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jeudi 2 juillet 2009

Haïti salaire minimum : le débat est relancé au parlement

Les membres du secteur privé des affaires ont tenté hier mardi 30 juin de convaincre les parlementaires sur les raisons qui les ont poussés à contester la nouvelle loi portant le salaire minimum à 200 gourdes.
Une délégation d'hommes d'affaires haïtiens conduite par le président de la chambre de commerce et d'industrie et d'Haïti ainsi que trois ministres du gouvernement ont rencontrés hier la commission des Affaires sociales et aux Droits de la femme de la Chambre des députés
Reginald Boulos le président de la Chambre de commerce et d'industrie d Haïti a souligné qu'il n'est pas inquiet pour les 11 hommes d'affaires du secteur de la sous-traitance, La crainte, c'est de voir 28 000 ouvriers partis au chômage », a fait remarquer M Boulos Invité au journal du matin de radio Metropole le président de la Chambre de commerce et d'industrie d'Haïti soutient qu'une augmentation du salaire minimum à 200 gourdes va causer des pertes d'emplois au pays « Augmenter le salaire minimum de 300 % est un mauvais signal envoyé aux investisseurs étrangers qui seraient intéressés au marché haïtien », a-t-il ajouté
M Boulos a souligné que Les membres du secteur privé ont accepté une proposition du chef de l'Etat fixant le salaire pour certains employés de la sous traitance à 100 gourdes par jour. Toutefois les hommes d'affaires de ce secteur s'engagent à faire passer ce salaire à 250 gourdes en 2011.
le président de la CCIH crie au scandale suite à une proposition du député Steven Benoît qui veut aussi analyser l'Etat financier des entreprises engagées dans le secteur de sous-traitanceLa nouvelle loi fixant le salaire minimum à 200 gourdes provoque pour la première fois des débats contradictoires au Parlement.
Dans les documents remis aux parlementaires, les hommes d'affaires affirment qu'ils seront dans l'incapacité la plus totale de respecter un salaire minimum fixé à 200 gourdes. RD
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15435
Haiti Recto Verso Commente:
Elles ne sont pas très nombreuses les activités humaines qui puissent se débuter par la fin. Une exception – un peu deguelasse certes- reste une des prouesses de ces émissions de télé type JACKASS ou les protagonistes on déguste un repas en commençant par le dessert, le plat principal, puis l’entrée et l’apéritif car l’objectif était de restituer le repas dans l’ordre chronologique normal en vomissant.
Depuis quelques temps l’actualité du pays est dominée par cette « histoire d’augmentation du salaire minimum ». On a l’impression que le pays s’est réveillé un beau matin à coup de pierres des étudiants haïtiens, de bombes lacrymogènes des forces de l’ordre. Et la, on a appris que les étudiants manifestait pour pousser le président de la République à voter une loi sur l’augmentation de salaire, votée par la super chambre des députes sous la baguette du surperdepute Monsieur Steven Benoit.
En fait le pouvoir législatif aurait votee une loi qui ferait passer le salaire minimum de 70 a 200 gourdes, sans débat, sans tenir compte des retombées de cette décision sur la vie économique et surtout sur l’emploi.
La réflexion qui aurait servi de base à une telle attitude venait seulement du fait que les députés des législatures antérieures ne possédaient pas assez de cran pour forcer à adopter une telle loi. Il a fallu attendre l’arrivée des Zorros du parlement haïtien.
Dans les pays industrialises, des augmentations de salaires que l’ouvrier ne ressent même pas en matière de pouvoir d’achat, font souvent l’objet de débats interminables. Et aujourd’hui, les entrepreneurs ont un remède infaillible connu comme délocalisation.
Malgré les pressions et l’abandon de tous les secteurs politiques craignant l’étiquette d’impopulaires comme verdict de la foule, le président Preval a fait cavalier seul en s’opposant à la publication de cette loi.
Ce n’est qu’a ce moment là que l’idée du débat prend forme. Aujourd’hui il n’est question que de débat y compris au niveau de la chambre des hyper députés ayant pondu et voter la fameuse loi.
C’aurait été trop facile de commencer par trouver un consensus au moment de l’élaboration de cette fameuse loi. Cela aurait constitué un accroc a notre haïtianité.

