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mercredi 14 juillet 2010

Le gouvernement canadien confirme qu'aucun montant n'a ete transferé à la CIRH

Le gouvernement canadien confirme qu'aucun versement n'a été effectué dans le cadre des 400 millions de dollars promis pour la reconstruction d'Haïti. Interrogée sur une échéance pour le transfert de ces fonds la ministre canadienne de la Coopération internationale, Bev Oda, a fait valoir que les 400 millions de dollars doivent être déboursés sur une période de deux ans et non pas en deçà de six mois. Mme Oda a fait remarquer que le Canada ne fait pas partie des pays dont on craint qu'ils n'honorent pas leurs engagements auprès de la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d'Haïti.
De son coté le ministre des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, a expliqué qu'il doit d'abord rencontrer l'émissaire spécial du secrétaire général de l'ONU pour obtenir son évaluation de ce qui a été accompli sur le terrain. La rencontre entre le ministre Cannon et l'ex président Clinton n'a pas encore été programmée.
Toutefois les ministres Lawrence Cannon, et Bev Oda, affirment avoir compris l'impatience et la frustration des haïtiens 6 mois après le séisme mais soutiennent que les actions entreprises et le débours des fonds doivent se faire de façon responsable et ordonnée.
Depuis le 12 janvier le gouvernement de Stephen Harper a déjà versé 150 millions de dollars à Haïti, surtout en aide humanitaire d'urgence.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17982

Le Prix Senghor-Césaire a été décerné cette année à l'Association des Professeurs de Français d'Haïti

