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vendredi 7 novembre 2008

Le député Isidor Mercier de retour à la chambre basse

Le député de Jérémie, Joseph Isidor Mercier est revenu à la chambre basse hier jeudi après 5 mois d’absence suite à une altercation avec le député de Léogane, Antony Dumont. le 2 avril 2008 un employé du parlement avait été blessé par un projectile provenant de l’arme du député Mercier. Répondant aux questions des journalistes, le député Mercier a indiqué que son absence avait pour objectif de permettre une " cicatrisation " de l’incident. " Le politicien haïtien est rancunier mais nous pensons que nous devons accomplir la tache que la population nous a confié", argue le député Mercier, bien décidé à rompre son silence.Isidor Mercier n’est pas préoccupé outre mesure par le rapport de la commission d’enquête qui a été soumis au président de chambre basse. " Que le rapport soit favorable ou non je dois faire le travail de la population ", explique t-il Se disant prêt à fournir des informations aux autorités judiciaires, le député de Jérémie assure qu’aucune plainte n’a été déposée contre lui.De son coté, le premier secrétaire de la chambre basse, Steven Benoît, affiche son opposition au retour de son collègue Isidor Mercier. " Il ne pourra pas siéger tant que je suis à la chambre basse", lance le député Benoît qui réclame la tenue d’une séance pour sanctionner le rapport de la commission sur l’incident ayant opposé les députés Mercier et Dumont.Selon le député Benoît cette séance pourrait avoir lieu en janvier 2009 puisque les parlementaires sont actuellement en vacances.Critiquant le comportement du député Mercier lors de l’incident, le député Benoît dénonce également la lenteur du bureau de la chambre basse. Le député Benoît s’attend à une condamnation de Isidor Mercier par l’assemblée des députés faisant remarquer qu’une comparution par devant les autorités judicaires est envisagée.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14309

TRAGEDIE DANS UNE ECOLE EVANGELIQUE DE PETION-VILLE..PLUS DE DIX MORTS

Des élèves périssent dans l’effondrement du bâtiment d’une école
P-au-P, 7 nov. 08 [AlterPresse] --- Un nombre non encore établi d’élèves d’une école évangélique de Pétionville (municipalité de la périphérie est de la capitale haïtienne) ont trouvé la mort, vers la fin de la matinée de ce vendredi 7 novembre 2008, lors de l’effondrement du bâtiment logeant cet établissement scolaire, ont constaté des journalistes.
Les premières évaluations, encore sommaires, de ce drame survenu dans la localité de Nérette, font état de plusieurs morts et blessés, chiffre difficile à déterminer pour le moment.
Des secouristes s’activent à retirer les blessés des décombres du bâtiment en vue de les transporter à l’hôpital le plus proche pour des soins d’urgence.
Sur les lieux du sinistre, c’est la consternation : parents, élèves et résidents de la zone ne peuvent contenir leurs larmes. Accourus sur place, ils ne peuvent pas encore savoir si leurs enfants et/ou camarades sont victimes ou non dans l’effondrement du bâtiment enregistré.
Pour l’instant, les autorités locales ne sont pas en mesure de donner des détails sur le nombre d’élèves ayant péri dans l’effondrement de cet établissement scolaire, dont la construction aurait été interdite par la municipalité de Pétionville. [do rc apr 07/11/2008 12 :30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7859
Plusieurs enfants tués lors de l’effondrement d’une école
Le bâtiment logeant l’école Promesse Collège Evangélique s’est effondré dans la localité de Nerettes ( Pétion ville ) causant le décès d’un nombre indéterminé d’élèves. Les autorités municipales n’étaient pas en mesure d’indiquer le nombre d’enfants ayant perdu la vie dans ce drame survenu vers 11 du matin ce vendredi. Selon les premières informations l’édifice s’est effondré alors que les élèves et les professeurs se trouvaient dans les salles de classe. " De nombreux enfants sont sous les décombres ", soutient un porte parole des autorités municipales faisant remarquer que nombre d’entre eux sont vivants. Il a sollicité l’aide des compagnies de construction en vue d’obtenir des excavatrices pour frayer un passage vers les enfants. " On entend les cris des enfants blessés qui se trouvent sous les décombres", explique l’ingénieur Remarais présent sur les lieux. Des secouristes volontaires s’étaient rendus sur les lieux du drame mais n’avaient pas à leur disposition les équipements nécessaires pour porter secours aux victimes. Plus de 3 heures après l’accident les autorités gouvernementales n’avaient pas pu porter secours à des dizaines d’enfants pris au piège des décombres. Des centaines de parents affolés, s’étaient rassemblés aux abords de l’école Promesse Collège Evangélique qui n’est pas accessible aux véhicules. L’édifice construit sans respect des normes légales n’avait pas reçu l’autorisation de la Mairie, argue la Mairesse de Pétion ville Claire Lydie Parent.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14315
HRV commente :
Il suffit d’une maison pour héberger une école en Haïti. A cause de la grande demande d’instruction et l’insuffisance de l’état dans ce domaine toutes les écoles se remplissent de jeunes en quête du pain de l’instruction.
La combinaison école-église fonctionne à merveille. Certains pasteurs investis par le divin comme directeur fondateur d’institutions portant des noms les plus ridicules : collège Sonthonax, collège Haitiano-Français pour ne citer que ceux-là, n’ont aucun mal à se faire de l’argent.
Voilà un drame attendu puisque les miracles existent pour ceux qui y croient. Parker 700 jeunes hommes et jeunes filles dans un édifice de trois étages du type « kolé ak kraché » révèle le manque de respect et de responsabilité face aux prochains.
Les autorités de Pétion-Ville n’ont pas donné d’autorisation mais l’édifice a pu être construit et héberger des écoles avec 700 enfants.
Les coupables et les complices doivent rendre des comptes. Le parents des victimes doivent se constituer en ministère public pour traduire devant la justice le pasteur directeur fondateur de l’école, des autorités de la mairie qui a regardé poussé l’édifice malgré une interdiction, et enfin de compte le gouvernement haïtien quia fermé les yeux et n’exigent pas que les autorités locales fassent leur boulot.

