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vendredi 11 juillet 2008

Madrid accueille le 15 juillet une conférence technique sur Haïti

L’occasion pour la communauté internationale de se pencher sur la problématique de la sécurité alimentaire et du développement rural en Haïti
Jeudi 10 juillet 2008
Radio Kiskeya

Suite à la déclaration des Chefs d’Etat et de gouvernement d’Amérique Latine, des Caraïbes et de l’Union européenne, adoptée lors du Sommet de Lima, en mai dernier, les représentants de divers pays et organismes internationaux tiendront le 15 juillet prochain à Madrid une conférence technique sur la sécurité alimentaire et le développement rural en Haïti.
Un communiqué de l’Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement (AECID) parvenu à la rédaction de Radio Kiskeya précise que cette conférence, qui sera coprésidée par l`Argentine et la France, vise à « améliorer l’efficacité et la coordination des projets d’assistance alimentaire et de relance agricole » lancés dans les dix départements d’Haïti grâce au soutien de la communauté internationale.
De leur côté, les autorités haïtiennes auront l’opportunité de présenter un plan d’action que les différents bailleurs de fonds auront l’occasion d’examiner.
L’AECID soutient qu’en réponse à une demande du gouvernement haïtien, une mission inter-agences (PAM, FIDA, FAO, BM) a participé le mois dernier à Port-au-Prince à l’élaboration d’un mémoire des actions visant à accroître la production des denrées alimentaires, la relance agricole et la recapitalisation des exploitations les plus défavorisées du pays.
L’envolée des prix alimentaires, particulièrement des céréales (riz, maïs, haricots), et la faible performance de la saison agricole 2007 ont affecté les populations les plus vulnérables. A travers le pays, quelque 2, 5 millions de personnes souffrent d’insécurité alimentaire, a d’ailleurs reconnu le Comité National pour la Sécurité Alimentaire (CNSA).
L’Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement (AECID) rappelle qu’elle apporte depuis plusieurs années sa contribution au renforcement de la sécurité alimentaire en Haïti tout en intervenant dans le domaine de la santé et de la pêche.
Plusieurs secteurs se plaignent du gel de l’aide internationale au développement à cause de l’absence depuis trois mois d’un gouvernement légitime à la tête du pays. Ce vide politique avait entraîné en avril dernier le report sine die d’une conférence des donateurs que devait accueillir Port-au-Prince. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article5138

Le Sénat brésilien autorise l’envoi de 100 ingénieurs militaires en Haïti

Ils contribueront à la réalisation de travaux d’infrastructure
jeudi 10 juillet 2008,
Radio Kiskeya

Le Sénat brésilien a approuvé jeudi l’envoi en Haïti de 100 casques bleus supplémentaires, des ingénieurs militaires qui doivent intégrer la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) afin de contribuer à la réalisation de travaux d’infrastructure à travers le pays.
Selon une dépêche de l’Associated Press datée de Brasilia, les nouveaux soldats se consacreront à des travaux d’ingénierie conformément à l’exposé des motifs acheminé au Congrès brésilien (Parlement) par les ministères de la défense et des relations extérieures.
"Pour arriver à la consolidation des résultats obtenus au cours des dernières années, il est nécessaire d’assurer le soutien continu de la communauté internationale à Haïti", relèvent les deux ministères.
Il y a deux semaines, les Députés brésiliens avaient déjà donné leur feu vert à l’envoi des soldats.
Lors de sa récente visite à Port-au-Prince, le Président brésilien, Luiz Inàcio Lula da Silva, avait annoncé l’arrivée prochaine de ces casques bleus du corps d’ingénierie des Forces Armées Brésiliennes.
Principal contributeur de troupes à la force onusienne avec un bataillon de 1.200 soldats, le Brésil détient aussi le commandement des troupes onusiennes. La MINUSTAH compte 9.000 militaires et policiers internationaux. spp/Radio kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article5136