L'Association des Professeurs de français d'Haïti (APROFH) a reçu, le 6 juillet dernier à Dakar (Sénégal), le prix Senghor-Césaire pour lequel un grand nombre de candidats issus de tous les continents concouraient. Ce prestigieux prix a été créé en 2009 par l'Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) dans le but de récompenser un travail remarquable réalisé dans le cadre de la promotion de la diversité culturelle et de la langue française.
Le fait que cette haute assemblée ait décidé de le décerner à l'APROFH montre combien les efforts sont payants.
En effet, cette structure associative, en dépit de sa jeunesse, a déjà pris plusieurs initiatives importantes pour la diffusion et la défense du français en Haïti. On peut citer, entre autres, celle baptisée par l'APROFH « Francophonie des écoles » où chaque année, en prélude à la Journée mondiale de la francophonie, nous organisons diverses activités et notamment des débats contradictoires portant sur des faits sociaux qui concernent les Haïtiens à l'intention des élèves du secondaire.
Il s'agit, par ces tournois oraux, de susciter la prise de parole entre élèves et leur permettre d'avoir un rapport plus ludique, plus intime et plus naturel avec la langue française. Cette activité d'une grande richesse culturelle s'est déroule sur plusieurs semaines au sein des établissements scolaires publics et privés de Port-au-Prince lors de la première édition, puis dans d'autres villes de province.
En 2008, la Télévision Nationale d'Haïti (TNH) avait couvert cet évènement culturel original et a rediffusé à plusieurs reprises les différentes phases du tournoi sur la demande répétée des téléspectateurs qui ont pu constater concrètement les capacités d'exposition, de synthèse et d'expression des jeunes haïtiens. Un grand nombre d'institutions scolaires de Port-au-Prince se sont appropriées cette activité depuis et l'ont intégrée à leur démarche pédagogique en vue de favoriser la prise de parole chez leurs élèves.
D'autre part, dans le cadre de cette Francophonie des écoles, l'APROFH a aussi mis l'accent sur l'écrit puisque d'autres activités ont été organisées, notamment des concours de dissertations sur des sujets contemporains et un concours de critique littéraire à partir de romans publiés en français par des écrivains haïtiens. Ces activités ont permis d'initier chez les élèves la pratique de la lecture et de la recherche documentaire afin de les aider à développer leur sens critique et leur esprit d'analyse.
En août 2009, pendant 3 semaines, entre autres séminaires de formation à l'intention des professeurs, l'Association des Professeurs de français d'Haïti a réalisé, conjointement avec le Service de coopération et d'action culturelle de l'Ambassade de France en Haïti (SCAC) et l'Institut français d'Haïti(IFH), une première Université d'été. Des professeurs de Port-au-Prince et des dizaines d'autres venus de Port-de-Paix, du Cap-Haïtien, des Gonaïves, de Jacmel, des Cayes et de Jérémie se sont rencontrés à l'Institut français pendant une semaine environ pour partager leurs expériences comme professeurs de français et aussi bénéficier d'une formation qualitative en assistant aux séminaires tenus par des formateurs venus de France sur la mise en œuvre de nouvelles approches pédagogiques dans la classe de langue qui devaient leur permettre d'améliorer la qualité de leur enseignement.
Par ailleurs, trois membres de l'APROFH bénéficient d'une bourse de perfectionnement pour cet été, en France, dans le cadre du programme piloté par le Ministère des Affaires étrangères : PROFS EN FRANCE. A leur retour, ils auront à partager la formation reçue avec leurs collègues en Haïti.
L'Association des Professeurs de Français d'Haïti a déjà rencontré des professeurs des Cayes, des Gonaïves, du Cap et de Port-de-Paix. En ces occasions, des conférences dont l'objectif consistait à exposer la philosophie du groupe ont été organisées. Les professeurs de français du Sud et de la Grande' Anse, par exemple, sont en train de structurer leur branche régionale.
Les actions de l'Association s'étendent au-delà de nos frontières. L'APROFH a déjà réalisé au cours de l'année 2009 un séminaire de formation d'une semaine pour des professeurs de français travaillant en République dominicaine.
Selon le nouveau président de l'APROFH, M. Etienne Orémil qui a remplacé Pierre Richard Jean- Pierre, décédé au cours du séisme, le fait que l'APROFH ait obtenu ce prix prestigieux est une source de motivation qui va inciter l'Association à poursuivre certains de ses grands objectifs, à savoir :
- rendre plus efficace et plus efficient l'enseignement du français ;
- encadrer et former les professeurs ;
- leur donner des outils et techniques adaptés au contexte qui puissent permettre à leurs apprenants (adultes et enfants) d'utiliser la langue française comme langue de communication réelle tant à l'oral qu'à l'écrit, à côté du créole.
Nous nous plaisons à souligner que le SCAC, l'Institut français d'Haïti et le Centre d'Education pour tous (CET), les trois principaux partenaires de l'APROFH, doivent être associés à ce prix. Sans eux, sans leur soutien continu, cette remarquable distinction n'aurait pas été nôtre, confie le président de l'APROFH.
Le prix Senghor-Césaire de la Francophonie a été remis, lors d'une cérémonie officielle à l'occasion de la 36è session de l'Assemblée Parlementaire de la Francophonie à Dakar (Sénégal), le 6 juillet dernier, au président de l'Association, le professeur Etienne Orémil.
En marge de cette session, deux projets de résolution en faveur d'Haïti ont été votés : l'un sur des stages d'études en Sciences de la Santé dans des pays francophones pour des étudiants haïtiens et l'autre sur la représentation de façon équitable des femmes haïtiennes dans les sphères économique, politique et sociale du pays.
Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17988

Augmentation des cas de kidnapping au Cap- Haïtien

Quatre des six personnes enlevées le week-end écoulé dans la deuxième ville du pays ont été libérées cette semaine contre rançon. L'information a été rapportée par l'agence en ligne capoise, Réseau Citadelle.
Il s'agit de trois dominicaines et un colombien. Les autres otages c'est-à-dire l'autre colombien et un haïtien sont restés aux mains de leurs ravisseurs.
Ces derniers reprochent à la compagnie SIGMA, de ne pas verser la totalité de la rançon négociée.
Pour le moment, les victimes libérées refusent de rencontrer la police haïtienne. La méfiance s'installe entre les résidents du Nord et les autorités policières, toujours selon l'agence.
Les autorités policières paraissent impuissantes face à ce phénomène. Elle évoque un problème de moyens pour expliquer leur inaction.
Des confrères de la presse au niveau de la région, rapportent que les requêtes d'informations auprès de la PNH sont restées sans réponses.
La situation sécuritaire est très préoccupante dans la deuxième ville du pays où, il ne se passe pas un jour sans qu'il n'y ait, un cas d'enlèvement.
EJ/Radio Métropole Haïti