L’extrême pauvreté en Haïti, un choc pour la responsable des droits humains de l’ONU

Navi Pillay estime que le pays doit relever d’énormes défis pour atteindre l’horizon de la Déclaration universelle des droits de l’homme
jeudi 6 novembre 2008,
Radio Kiskeya
La Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Navi Pillay, a exprimé ses plus vives préoccupations et son émotion face au "dénuement" dans lequel vit la majorité de la population haïtienne, à l’issue d’une visite d’information de trois jours dans le pays.
"Aujourd’hui, Haïti, ses populations et ses autorités doivent faire face à une multitude d’enjeux en matière de droits de l’homme. Le manque d’accès à l’alimentation et à l’eau potable, les détentions prolongées sans jugement, les conditions carcérales désastreuses n’en sont que des exemples", a déclaré Mme Pillay à son départ de Port-au-Prince. Elle a rappelé qu’il y a 60 ans, l’assemblée générale de l’ONU avait adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme qui reconnaît à tout individu des droits civils, culturels, économiques, politiques et sociaux inaliénables. "Pour que cet idéal devienne réalité en Haïti, un authentique partenariat entre les autorités, les membres de la société doit être établi, avec l’assistance de la communauté internationale", a poursuivi la principale responsable du HCDH.
Durant son séjour dans la capitale haïtienne, elle a eu des entretiens avec le Président René Préval, plusieurs ministres et secrétaires d’Etat, de hauts cadres de la magistrature et de la Police Nationale, des dirigeants d’organisations des droits humains ainsi que des représentants de la communauté internationale.
Navi Pillay s’est, par ailleurs, rendue à Cité Soleil, le plus grand bidonville de Port-au-Prince, où elle a rencontré des victimes de violations des droits humains. "Les droits économiques et sociaux sont des droits fondamentaux de la personne humaine. Ils sont indivisibles et interdépendants des droits civils et politiques", a-t-elle martelé.
Mme Pillay a salué les efforts entrepris par les autorités haïtiennes et la communauté internationale pour assister les victimes des ouragans ayant sévèrement touché Haïti en août et septembre derniers. Des interventions qui, selon elle, méritent d’être renforcées car, de nombreuses populations sont encore privées d’assistance.
La Haute-Commissaire aux droits de l’homme a estimé que des progrès significatifs ont été réalisés en matière de sécurité tout en soulignant que le rétablissement de la sécurité et le maintien de l’ordre public ne doivent pas se faire au détriment du respect des droits de la personne et de l’Etat de droit.
Selon la dirigeante onusienne, l’un des grandes priorités de son bureau et de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) est de contribuer, en coopération avec les autorités haïtiennes, à la mise en place d’un "système judiciaire et pénal indépendant et crédible respectant les droits de l’homme". Dans cette perspective, trois réformes majeures ont été lancées au sein de la police, de la justice et du système carcéral.
Pour Mme Pillay, le succès de ces réformes à travers leur mise en œuvre dépend de l’engagement indéfectible et énergique des autorités en concertation avec la société civile, mais également d’un appui coordonné des différentes agences des Nations Unies présentes en Haïti. "Les autorités haïtiennes manquent toujours des capacités essentielles pour détenir, juger et punir les auteurs de crimes graves, mais aussi pour rétablir les victimes dans leurs droits. La corruption au sein de la chaîne pénale, ainsi que l’impunité dont jouissent régulièrement les personnes influentes impliquées dans des trafics illicites constituent des obstacles à l’instauration d’un Etat de droit et à la lutte contre l’impunité", a conclu la Haute-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme.
Navi Pillay a fait d’Haïti la deuxième et dernière étape de sa première tournée internationale, après un passage en Colombie. Elle a récemment succédé à la tête du HCDH à la canadienne Louise Arbour qui avait visité le pays en octobre 2005. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5394