Google

jeudi 7 février 2013

Haïti-Cinéma : Un film d’Arnold Antonin sur les petits écrans à l’occasion de l’anniversaire de la chute de Duvalier

P-au-P, 6 févr. 2013 [AlterPresse] --- Le film du cinéaste haïtien, Arnold Antonin, « Gérard Gourgue, l’homme par qui le cours de l’histoire aurait pu changer » sera diffusé à l’occasion du 27 éme anniversaire de la chute de Jean Claude Duvalier, sur dix stations de télévisions membres de l’Association nationale des medias haïtiens (Anmh), apprend AlterPresse.
Le rendez-vous est donc pour ce jeudi 7 février 2013 à 7 heures du soir, sur entre autres la Télé Antilles, Télé Métropole, Télé Quisqueya, Télé Caraïbes, Télé Sans Frontières et Télé Vénus. « Gérard Gourgues, l’homme par qui le cours de l’histoire aurait pu changer » fait donc un saut par le petit écran après une première en novembre 2012. Le documentaire est d’ailleurs centré sur les événements politiques ayant conduit à l’avortement dans le sang des élections générales en Haïti, le 29 novembre 1987. Il fait revivre aussi des moments forts de la chute des Duvalier, chute perçue comme un espoir de liberté pour Haïti. Ce film qui dure 1h42mn a été produit par le Centre Pétion Bolivar et supporté par la Fondation connaissance et liberté (Fondasyon konesans ak libète/Fokal) ainsi que la Banque de la République d’Haïti (Brh). [kft gp apr 6/02/2013 8 :30]http://www.alterpresse.org/spip.php?article14057

Haïti-Duvalier : Signature d’un essai-plaidoyer pour juger l’ex-dictateur

P-au-P, 7 févr. 2013 [AlterPresse] --- L’avocat Jaccéus Joseph signe son ouvrage « Le procès de Duvalier pour crimes contre l’humanité » ce 7 février 2013 à l’annexe du rectorat de l’Université d’Etat d’Haïti, à Pacot (Port-au-Prince). Il s’agit pour l’avocat d’apporter sa quote-part dans le « combat » que mènent les victimes de la dictature des Duvalier qui ont fait appel contre une première décision de la justice haïtienne innocentant l’ancien "président à vie" par rapport aux accusations de crimes contre l’humanité. Dans ce texte, Joseph répond aux avocats de la défense de Duvalier arguant qu’il n’y a pas de provisions légales dans le droit interne haïtien pour juger Duvalier. « Nous avons démontré que la commission de ces crimes dits internationaux implique l’obligation de l’État haïtien de juger Duvalier, l’universalité de la procédure, l’internationalisation de sa poursuite, l’interdiction d’amnisties, sa responsabilité pénale individuelle, l’inaliénabilité et imprescriptibilité du recours. Ce procès est ainsi placé au cœur du droit pénal coutumier international lié au Jus Cogens. », lit-on sur la quatrième de couverture du livre de Joseph. Pour l’avocat-écrivain, ne pas juger Duvalier ne révèle pas d’un manque de provisions légales mais d’un « prétexte politique à un moment où le duvaliérisme a repris du service ». Et il ne se doute pas que « le contexte en est favorable ». Aussi « inquiet » que les victimes, il dénonce une « tentative de banaliser les crimes du dictateur ». Joseph lance un appel aux juges en vue de prévenir « tout jugement scélérat [car] blanchir Duvalier est une déclaration de faillite du système judiciaire haïtien par les juges eux-mêmes ». Outre la signature de ce livre, plusieurs activités sont prévues ce 7 février 2013 à Port-au-Prince, à l’occasion du 27e anniversaire de la chute du régime dictatorial. La Fondation Connaissance et Liberté (Fokal) organise une exposition multimédia, une exposition de panneaux rappelant la chronologie des évènements ayant conduit au 7 février 1986, et une causerie. Le film du cinéaste haïtien, Arnold Antonin, « Gérard Gourgue, l’homme par qui le cours de l’histoire aurait pu changer » sera également diffusé à 7 heures du soir (1:00 gmt le 8 février) sur dix stations de télévision membres de l’Association nationale des médias haïtiens (Anmh). [efd kft gp apr 7/02/2013 10 :50] http://www.alterpresse.org/spip.php?article14072