700 mille personnes sont toujours sous des tentes selon Médecins du Monde

Selon l'organisation internationale, Médecins du Monde (MDM) , plus 700 mille personnes vivent toujours sous des tentes à Port-au-Prince, six après la catastrophe du 12 janvier. Dans un communiqué de presse, l'organisation non gouvernementale estime que les conditions de vie des sinistrés de la région métropolitaine de Port-au-Prince, restent extrêmement difficiles et pour beaucoup, la situation quotidienne ne s'améliore pas.
« Les conditions de vie des 1.3 millions de sinistrés restent pathogènes. Une fois soignées, les personnes retournent vivre sous une tente sans distribution de nourriture et avec un accès difficile à l'eau potable » peut on lire dans ce document de MdM.
L'ONG a fait remarquer que les cas de violences notamment des violences sexuelles augmentent sur plusieurs des camps où l'institution intervient. Elle précise que les femmes mais aussi les enfants sont les principales victimes, six mois après le séisme.
Par ailleurs MdM France annonce qu'elle a renforcé son programme existant avec l'arrivée massives des déplacés .Elle propose des soins gratuits dans 12 centre de santé qui assurent une moyenne de 8730 consultations par mois, soit prés de 3 fois plus que durant les mois précédents le séisme.
EJ/Radio Métropole Haïti

Nouvelle manifestation anti-gouvernementale à Port-au-Prince

Apres un mois de répit, durant la période de la coupe du monde de football, les manifestations anti-gouvernementales, ont repris ce mardi dans la capitale haïtienne. Plusieurs centaines de personnes ont manifesté à Port-au-Prince pour exiger le départ du président René Préval.
Des incidents ont été enregistrés lors de cette manifestation qui a été organisée par plusieurs partis de l'opposition, dont l'Alternative et Lavalas.
Des barricades de pneus enflammés ont été érigées dans certaines rues du centre-ville de Port-au-Prince.
Un véhicule a été incendié et plusieurs autres ont eu leurs pare-brise cassés, lors de ce mouvement de protestation.
La police avait pris position devant le palais présidentiel où les manifestants devaient se rassembler pour réclamer aussi la démission du Conseil électoral chargé d'organiser des élections législatives et présidentielle prévues le 28 novembre.
Parallèlement plusieurs dizaines de duvaliéristes avait également gagné les rues pour réclamer, le retour de l'ex président Jean Claude Duvalier qui vit en exile en France depuis 24 ans.
Notons que des manifestations similaires ont été organisées dans certaine villes de province, notamment à Miragoâne (Nippes) et à Hinche (Centre).
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17984

Les forces de l'ordre promettent de freiner l'action des bandits dans la capitale

Les autorités policières annoncent la mise en place d'un nouveau dispositif sécuritaire qui permettra de freiner les actes de violences dans la région métropolitaine. Elles indiquent que les braquages des clients de banque figurent parmi leurs principales préoccupations. Analysant les récentes attaques contre les clients des banques, le commissaire de police de Delmas, Carl Henry Boucher, a indiqué que dans plusieurs cas les criminels ont été informés à l'avance du montant encaissé par la victime. Toutefois le directeur départemental de l'Ouest de la PNH, Commissaire Stanley Brice, affirme que des progrès importants ont été enregistrés ces dernières semaines. Le calme a été rétabli à Cité Soleil et de nombreux bandits ont été appréhendés dans la capitale insiste t-il.
Intervenant à la rubrique " Le Point sur le 100.1" de radio Métropole, le directeur départemental et le commissaire de police de Delmas ont attiré l'attention sur le rôle des évadés dans l'augmentation des actes de violence. Le commissaire Brice confirme la poursuite des interventions policières qui ont permis la capture de 627 évadés. Commentant l'annonce du doyen du tribunal civile de Port-au-Prince relative au jugement par contumace des évadés, M. Brice a soutenu que cette déclaration renforcera la détermination des policiers à traquer les criminels en cavale.
Le commissaire de Delmas, Carl Henry Boucher, explique que ses agents ont pu capturer une cinquantaine d'évadés.
Les deux hauts cadres de la PNH ont préféré mettre l'accent sur la détermination des policiers au lieu de se plaindre en raison de l'insuffisance des moyens mis à leur disposition.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17983

