Kelly Bastien ont reproché au CSPN d’avoir fait preuve de négligence en répondant très tardivement aux cris de désespoir des commerçants harcelés et rançonnés depuis plusieurs semaines.
Le deuxième Sénateur de la Grand’Anse (sud-ouest), Andryce Riché, en a profité pour faire d’importantes révélations concernant l’éventuelle présence dans son département du redoutable chef de gang de Cité Soleil, Amaral Duclona. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4332
Dizon pa-m !
Kote rezilta listwa komisyon dezameman ak reyensèsyon an ?
Depi neg ki responsab pou bay sekirite nan tete lang ak vagabon ayiti poko jan ap soti anba men sanzave.
Gen anpil moun ki jwi anpil de sitiyasyon saa. Neg dwa de lom yo pa fwote men yo paske tale yo pral jwen lokazyon pou pran defans malandren

Nouvelles menaces climatiques sur l’île d’Haïti pour le dernier week-end d’octobre 2007


vendredi 26 octobre 2007
P-au-P, 26 oct. 07 [AlterPresse] --- Les conditions météorologiques demeurent favorables à de fortes pluies sur l’île d’Haïti, notamment sur l’ensemble des dix départements géographiques de la république d’Haïti pour le dernier week-end d’octobre 2007, avise le Centre national de météorologie (Cnm), dans un bulletin spécial acheminé à l’agence en ligne AlterPresse.
Ce vendredi 26, mais surtout les samedi 27 et dimanche 28 octobre 2007, des averses importantes sont attendues sur l’île d’Haïti en raison d’une large zone de basse pression centrée sur Porto Rico et analysée dans la matinée du 26 octobre par le Cnm.
Les dix départements géographiques d’Haïti risquent de connaître éboulements, glissements de terrain ainsi que des inondations, prévient le système permanent de gestion des risques et désastres (Spgrd), lequel, associé à la direction de la protection civile (Dpc), appelle la population à suivre les consignes de sécurité requises en la circonstance.
De concert avec le service maritime et de navigation d’Haïti (Semanah), le Spgrd maintient une interdiction d’opérations de cabotage, les vendredi 26 et samedi 27 octobre, sur toute la côte Nord d’Haïti où une mer très agitée peut susciter des vagues violentes, de 6 à 8 pieds de haut ce vendredi, pour augmenter jusqu’à 15 pieds dans la soirée du même jour.
Il pleuvait depuis la matinée de ce vendredi sur certaines communes du département du Nord, rapportent des paysans interrogés par AlterPresse. C’est sous la pluie et sur des chemins vicinaux fortement détrempés et boueux que des centaines d’entre eux ont laissé leurs sections pour se rendre dans d’autres localités en vue d’entreprendre des activités paysannes.
Parallèlement, les instances étatiques demandent aux marins de ne pas s’aventurer en haute mer ce vendredi 26 et ce samedi 27 octobre au Golfe de la Gônave, en face de la capitale Port-au-Prince, où la mer pourrait devenir agitée.
Les mêmes recommandations sont faites aux marins de la zone côtière Sud et du canal de la Jamaïque, où des averses orageuses sont attendues dans la soirée du 26 octobre ainsi que samedi 27 et dimanche 28 octobre.
Déjà, des inondations ont été enregistrées à la suite de pluies diluviennes dans la soirée du jeudi 25 octobre en différents secteurs de zone métropolitaine de la capitale haïtienne. [rc apr 26/10/2007 14 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6569

Dizon pa-m :
Mezanmi, depi lanati fache, depi tan mete you vwèl nan syel la ; depi solè-y la kache deyè nyaj kap pase , tout aysyen se mete men nan tèt pou rele gras la mizèrikod. Tout mou nap tan pou tande nan nouvel ki zo-n ki kraze ki zo-n ki kouvri anba dlo, ki kote ki gen deboulonay teren. Vil gonayiv, komi-n mapou ak fonvèrèt jiska prezan poko fi-n geri maling siklo-n ak tanpet te trase nan zantray yo. Moun Podpè, moun kabarè kontinye ap chache anba ma dlo ak labou retay sa ki rete nan sa ke yo te posede.
Je tout moun fè zen sou vil potoprens. Tout kè ap sote le ya-p panse kisa ki ka malè pandye ki ka blayi sou vil saa.
Poutan se ayisyen ki tou-t la sen-t jounen ap fouye twou pou yo rantre tèt yo ladan ni. Sitwayen ki di ke yo eklere voye bo-n yo al jete fatra sou kanivo lè lapli ap tonbe pou dlo ka desann ak tou-t fatra malpwopte ke yo pwodwi lakay yo.
Gason ak fanm ki gen grenn nan bouda kontinye ap kite vil pwovens kote yo rete pou vi-n konstwi vye mazi kay nenpot ki kote. Ke se swa kote rivyè kon pase ke se swa nan flan mo-n dan griyen.
Leta fémen nawè-l, kwaze bwa-l ap tan lavalas bwote moun zannimo fatra ak kay ki kanpe an panndyos you pye anlè you pye nan ravi-n pou yo ka pase kwi yo mande lacharite.
Bagay la telman gate ke jounen jodi-a pa gen you ti kote ke ou ta ka di wap rantre pou koumanse mete yo nan plas yo.
Pita pap pi tris paske li gentan two tris déjà e li gentan two ta.
Podyab pou ayiti cheri !