La Banque mondiale accorde un nouveau don de 5 millions à Haïti

Le Conseil d'administration de la Banque mondiale a approuvé hier un don de 5 millions de dollars à Haïti pour renforcer la gestion agricole et appuyer son développement durable.
Ce don qui s'inscrit dans le cadre du Programme d'intervention en réponse à la crise alimentaire mondiale (GFRP), " a pour objectif de soutenir la réforme du secteur public dans l'agriculture haïtienne ", a déclaré Yvonne Tsikata, directeur de la Banque mondiale pour les Caraïbes."
Il constitue un premier pas déterminant dans la reprise des opérations avec Haïti dans ce domaine, car l'agriculture est la clé de voûte de l'économie rurale et une source potentielle majeure de croissance pour les pauvres ", a-t-elle ajouté.
En Haïti, l'agriculture conserve un rôle dominant dans l'économie et produit plus de 25 % du PIB national et représente environ 50 % de l'emploi total (dont 60 % en milieu rural, qui assurent la subsistance de 75 % des pauvres), indique le communiqué de presse, publié par la Banque.
L'année écoulée, les cyclones, les tempêtes tropicales et les fluctuations des prix des matières premières ont malheureusement " fragilisé le secteur agricole et ses institutions publiques ". Depuis janvier 2005, le montant total des dons accordés par la Banque mondiale à Haïti s'élève à 273 millions de dollars.
Elle a par ailleurs approuvé, le 3 juin, un montant de 121 millions de dollars pour sa nouvelle stratégie d'assistance au pays (2009-2012). Quelque 20 millions de dollars ont en outre été accordés au titre des ressources fiduciaires.LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15437
Notre opinion:
Nous assistons a une sorte de valse de chiffres qui a du mal a nous réjouir. Toutes les institutions internationales, bloquent, débloquent, pardonnent effacent, ajoutes des millions a Haïti. Il faut être un peu magicien pour faire la part des choses entre argent réel et argent virtuel. Et quand il s’agit de comprendre le concept ayant motive l’allocation et le domaine d’utilisation de la somme allouée il faut plus qu’un doctorat.
Si quelqu’un comprend ce que c’est : " a pour objectif de soutenir la réforme du secteur public dans l'agriculture haïtienne ". Avec un charabia de ce genre qui se veut très scientifique, il est impossible d’exiger de la transparence ou d’établir une certaine traçabilité de cette allocation.
Ce n’est point étonnant que malgré cette valse de millions et de dons, Haïti continue a s’enfoncer dans la misère la plus crasseuse.
La Première Ministre fait son mea culpa dans le dossier de la Téléco
La rencontre entre les sénateurs, membres des commissions Travaux Publics et justice, et la Première Ministre a permis de confirmer les irrégularités dans le processus de modernisation de la Téléco. " Michèle Pierre Louis a concédé avoir été induit en erreur ", rapporte le président de la commission des travaux Publics du sénat, Anacacis Jean Hector. Saluant le courage de Michèle Pierre Louis, le sénateur Jean Hector a informé que le processus de modernisation de la Téléco sera repris en tenant compte cette fois ci de l'avis du Conseil de Modernisation des Entreprises Publiques (CMEP). Les élus se sont montrés préoccupés par la possibilité pour que l'Etat ne perde pas la majorité au sein de l'actionnariat de la Téléco.Le gouvernement s'est donc engagé à reprendre le processus en excluant la Société Financière Internationale (SFI) qui avait réalisé l'étude du dossier de la Téléco.Les sénateurs Youri Latortue et Anacacis Jean Hector estiment qu'il faut remettre de l'ordre à la Téléco pour la rendre rentable. Anacacis Jean Hector est catégorique ; " il n'y a pas de liquidation de la Téléco". Les sénateurs, désormais impliqués dans le dossier, annoncent qu'ils resteront en contact avec les responsables du CMEP afin d'analyser les différentes options ; capitalisation, contrat de gestion ou privatisation. LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15438
HRV commente:
Un premier ministre ne peut pas être tout le temps entrain de faire le mea culpa. Une équipe de gouvernement doit se tromper très peu. Pas aussi souvent que le gouvernement de notre Premier Ministres. Le travail se fait en équipe et on s’entoure de gens capables.
Quand on est souvent induit en erreur c’est que l’on est peu capable.
On se rappelle encore l’histoire des taxes sur les appels téléphoniques conçus pour renflouer les caisses de l’état. Une somme qui avait été incorporée au budget de la nation. Apres des dénonciations venant de plusieurs secteurs, le gouvernement avait du surseoir cette décision qui n’avait pas été analysée de la façon la plus correcte possible.
Dire que le pouvoir exécutif a créé des commissions pour étudier la compétitivité….Pourquoi ne pas les consulter pour éviter des induit en erreur ?