Leonel Fernandez déplore la lenteur des donateurs dans le décaissement des fonds

Le président dominicain Leonel Fernandez regrette que six mois après le violent séisme seulement 10% de l'aide internationale promise ont été transférés à Haïti. «Haïti n'a reçu que 10% de l'aide internationale promise (...). La reconstruction est toujours très lente, et les Haïtiens n'en voient pas les bénéfices», a soutenu M. Fernandez lors d'une allocution dans une université de Washington ( Etats-Unis). Dans le même temps le président dominicain a déploré le transfert de la majeure partie des fonds octroyés pour l'action humanitaire aux ONG. Les fonds alloués aux Organisations Non Gouvernementales ne sont pas contrôlés par le gouvernement haïtien, a insisté M. Fernandez.
Pour que la reconstruction d'Haïti soit achevée, il faudra encore dix ans et au moins 10 milliards de dollars, a averti Leonel Fernandez.
La république Dominicaine figure parmi les premières nations a avoir fourni une assistance à Haïti après le violent tremblement de terre du 12 janvier qui a coûté la vie à plus de 250 000 personnes.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17981

La Camep va doubler sa production dans la commune de Carrefour grâce à l'Oxfam

L'organisation internationale Oxfam vient de signer un protocole d'accord avec la Centrale autonome métropolitaine d'eau potable (Camep) qui permettra à cette institution de doubler sa production dans la commune de Carrefour. Ce partenariat qui constitue une contribution de l'Oxfam dans le renforcement des institutions locales vise à faciliter l'accès à l'eau à la population de la région métropolitaine.
« Un de nos objectifs est de travailler pour le renforcement des structures au service des haïtiens. Ce protocole d'accord permet à la Camep d'être plus proche de la population qu'elle desserve», a déclaré Roland Van Hauwermeiren, directeur de l' Oxfam en Haïti, dans un communiqué.
Selon ce communiqué l'Oxfam a procédé à la réparation de la station de pompage de Mariani, district de Bertin. L'organisation a ainsi fourni les matériels tels que pompes, transformateurs, breakers électriques et a restauré les captages dans la perspective d'augmenter la capacité de production de la Camep.
Il précise que l'Organisation non gouvernementale, octroie à la Camep 560 gallons d'essence par semaine. Après le captage, l'eau est acheminée dans les dix kiosques du quartier de Bertin, dont la population est estimée à 44 000 riverains. Ces derniers achètent l'eau dans les kiosques à une gourde le récipient de cinq gallons.
Le direcetur de l' Oxfam a fait remarquer que son institution s'est engagée à collaborer avec la Camep pour augmenter la distribution d'eau de moins de 3 litres par personne par jour à plus de 6 litres par personne par jour. Nous voulons accompagner la Camep en attendant qu'elle puisse se doter d'un budget lui permettant de servir les riverains.
Parallèlement, cet accord de partenariat entre les deux institutions va permettre à la Camep de fournir de l'eau dans certains centres d'hébergement de la commune dont le camp du Centre sportif de Carrefour. Il est prévu que la Camep alimente tous les deux jours le site. Un comité est aussi chargé de remplir des réservoirs plastiques de Oxfam en vue de faciliter le stockage sur le site.
De son coté coordonnateur technique de Camep à Carrefour, Apollon Asselin a souligné que ce partenariat va permettre à la CAMEP de renouer avec la distribution de l'eau à partir du captage de Mariani qui alimente plusieurs quartiers de la commune de Carrefour.
Il affirme que les résidents se disent satisfaits de pouvoir se procurer de l'eau à partir de leurs robinets et des kiosques pour répondre à leurs besoins journaliers .
EJ/Radio Métropole Haiti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17979