ASSOCIATION GAMAH INVITE

ASSOCIATION GAMAH
(Groupe d’Appui Médical à Haïti)
Réunion du Samedi 27 Octobre
ORDRE DU JOUR :
L’ordre du jour de cette réunion concernera les démarches d’extension de GAMAH, les collaborations avec d’autres associations, le choix de projets à réaliser ou à soutenir, les démarches à entreprendre et des informations diverses :

- Recrutement de nouveaux membres (médecins, paramédicaux et autres)
- Collaborations à discuter

Collectif Haïti de Provence
Hispaniola
Association ( Franco-haïtiens et Amis d’Haïti)
Coopération 92
AMH (Association des médecins haïtiens d’Amérique du Nord)

-Projets à discuter
Hôpital de Paillant
Centre de Santé de Lebrun
Hôpital des Cayes
Ferme agrobiologique et élevage de caprins à Paillant
COFRADEP

-Autres informations
Demande de stages d’étudiants en Médecine haïtiens
Récupération de matériels médicaux (Orléans et Amiens)

-Démarches à entreprendre
Contact Conseil Général de la Mayenne pour co-développement
Contact Mairie de Mayenne pour jumelage
Contact Hôpital de Laval pour collaboration

-Dîner haïtien
-Cotisation 2007
Le rendez-vous est fixé à 17h le Samedi 27 Octobre au Restaurant haïtien :
« Le Rond-Point des Artistes »
18, Rue Brise-Echalats
St- Denis 93
L’accès en voiture, métro ou RER est clairement indiqué sur le site Internet en tapant :
JBMPROD- Le Rond-Point des Artistes

Reflets… un magazine haïtien de la diaspora

Réception tardive en notre rédaction – mais mieux vaut tard que jamais – du numéro d’été du magazine « Reflets » édité à New York par la Haitian American Cultural and Educational Foundation (HACEF). Le comité de rédaction est composé essentiellement de professionnels, M.D., Ph.D, MBA. Les éditeurs et coordonnateurs sont Louis Joseph Auguste, Danielle Auguste, Monique Élie, Madeline Torchon. Ce n’est pas la première publication du genre réalisée dans la diaspora. Plus exactement, il y a eu dans la diaspora de nombreuses initiatives de production de revues, de périodiques et de magazines de toutes sortes : politique, sciences humaines, variétés et « people », informations générales. Certaines se sont assurées d’une longue durée, la plupart ont cependant fait long feu au hasard des déplacements de leurs fondateurs et en fonction de la réaction du public haïtien qui ne privilégie pas toujours cette forme de communication. Le magazine Reflets, s’il se définit comme « cultural and educational magazine – ce qui laisse supposer une haute tenue académique et une orientation précise dans le choix des articles – est en réalité une publication hybride allant de la recherche et de l’expression d’hypothèses de haut niveau (Surpopulation, une épée de Damoclès sur Haïti) aux conseils de savoir-vivre à l’ancienne, en passant par le journal de classe au niveau secondaire (Les fautes de français à éviter). Ce numéro de Reflets est vraiment une compilation de textes de différentes natures et de qualité inégale. Savoir académique, mondanités, mœurs de l’Haïti d’autrefois, compte-rendu d’ouvrages, informations culturelles, réflexions personnelles, profession de foi. Les articles les plus longs ne sont pas les moins pertinents, dont l’éditorial de Louis Auguste consacré aux vêpres dominicaines sous le titre « autopsy of a massacre » publié en français et en anglais avec quelques différences entre les deux textes. L’article de Michel Legagneur pose les bases d’une véritable discussion sur les relations entre démographie et progrès social. Mais il y a aussi les conseils pour les réceptions et les dîners mondains, un corrigé sur l’usage du conditionnel et quelques autres mièvreries qui ont un côté « elèv kay mè », elèv kay pè » qui font un peu vieux jeu, surtout que le collectif est composé de personnes dont la compétence et l’instruction ne peuvent être mises en doute. Une partie du contenu du magazine semble s’être un peu trompée d’époque et de public. L’initiative demeure cependant intéressante. Reste cependant – et n’est-ce pas encore signe d’un réflexe passéiste ? – que ce magazine s’écrit en anglais et en français, mais ne fait aucune place au créole, pas même sous la forme de ces « coins du créole » que l’on se sentait autrefois obligé d’ajouter aux magazines rédigés en français pour montrer qu’on accueillait, au moins dans la marge, le créole comme langue d’écriture. En cela Reflets contient des choses intéressantes mais ne reflète pas jusqu’au bout le statut qu’il se donne ni l’époque que nous vivons.
vendredi 26 octobre 2007
http://www.lematinhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=9392

SOIREE KONPA A MARSEILLE...LE SAMEDI 10 NOVEMBRE 2007...AU CHIVAS 97...LE SKAH SHAH NUMBER ONE REVIENT 17 ANS APRES...