Haïti-Justice/Presse : De nouvelles auditions dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du journaliste Jean Dominique

P-au-P, 6 fév. 2013 [AlterPresse] --- L’ancienne sénatrice lavalas Mirlande Libérus est attendue à la chambre d’Instruction Criminelle de la Cour d’Appel de Port-au-Prince pour audition dans le cadre de l’enquête conduite par le Juge Yvickel D. Dabresil sur le double assassinat du journaliste Jean Léopold Dominique et du gardien de radio Haïti Inter, Jean Claude Louissaint. Depuis le renversement de Jean Bertrand Aristide le 29 février 2004, Mirlande Libérus s’est établie aux Etats-Unis d’Amérique. Selon la lettre d’invitation, elle est conviée à se « présenter à la chambre d’instruction criminelle sise au Palais de justice de cette ville [Port-au-Prince], Bicentennaire, Blvd [Boulevard] Harry Truman, le vendredi que l’on comptera 6 février 2013 [sic] à 10 hrs du matin pour être entendue dans le cadre de ce dossier ». Petit accroc dans cette lettre, 6 février 2013 est un mercredi. Me Mario Joseph, avocat de Libérus, rassure que sa cliente ne compte pas fuir la justice mais attend une date précise et la rectification de la confusion qu’il y a dans la lettre d’invitation. L’assassinat a été perpétré le 3 avril 2000. Depuis, l’enquête piétine. Pas moins de 4 juges ont travaillé sur le dossier. Plusieurs se sont déportés pour des raisons liées à leur sécurité personnelle y compris des menaces de mort. Selon un communiqué de Amnesty International à l’occasion du 12 ème anniversaire de l’assassinat le 3 avril 2012, « l’enquête sur l’assassinat de Jean Dominique et Jean-Claude Louissaint a été marquée par la violence, l’inertie, les menaces contre les juges instructeurs, les retards, et la perte des preuves et autres dossiers afférents à l’affaire lors du tremblement de terre de janvier 2010 ». Le juge Yvickel Dabrésil est en charge du dossier depuis le 3 avril 2005, après que la Cour d’appel de Port-au-Prince eut jugé, en août 2003, qu’une commission d’enquête devrait compléter l’investigation en permettant d’identifier tous les assassins directs ainsi que les auteurs intellectuels. « La famille de Jean Dominique a fait appel de la décision du juge [Bernard] St-Vil en avril 2003. Particulièrement, le rapport du juge ne faisait pas mention d’un certain nombre de suspects, y compris un influent sénateur haïtien qui avait fait l’objet d’un acte d’accusation par le juge Claudy Gassant en 2001 » souligne le communiqué de Amnesty. En tout cas, le dossier semble prendre une tournure sérieuse en 2013. Des sources proches de la Cour d’appel mentionnent les noms des anciens présidents Jean-Bertrand Aristide et René Préval comme des citoyens qui seraient susceptibles d’être auditionnés dans le cadre de cette affaire. [efd kft gp apr 6/02/2013 11 :55] http://www.alterpresse.org/spip.php?article14059

Haïti-Ressources minières : Une investigation journalistique sur 10 mois avait soulevé des irrégularités en 2012