Préval lance la phase de reconstruction 6 mois après le séisme

Le chef de l'Etat haïtien René Préval a donné hier le coup d'envoi de la phase de reconstruction d'Haïti. Six mois après le violent séisme le président Préval a défendu l'action de son gouvernement faisant remarquer que des épidémies et une résurgence de l'insécurité ont pu être évitées. En raison de la lenteur des donateurs à décaisser les fonds promis, le président Préval a décidé d'accorder un rôle actif aux citoyens et aux sans abris dans la reconstruction. Il révèle qu'un programme pilote de relocalisation dans les quartiers est réalisé au Fort National. Plusieurs organismes de l'Etat sont impliqués dans le processus qui servira de modèle pour les autres camps d'hébergement de la région métropolitaine.
Au cours des trois derniers mois le président Préval a eu plusieurs réunions avec les sans abris du champ de Mars. Il révèle que les échanges ont eu lieu pendant de longues heures tard dans la nuit.
La stratégie du chef de l'Etat consistant a intégrer les membres des comités de gestion des camps dans l'élaboration des plans de relocalisation permet d'établir un partenariat non prévu dans le Plan d'Action pour le Développement et la Reconstruction Nationale (PADRN).
Visiblement les ONG font bande à part. René Préval a soutenu qu'il ne cherche pas à avoir des informations sur les montants gérés par les ONG. Cependant le président haïtien sollicite l'appui de ces organisations en attendant le coup d'envoi des activités de la Commission Intérimaire.
Le défi de la reconstruction est de taille. Le transport de 2 millions de mètres cubes de débris (10% de la totalité) coûtera 120 millions de dollars. Le président Préval est dans l'attente des fonds promis puisque le gouvernement ne pourra pas exécuter cette tache gigantesque.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17978

L'opposition veut relancer la mobilisation antigouvernementale

Les dirigeants des regroupements Alternative, Ucadde, Libération et Rasanblé continuent de réclamer le départ du président René Préval. Ces leaders de l'opposition veulent relancer la mobilisation antigouvernementale interrompue durant la coupe du monde. Au cours d'une conférence de presse, ces chefs de partis ont fait valoir que les autorités haïtiennes n'ont pas su gérer convenablement le programme post désastre.
Le chef de file de l'Alliance, Evans Paul, veut mobiliser les sans abris de la région métropolitaine dans le mouvement intensif anti Préval. Il soutient que l'action gouvernementale est nulle puisqu'aucun habitat transitionnel n'a été construit 6 mois après la catastrophe.
Enumérant les difficultés auxquels sont confrontés les sans abris, M. Paul estime qu'ils sont traités comme des bêtes. " Ceux qui veulent avoir une maison et un emploi doivent participer à la mobilisation ", martèle M. Paul dont le message s'adresse spécifiquement aux sans abris regroupés au champ de Mars. La manifestation du 13 juillet devra se terminer au Champ de Mars non loin des centaines de tentes et de bâches servant d'abris à des milliers de personnes.
Evans Paul (Alliance) et Arry Marsan (OPL) soutiennent que le gouvernement est gangrené par la corruption. L'ex député Marsan accuse le gouvernement d'avoir décaissé 100 millions de dollars pour une firme haïtienne chargée du nettoyage des sites de la capitale. Il soutient également que des conseillers électoraux utilisent les ressources financières de l'Etat à des fins personnelles.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17977
Commentaires:
Et si un jour les politiciens haitiens pouvaient se montrer capables de faire autre chose que de s'opposer a un gouvernement dirige par des politiciens pas pires qu'eux, aujourd'hui ils proposeraient des solutions pour assurer une meilleure coordination dans la prise en charge des decision en faveur des sinistres du tremblement de terre.
Ils feraient meiux que renvoyer dqans les rues contre quelques gourdes, une bouteille de tafia ou un bol de bouillon des hordes affamees et utilisables pour vociferer des slogans a qui veut l'entendre.
Ils auraient essayer de proposer un programme de gouvernement capable d'attirer ceux aui aujourd'hui sont mobilises contre Preval et faire des score superieur a trois pour cent.
L'etat haitien ne disposait pas de moyens pour donner une maison et un emploi a chaque citoyen haitien. Aujourd'hui moins que jamais, aucun gouvernememt dirige par Manigat ou Evans Paul detient la formule magique pour resoudre cette epineuse equation.
Haiti vit de la charite; des hommespolitiques influents d'un uatre temps s'adonnent  a la mendicite en faveur d'Haiti. Les haitiens qui veulent se montrer utile devant cette situation calamiteuse qui s'est abattue sur le pays devrait faire montre et preuve d'une certaine logique intelligente pour se lancer dans une oeuvre commune salvatrice en laissant pour l'instant les querelles politiques qui sont carrement hors contexte et hors du sujet.
Une telle attitude rassurerait la communaute internationale et ceux qui ont promis de l'aide a Haiti.

