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jeudi 14 août 2014

L’APPRENTISSAGE SERA LONG…TRES LONG

Au cours d’un voyage en République Dominicaine, j’avais regardé à la télévision et en Espagnol, sans bien comprendre, sous le titre « Los farsantes », l’adaptation de 1967 du roman écrit par l’écrivain Graham Green parodiant la dictature de François Duvalier sous le titre « The Comedians ».
Les protagonistes du film jouissaient d’une renommée assez convaincante pour me faire rester devant la télévision, moi qui préparait à l’époque un diplôme d’appréciation cinématographique.
En effet, Peter Glensville, à la fois dans le rôle de directeur et de producteur avait mis en scène Richard Burton, Elizabeth Taylor, Alec Guinness et Peter Ustinov.
Mais à l’époque il était hors de question de parler et de ce film et du livre en Haïti.
Et ce même entre copains.
Avec le temps, je voyais que des gens se référaient très souvent au livre ou à son auteur pour signifier des comportements ridicules de certains de nos dirigeants. Mon envie de lire le roman s’étiola dans la mesure où, selon les commentaires, les scènes décrites par l’écrivain Graham Green s’affichaient régulièrement à travers des démarches des membres des différents gouvernements.
Et chaque fois qu’une situation déterminée demande et exige un comportement officiel digne de ce nom, on assiste à une vraie situation des plus ridicules autour d’un sujet qui mériterait un vrai sérieux.
Au lendemain du 12 Janvier 2010, devant une nation à genou, le monde avait constaté avec effroi un président complètement perdu et dépassé par les événements, se demandant lui aussi ou il allait dormir à défaut d’un combattant en tenue, délivrant un vibrant message aux millions d’haïtiens durement frappés.
Le dernier exemple en date est des plus illustratifs.
Dimanche 11 aout dans la matinée, les réseaux sociaux s’animent. Il se passe quelque chose au niveau de la prison de la Croix Des Bouquets, la prison la plus moderne du pays, construite par des fonds étrangers pour désengorger le vieux pénitencier national. Cette enceinte pénitencier est importante parce qu’elle détient en son sein des condamnés réputés dangereux parmi lesquels se dénombre Clifford Brandt.
Les nouvelles transmises plutôt en forme de ragots que de dépêches d’agences se précisent.
Selon les premières versions, un commando lourdement armé aurait attaqué la prison pour libérer Clifford Brandt. Il y aurait eu un ou deux morts et plusieurs prisonniers auraient pris la poudre d’escampette.
Il faut juste se rappeler que ce Monsieur Brandt est en prison depuis octobre 2012 avec des accusations lourdes comme celle d’être un chef de gang spécialisé dans le kidnapping qui avait pour objectif de déstabiliser le pays en y installant un climat de terreur. Il aurait établi une liste de personnages publics à abattre.
Voilà le personnage qui venait de se soustraire de la justice avec les conséquences que sa présence pouvait entraîner.
Les gens semblaient oublier ce que le phénomène du kidnapping a causé à la société haïtienne et au pays en général. La logique voudrait que toutes les forces vives du pays se concertent pour exiger la capture de cet homme dangereux. Loin de là, le débat s’est vite focalisé sur une participation officielle dans l’évasion du prisonnier.
A partir de là, on va assister à une succession de couacs, les uns les plus invraisemblables que les autres.
Le secteur de la presse continue à diffuser des informations sans aucune vérification préalable. Personne en réalité n’était en mesure d’obtenir des informations précises sur les circonstances de l’évasion massive des prisonniers incarcérés.
Quand le porte-parole de la Police nationale fit ses premières déclarations, il démentit catégoriquement une implication ou une participation extérieure. En fait, selon lui, un complot ourdi exclusivement à l’intérieur du centre pénitencier aurait abouti à cette évasion.
Là encore, des informations à prendre avec des pincettes, car le rang de ce haut gradé de l’institution policière n’est pas un gage de crédibilité à toute épreuve.
Les usagers des réseaux sociaux s’esclaffaient devant les nouvelles des barrages montés par les forces de l’ordre avec des check-points pour traquer les évadés et pour rechercher particulièrement Brandt. Faisant semblant d’oublier qu’il fallait bien réagir et ne pas donner l’impression de rester les bras croisés.
De mon coté je me voyais déjà renoncer à mon voyage pour l’instant annuel vers Haïti et surtout laisser tomber mes projets de retour au pays pour aller collaborer avec un centre hospitalier.
Donc à ce stade ce que j’avais retenu de l’histoire c’est la possibilité d’une reprise de ses activités et la remobilisation de son gang et comme effets collatéraux la formation d’autre bandes dans la logique du « copy cat ». Après le jeu de rôles de la Police Nationale incapable de donner des précisions sur l’évasion spectaculaire des prisonniers, vint le tour de la justice à produire un scénario tiré des comédies burlesques mal montées.