P-au-P, 07 févr. 2013 [AlterPresse] --- Alors que l’affaire des permis d’exploitation minière agite les médias en Haïti en ce début d’année 2013, l’agence en ligne AlterPresse - qui avait publié, en 2012, une investigation journalistique sur la question, dans le cadre du partenariat Ayiti Kale Je (Akj) - revient avec ces articles pour l’éclairage de ses lectrices et lecteurs. Au cours de cette enquête, qui a duré dix mois (de 2011 à 2012), une équipe d’étudiantes et d’étudiants, de journalistes et de membres d’une radio communautaire, a révélé plusieurs données. Près de 3,885 kilomètres carrés de territoire haïtien, soit 15 pour cent de tout le pays, sont déjà sous une licence de recherche, d’exploration ou d’exploitation, ou sont soumis à une convention contrôlée par des firmes américaines et canadiennes. À elle seule, l’Eurasian Minerals, une des firmes en question, a prélevé 44,000 échantillons. La Newmont Mining, deuxième productrice d’or au monde et qui exploite la plus grande mine en Amérique, a largement investi auprès d’Eurasian. Elle envisage la possibilité d’exploiter au moins cinq sites miniers sur le territoire national. L’ancien ministre haïtien de l’économie et des finances (Mef), Ronald Baudin (novembre 2009 - octobre 2011), travaillait, au moment de l’investigation journalistique, comme consultant pour la compagnie minière Newmont. Deux ministres haïtiens ont (récemment) signé avec Newmont et Eurasian un « protocole d’entente », selon lequel – et en violation de la loi haïtienne – les compagnies peuvent commencer le forage dans un des sites en exploration. Or, la loi haïtienne stipule qu’aucun forage ne peut être entrepris sans une convention minière. Équipée de quelques géologues et d’une poignée de véhicules, l’agence d’État, en l’occurrence le bureau des mines et de l’énergie (Bme), n’a pas les moyens de superviser les opérations de forage et de recherche, en cours au Nord du pays, signalait l’investigation journalistique d’Ayiti Kale Je. Personne ne semble enclin à parler, aux communautés, de ce qui se passe dans le Nord et des ententes conclues derrière des portes closes. Le premier élément fondamental, mis en lumière par l’enquête, a été le manque de transparence et de souci pour les intérêts du pays. Le second élément est que le taux de redevance, réclamée par l’État, est le plus bas de l’hémisphère. L’autre élément est l’importance des ressources minières du pays et le lourd tribut qu’engendrera leur exploitation. L’histoire du pays le démontre, l’exploitation minière a souvent abouti à la violence contre la population locale ou son appauvrissement. [apr 07/02/2013 0:10] http://www.alterpresse.org/spip.php?article14061

Haïti-Justice : Duvalier boude à nouveau la cour d’appel

P-au-P, 07 févr. 2013 [AlterPresse] --- L’ex-dictateur Jean Claude Duvalier, convoqué à la cour d’appel ce jeudi 7 février, date qui coïncide avec le 27 ème anniversaire de la chute de son régime, a décidé de ne pas se présenter, selon ce qu’a fait savoir son avocat, Reynold Georges, à AlterPresse. « Les avocats comptent plaider un report pour éviter qu’il y ait des conflits dans le cas ou l’audience sortirait en faveur de Jean Claude Duvalier, mais il reste quand même disponible pour la justice », a fait savoir Reynold Georges. Lors de la dernière séance le 31 janvier, les juges avaient requis que Duvalier se présente en personne ce jeudi. Une vingtaine de victimes de son régime l’accusent de crimes contre l’humanité. Depuis tantôt 9:30 (heure locale) ce 7 février 2013, des partisans de Duvalier sont devant l’entrée principale du parquet de Port-au-Prince, et distribuent des calendriers sur lesquels son portrait est imprimé . Le dispositif de sécurité est assez discret. La police ne se signale encore que par un unique véhicule du Corps d’intervention et de maintien d’ordre (Cimo). [jep kft gp apr 07/02/2013 10 :30] http://www.alterpresse.org/spip.php?article14071