Haïti: peu de changements depuis la tragédie

Josée Guimond, Le Soleil
(Québec) Le directeur de l'IPAC, Laurier Turgeon, arrivait d'Haïti, hier, lorsque Le Soleil s'est entretenu avec lui.
En matière de conservation du patrimoine culturel, l'Université Laval travaille depuis 2005 avec l'Université d'État en Haïti sur des programmes de recherche et d'enseignement.
L'université de Port-au-Prince a diplômé ses premiers étudiants en conservation du patrimoine en 2008. Puis, le tremblement de terre de janvier dernier s'est produit.
«Notre pavillon a été détruit. Comme il y avait un cours au moment du séisme, trois étudiants sont décédés», se désole M. Turgeon.
C'était la troisième visite du chercheur à Port-au-Prince depuis le séisme; il constate que peu de choses se sont améliorées. Il est cependant heureux que l'enseignement ait repris.
«Les étudiants sont contents de reprendre une partie de leur vie, là où ils l'avaient laissée», estime M.Turgeon.
Selon lui, le grand défi des professeurs du Québec c'est d'aider à ce que le patrimoine culturel haïtien connaisse une croissance économique et touristique durables.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/seisme-en-haiti/201007/13/01-4297987-haiti-peu-de-changements-depuis-la-tragedie.php

45 000 personnes pour Arcade Fire, 1 million $ pour Haïti

(Québec) Selon les chiffres fournis par Arcade Fire, 45 000 personnes s'étaient déplacées sur les Plaines, lundi, pour assister au premier concert de la formation montréalaise en ville.
Durant le concert, qui concordait avec le lancement de la fondation KANPE, la troupe a expliqué que le public pouvait faire des dons par SMS à l'organisme qui vise à enrayer le cycle de la pauvreté en Haïti.
On peut encore faire des dons à hauteur de 5 $ en textant STAND au 30333. Arcade Fire s'est engagé à égaler les contributions de ses fans à hauteur de 1 million $.
Par ailleurs, le Festival d'été avait déclaré qu'il donnerait 0,25 $ à Haïti par spectateur venu au show de lundi, ce qui veut dire que l'organisation fera un don de 11 250 $.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/festival-dete/201007/14/01-4298152-45-000-personnes-pour-arcade-fire-1-million-pour-haiti.php

Haïti a besoin d'un «boss»

