Josée Guimond, Le Soleil
(Québec) Le directeur de l'IPAC, Laurier Turgeon, arrivait d'Haïti, hier, lorsque Le Soleil s'est entretenu avec lui.
En matière de conservation du patrimoine culturel, l'Université Laval travaille depuis 2005 avec l'Université d'État en Haïti sur des programmes de recherche et d'enseignement.
L'université de Port-au-Prince a diplômé ses premiers étudiants en conservation du patrimoine en 2008. Puis, le tremblement de terre de janvier dernier s'est produit.
«Notre pavillon a été détruit. Comme il y avait un cours au moment du séisme, trois étudiants sont décédés», se désole M. Turgeon.
C'était la troisième visite du chercheur à Port-au-Prince depuis le séisme; il constate que peu de choses se sont améliorées. Il est cependant heureux que l'enseignement ait repris.
«Les étudiants sont contents de reprendre une partie de leur vie, là où ils l'avaient laissée», estime M.Turgeon.
Selon lui, le grand défi des professeurs du Québec c'est d'aider à ce que le patrimoine culturel haïtien connaisse une croissance économique et touristique durables.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/seisme-en-haiti/201007/13/01-4297987-haiti-peu-de-changements-depuis-la-tragedie.php
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
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