Haïti-Cinéma : Deux films haïtiens à la 23 e édition du Fespaco

Par Milo Milfort P-au-P, 6 févr. 2013 [AlterPresse] --- Deux films haïtiens font partie de la sélection officielle du 23 e biennal du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) qui se tient au Burkina Faso du samedi 23 février au samedi 2 mars 2013. « Jeux dangereux », réalisé par Boseny Antoine, et « Le chauffeur », de Jean-Claude Bourjolly, ont été retenus dans la catégorie Diaspora.
Par ailleurs, le cinéaste haïtien Arnold Antonin, détenteur du prix Paul Robeson du meilleur film de la Diaspora africaine au Fespaco en 2007, en 2009 et en 2011, a fait partie des membres du jury qui a désigné les finalistes dans la catégorie Diaspora. « Les amours d’un zombi » était le 3 e film de ce cinéaste à être récompensé dans toute l’histoire de ce festival, après « Le président a t-il le Sida ? », et « Jacques Roumain, la passion d’un pays ». En 2011, le cinéaste haïtien Raoul Peck avait reçu une mention spéciale pour son film « Molock Tropical », tourné dans l’enceinte de la Citadelle Laferrière (Nord d’Haïti). Faisaient aussi partie du jury - qui a choisi les finalistes de la catégorie Diaspora - Beti Ellerson des États-Unis d’Amérique, Tania Valette de la République Dominicaine, Asha Lovelace du Trinidad & Tobago et Carlos Aguilar du Panama. En effet, sur un total de 600 à 700 œuvres inscrites aux préliminaires du concours, 101 films venant de 35 pays ont été retenu pour le tour final de Fespaco 2013, entre autres dans les catégories longs-métrages, courts-métrages, documentaires et diaspora. Par ailleurs, parmi les cinq films de la catégorie Diaspora retenue, figurent deux films de la Guadeloupe (Le bonheur d’Elza, de Mariette Monpierre, primé au PanAfrican film festival de Los Angeles et The Legend de Christian Lara), un de la Martinique (Marcel Manville d’homme à homme, de Véronique Kanor) et un film américano-brésilien, Raça, de Joel Zito Araujo et Megan Mylan. [mm kft gp apr 06/02/2013 11:50] http://www.alterpresse.org/spip.php?article14058

