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dimanche 10 août 2014

QUELLE RÉPONSE AU NOM DE LA DEMOCRATIE

"I am violent. I always took part in all the armed struggles in recent years. If necessary after the end of my term, I will do the armed struggle. This is where I'm most comfortable,"- Député Arnel Bélizaire, rapporté par: http://www.haitilibre.com/en/news-11770-haiti-politic-arnel-belizaire-does-not-exclude-the-option-of-an-armed-struggle.html
Je suis toujours choqué par la facilité de traiter par l’indifférence des sujets plus que sensibles qui mériteraient un peu d’attention pour ne pas dire un vrai débat.
Comme on a coutume, avec raison, de dire que nous faisons l’apprentissage de la démocratie, il semble manquer cette voix qui devrait se lever pour dire ce qui est vrai et ce qui est, ce qui est bon et ce qui est mauvais pour permettre aux générations composées de ces jeunes et ces enfants qui de parfaire leur apprentissage en observant les actions et les actes des aînés.
Dans une société qui accepte d’être régie par la démocratie, Tous les membres sont sensés adhérés à certaines lois. Quand pour l’exercice d’une fonction, cette démocratie prévoit des exemptions, une immunité, elle n’accorde pas un droit au libertinage ou un pouvoir d’émietter cette démocratie en y creusant des brèches.
La semaine dernière les journaux locaux ont rapporté une déclaration d’un député en grève de la faim pour accompagner des revendications - justes ou pas - qui dit ne pas exclure l’option d’une lutte armée contre le régime en place.
Selon l’organe de presse Haïtilibre, le député aurait déclaré : « Je suis un violent. J’ai toujours participé à toutes les armées des dernières années. Si nécessaire après la fin de mon mandat, je mènerai la lutte armée. C’est là ou je me sens le plus confortable ».
Une déclaration d’une si grande importance a été gérée et prise comme une « blague de plus » de ce parlementaire qui s’est toujours caractérisé par sa façon de se faire remarquer. L’histoire qui entoure l’accession de ce député et toutes les histoires qui ont jalonné sont connues par tout le monde.
Peut être ces éléments si fréquents, dans sa façon d’agir ont automatiquement enlever le sérieux d’une telle déclaration.
Cependant, récemment, la presse a fait circuler des images du parlementaire, armes de guerre aux poings, prenant la tête d’une mobilisation populaire contre le gouvernement en place.
La démocratie prévoit un cadre légal pour s’opposer et lutter contre les gouvernements malgré leurs légitimités. Mais je ne suis pas sûr que la lutte armée en fait partie.
Je ne vais pas étaler les mesures qui sont prises devant des situations de ce genre pour la protection des vies et des biens. Je veux juste rappeler qu’il y a un cadre légal et personne n’est au-dessus de cette loi.
Dans le temps nous avions eu à gober des déclarations violentes de chefs de gangs qui s’étaient revêtus de parures de camouflages de combattant de la liberté pour faire d’Haïti un vrai enfer.
Une situation qui a poussé en dehors de nos frontières une grande partie des ressources du pays. Haïti en souffre encore aujourd’hui.
Celui qui fait le choix d’enfreindre volontairement la loi, fait aussi le choix de voir s’abattre sur lui les mesures correctives prévues par cette même loi.
Donc Monsieur le député l’option armée est hors-la-loi.
Dr Jonas Jolivert
10/08/2014