Après avoir fait vibrer pendant plus de trente 33 ans les mordus du rythme haïtien KONPA à travers le monde, le SKAH SHAH NUMBER ONE, vraie institution du genre s’apprête à faire danser le public marseillais.
Pour cette occasion, la fête s’annonce grandiose avec la présence des symboles de ce groupe phare de la musique haïtienne et antillaise tels que Jean Elie Telfort Cubano, Georges Loubert Chancy et Jean Michel Saint Victor alias zouzoule.

Selon les chroniqueurs de l’actualité régionale le dernier passage de ce groupe dans la cité phocéenne remonte à l’année 1990, probablement un 17 novembre. Pour beaucoup de gens, ce fut l’occasion idéale pour faire connaissance avec la communauté haïtienne de Marseille qui en principe ne saurait rater l’opportunité de se laisser emmener vers cet univers idyllique mythique fait de son, rythmes et souvenirs.

A l’époque, l’accueil était plutôt mitigé pour ne pas dire décevant car il était inconcevable de voir performer le SKAH SHAH dans un environnement autre que l’ambiance surchauffée d’une salle comble pleine à craquer sous les vivas et les hourras d’une foule en délire.
Cette description correspond bien à l’atmosphère que génère depuis bientôt 34 ans le passage de Cubano et les autres au sein des publics qui ont l’honneur et le privilège de les voir sur scène.
Au grand dam des supporters de la nouvelle génération, ceux qui ont un peu plus de 20 ans, haïtiens et antillais se rappellent encore le bon vieux temps de l’émergence des mini jazz et plus particulièrement les SHLEU SHLEU qui ont bercé des cœurs et ont contribué à des romances dont les fruits personnifiés parcourent encore aujourd’hui les rues des villes de la caraibe.

Avec la ruée vers les Etats-Unis d’Amérique dans les années 70 allait disparaître l’une des aventures musicales à succès venant de cette terre de Toussaint Louverture de Jean Jacques Dessalines et de Wyclef Jean. Disparaître ne serait pas le terme le plus approprié si on accepte le principe qui voudrait faire du SKAH SHAH le groupe héritier des éternels SHLEU SHLEU. Amalgamer les deux groupes équivaudrait à leur quitter le mérite d’avoir marqué chacun son époque d’une empreinte indélébile.
L’époque du SKAH SHAH c’était hier, aujourd’hui demain et éternellement.
Le samedi 10 Novembre les salles du CHIVAS 97 (ancien jardin du millénaire) vibreront d’allégresse sous le poids de la version du rythme le plus entraînant du KONPA DIREK. Les haïtiens de Marseille pourront revivre un moment d’une intensité incommensurable quand de sa voix modulée en mélodie sur mesure pour le KONPA, Cubano entonnera l’hymne mythique de tous les haïtiens de la diaspora avec des mots d’une portée plus symbolique, saupoudrés des attributs natif-natal de notre créole cher à tous : « Maten-an, mwen kouche, je-m louvri/ Gen you doulè ki chita sou kè mwen/ Mwen sonje peyi mwen…AYITI CHERI… » Et que dire des classiques comme « ozanana » « caroline » pour ne citer que ces titres !

IL est certes difficile voire impossible de retracer en quelques mots le parcours à succès d’une institution musicale de ce calibre. Et puisqu’il s’agit en tout état de cause de musique, les considérations thématiques et philosophiques ne sont pas de mise. Il faut vivre et transpirer cette expérience. Il faut rentrer dans la danse cet univers toujours nouveau et toujours aussi accueillant.
Ne rater pas cette occasion de participer à l’écriture d’un nouveau chapitre de l’histoire du SKAH SHAH, du KONPA et de Haïti.

Soyons nombreux le samedi 10 Novembre 2007 au Chivas 97 (Ancien Jardin du Millénaire) pour une soirée inoubliable avec le SKAH SHAH NUMBER ONE

Le comédien Ricardo Lefèvre échappe à une attaque armée

Cible de tirs d’inconnus dans son véhicule à Delmas, il s’en sort sain et sauf
jeudi 25 octobre 2007,
Radio Kiskeya