En effet un journal de grande circulation national et très lu au niveau des réseaux sociaux rapporte les détails succulents d’une perquisition réalisée à la concession automobile de Brandt et surtout la perquisition du domicile du prisonnier évadé.
Tous les détails sont à croquer !
Le plus ridiculement incroyable a été d’apprendre publiquement que le commissaire du gouvernement n’était pas en possession de l’adresse de Brandt !!!
Pour s’y rendre, il a du suivre en voiture l’avocat du prisonnier !
Je vous passe après des échanges entre le commissaire et la gouvernante de la maison en la personne d’une sœur du détenu fugitif.
Dans un pays avec des structures qui fonctionnent, dès l’annonce de l’évasion des agents de la police aurait été envoyé en catimini sur place pour vérifier les mouvements qui s’exécutent dans cet environnement. La maison aurait été traquée par GPS et les autorités auraient le loisir de s’y rendre sans ce tableau burlesque du fonctionnement d’une haute autorité de la justice.
Cela peut provoquer le rire ou de la pitié certes, mais pour moi la préoccupation première restait la présence de ce fugitif pesant comme une vraie menace pour la société !
Le surlendemain, la bonne nouvelle tombe : Clifford Brandt est capturé du côté de la frontière. On vérifie avant d’exprimer sa joie. Oui il a bon été appréhendé.
Le premier ministre rentre en scène. Il félicite publique la Police Nationale d’Haïti d’avoir réalisé ce grand coup de filet en ramenant en prison l’évadé dangereux. Les première critiques commencent à tomber parce que le titre de la convocation aurait été « Conférence de Presse affaire Brandt ». Ceux qui critiquent pensent qu’il y a eu 329 évadés et que la conférence de presse ne devrait pas porter ce titre. Je leur concède cette remarque qui découle d’une manipulation exécrable de la communication au niveau du cabinet du chef du gouvernement. Moi je me réjouis quand même parce que Brandt va retourner derrière les barreaux !
Mais tout de suite après l’annonce du coup de filet de la PNH, les forces armées dominicaines commencent à râler parce que le premier ministre a donné tout le crédit a la PNH qui n’a fait que réceptionner un évadé capturé par les forces dominicaines en essayant de traverser la frontière.
Le premier ministre a menti parce qu’il a minimisé l’impact de son mensonge ou parce qu’il a été mal conseillé peu importe.
Ceci n’empêche que le prévenu dangereux a bien été détenu.
On ne demande pas d’applaudir le mensonge ou le manque de décence du chef du gouvernement mais il ne mérite certes pas le pilori pour cela et encore moins ceci ne peut pas cacher le soulagement que devrait représenter la capture de ce monsieur.
Les faiseurs d’opinion sont relayés sur les réseaux sociaux pour ne retenir que le mensonge du premier ministre tandis qu’il y a encore 310 prisonniers dans les rues.
Personnellement il m’est difficile de comprendre la logique des priorités des gens et en particulier des travailleurs de la presse.
Depuis 2012 ce monsieur se trouvait en prison avec un dossier accumulant faits réels et rumeurs variées à aucun moment une voix s’est levée pour réclamer justice.
Aujourd’hui, soit trois jours après l’évasion et la capture de Brandt, les médias ont déjà oublié cette affaire puisque maintenant il est question d’un mandat d’arrêt émis contre Jean Bertrand Aristide.
Le fait de ranger ce dossier dans le tiroir des choses peu utiles pourrait bien faire l’affaire du gouvernement dans la mesure où selon les rumeurs, ce dossier serait définitivement gênant pour des proches du pouvoir.
Mais là on se trouve face à la dure réalité du métier de journaliste.
Il faut informer sur ce qui peut intéresser et faire vendre ou faire le buzz.
Pour le reste on s’en moque !
Ce que je retiens avec amertume de tout ça, c’est qu’il sera définitivement très long l’apprentissage de la bonne gestion des choses et des situations.
Les intervenants qui ont été auteurs de ces actuations dignes des meilleurs gags que l’on voit sur les réseaux sociaux, ne jouent pas des rôles. Ils font selon leurs compétences et croient sans l’ombre d’un doute bien faire. A force de se tromper, ils apprendront.
Peut être faudrait-il choisir ceux qui soient capables d’apprendre mieux et plus vite ?
Et surtout joindre ceux qui veulent poser les bases pour débuter le changement car l’apprentissage risque d’être d’autant plus long si on ne décide pas de commencer.
Entre temps, je recommande au Premier Ministre l'embauche d'un expert en communication s'il ne veut pas effriter sa crédibilité et hypothéquer la chance de ses ambitions pour le pays aujourd'hui légitimes!
Dr Jonas Jolivert 14/08/2014