Plus de touristes en Haïti, mais encore trop peu

Mise à jour le samedi 9 août 2014 à 21 h 42 HAE
Un jeune homme jette un regard sur Abaka Bay,
sur l'Île-à-Vache, qui dénombre deux hôtels-boutiques.
Photo : Stringer/Reuters
 Le tourisme haïtien prend du mieux. Malgré les défis économiques, le ministère du Tourisme veut ouvrir les portes du pays aux voyageurs en assurant que les infrastructures pour les accueillir sont là. Encore faudra-t-il réussir à changer l'image du pays.
Réunis samedi à Montréal pour une opération séduction, les intervenants présents lors de l'exposition Destination Haïti ont invité les Québécois à visiter celle que l'on surnommait autrefois la Perle des Antilles. Une opération impossible à imaginer il y a tout juste trois ans, après le séisme.
« Dès qu'on parlait de tourisme, littéralement, on se faisait traiter de fous », explique l'un des pionniers de l'industrie du tourisme haïtien, Jean-Cyril Pressoir, joint à Port-au-Prince.
Les choses ont bien changé depuis qu'il a fondé son agence en 2005.
Air Transat propose depuis 2012 un forfait de sept jours. Et en Haïti, le ministère du Tourisme s'affaire à ce que JetBlue et American Airlines proposent bientôt les leurs.
Aux yeux du gouvernement comme de l'industrie, le tourisme est vu comme un secteur qui peut contribuer à créer des emplois, souligne Jean-Cyril Pressoir.
Plus de touristes, mais encore trop peu
Assis au pied de sa maison sur l'Île-à-Vache,
l'un des leaders de l'opposition, Jerôme Genest,
souhaite faire du pays un paradis pour les touristes.
Photo : Stringer/Reuters
 En 2013, Haïti a accueilli plus de 419 000 touristes, soit 64 % de plus qu'en 2010, année du tremblement de terre.
Malgré des chiffres en hausse, le pays fait pâle figure aux côtés de sa voisine la République dominicaine, qui a reçu 4,6 millions de visiteurs en 2013.
C'est que les infrastructures du pays font parfois défaut. « On manque d'infrastructures, d'entreprises qui, quelque part, peuvent donner ces services », fait-il valoir.
Il y a aussi l'image d'Haïti, trop souvent associée à la pauvreté. Une image qui tend toutefois à s'améliorer, selon l'organisatrice de l'exposition Destination Haïti, Keithy Antoine.
« Haïti est en train de remonter la pente et se hisse dans les destinations-soleil à nouveau, donc la Perle est retrouvée. »— Keithy Antoine
Avec les informations de Bahador Zabihiyan

Thinking of a little girl in Haiti

Published 8:20pm Saturday, August 9, 2014
Carmalie is a pretty, 9-year-old girl with a wide, toothy grin that just begs for a camera to catch it. She loves to dance, and her friends describe her as the happiest girl in her neighborhood.
Sometime in the early morning hours of Aug. 8, in a broken-down shack in a dusty, rubble-filled little town in Haiti, her grandmother, who cared for Carmalie and three other orphans, died. The children all called her “Grams.” Grams had taken them all in, provided shelter for them and what meager food she could find with the help of nearby missionaries and protected them from the realities of life in a place where it’s not uncommon for desperate parents to effectively sell their children into modern slavery for the weak hope they will be fed, clothed and educated.
Twelve hundred miles and a world away, there is a family in Suffolk — a Christian pastor, his wife and their four children — whose hearts have been broken for Carmalie and others in the Haitian town of Montrouis. They plan to move there and start a ministry in January, and they had hoped to adopt Carmalie, with Grams’ hearty blessing, when they arrived. Today, with Grams gone they are unsure how the child’s hitherto absent father will react when they arrive for a brief visit next week — whether, for instance, he will seize the opportunity to use their love for her to extort money from them.
Even if the father gives his blessing on the adoption, there’s no guarantee it will be a smooth process. The bureaucracy in Haiti moves at a snail’s pace, and adoption can take years, while the adoptive children and parents are left in limbo.
Carmalie’s story is common in Haiti, the poorest nation in the Western Hemisphere, where life was already hard for children before the catastrophic 2010 earthquake that left nearly 160,000 people dead in the nearby capital city of Port-au-Prince and left tens of thousands of new orphans amid the destruction. Conditions for everyone there — and especially for children — have been unfathomable. With food resources scarce, habitable post-earthquake shelter in high demand and clean water almost a luxury, it’s hard for the most loving, well-meaning parents to give their children a good start. Haiti’s mortality rate for children under 5 is nearly twice the world’s average.
This is the place to which my wife and I will venture with a group from Suffolk and the surrounding area in just a few days, and as our departure nears, I find my heart both crushed for the suffering of Haiti’s people and overjoyed that God would use me to bring light to such a dark and troubled place, which, nonetheless, is a place full of people He loved enough to send His very son for.
Longing for the blessed life he had before tragedy struck him and his household, the Old Testament’s Job recalled how people great and small in his town had revered him “because I delivered the poor who cried for help and the fatherless who had none to help him.” (Job 29:12 ESV) Scripture is clear that godly people should have a special heart for orphans and a special desire to help the poor, and Job’s obedience in doing both was exemplary.
Haiti is desperate for obedient believers like Job to come to the aid of its poor and to deliver its fatherless. Haiti is desperate for people who “fear God and turn away from evil.” (Job 1:8 ESV) Haiti is desperate for a Savior, and I can hardly wait to tell the orphans in Montrouis about mine — Jesus, whose Father has promised never to leave them or forsake them; Jesus, who promised the poor in spirit would be blessed, because “theirs is the Kingdom of Heaven.” (Matthew 5:3)
I can hardly wait to offer a drink of clean water, a hug and an overflowing cup of the Water of Life.
You can follow our visit to Haiti on my blog: www.HeLeadethMe.net.
http://www.suffolknewsherald.com/2014/08/09/thinking-of-a-little-girl-in-haiti/