Le comédien Ricardo Lefèvre affirme avoir échappé in extremis mercredi soir à une attaque armée qui visait à l’assassiner ou à le kidnapper.
Dans une interview à Radio Kiskeya, l’acteur de théâtre et chanteur précise qu’il circulait au volant de sa voiture dans le quartier de Delmas 31 (banlieue nord de Port-au-Prince) lorsque des individus armés se trouvant dans un autre véhicule de couleur blanche lui ont intimé l’ordre de s’arrêter. Ignorant cette injonction, Lefèvre a préféré accélérer.
Prise en chasse par les agresseurs, la voiture a essuyé plusieurs tirs. Les pare-brise et les pneus ont été atteints. Mais, l’artiste s’en est sorti indemne.
Ricardo Lefèvre explique avoir vu un gyrophare sur le toit du véhicule sans pouvoir déterminer l’appartenance de ses occupants. Immédiatement après l’incident, il s’est rendu en état de choc au commissariat de Delmas 33 où il a été interrogé. Les indices retenus à partir des informations communiquées n’ont pas permis de conclure que les tireurs fous étaient des policiers.
Outre sa carrière sur les planches, M. Lefèvre anime une émission à Radio Ibo, une station privée de la capitale.
L’attaque qui l’a visé survient dans un contexte troublé marqué par une recrudescence soudaine d’activités criminelles dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4327

Haïti, siège de la première conférence caribéenne sur la réduction des désastres

Cet événement, le premier de cette nature à l’échelle régionale, réunira en novembre les représentants d’une trentaine de pays dans la ville de St-Marc
jeudi 25 octobre 2007,
Radio Kiskeya

Des délégations de 28 pays et de plusieurs organisations internationales participeront le mois prochain à Saint-Marc (Artibonite, nord) à la première grande conférence caribéenne sur la réduction des désastres, rapporte jeudi l’agence Caribbean Net News dans une dépêche datée de Port of Spain.
Le temps fort de ce forum, dont la date précise n’a pas encore été divulguée, sera l’adoption d’un plan d’’action qui servira de tableau de bord à la commission spéciale contre les désastres naturels de l’Association des Etats de la Caraïbe (AEC), au cours des cinq prochaines années.
Ce plan reflétera les principales dispositions prévues dans le Cadre d’action onusien de Hyogo (2005-2015) en vue d’une prise en charge des réalités de l’ensemble de la Caraïbe en matière de prévention des catastrophes naturelles.
L’AEC estime que la conférence qu’abritera Haïti facilitera les échanges d’expériences entre les différents pays et jettera les bases d’une coopération intra-régionale axée sur une vision globale des problèmes enregistrés au cours des dernières années.
Selon les experts, les changements climatiques risquent d’accentuer la vulnérabilité de la grande Caraïbe et d’affecter le développement durable dans tous les pays avec des effets directs sur les groupes socio-économiques les plus vulnérables. Ils pourraient aussi empêcher des Etats d’atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) à l’horizon 2015.
En voie de désertification, Haïti a été très affectée au début de ce mois par le passage d’une onde tropicale qui a fait une quarantaine de morts et provoqué d’importantes inondations dans différentes communes dont la plus affectée Cabaret, située à une trentaine de kilomètres au nord de Port-au-Prince. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4326

Deux morts en moins de 48 heures au sein de la Police Nationale

L’agent II Jonathan Jean-Louis meurt à l’hôpital après avoir reçu une balle dans la tête
jeudi 25 octobre 2007,
Radio Kiskeya

Un nouveau policier haïtien a été abattu jeudi matin à Port-au-Prince par des inconnus armés, moins de 48 heures après l’assassinat du commissaire Lesly Delva, affecté à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ).
Jonathan Jean-Louis, un agent II cantonné à Pétion-Ville (banlieue est de la capitale), est décédé des suites de ses blessures dans un hôpital dirigé par Médecins Sans Frontières (MSF) à Delmas 19 (nord), a indiqué à Radio Kiskeya le commissaire de Pétion-Ville, Francène Moreau. Il avait été transporté d’urgence dans ce centre hospitalier après avoir été mortellement touché à la tête tôt dans la matinée près du Théâtre National au Bicentenaire (sud de Port-au-Prince).
Le supérieur hiérarchique du policier précise qu’il a été la cible d’automobilistes qui ont eu le temps de s’enfuir après avoir commis leur forfait. Agé d’une trentaine d’années, Jean-Louis attendait en civil un tap-tap (transport populaire) pour se rendre à son poste.
Mardi soir, le commissaire Delva, responsable de la sécurité des bâtiments et de la garde à vue à la DCPJ, avait été tué à Fontamara (banlieue sud) par des individus armés dont deux récidivistes récemment libérés.
Conscient de la manifestation de plus en plus accentuée d’une tendance à la reprise de l’insécurité, le commissaire de Pétion-Ville annonce l’adoption de mesures drastiques en vue d’empêcher notamment toute perturbation des fêtes de fin d’année. Francène Moreau a, dans la foulée, souligné que plusieurs membres présumés de gangs, dont Adler ainsi connu, ont été arrêtés au cours d’opérations menées à Delmas. Ils seraient tous liés à des groupes ayant des ramifications à Martissant/Grand Ravine (banlieue sud), à Pétion-Ville et à Delmas.
Après une accalmie de quelques mois, l’insécurité semble revenir au premier plan à travers des attaques meurtrières contre des cibles policières et des enlèvements crapuleux. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4325