Les actes de banditisme n'ont pas cessé à Port au Prince.

Le colonel à la retraite Ludovic René a été tué le mardi 30 juin à Arcachon 32 suite à une attaque de bandits armés.
La victime a reçu plusieurs balles Selon les témoignages recueillis sur place.
Les bandits qui circulaient à moto ont eu le temps de prendre la fuite juste avant l'arrivée de la police nationale qui annonce avoir ouvert une enquête pour retrouver les assassins.
Parallèlement l'home d'affaire Antoine Joseph, a été retrouvé mort tôt ce matin en sa résidence à Morne Calvaire (Pétion Ville), où il habitait avec plusieurs membres de sa famille. Le corps de l'octogénaire a été retrouvé dans la salle des machines de la piscine sur la cour.
Le nouveau responsable de la police de Pétion Ville, Jean Gardy Muscardin, a donné la garantie que toutes les pistes seront explorées pour élucider ce crime.
RD
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15439

Des bandits exécutent un ex-colonel des FAd’H, Ludovic René
Un autre ancien colonel, Carl Dorsainvil, meurt d’un arrêt cardiaque alors que d’autres personnes sont victimes d’individus armés semant la mort
mercredi 1er juillet 2009,
Radio Kiskeya
Un ancien colonel des Forces Armées d’Haïti, Ludovic René, 69 ans, a été abattu de plusieurs balles par des bandits circulant à moto mardi dans le quartier d’Arcachon 32, à Carrefour (banlieue sud de Port-au-Prince), au moment où l’insécurité criminelle tend à refaire surface.
Selon le commissaire Frantz Lerebours, porte-parole de la Police Nationale, les meurtriers ont perpétré leur forfait au domicile de la victime. Ils ont pu prendre la fuite avant l’arrivée d’une patrouille policière.
Une enquête est ouverte sur l’assassinat de l’ex-officier dont les voisins ont vanté le caractère d’homme paisible et affectueux.
Par ailleurs, un homme d’affaires de plus de 80 ans, Antoine Joseph, a été tué par des inconnus lors d’une présumée tentative d’enlèvement. Il a été retrouvé mercredi matin ligoté et la bouche bâillonnée dans la cour de sa résidence à Morne Calvaire (Pétion-Ville, banlieue est).
Au cours des dernières 24 heures, deux autres cas d’assassinat ont été enregistrés à Port-au-Prince. Lionel Simon, gardien d’une maison à Delmas 75 (est), a été tué et ses trois présumés meurtriers arrêtés, indique la police. De son côté, un homme non identifié a été abattu de trois balles à Delmas 58.
Réagissant au micro de Radio Kiskeya à la mort de Ludovic René, l’ex-colonel Himler Rébu a déploré sa disparition brutale. Il précise avoir été l’instructeur de l’officier qui était connu pour son sérieux.
Rébu a, d’autre part, annoncé le décès d’un autre ancien frère d’arme, le colonel Carl Dorsainvil. Il n’a pas survécu à une crise cardiaque.
L’ancien commandant du corps des Léopards salue la mémoire de son ami Dorsainvil qui, dit-il, a marqué son passage au sein de l’institution militaire par son application dans l’accomplissement de ses tâches.
De nombreux officiers des Forces Armées d’Haïti -dissoutes en 1995 après le retour d’exil du Président d’alors, Jean-Bertrand Aristide- ont été tués ou sont morts de maladies ces dernières années. Citons notamment les généraux Henri Max Mayard (assassiné), Claude Raymond (malade et emprisonné) et Philippe Biamby (malade), les colonels Jean Lamy (assassiné), Albert Pierre dit "Ti Boule" (malade), Guy François (assassiné), Georges Valcin (malade) et Léonce Qualo (malade). spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article5995