Haitians land in Alligator Pond, Manchester

KINGSTON, Jamaica—The Manchester Police have reported that a number of Haitians arrived by boat at the Alligator Pond beach Tuesday evening.
The boat was seized by the police. It is not known how many Haitians arrived or whether any are inmates who escaped in a mass prison break in Haiti on Monday.
Earlier Wednesday head of the Marine Police, Deputy Commissioner of Police, James Golding, told OBSERVER ONLINE that no Haitians had so far reached Jamaica’s shores in relation to the prison break.
He said that his team was “on the lookout” for any signs of Haitians approaching the island.
Reports are that some 329 prisoners escaped from the Croix-des-Bouquets in Haiti on Monday with many believed headed for the Dominican Republic and Jamaica.
https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1089893036601291753#editor/target=post;postID=5550646494374767636

Advocate, leader at hospital in Haiti to retire from board

August 14, 2014 12:00 AM
By Mackenzie Carpenter / Pittsburgh Post-Gazette
For decades, Ian Rawson and his wife Lucy worked tirelessly on behalf of the people of Haiti -- he at the Hopital Albert Schweitzer, which was founded by his stepfather William Larimer Mellon in 1956, she at the Friends of Hopital Albert Schweitzer Haiti, which has been planting trees on the deforested hillsides of that earthquake-ravaged country.
Now, Mr. Rawson, 75, is retiring from the hospital’s board, effective immediately, even as the organization announced it will receive a $150,000 grant from the Richard King Mellon Foundation to increase awareness and improve marketing in the hospital’s Pittsburgh office.
“I’m 75 years old and I’m not quite decrepit, but it was time to pass the baton on to younger people, “ said Mr. Rawson, who is currently teaching a course in Chatham University’s sustainability program. “The hospital is in excellent shape, it’s financially solid, it has a wide support base in Pittsburgh and elsewhere.”
Mrs. Rawson is continuing her work with the Friends of Hopital Albert Schweitzer Haiti, he added.
Mr. Rawson, a Squirrel Hill resident, had been involved with the hospital since he was a youth, when his mother, Gwendolyn Grant Rawson, married Mr. Mellon, and the two went to Haiti to found the hospital. Eventually Mr. Rawson became board chair and spent two years as managing director of the hospital after the 2010 earthquake in Haiti. He was succeeded in 2012 by current CEO Louis Martin.
“Ian has made significant contributions to the mission of HAS,” said the hospital’s board chair John Walton, nephew of Mr. Mellon. “We appreciate his many years of service.”
He noted that under Mr. Rawson’s leadership, the hospital won a highly competitive $700,000 grant in 2012 from the United States Agency for International Development. The grant will help fund the renovation and expansion of the hospital’s inpatient and emergency room facilities.
The hospital, which was founded in 1956 by Mr. Mellon, is located in the rural midsection of Haiti 90 miles north of Port-au-Prince, the country’s capital. With a mission to improve public health in surrounding communities, it runs not only a hospital but four community health centers and mobile clinics that serve a population of more than 350,000 people.
The hospital is the only one in the region that provides life-saving surgery and other critical care.
Mackenzie Carpenter, mcarpenter@post-gazette.com, 412-263-1949 or on Twitter @MackenziePG.
Read more: http://www.post-gazette.com/local/city/2014/08/14/Head-of-charitable-hospital-in-Haiti-to-retire/stories/201408140176#ixzz3ALjHwxqn