Haiti : Un colloque international sur Jacques Roumain

Jeudi 25 octobre 2007
P-au-P., 25 oct. 07 [AlterPresse] --- L’Université d’État d’Haïti (Ueh) organise, du 27 au 30 novembre 2007, un Colloque International Jacques Roumain, en partenariat avec des institutions locales impliquées dans l’Éducation et la Culture.
Lors de cette rencontre pluridisciplinaire, des personnalités scientifiques et littéraires du monde entier seront à Port-au-Prince et dans les principales villes de province, apprend AlterPresse auprès des organisateurs.
Venant de Belgique, Cuba, Canada, France, États-Unis d’Amérique, Pérou, Martinique, Sénégal, Cap vert, etc. des personnalités, pour la plupart des professeurs d’Université, interviendront aux cotés de leurs homologues haïtiens sur le thème « Penser avec Jacques Roumain aujourd’hui ».
Parmi les noms mentionnés, figurent ceux de Hérold Toussaint, Léon-François Hoffmann, Gary Klang, Joel Desrosiers, Yolanda Wood, Gérald Bloncourt, Jean Michaël Dash, Rodney Saint Éloi, Raphaël Confiant, Franck Laraque, Jack Hirschmann, Jean André Victor, Maximilien Laroche, Kathleen Gyssels, Clotaire Saint Natus, Claude C. Pierre, Franklin Midy, Max Manigat, Frantz-Antoine Leconte et Alain Deneault.
Ce colloque qui sera organisé dans le cadre de l’ensemble des activites marquant le centenaire de la mort de Jacques Roumain, sera l’occasion de faire le point sur la connaissance actuelle autour de cet auteur haïtien de premier plan.
Diverses manifestations scientifiques et culturelles ont eu lieu dans différents pays, à l’occasion de l’année Jacques Roumain, officiellement décrétée en Haïti et à Cuba au début de 2007. [kj gp apr 25/10/2007 16:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6565

Haïti-Brésil : Le président Lula pourrait bientôt visiter Haïti

Jeudi 25 octobre 2007
P-au-P, 25 oct. 07 [AlterPresse] --- Le président du Brésil, Luiz Inacio Lula Da Silva, pourrait entreprendre, en novembre 2007, une tournée dans les Caraïbes qui l’emmènera à Cuba, en Haïti et en République Dominicaine, apprend AlterPresse.
Lula prévoit, dans le cadre de cette éventuelle tournée, de visiter Haïti et la République Dominicaine après un séjour à Cuba.
Si cette information est confirmée officiellement, il s’agira de la première visite du dirigeant brésilien en Haiti depuis sa réélection en 2006.
A travers la Mission de stabilisation de l’Onu (Minustah), le Brésil est très présent en Haïti. Il est l’un des pays latino-américains qui ont déployé le plus de troupes dans le cadre de la mission onusienne dont il a le commandement depuis 2004.
A la Havane, le chef de l’Etat brésilien, projette de rencontrer le 22 novembre prochain le lider maximo, Fidel Castro, dans l’objectif de renforcer la coopération de son pays avec l’Île, selon la presse brésilienne.
« La visite du président Lula à Cuba est très probable », a indiqué une source proche du gouvernement brésilien cité par la presse. [do apr 25/10/2007 15 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6564

