Google

samedi 8 mars 2008

De l'aide aux victimes de violence

Médecins du Monde-France a procédé jeudi dans les locaux de l'hôpital de l'Université d'Etat d'Haïti (HUEH), à l'inauguration d'une clinique de consultation psychologique pour les personnes victimes de violence. Les victimes sexuelles, physiques et morales y trouveront de l'aide psychothérapeutique.

Les victimes de violence sous toutes les formes sont nombreuses en Haïti. Dans des zones dites autrefois de non-droit, sous les regards impuissants des enfants, des parents ont été soit tués ou violés. Et, ces enfants pour laplupart de vivent encore avec ce traumatisme. D'autres personnes ont été victimes et continuent de l'être encore physiquement ou psychologiquement.

Avec l'ouverture de ce centre de consultation psychologique pour les personnes victimes de violence, Médecins du Monde entend intervenir sur deux fronts.

Selon Katia Henrys, psychologue à Médecins du Monde, l'équipe intervient sur deux aspects dans le cadre de la prise en charge des victimes de violence : une intervention directement auprès des victimes et une intervention indirecte en travaillant avec les prestataires de soins.

« Dans un premier temps, des gens ont été formés pour apporter le premier encadrement aux personnes victimes de violence, on les appelle les prestataires de soins, affirme Katia Henrys. Ces prestataires sont ensuite envoyés dans les cinq structures hospitalières de la zone métropolitaine qui travaillent en partenariat avec Médecins du Monde. Ces cinq structures sont : l'Hôpital de l'Université d'Etat d'Haïti, Hôpital de la communauté haïtienne, Centre de santé Bernard Mevs, Hôpital de Carrefour et Hôpital de la paix.

Ils accueillent les victimes de violence, les écoutent différemment et ils les déculpabilisent de ce qu'ils ont vécu. » L'intervention directe consiste à donner aux victimes une aide psychothérapeutique, cette aide va au-delà d'une audition de la victime; c'est un travail à long terme, a précisé Katia Henrys. Souvent les gens ont honte de ce qu'ils ont vécu, donc ils refusent d'en parler. Il leur faut du temps avant de se confier à quelqu'un, Médecins du monde se propose de mettre la victime sur surveillance pendant un certain temps.
Selon une étude de la Solidarité femme haïtienne (SOFA), 7 à 8 femmes sur 10 ont vécu des épisodes de violences sous une forme ou une autre. La violence peut avoir des conséquences graves sur le psychique d'une victime tout au long de sa vie, elle amène à la dépression, elle peut même développer chez la victime un sentiment de mépris pour la vie.

Médecins du Monde, présent en Haïti depuis 1994, travaille depuis cinq mois avec les cinq structures hospitalières de la zone métropolitaine précitées, selon Carine Thibaut, coordonnatrice du programme Appui à la prise en charge des victimes de violence de Médecins du Monde France. Elle indique que plus de 600 cas ont été déjà traités dans ces structures hospitalières. Carine Thibaut soutient que la violence et les conséquences de la violence doivent être limitées.
Les heures de consultation dans les cliniques d'aide psychologique pour les personnes victimes de violence- Mardi et jeudi, de 9 heures à 13 heures, hôpital de la communauté haïtienne- lundi, de 13 heures à 17 heures; mardi, de 9 heures à 13 heures et jeudi, de 9 heures à 13 heures, hôpital de l'Université d'Etat d'Haïti

Robenson Geffrard

Le service sanitaire, un besoin pressant !

Les femmes qui vendent dans les marchés publics de la capitale gagnent leur vie dans la crasse. Les toilettes sont dans un état piteux, pas de dortoir, ni de salles de bains, etc.
Cinq gourdes ! C'est le prix à payer pour utiliser les toilettes immondes du Marché Vallière communément appelé « Marché en bas ». Là-bas, le service sanitaire fait cruellement défaut. Pas de dortoir, ni salle de bains.


Le seul espace réservé pour uriner ou déféquer dégage une odeur puante au point que les usagers retroussent le nez et crachotent même après avoir laissé les lieux.
Les hommes, moins gênés, s'exercent à faire des acrobaties pour uriner. Les femmes ne le peuvent pas. Elles sont obligées de s'accroupir dans les cellules abjectes, barbouillées de matières fécales. C'est dégoûtant et très inquiétant pour leur santé, mais elles ne peuvent faire autrement. Elles gagnent leur vie dans la crasse.