Patrick Lagacé, La Presse.- Quand j'ai déposé l'héritier à la garderie, cette semaine, un éducateur de ma connaissance m'a interpellé. Comment se fait-il qu'Haïti, voulait-il savoir, six mois après le séisme, malgré un déluge d'aide internationale, ait si peu avancé??
Bonne question, Donald. Tu n'es pas le seul à me l'avoir posée.
Voici ma réponse standard, officielle?: ce n'est pas qu'une question d'argent.
Disons que le fric que vous avez envoyé en Haïti permet d'acheter demain matin 1000 bulldozers pour charrier les débris qui jonchent encore Port-au-Prince. Disons.
Eh bien, malgré ce déluge d'argent, les rues ne seront pas, comme par magie, plus larges. Il n'y aura pas moins de bouchons dans cette capitale trop petite pour son parc automobile. Je doute qu'on puisse trouver demain matin 1000 chauffeurs qualifiés pour les conduire, ces bulldozers. On ne trouvera pas des pièces plus facilement, malgré tout ce fric, quand ils briseront.
Bref, plus que de fric, plus que de bulldozers, plus que d'étudiants américains qui viennent y construire des écoles, plus que d'évangélistes albertains qui adoptent des enfants, Haïti a besoin d'organisation.
On y trouve des tas d'acteurs de bonne foi - ONU, ONG, pays étrangers, coopérants, les Haïtiens eux-mêmes.
Mais le manque de leadership pour fédérer tout ce beau monde est aussi douloureux pour la population haïtienne qu'une journée sans manger peut l'être pour une maman qui campe depuis six mois sur le Champ-de-Mars.
Il n'y a, pour ainsi dire, personne qui commande. L'ONU fait semblant de ne pas être le maître d'oeuvre de la reconstruction, afin de ménager le gouvernement haïtien. Et le gouvernement haïtien fait ce qu'il fait le mieux?: il joue à l'homme invisible.
***
La reconstruction n'est pas qu'une affaire de brique et de mortier. Prenez Médecins sans frontières. Avant le séisme, MSF avait quatre points de service à Port-au-Prince. Après, grâce à la générosité de ses donateurs?? Dix-neuf.
C'est 15 de plus qu'avant le 12 janvier. C'est énorme. C'est positif.
C'est un des bénéfices inattendus du séisme?: un afflux de fric qui a permis à des ONG d'étendre leur offre de services sur le terrain.
Il y a aussi, au-delà des édifices terrassés qui gisent encore par centaines, recroquevillés sur eux-mêmes, attendant d'être détruits, une part d'intangible. Je parle de ce vent nouveau qui souffle sur Haïti.
Joseph Hillel est né en Haïti, il a grandi à Montréal. Après le séisme, il est retourné dans le pays de ses parents pour aider. Il a travaillé pour l'ONU et le CECI, notamment. Cet élan intangible, il me le décrit ainsi?: «Je perçois clairement une mobilisation. J'ai rencontré des gens de partout, volontaires bénévoles comme pros de l'humanitaire, dévoués, inspirés, positifs. Le séisme offre une occasion exceptionnelle de reconstruction. J'ai très bon espoir.»
Joseph n'est pas le seul à m'avoir décrit cet élan qui secoue le pays.
***
Il reste que retourner à Port-au-Prince 6 mois après bagay la, qui a fait plus de 200 000 morts, est un test très dur pour l'optimisme de l'homme de bonne volonté.
Je sais que ce n'est pas qu'une question d'argent, je vous l'ai dit plus haut. Il y a aussi l'organisation. Mais comment organiser Haïti??
Je vais oser?: une tutelle étrangère.
Quand on parle de la reconstruction d'Haïti, on oublie à quel point Haïti a été saigné par l'Histoire, défavorisé par la géographie et violé par ses dictateurs*. On oublie à quel point tout est à faire et à refaire.
En conséquence, Haïti, en 2010, n'a pas les outils pour se sortir du marasme. Son État est émasculé. Ses gouvernants n'ont pas la confiance du peuple. Sa population est analphabète en majorité. Sa fonction publique est rongée par la corruption.
Quant à la communauté internationale, c'est aussi la pagaille. Personne ne décide. Ni l'ONU ni personne. On «suggère», on «propose», certes. Mais si vous êtes patron d'une ONG qui fournit des latrines aux pauvres sinistrés, vous n'avez de compte à rendre à personne. Vous pouvez installer vos latrines où bon vous semble.
C'est ce qui explique que certains camps de sinistrés possèdent des latrines et d'autres pas. Idem pour des citernes d'eau potable.
Traduction?: il n'y a pas de boss, en Haïti. C'est un problème tragique.
L'idée (controversée) à la mode, en aide internationale, ces jours-ci, est celle de l'économiste Paul Romer?: des villes à charte. Romer propose de créer, dans des pays pauvres, des villes gérées par des pays étrangers, afin d'en stimuler le développement.
C'est de cette idée de villes à charte que je m'inspire quand j'évoque l'idée de nommer un pays responsable de relancer Haïti. Un patron, quoi.
Un autre ami, Jean-François Labadie, assistant technique à l'Université de Montréal, qui travaille au Projet d'appui au renforcement des capacités en gestion de la santé en Haïti, a évoqué sur son blogue* cette idée d'une forme de tutelle, qui circule aux États-Unis.
«Un programme sur une période assez longue pour permettre de scolariser quelques générations d'Haïtiens, imagine Labadie, de remettre en place des infrastructures politiques et économiques nécessaires au développement du pays. Et surtout, un vrai plan de sortie où, ministère par ministère, l'État Haïtien reprend pleinement le contrôle.»
Pendant ces 20, 25 ou 30 ans, le pays qui a la tutelle - Canada, Brésil, Suisse, qu'importe - aurait la tâche titanesque d'administrer l'aide internationale pour remettre Haïti sur les rails. D'être le patron. En attendant que les Haïtiens puissent l'être.
Je sais que c'est une idée choquante. Néocolonialiste, même. Mais les efforts de reconstruction, six mois après le séisme, recourent aux mêmes vieilles recettes de développement international qui n'ont jamais réussi à sortir Haïti du marasme.
La différence, c'est que, depuis le séisme, il y a plus de fric et plus d'optimisme.
Mais ce ne sera pas suffisant, malheureusement.
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/patrick-lagace/201007/13/01-4297980-haiti-a-besoin-dun-boss.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4298138_article_POS2