Haiti : La Minustah s’inscrit en faux contre une recrudescence de l’insécurité

Jeudi 25 octobre 2007
P-au-P, 25 oct. 07 [AlterPresse] --- La situation sécuritaire d’Haïti est, à l’heure actuelle, plus ou moins stable et les gangs armés ne peuvent, en aucun cas, se reconstituer, c’est la position de Mamadou Bah, porte-parole adjoint de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation d’Haïti (Minustah).
Réagissant aux informations faisant état d’un regain de l’insécurité à Port-au-Prince, le fonctionnaire onusien s’en prend particulièrement aux journalistes à qui il demande de présenter une autre image du pays à travers leurs reportages.
« Haïti n’a pas le monopole de la criminalité urbaine (…) C’est faux de faire croire à la population qu’il y a une flambée ou une reprise de l’insécurité en Haïti. C’est faux, car les statistiques démontrent cela », lance Mamadou Bah à l’endroit des médias locaux.
Plusieurs actes d’insécurité sont rapportés ces derniers jours, notamment des cas d’enlèvements, d’assassinats et de cambriolages.
A Fontamara, le commissaire de police Lesly Delva a été abattu dans la soirée du 23 octobre 2007. Au centre commercial de Port-au-Prince, des commerçants ont été rançonnés, des agents de sécurité affectés à des maisons de commerce ont été blessés par balle.
Thomas Noreille, un cinéaste suisse travaillant en Haïti, a été enlevé à Pétion-Ville le week-end écoulé alors qu’il circulait à bord de son véhicule tout terrain.
De telles informations, selon le porte-parole adjoint de la mission onusienne, risquent de décourager les investisseurs étrangers qui pourraient bien envisager de venir investir en Haïti. Pour Mamadou Bah, ceux qui veulent faire croire à la population qu’il y a « un accroissement exagéré » de la criminalité constituent des obstacles aux efforts de développement d’Haïti.
« Il n’y a pas aujourd’hui plus d’insécurité à Port-au-Prince que dans les autres grandes villes du monde », estime Mamadou Bah, soulignant que « tout kidnapping est un kidnapping de trop ». Mais, ajoute-t-il, Haïti est loin des 90 voire 100 kidnappings par mois.
« Nous sommes vraiment loin des records du monde de kidnapping », soutient le porte-parole onusien à Port-au-Prince, précisant que les informations diffusées dans la presse ne reflètent pas la réalité. Il estime que, fort souvent, « on [la presse] emploie de grands mots pour décrire la situation sécuritaire en Haïti ».
Fred Blaise, porte-parole de la Police des Nations Unies (Unpol), abonde dans le même sens que son collègue de la cellule de communication. « Les données dont nous disposons démontrent qu’il n’y a pas de montée du kidnapping », a signalé Fred Blaise qui pense qu’ « il ne pourra jamais y avoir de criminalité zéro » en Haïti
Le porte-parole de la Unpol a par ailleurs rappelé que pour le mois d’octobre en cours, seulement dix personnes, dont huit à Port-au-Prince, ont été enlevées. Par contre, en août 2007, 30 cas de kidnapping ont été enregistrés contre 11 en septembre dernier.
Parallèlement, Fred Blaise et Mamadou Bah ont tous deux renouvelés l’engagement de la Minustah d’œuvrer aux côtés de la Police nationale d’Haïti (Pnh) à l’éradication de la criminalité. Ils ont également fait état de plusieurs arrestations à Port-au-Prince et dans des villes de province, telles Gonaïves et Saint-Marc.
La Minustah, selon Mamadou Bah, libère souvent des gens qui ont été kidnappés sans tambour ni trompette. Il a souligné l’interpellation, cette semaine, de sept personnes impliquées dans des cas d’enlèvement.
« Les arrestations de criminels continuent à un rythme soutenu. Il n’y aura jamais de kidnapping zéro », a-t-il ressassé.
Concernant les commerçants rançonnés par des individus armés au centre-ville de Port-au-Prince, Mamadou Bah indique que c’est le « fruit de la petite délinquance ». Il ajoute qu’« on est à un niveau tolérable d’insécurité en Haïti ».
Le porte-parole adjoint de la Minustah ne croit pas à une éventuelle recrudescence de l’« Opération Bagdad », un vaste mouvement de représailles lancé le 30 septembre 2004 et revendiqué par des partisans armés de l’ancien régime Lavalas.
Entre le 30 septembre 2004 et 2006, plus d’un millier de personnes ont été tuées et blessées dans divers quartiers de Port-au-Prince. Des policiers et simples citoyens ont été tantôt brûlés vifs, tantôt décapités. [do gp apr 25/10/2007 13 :50]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6563

Haïti : Une personne arrêtée dans le cadre de l’enquête sur la séquestration d’un Suisse

Mercredi 24 octobre 2007
P-au-P., 24 oct. 07 [AlterPresse] --- Une personne a été placée en garde à vue dans le cadre d’une enquête de la police haïtienne sur l’enlèvement, le 20 octobre dernier, du cinéaste franco-suisse Thomas Noreille, apprend AlterPresse.
L’annonce a été faite le 23 octobre par l’entourage de la victime à la presse suisse, 3 jours après l’enlèvement de Noreille à Pétion-Ville (banlieue est de la capitale).
Le cinéaste suisse, âgé de 34 ans, a été attaqué, puis emmené par quatre hommes alors qu’il roulait à bord d’un véhicule tout-terrain, dans la nuit du 19 au 20 octobre dernier.
Noreille était en train de réaliser un film dans le quartier de Cité Soleil, le plus grand bidonville du pays, autrefois contrôlé par des groupes armés, indique la presse suisse, qui se demande s’il y a un lien avec son enlèvement.
Une rançon a été réclamée par les ravisseurs, selon la même source, qui précise que le cinéaste suisse.
Passionné de musique et de cinéma, Thomas Noreille est à la tête de Digiprod, une société de productions audiovisuelles qui soutient notamment les projets de jeunes artistes haïtiens.
Auteur d’Haïti, la musique enflammée, un documentaire sur les liens qui unissent musique et politique, il a récemment été récompensé pour Dommage collatéral, dans le cadre d’un concours haitien de courts-métrages. [gp apr 24/10/2007 22:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6561