La réalité n'est pas trop différente pour les commerçantes du marché de la Croix-des-Bossales. Outre le phénomène d'insécurité, les bandits qui les rançonnent à tout bout de champ, les camions qui renversent et écrasent leurs marchandises, elles ne jouissent pas du service sanitaire. Finie l'intimité. Ces femmes utilisent des pans de mur ou d'autres coins pour uriner. Pas moyens non plus d'éviter les infections et maladies d'ordre bactériologique.

Le marché Salomon n'est pas exempt de cet inconfort généralisé. Les marchandes évoluent dans des conditions inhumaines : pas de tentes suffisantes pour se protéger du soleil. Les « madan sara », les véritables fers de lance du commerce au Centre-ville, notamment celles qui viennent des villes de province, ne disposent pas d'endroit où se reposer.
Elles passent la nuit dans les dépôts ou dans les camions hyper chargés « Nous sommes obligés de passer la nuit sur nos sacs de charbon, dans des entrepôts, raconte Renelia Oscar », une marchande de charbon.

Cette année, l'Etat haïtien, par le biais du Ministère à la Condition féminine et aux Droits des femmes (MCFDF), a décidé de jeter un coup d'oeil sur ce secteur important dans l'économie haïtienne. « Yon lòt anviwonman pou machann yo ka vann nan diyite », est le thème retenu pour commémorer la journée mondiale de la femme.
Pour ce faire, les responsables du MCFDF, avec le soutien d'autres ministères, vont accorder une attention spéciale aux commerçantes du Marché Salomon.

Le lundi 10 mars 2008, à compter de 10 hres a.m, le MCFDF procédera à l'inauguration de neuf toilettes et neuf douches au profit de ces marchandes. Un ouf de soulagement pour les marchandes. « C'est la première fois, depuis 1980, qu'on nous apporte du soutien. J'applaudis l'idée de réhabilitation des toilettes, nous en avons grandement besoin, précise Daniella Charles», une marchande de charbon.

Samedi, les autorités municipales de Pétion-Ville, vont finalement inaugurer le marché public de cette commune. Ce marché mesurant 4 mille mètres carrés est doté d'une infirmerie et de toilettes modernes et pourrait accueillir près de 9 mille commerçants(es).

Des actions appréciables mais qu'on doit multiplier dans les différents marchés publics de la capitale où des femmes croupissent dans la saleté, s'exposant ainsi aux infections et aux maladies.

Jean Max St Fleur
Rébecca S. Cadeau

La présidente s'en va, la Première Dame arrive

Haïti vient d'accueillir, hier jeudi, la présidente de l'Argentine, Mme Cristina Elisabet Fernàndez de Kirchner et doit accueillir la semaine prochaine la première dame des Etats-Unis, Madame Laura Bush. Deux visites qui se suivent mais qui ne se ressemblent pas.
La présidente de l'Argentine, Cristina Elisabet Fernàndez de Kirchner a laissé Port-au-Prince hier soir à destination de la République dominicaine suite à une brève visite de quelques heures, alors que la première dame des Etats-Unis, Laura Bush, est attendue le 13 mars prochain à la capitale haïtienne pour une visite de 24 heures.

Mme Kirchner est à sa première visite en Haïti. A son arrivée à Port-au-Prince, elle a été accueillie par les ministres de la Justice René Magloire, et des Haïtiens vivant à l'Etranger, Jean V. Généus, ainsi que par l'ambassadeur argentin accrédité à Port-au-Prince, le diplomate Juan Ernesto Lòpez. On remarquait également le numéro 2 de la MINUSTAH, Luiz Carlos Da Costa ; et le commandant des troupes onusiennes en Haïti, Carlos Alberto Dos Santos Cruz.

La délégation présidentielle comprend notamment les ministres argentins des Affaires étrangères, Jorge Taiana ; de la Défense, Nilda Garré ; et de la Planification, Julio Levida ainsi que du chef d'Etat-major de l'armée argentine, le brigadier général Jorge Chevalie qui a précédé la présidente à Port-au-Prince.

Au cours de sa visite de quelques heures, la nouvelle présidente argentine a salué la « mission hautement humanitaire » de son pays envers Haïti à travers la Mission des Nations unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH). Arrivé à Port-au-Prince en provenance de Caracas, où elle a planché sur la crise latino-américaine née de la mort en Equateur du numéro deux des FARC, Raùl Reyes, le chef argentin s'est ensuite rendu au Palais présidentiel où il s'est entretenu avec son homologue haïtien René Préval.