Haïti: la pluie détruit 300 tentes de sinistrés du séisme

Agence France-Presse, Port-au-Prince.-
Six personnes ont été blessées en Haïti et plus de 300 tentes détruites lundi dans un camp de sinistrés du séisme au nord de Port-au-Prince après des inondations provoquées par des orages, a indiqué l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Des tentes ont été arrachées par une tempête qui a semé la panique au sein des 1 300 familles du camp de Corail situé à une vingtaine de kilomètres de Port-au-Prince.
«Des débris emportés par la tempête ont fait six blessés parmi les 7 000 résidents du plus grand camp de sans-abri de la capitale», a indiqué l'OIM dans un communiqué.
Près de 2 000 personnes ont dû être évacuées pour trouver refuge sous d'autres tentes fournies par Médecins sans frontières (MSF) Pays-Bas et par l'OIM, a-t-on ajouté.
Des abris transitoires en bois sont en construction dans le camp pour remplacer les tentes, a précisé l'OIM.
Lundi, le gouvernement a marqué les six premiers mois après le séisme qui a ravagé Haïti le 12 janvier, faisant plus de 250 000 morts et 1,5 million de sans-abri, par une cérémonie du souvenir au palais présidentiel annonçant le lancement officielle de la phase de reconstruction.
Les organisations internationales qui interviennent en Haïti auprès des populations déplacées craignent une aggravation de la situation pendant la saison cyclonique qui s'étend de juin à novembre.
http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/seisme-en-haiti/201007/14/01-4298138-haiti-la-pluie-detruit-300-tentes-de-sinistres-du-seisme.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_amerique-latine_288_section_POS1