Nouveau dispositif sécuritaire au centre commercial de Port-au-Prince

D'importants effectifs de la Police ont été déployés, le mercredi 24 octobre 2007, dans le centre commercial de la capitale en vue de freiner les actions des bandits. Le chef de la police, Mario Andrésol a personnellement supervisé le dispositif sécuritaire mis en place par le commissaire de police de Port-au-Prince, Michel Ange Gédéon. M. Gédéon, selon des informations diffusées par radio Métropole, donne l'assurance que les forces de l'ordre ont les moyens pour reprendre le contrôle de ce centre commercial soumis aux attaques des bandits depuis 2 mois. Selon Michel Ange Gédéon la configuration de la zone et l'insalubrité ont nui au précédent dispositif sécuritaire mis en place depuis environ deux semaines. " Nous réalisons des patrouilles pédestres parce qu'il est impossible de circuler en voiture ", dit-il révélant que les bandits attendent le départ des patrouilles pour attaquer les commerçantsAu nombre des inconvénients le commissaire de Port-au-Prince cite le refus des commerçants et étalagistes de dénoncer les criminels par peur de représailles. " Les bandits dissimulent les armes dans les étagères des marchandes pour échapper aux forces de l'ordre", déclare le commissaire Gédéon qui affirme s'être rendu sur place hier matin. Il souligne que ce climat de tension est l'une des préoccupations du commissariat de Port-au-Prince et de la direction générale de la PNH. Michel Ange Gédéon affirme avoir pris note des remarques des commerçants et assure de l'efficacité du dispositif de dissuasion et de répression des groupes de malfaiteurs. Un commerçant avait indiqué hier que des groupes d'une douzaine de bandits, munis d'armes de poing, lancaient quotidiennement des attaques contre les entreprises commerciales. Interrogé sur l'incapacité des forces de l'ordre à rétablir l'ordre depuis environ 2 mois, le commissaire Gédéon explique que l'effectif qui avait été engagé était insuffisant pour l'espace concerné.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=50224&PubDate=2007-10-25

Les Douanes saisissent un bateau

L'Administration générale des Douanes (AGD) a saisi un bateau qui effectuait une livraison au port de Port-Au-Prince, a appris Le Nouvelliste d'une source proche de la Douane.
Le bateau, qui est actuellement au port de la capitale, est « en contravention avec la Douane », a affirmé au journal le directeur général de l'AGD, Jean-Jacques Valentin qui n'a pas voulu faire d'autres commentaires, arguant qu'il y a une investigation en cours.
Ce bateau devait débarquer sa marchandise au port de Saint Marc, devant certaines interrogations et doutes, les douaniers l'ont obligé à venir faire sa livraison à Port-au-Prince, et ont découvert des irrégularités en ce qui concerne la conformité du navire au niveau physique et des irrégularités entre ce qui est dit dans le manifeste et la cargaison réelle, a indiqué au journal la source proche de la Douane.
Pour le moment, le navire est aux ordres de la Douane et une enquête est en cours pour déterminer la nature exacte des infractions.
Le navire transportait des marchandises pour plusieurs importateurs, dont une importante cargaison de produits réfrigérés.
Depuis quelques temps, la Douane mène une importante campagne contre les importations irrégulières, on ne sait pas encore si cette nouvelle affaire s'inscrit dans ce cadre et s'il y aura des poursuites contre des membres du secteur privé des affaires.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=50130&PubDate=2007-10-25

Air France offrira un vol quotidien vers Miami

Contrairement à la tradition, le secrétaire d'Etat aux transports est allé à l'encontre de l'avis négatif du Conseil supérieur de l'aviation marchande (CSAM) dans le dossier déposé par Air France pour l'exploitation des lignes vers Saint Maarten et la République Dominicaine. Le deuxième Airbus A320, basé en Guadeloupe, entrera en service début novembre. Dominique Bussereau a accordé à Air France l'ensemble des droits de trafic sollicités pour l'exploitation de son réseau régional Caraïbes. Dès le 1er novembre, Air France étendra ce réseau aux dessertes de Paramaribo (Surinam), Juliana (Sint Maarten) et Saint-Domingue (République Dominicaine). Dans le même temps, grâce au second A320 d'une capacité de 171 sièges équipé en bi-classe, la compagnie tricolore augmentera ses fréquences de et vers Cayenne (Guyane), Port-au-Prince (Haïti) et Miami (Etats-Unis), ainsi qu'entre Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) et Fort-de-France (Martinique).
Nouvelles lignes et renforcement
Au départ des Antilles françaises et de la Guyane, Air France proposera deux vols par semaine vers l'aéroport Zanderij International de Paramaribo (Surinam). La République Dominicaine (Las Americas) sera reliée deux fois par semaine au départ de Pointe-à-Pitre et Fort-de-France. Parallèlement, trois rotations hebdomadaires sont prévues vers Saint-Marteen au départ de Pointe-à-Pitre.