L'ambassadeur argentin accrédité à Port-au-Prince, Juan Ernesto Lòpez, a confié à la presse que les discussions ont porté sur « le renforcement des liens d'amitié, de coopération et de solidarité entre les deux pays ». Il en a profité pour « renouveler la volonté de son pays de coopérer avec Haïti en vue de l'aider à changer sa situation socio-économique ». Suite à ce tête-à-tête entre les deux dirigeants, Mme Kirchner s'est envolée pour Santo-Domingo où elle participe au XXe Sommet du Groupe de Rio tenu en la république voisine jeudi et vendredi.


A l'hôpital argentin de la MINUSTAH où elle s'était rendue avant sa visite de courtoisie au palais présidentiel, Mme Kirchner a salué ses compatriotes en bottes ou en blouse déployés en Haïti sous le parapluie de l'ONU. « Il ne s'agit pas d'une mission militaire, mais d'une mission profondément humanitaire approuvée par le Parlement argentin et les institutions démocratiques », a-t-elle dit avant de passer les troupes en revue.
Après avoir fait part des progrès qu'elle dit constater dans le pays depuis l'arrivée de la mission onusienne en Haïti en 2004, Mme Kirchner a rappelé que celle-ci vise « la consolidation des institutions démocratiques haïtiennes en vue d'améliorer la santé, l'éducation et le développement économique », tout en félicitant ses compatriotes qui, selon elle, accomplissent leur tâche avec « honneur et dignité ».

Arrivée au pouvoir en octobre 2007, Cristina Kirchner pour sa part succède à son mari Nestor Kirchner à la tête de l'Argentine. Elle est la deuxième femme présidente en exercice en Amérique latine après Michèle Bachelet (Chili) élue et la deuxième femme à gouverner ce pays après Estela Martinez de Peron élue le 1er juillet 1974 et renversée par les militaires 24 mars 1976.
Entre-temps, la Première Dame des Etats-Unis est attendue dans nos murs jeudi prochain dans le cadre d'une visite humanitaire de 48 heures.
Laura Bush, épouse du président américain, George W. Bush, devra apporter son soutien aux projets américains en Haïti relatifs à l'éducation, à la lutte contre la pandémie du Sida et également contre le cancer du sein. La première dame des Etats-Unis sera en Haïti dans le but de souligner l'importance de l'aide américaine à la lutte contre le VIH/Sida et le cancer du sein dans le pays, a annoncé, mercredi, l'un des porte-parole de la Maison-Blanche, Mme Dana Perino.

Madame Bush profitera de cette visite officielle pour assurer la promotion de l'assistance que reçoit Haïti de Washington en matière d'éducation, et compte visiter un projet éducatif de l'Agence américaine pour le développement international (USAID) et un centre de traitement où sont soignées des personnes vivant avec le Sida (PV/VIH).

Le lendemain de sa visite, la première dame laissera la capitale haïtienne à destination de Mexico où elle aura des activités portant sur les mêmes sujets et sur la coopération américano-mexicaine.

La visite de Mme Bush entre dans le cadre du plan d'urgence du PEPFAR, le plan d'urgence du président des Etats-Unis en matière de lutte contre le Sida. A partir de ce programme, Washington accorde une aide spéciale à Port-au-Prince et à une quinzaine d'autres pays d'Amérique et d'Afrique affectés par cette pandémie.

Laura Bush est la deuxième Prémière Dame américaine à visiter Haïti pendant les dix dernières années. Avant elle, Hilary Clinton, épouse du président d'alors, William Jefferson Clinton, avait rendu visite au pays.
Samuel BAUCICAUT
baucicaut@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=55204&PubDate=2008-03-07

