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samedi 26 juillet 2008

SATISFECIT DES ORGANISMES INTERNATIONAUX AU PRESIDENT PREVAL

La Banque mondiale réitère son appui aux efforts de développement en Haïti
La vice-présidente de la Banque mondiale pour l'Amérique latine et les Caraïbes, Pamela Cox, a bouclé en début de semaine séjour de 48 heures en en Haïti qui lui a permis d’évaluer des projets et de s’entretenir avec le chef de l’état, René Préval. Mme Cox a réaffirmé au président Préval l’engagement de la Banque mondiale à continuer de soutenir son gouvernement et les efforts de développement en Haïti. Depuis 2005, la Banque mondiale a accordé des dons s’élevant à près de 250 millions de dollars à Haïti. Accompagnée du ministre de la Planification et de la Coopération Externe M. Jean Max Bellerive, Mme Cox a visité des projets soutenus par la Banque mondiale et exécutés par le gouvernement et les organisations de la société civile aux Cayes (sud). " J’ai visité des projets ou les communautés prennent en charge leur propre développement en apportant leurs efforts pour faire la différence et améliorer leurs conditions de vie et celles de leur communauté. Certainement, il subsiste des obstacles à surmonter, mais aussi des opportunités de progresser. ", a déclaré Pamela Cox. Au cours de sa visite de 48 heures, la vice présidente de la Banque Mondiale s’est entretenu avec le ministre des finances, Daniel Dorsainvil, des officiels de haut niveau, des cadres supérieurs des Nations Unies, des représentants de la communauté des bailleurs de fonds, des partenaires de développement international et des membres du secteur privé et la presse. Pamela Cox était accompagnée de Yvonne Tsikata, directeur des opérations de la Banque mondiale pour les Caraïbes, Mathurin Gbetibouo, représentant de la Banque mondiale en Haïti et Salem Rohana, Représentant de la Société financière internationale (IFC) pour Haïti et la République dominicaine.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13932
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L’ECOSOC proroge le mandat du Groupe consultatif ad hoc sur Haïti

Le Conseil économique et social (ECOSOC) a prorogé mercredi le mandat du Groupe consultatif ad hoc sur Haïti jusqu’à la tenue de la prochaine session de fond de l’ECOSOC, en juillet 2009. M. Léo Mérorès, le représentant d’Haïti, par ailleurs Président de l’ECOSOC, s’est félicité de cette décision, " qui se place dans le contexte de l’effort que mène le Gouvernement d’Haïti pour parvenir au relèvement économique du pays ". Léo Mérorès a expliqué que des progrès notables avaient été accomplis depuis l’an dernier en Haïti, à commencer par l’adoption du Document de stratégie nationale pour la croissance et la réduction de la pauvreté (DSNCRP), qui a été salué comme le véritable cadre de référence de l’action du Gouvernement et des donateurs." L’une des difficultés que nous avons rencontrées jusqu’à présent était le manque de vision à long terme du pays, et c’est désormais dans cette perspective que nous situons notre action ", a soutenu M. Mérorès.Il a salué la contribution des donateurs qui ont permis d’établir une feuille de route sur le long terme, insistant sur l’importance revêtue par la question du développement agricole à long terme. La situation à Haïti est certes fragile, mais grâce aux efforts internationaux, nous sommes en train d’asseoir les bases de la stabilité politique dans notre pays, a-t-il conclu.Lors de son élection à la présidence de l’Ecosoc en Janvier, M. Mérorès s’était félicité des relations spéciales que le Conseil entretenait avec son pays, par l’intermédiaire du Groupe ad hoc sur Haïti et avait mis l’accent sur les tâches qui attendent cet organe au cours de l’année 2008. Le ministre de la planification et de la coopération externe, Jean Max Bellerive, qui participait à la cérémonie avait indiqué que le gouvernement haïtien est particulièrement sensible aux activités du Conseil, un organe, a-t-il dit, qui lui a octroyé une attention toute spéciale au cours de ces trois dernières années par l’intermédiaire du Groupe ad hoc sur Haïti.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13933

Commentaires :
Il doit certainement s’agir là encore de l’adoption de discours de circonstances dans le cadre du parler politiquement correct. Des résultats évalués depuis la perspective de la macro économie pour ne pas démentir ces illustres directeurs de programmes, directeurs de banques, directeurs d’agences, de bailleurs de fonds et de ministres du gouvernement.
Pour nous, le commun des mortels nous avons du mal a ressentir cet élan d’optimiste qui envahi nos bienfaiteurs. Peut être la situation d’Haïti après la fuite de Duvalier était si grave que jusqu’à présent les efforts sont entrain de replacer Haïti au niveau zéro.
En ce qui concerne les déclarations de monsieur le Président de L’ECOSOC, nous comprenons mal qu’il puisse se baser sur le fameux programme qui vise la réduction de la pauvreté comme échantillonnage de progrès puisque justement la non application de celui-ci a été la base du renvoi du premier ministre Jacques Edouard Alexis après les émeutes de la faim du mois d’avril ayant résulté à la crise politique qui perdure depuis plus de trois mois.

JLJ
Nous observons et nous acceptons avec une certaine réserve ses déclarations.