La desserte de Miami passera de trois fréquences hebdomadaires à sept fréquences au départ de Pointe-à-Pitre. De même, un vol quotidien reliera la Guadeloupe à Port-au-Prince. Cayenne et Fort-de-France passeront de 7 à 9 fréquences hebdomadaires.
Contre l'avis du CSAM
C'est la première fois que le gouvernement ne suit pas l'avis du CSAM. Réagissant sur RCI, Christian Marchand, le président d'Air Antilles Express, partenaire d'Air France sur les lignes Saint-Martin et Saint-Barthélemy, s'est "interrogé sur la politique du gouvernement dans le transport régional". Selon le patron d'Air Antilles Express, "Air France se positionne sur des marchés pour lesquels Air Caraïbes et Air Antilles Express ont déjà des droits. Quelle est donc la valeur ajoutée surtout qu'Air France a déjà tenté sans succès dans le passé de développer le marché caribéen", s'est encore interrogé Christian Marchand.
Dans un communiqué, le président (PS) de la Région Guadeloupe "déplore très vivement" la décision de Dominique Bussereau de "s'asseoir" sur les recommandations du CSAM. Membre du conseil, Victorin Lurel "s'inquiète du lobbying effréné qui a pu conduire un membre du gouvernement à prendre une telle décision". "Au nom d'une curieuse conception de la concurrence, le gouvernement prend le risque de déclencher une guerre des tarifs qui tournera fatalement à l'avantage du mastodonte qu'est devenu Air France-KLM et entraînera un retour à une situation de monopole qu'ont déjà connue les départements français d'Amérique", affirme le secrétaire national du Parti socialiste en charge de l'outre-mer.

Victorin Lurel a annoncé son intention d'interpeller le secrétaire d'Etat aux transports lors de la discussion de son projet de budget le 9 novembre. Il entend également relancer une demande de commission d'enquête parlementaire sur la formation des prix du transport aérien aux Antilles. Enfin, il souhaite qu'Air France prenne de réels engagements de promotion de la diversité afin d'accueillir davantage de pilotes antillais et guyanais.
Mort des compagnies régionales ?

Air Caraïbes, le Collectifdom et l'Association des pilotes professionnels antillo-guyanais (APPAG) avait d'ailleurs fait pression en évoquant la "mort des compagnies régionales" si le projet d'Air France était accepté. De son côté, Serge Tsygalnitzky, le directeur général d'Air Caraïbes, s'interrogeait sur l'absence de "création de valeur". Son PDG, Jean-Paul Dubreuil jugeait pour sa part "suicidaire" le développement d'Air France. Les pilotes régionaux avaient de leurs côtés mis en avant le fait qu'Air Caraïbes utilise des personnels formés aux Antilles. Air France avait alors annoncé son intention de renouveler son vivier d'emplois locaux. L'arrivée du deuxième Airbus crée une vingtaine de postes de navigants et une dizaine d'emplois de mécaniciens supplémentaires.
Christian Boireau, directeur général adjoint d'Air France, en charge du commercial France, avait en réponse, dénoncé ce "lobbying" en faisant remarquer qu'Air Caraïbes "trouve que la concurrence est bonne dans un sens (sur le réseau transatlantique) mais pas dans l'autre (le réseau régional)". Il avait affirmé qu'Air France positionnerait "de toute façon" son deuxième Airbus.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=50134&PubDate=2007-10-25
Commentaires :
Ce que nous devons retenir- s’il y a quelque chose à retenir – c’est la couverture quotidienne du trajet Port-au-Prince - Miami. Ceci pourrait vouloir dire que les haïtiens auraient un peu plus de choix et par là signeraient et renforceraient la fin du monopole d’American Airlines vers et depuis Haïti.
Les prix des billets d’avion pour rentrer ou sortir d’Haïti sont carrément prohibitifs.

7 personnes appréhendées dans l’enquête sur l’enlèvement d’un cinéaste suisse

Les autorités policières ont appréhendé au moins 7 individus après l'enlèvement de Thomas Noreille, cinéaste suisse samedi à Pétion ville. Une femme qui se trouvait à bord de la voiture au moment du kidnapping figure parmi les personnes arrêtées, a annoncé la police. "Nous poursuivons l'interrogatoire de la femme et des six autres personnes", a expliqué le commissaire de police de Pétion ville, Francene Moreau. Le cinéaste a été enlevé par trois hommes armés samedi dernier à Pétion ville, une banlieue à l'est de Port-au-Prince où résident de nombreux étrangers et diplomates. Les proches du cinéaste ont reçu une demande de rançon lundi, a annoncé le porte-parole des Unpols de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah), Fred Blaise. La police de l'ONU et les troupes de maintien de la paix collaborent en effet à l'enquête et à la recherche des ravisseurs. Le cinéaste vaudois, Thomas Noreille, a tourné plusieurs films documentaires sur Haïti, et était en train de réaliser un film dans le quartier de Cité Soleil, avant son enlèvement. Thomas Noreille traite de la condition des femmes, des chanteurs engagés, de la pauvreté ou encore du carnaval, dans ses réalisations sous le label de Digiprod, une société de productions audiovisuelles, basée à Lausanne (Suisse) et en Haïti.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=13183