HRV commente :
Il nous faudra du temps pour extirper cet héritage du patron du « tout moun se moun ». On ne peut pas prétendre pouvoir mesurer et contrôler la violence. C’est une attitude volatile qui rend compte du manque de certaines capacités de l’autre. Si vous pratiquer l’élevage d’animaux sauvages, vous courrez le risque de vous faire bouffer par eux.
Notre manque d’éducation civique nous a fait oublier que le « COUPER TETE, BOULE KAY » n’était qu’un slogan guerrier, un leitmotiv valable dans un contexte spatiotemporel déterminée. Aujourd’hui l’humanité prône le respect des vies.
A travers le temps, les décideurs haïtiens ont montre une tendance a légitimer et utiliser la violence comme arme efficace et redoutable pour asseoir un pouvoir et y rester accroché. Cette violence a toujours eu comme auteur une partie de ce peuple, véritable pate amorphe qui se laisse modeler avec une facilite puérile et idiote.
Zinglins, amazones, piquets, cacos, tonton makouts, zenglendos, chimères représentent autan de casquettes portées par cette frange de la population utilisée par les différents gouvernements mais qui dans la pratique politique ne pèse pas lourd dans la balance des orientations gouvernementales.
La culture légitimée de cette violence a fini par créer une sorte de dépendance, un comportement qui retrouve facilement sa place dans la réflexion de certains concitoyens. Il faudra plus que ce qui se fait et ce qui se voit pour endiguer et éradiquer le mal.

Le ministre des finances fait le dépôt du budget à la chambre basse

En faisant le dépôt de la loi de finance 2009 – 2010 à la chambre basse hier, le ministre des finances Daniel Dorsainvil, a tenu ses promesses de respecter les prescrits de la constitution en la matière.
L'enveloppe budgétaire de 88,9 milliards de gourdes est légèrement en hausse par rapport à la loi de finance 2008- 2009 votée au début du mois.
" Nous avions consentis des efforts pour respecter notre engagement", a fait valoir M. Dorsainvil annonçant le début des échanges entre l'exécutif et le législatif dans le cadre du processus d'analyse de la loi de finance.Le budget d'investissement est de 55.5 milliards et celui de dépenses est de 32.6 milliards de gourdes. L'apport interne au budget d'investissement est de seulement 8 milliards de gourdes.
Le ministre Dorsainvil révèle que l'appui budgétaire de la communauté internationale est de 3.2 milliards de gourdes qui s'inscrivent dans une enveloppe globale de 50.6 milliards de gourdes d'apport externe au budget.
Il a soutenu que la sécurité publique, la production nationale et les infrastructures demeurent les principales priorités du gouvernement. Sénateurs et députés devront analyser et voter la loi de finance au cours des trois prochains mois.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15436
Haiti Recto Verso commente:
Nous ignorons si les politiciens et les économistes se passionnent pour ce genre d’information, mais nous ne sommes pas certains que la population s’intéresse encore autour de ce sujet. Quand on croit que c’est finit avec le budget rectificatif ou le rectificatif du budget ou le budget rectificatif du rectificatif, ca recommence avec les déclarations de nos chers parlementaires et notre ministre officialiste qui se perd dans des explications que lui-même finit par ne plus maitriser. Quand ce qui reste d’une nation fait semblant de faire de la politique en alliant improvisation et incompétence, le modèle d’Haïti se répète et se perpétue.