René Magloire esquive la commission sénatoriale sur la nationalité

- Le président de la commission sénatoriale spéciale sur la nationalité, Youri Latortue critique le comportement du ministre de la justice, René Magloire, qui ne s’est pas présenté pour faire dépôt de ses pièces hier jeudi.
- Le sénateur Latortue dit ne pas comprendre le comportement du ministre Magloire qui augmente les suspicions sur sa nationalité. " La semaine dernière, il avait réclamé un délai de 8 jours et n’avait pas voulu répondre aux questions des membres de la commission", rappelle le sénateur Latortue qui espère que certains ministres ne se présenteront pas comme des obstacles au travail de la commission.
- Tout en soulignant que le ministre Magloire ne pourra pas fuir indéfiniment les sénateurs, le président de la commission accorde un nouveau délai de 5 jours au ministre de la justice. " C’est un ministre responsable de la souveraineté nationale, j’espère qu’il pourra se ressaisir", déclare Youri Latortue.
- Au contraire du ministre Magloire, le président de la commission salue le comportement du ministre des finances, Daniel Dorsainvil, qui a soumis ses pièces et répondu aux questions des membres de la commission.
- Par ailleurs, le sénateur Anacacis Jean Hector (Lespwa) a refusé de remplir le formulaire soumis aux sénateurs par la commission expliquant avoir déjà rempli de telles formulaires. " Il n’y aucune rumeurs me concernant", dit-il précisant que ses dossiers peuvent être consultés au CEP.
- De plus, le sénateur Anacacis ne voit pas l’utilité de cette investigation sur la nationalité puisque," les troupes etrangeres occupent le pays et que les élections seront organisées grâce au financement des pays étrangers".-
Parallèlement, le sénateur Ultimo Compère (Lespwa), soupçonné d’être détenteur d’un passeport américain a rejeté mercredi dernier les allégations faisant croire qu’il aurait fait défection du grand corps.
- Le troisième sénateur du Plateau Central a révélé qu’au moins un autre membre du grand corps est de nationalité canadienne refusant de décliner l’identité de cette personne. Le sénateur Compère se déclare disposé à rentrer au pays afin d’exercer son mandat, faisant valoir qu’un complot serait à la base des dénonciations le concernant.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13554

René Magloire esquive la commission sénatoriale sur la nationalité

- Le président de la commission sénatoriale spéciale sur la nationalité, Youri Latortue critique le comportement du ministre de la justice, René Magloire, qui ne s’est pas présenté pour faire dépôt de ses pièces hier jeudi.
- Le sénateur Latortue dit ne pas comprendre le comportement du ministre Magloire qui augmente les suspicions sur sa nationalité. " La semaine dernière, il avait réclamé un délai de 8 jours et n’avait pas voulu répondre aux questions des membres de la commission", rappelle le sénateur Latortue qui espère que certains ministres ne se présenteront pas comme des obstacles au travail de la commission.
- Tout en soulignant que le ministre Magloire ne pourra pas fuir indéfiniment les sénateurs, le président de la commission accorde un nouveau délai de 5 jours au ministre de la justice. " C’est un ministre responsable de la souveraineté nationale, j’espère qu’il pourra se ressaisir", déclare Youri Latortue.
- Au contraire du ministre Magloire, le président de la commission salue le comportement du ministre des finances, Daniel Dorsainvil, qui a soumis ses pièces et répondu aux questions des membres de la commission.
- Par ailleurs, le sénateur Anacacis Jean Hector (Lespwa) a refusé de remplir le formulaire soumis aux sénateurs par la commission expliquant avoir déjà rempli de telles formulaires. " Il n’y aucune rumeurs me concernant", dit-il précisant que ses dossiers peuvent être consultés au CEP.
- De plus, le sénateur Anacacis ne voit pas l’utilité de cette investigation sur la nationalité puisque," les troupes etrangeres occupent le pays et que les élections seront organisées grâce au financement des pays étrangers".-
Parallèlement, le sénateur Ultimo Compère (Lespwa), soupçonné d’être détenteur d’un passeport américain a rejeté mercredi dernier les allégations faisant croire qu’il aurait fait défection du grand corps.
- Le troisième sénateur du Plateau Central a révélé qu’au moins un autre membre du grand corps est de nationalité canadienne refusant de décliner l’identité de cette personne. Le sénateur Compère se déclare disposé à rentrer au pays afin d’exercer son mandat, faisant valoir qu’un complot serait à la base des dénonciations le concernant.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13554

Marie Laurence Lassegue appelle à maintenir la mobilisation pour les droits des femmes

Une vingtaine d’organisation féministes et plus de 200 organisations de femmes, recensées à travers Haïti, s’activent à défendre les intérêts des femmes qui représentent 52% de la population. Agir sur la condition féminine c’est investir dans la société fait remarquer la ministre à la condition féminine et aux droits de la femme, Marie Laurence Jocelyn Lassegue, qui annonce que les responsables du ministère répondront aux invitations des organisations à l’occasion du 8 mars, journée mondiale de la femme.

Tout en admettant que des pas importants ont été franchis dans la lutte pour améliorer les conditions de vies de la femme haïtienne, Mme Lassegue explique qu’il n’y a aucune raison de baisser la garde. Au nombre des points importants, la criminalisation du viol et la possibilité pour tous les médecins de délivrer des certificat médicaux aux femmes victimes de violences sexuelles.