Haitian choir sings in Hollis on Sunday

HOLLIS — Sixteen girls and boys from Haiti, singing and dancing in a high energy, meaningful concert, will perform at the Faith Baptist Church of Hollis, 43 Wheeler Road, at 6 p.m. on Sunday, Aug. 17.
The Hope Haitian Choir , in its third year, is focused on sharing the joy of the Lord in such a way that many who hear have their lives positively changed, PROMOTERS said.
The tour includes presentations in New England, New York and New Jersey, as well as concerts in Haiti when the choir returns.
Each year, new members are brought to the United States after training and rehearsals in Haiti, ready to inspire with their enthusiasm and genuine faith.
The choir has its roots in the adoption of a Haitian baby by founders Barb and Chuck House. After several years of involvement in projects connected with the orphanage in Port-au-Prince, the first choir was organized in 2012.
Mrs. House, a music teacher and performer, directs the choir, writing and choreographing many of the songs.
Goals for the choir include developing young leaders who will return to their people, better equipped to make a productive impact.
Also, the couple’s hope is to encourage each child to realize the potential which God has placed in him/her.
Each year, the choir attempts to raise support for a key project in Haiti, which will benefit many. This tour is focused on building a church and school on land recently purchased in the village of Lamarre, Haiti, through which the choir hopes to bring an international sponsorship program to this impoverished region.
For more information, call 465-7764. There is no charge, but offerings will be accepted.
http://www.unionleader.com/article/20140813/NEWS08/140819500

CONCACAF U15 Champs: Haiti defeat Young Girlz 2-1

WEST BAY, Grand Cayman --Jamaica lost 1-2 to Haiti and crashed out of the CONCACAF Under 15 Women's Championship at the quarterfinal stage Wednesday night at the TE McField Sports Complex in the Cayman Islands.
Young Jody Brown had given Jamaica a 28th minute half time lead but Lovelie Pierre pulled Haiti level in the 39th and Nerillia Mondesir clinched victory for Haiti in the 50th minute.
Jamaica's Shanhaine Nelson missed a penalty in the 52nd and substitute La-Tavia Russell fired wide with only goalkeeper Daphney Auguste to beat three minutes from normal time in the 67th minute.
Haiti now advance to the semi finals and will play Honduras who defeated host country Cayman Islands 3-2.
Meanwhile Canada advanced to the semi finals with a 8-1 mauling of a tearful Costa Rican team in the curtain raiser and will play Trinidad and Tobago, who whipped the Bahamas 4-0.
Howard Walker
http://www.jamaicaobserver.com/mobile/news/CONCACAF-U15-Champs--Haiti-defeat-Young-Girlz-2-1

Évasion en Haïti: le Canada n'est pas responsable, soutient Christian Paradis

MONTRÉAL - Le ministre canadien du Développement international, Christian Paradis, refuse qu'Ottawa soit pointé du doigt dans la foulée de l'évasion survenue dans une prison haïtienne à sécurité maximale construite par le Canada. De passage à Montréal, mercredi, le ministre Paradis a jeté le blâme sur les autorités haïtiennes pour expliquer l'évasion de quelque 300 détenus.
Il a soutenu que la construction du pénitencier de Croix-des-Bouquets avait été faite dans les règles de l'art par le Canada. Il a ajouté que l'incident s'étant produit la fin de semaine dernière était plutôt la conséquence d'une gestion défaillante des responsables carcéraux.
«Haïti, c'est un État qui est fragilisé (...) La prison est aujourd'hui gérée par les autorités locales haïtiennes. Je pense que ce n'est pas juste de dire qu'on jette le blâme sur le Canada. Ce n'est pas la construction qui est REMISE en cause; c'est peut-être un problème de gestion qu'il faudra revoir», a plaidé le ministre Paradis.
L'établissement situé en banlieue de la capitale haïtienne, Port-au-Prince, aurait en outre été aux prises avec un problème de surpopulation au moment de l'évasion, a indiqué M. Paradis en marge d'une annonce d'aide à Haïti.
«On me dit qu'il y avait probablement trop de prisonniers dans l'édifice, a-t-il affirmé. C'est le genre de point qu'il faudra vérifier.»
Le Canada, en tant que membre de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), a PARTICIPÉ à la formation des autorités carcérales, mais son principal rôle était celui de construire l'établissement — et on a depuis passé le flambeau aux Haïtiens, a ajouté le ministre Paradis.
Le gouvernement canadien a consacré 6 millions $ à la construction de la prison de Croix-des-Bouquets, érigée en 2012 pour remplacer un pénitencier détruit par le séisme dévastateur qui a frappé l'île en 2010.
Plus de 300 détenus ont pris la fuite, dimanche, quand des hommes armés ont attaqué l'établissement. Parmi les évadés figurait un membre d'une famille bien en vue soupçonné d'enlèvement, qui a été retrouvé depuis.
Haïti a demandé l'aide d'Interpol, de la République dominicaine et de la Jamaïque, puisque des prisonniers pourraient avoir trouvé refuge à l'étranger.
http://www.985fm.ca/national/nouvelles/vasion-en-haiti-le-canada-n-est-pas-responsable-so-337059.html