La sélection haïtienne de Football jouera demain soir au stade Sylvio Cator, sa dernière carte dans les éliminatoires de la prochaine coupe du monde de football dont la phase finale se déroulera en Afrique du Sud en 2010. Le onze national doit impérativement gagner contre la sélection nationale du Salvador pour rester dans la course à la qualification, même si les chances ont pratiquement disparu depuis sa dernière défaite 3 – 1 contre le Costa Rica. Avec seulement un petit point au compteur, la situation des Grenadiers est complexe, voire même désastreuse. Mais mathématiquement, tout reste possible car, il reste neuf points à prendre. Si les Salvadoriens et les surinamiens sont prenables, ce sera beaucoup plus compliqué contre le Costa Rica à San Jose. Et, parallèlement, il faudrait que le Salvador perde tous ses matches. Ce qui est peu probable, d’autant plus que les Salvadoriens auront à rencontrer chez eux le Surinam, l’équipe supposée la plus faible du groupe. Un autre facteur qui pourrait nuire considérablement à la préparation de l’équipe nationale, c’est l’ambiance pour le moins insupportable qui règne dans le milieu du football. 
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HRV opine:
Requiem pour “Back to Africa!”
A l’issue de cette rencontre dont la résultat ne fait aucun doute, il n’existera plus la possibilité mathématique de qualification pour le tournoi hexagonal final. Et le rêve de participation haïtienne à la prochaine coupe du monde 2010 s’étiolera définitivement dans le creuset du merveilleux et du miraculeux.
Le programme “back to Africa” contemplait une participation extra officielle des gens de la fameuse diaspora haïtienne pour supporter, subventionner et financer la préparation de l’équipe haïtienne.
Les concepteurs de ce projet commettent l’erreur typique de tous ceux-là qui pensent pouvoir déresponsabiliser l’état de ses obligations incontournables. Les fournisseurs d’ONG ont fait la même bourde. Ceci explique pourquoi après plus de 20 ans d’ONGisation des activités en Haïti, le pays continue à sombrer dans une misère hallucinante.
Les gens de Back to Africa, des citoyens qui voulaient simplement se faire remarquer sans réfléchir sur le rapport entre l’ampleur de l’exploit qu’ils prétendaient réaliser et les faibles moyens (financiers et intellectuels) dont ils disposaient.
Les choses se passent comme ça chez nous. Depuis le « tout moun sé moun » l’orchestre a distribué les partition n’importe comment. Aujourd‘hui les pays de la zone investissent à la recherche de l’efficacité et nous nous continuons à croire au miracle.