" La violence n’a pas de justification, nous devons tout mettre en œuvre pour la combattre, qu’il s’agisse de violence contre les femmes, les filles ou les petits garçons", argue t-elle.- Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, Mme Lassegue a indiqué qu’au cours de cette année, son ministère entend également réaliser des activités en faveur des marchandes. " Nous organiserons des activités dans l’un des marchés publiques de Port-au-Prince, et nous envisageons de favoriser la réfection des sanitaires ", insiste t-elle tout en émettant le vœu que les " madan sara" ( marchandes achetant des denrées en province pour les vendre à la capitale) disposent de dortoirs dans les marchés.
Dans le même temps, la ministre Lassegue croit qu’il faut continuer le programme de sensibilisation notamment dans les écoles pour changer la mentalité qui pousse l’homme à avoir recours à la violence contre la femme. " La violence est inacceptable, il n’y a pas de cause valable ; il y a des femmes qui sont battues parce qu’une chemise est mal repassée" déclare Mme Lassegue qui invite les partenaires à dialoguer pour trouver des solutions aux problèmes.
" Si deux personnes ne peuvent vraiment pas vivre ensemble qu’elles se séparent", argue la ministre à la condition féminine. " Là où il y a violence, il ne peut pas y avoir d’amour", soutient Marie Laurence Jocelyn Lassegue invitant les juges à sévir quand il y a harcèlement ou violence.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13555

Cristina Fernàndez salue la "mission hautement humanitaire" de l’Argentine en Haïti

Au cours d’une brève visite à Port-au-Prince avant sa participation au sommet du Groupe de Rio à Santo Domingo, la Présidente argentine a rencontré les casques bleus déployés par Buenos Aires et son homologue haïtien René Préval
vendredi 7 mars 2008,
Radio Kiskeya

La Présidente argentine Cristina Fernàndez de Kirchner a salué jeudi soir l’action humanitaire des casques bleus argentins déployés en Haïti lors d’une visite de courtoisie de quelques heures au cours de laquelle elle s’est entretenue avec son homologue haïtien René Préval.
Accompagnée notamment de ses ministres des affaires étrangères, Jorge Taiana, de la défense, Nilda Garré et de la planification, Julio Levida ainsi que du chef d’Etat-Major de l’armée argentine, le brigadier général Jorge Chevalier, la dirigeante sud-américaine s’est rendue à son arrivée à l’hôpital militaire onusien Unité Sanitaire 8 niveau 2 tenu par 57 membres du bataillon argentin.
"Il ne s’agit pas d’une mission militaire, mais d’une mission profondément humanitaire approuvée par les institutions démocratiques", a affirmé le chef de l’Etat en s’adressant aux troupes argentines.
"Je vous salue chers compatriotes, vous qui, en uniforme ou sans uniforme, apportez de l’aide au peuple haïtien", a poursuivi Mme Fernàndez en se félicitant de la contribution de son pays à la "consolidation des institutions démocratiques haïtiennes en vue d’améliorer la santé, l’éducation et le développement économique". Elle s’est déclarée enfin fière de voir les soldats de la paix accomplir avec "honneur et dignité une tâche très difficile".
Avant de s’envoler pour Santo Domingo où elle participe vendredi au XXe sommet du Groupe de Rio, Cristina Fernàndez s’est rendue au Palais National (siège de la Présidence) où elle a eu un tête-à-tête avec le Président Préval. L’ambassadeur argentin à Port-au-Prince, Juan Ernesto Lòpez, a indiqué que les discussions devaient porter sur le "renforcement des liens d’amitié, de coopération et de solidarité entre les deux pays".
Contrairement à ce qui avait été annoncé, la Présidente n’a pas visité le gros des troupes argentines déployé aux Gonaïves (171 km au nord de Port-au-Prince).
A son arrivée à l’aéroport international Toussaint Louverture, Mme Fernàndez a été accueillie par les ministres de la justice, René Magloire et des haïtiens vivant à l’étranger, Jean Généus de même que l’ambassadeur Ernesto Lòpez, le numéro deux de la MINUSTAH, Luiz Carlos Da Costa et le commandant des troupes onusiennes, Carlos Alberto Dos Santos Cruz.
Présent en Haïti depuis 2004, le bataillon argentin compte un personnel militaire et civil de 510 membres et fait partie de la légion sud-américaine de la mission onusienne forte de 9.000 militaires et policiers internationaux. spp/Radio Kiskeya