A Haïti, le cri des victimes du régime Duvalier après des décennies d'impunité

LE MONDE | 06.02.2013 à 14h38 Vingt-sept ans, jour pour jour, après avoir fui Haïti, chassé par une révolte populaire, l'ancien dictateur Jean-Claude Duvalier va comparaître devant la cour d'appel de Port-au-Prince jeudi 7 février. Le président de la cour d'appel, Jean Joseph Lebrun, a requis la présence de l'ancien "président à vie" âgé de 61 ans, qui ne s'était pas présenté aux trois audiences précédentes. Surnommé "Bébé Doc", l'ancien dictateur, au pouvoir de 1971 à 1986, est accusé de détournement de fonds, de vol de biens publics et de corruption. Le 27 janvier 2012, le juge d'instruction Jean Carvès avait écarté plus d'une vingtaine de plaintes déposées par les victimes du régime duvaliériste pour meurtres, tortures, enlèvements et d'autres violations graves qualifiées de "crimes contre l'humanité". "Bébé Doc" était arrivé au pouvoir à l'âge de 19 ans, à la mort de son père, François Duvalier. Surnommé "Papa Doc", celui-ci avait créé une milice, les "tontons macoutes", qui faisait régner la terreur. Plusieurs milliers d'opposants ont été assassinés, torturés ou contraints à l'exil durant la dictature duvaliériste. Après le retour de Jean-Claude Duvalier à Haïti, au terme de vingt-cinq ans d'exil en France, en janvier 2011, le juge Carvès s'était contenté de demander son renvoi devant un tribunal correctionnel pour des délits financiers. Sa décision avait été critiquée par les organisations de défense des droits humains comme Amnesty International. Michel Frost, expert de l'ONU sur les droits de l'homme, l'avait également dénoncée, soulignant que "l'existence de crimes commis par le régime Duvalier était bien établie".
DÉLAI DE PRESCRIPTION Les avocats des victimes, Mes Jean Joseph Exumé et Mario Joseph, ont interjeté appel de l'ordonnance du juge d'instruction. "Le déroulement de l'audience du 31 janvier 2013 [à laquelle M. Duvalier ne s'est pas présenté] a ravivé les craintes quant au non-respect des droits des victimes et à la volonté de perpétuer l'impunité", souligne Danièle Magloire, porte-parole du Collectif contre l'impunité, regroupant vingt-deux victimes de la dictature qui se sont constituées parties civiles. "Les plaignants et les plaignantes n'ont pas été dûment cités, on a tenté de récuser le droit des victimes à être parties prenantes", ajoute Mme Magloire. Le Collectif contre l'impunité a lancé un appel à "la société haïtienne et à la communauté internationale, en particulier à ses instances de droits humains, pour qu'elles appuient le difficile combat que mènent les victimes de la dictature des Duvalier pour faire échec à l'impunité et au révisionnisme". Les avocats de l'ancien dictateur soutiennent qu'il ne peut être poursuivi en raison du délai de prescription de dix ans prévu par le code pénal haïtien. Cet argument n'est pas recevable, selon l'avocat américain William O'Neill. "Les crimes contre l'humanité sont imprescriptibles", souligne ce spécialiste des droits humains. "Institué depuis le procès de Nuremberg en 1946, le principe de crime contre l'humanité a été reconduit par plusieurs résolutions de l'Assemblée générale des Nations unies, ratifiées par le gouvernement haïtien", rappelle-t-il. "VIOLATIONS CONTINUES" Les nombreux cas de disparitions enregistrés sous le régime des Duvalier constituent des "violations continues" pour lesquelles la prescription ne peut être invoquée, ajoute le juriste. "Si les juges haïtiens rejettent l'appel, les victimes devront aller à la Cour interaméricaine des droits de l'homme", conseille Me O'Neill. En décembre 2012, le gouvernement du président Michel Martelly a remis un passeport diplomatique à Jean-Claude Duvalier. Théoriquement assigné à résidence, "Bébé Doc" se déplace sans encombre et fréquente les meilleurs restaurants de la capitale avec sa compagne. Peu après le retour de l'ancien dictateur à Haïti, Ban Ki-moon avait pourtant appelé les autorités "à prendre toutes les mesures judiciaires pour régler cette affaire". Le secrétaire général de l'ONU soutenait : "Pour parvenir à la paix et à la prospérité durables, les Haïtiens doivent instaurer l'Etat de droit." L'ONG Human Rights Watch (HRW) a recensé les graves violations des droits humains commises sous le régime Duvalier et a insisté sur la nécessité d'un procès équitable "pour restaurer la confiance des Haïtiens en la justice". HRW anticipait que le principal obstacle au jugement de l'ancien dictateur risquait d'être "l'absence de volonté politique" du nouveau gouvernement. Ne cachant pas ses accointances avec le camp duvaliériste, le président Martelly, un ancien chanteur surnommé "Sweet Micky", a plusieurs fois évoqué une amnistie en faveur de l'ancien dictateur. 30 ans de régime Duvalier 1957-1971 François Duvalier est "président à vie". 1971-1986 Jean-Claude Duvalier, "Baby Doc", succède à son père. 1991 Le président Jean-Bertrand Aristide est renversé. 1996-2001 Présidence de René Préval. 2001-2004 Second mandat de Jean-Bertrand Aristide. 2006-2011 Second mandat de René Préval. 2011 Michel Martelly président. http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/02/06/a-haiti-le-cri-des-victimes-du-regime-duvalier-apres-des-decennies-d-impunite_1827810_3222.html