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samedi 19 mai 2007

LES ADVERSAIRES DE LA SELECTION HAITIENNE DE FOOTBALL : SELECTION FRANCAISE DES MOINS DE 17 ANS

La sélection Haïtienne a déjà créé l’exploit en se qualifiant pour une tout première fois pour la phase finale de la coupe du monde des moins de 17 ans de Corée 2007. Cette prouesse est d’autant plus rehaussée dans la mesure ou les jeunes pousses haïtiennes ont du se défaire de la sélection Mexicaine championne du monde en titre de la dernière édition.
Comme l’ont souligné les observateurs de la FIFA, le football haïtien s’appuie dpuis toujours et essentiellement sur le talent pur. Ce talent inné par tradition qui accompagne les jeunes attirés naturellement pour un sport dont les gènes de l’excellence se manifestent dès la naissance. Pour atteindre l’excellence il ne leur manque que ces éléments complémentaires pour passer au haut niveau.
Aujourd’hui, avec un brin d’organisation le football haïtien semble vouloir non seulement se raffermir dans la région, mais pointer le bout de sa botte au niveau international. Le titre de champion des Caraïbes avec qualification pour la Gold Cup d’un côté et la qualification pour la coupe du monde des moins de 17 ans représentent des pages de gloire dans les annales du football haïtien qu finalement commencent à s'écrire en majuscules
Nos jeunes ont accompli une énorme prouesse en arrachant contre milles vicissitudes cette qualification. Maintenant ils se doivent de faire bonne figure dans la cour des grands. Leurs adversaires seront les jeunes français champions du monde en 2001, le Nigeria double vainqueur de l’épreuve et le Japon.
Malgré leur jeune âge, on peut admettre que tous les adversaires de la sélection Haïtienne se retrouvent dans l’antichambre du professionnalisme. Ils appartiennent à des centres de formation des clubs les plus huppés de leurs pays et ils ne font que cela. Toute leur vie dépend du football. Ce sera sûrement ça leur métier.
Il nous faudra un peu plus que du talent pour passer le premier tour. Mais combien elle sera bénéfique pour le football haïtien ce clin d’œil de nos ambassadeurs !
Voici la liste des joueurs sélectionnés pour la phase éliminatoire sous les couleurs de la France et qui affronteront avec quelques changements certes les jeunes haïtiens le mercredi 22 Août à 17 heures (heures française)

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Gardiens de but
Joris Delle (FC Metz)
Mathieu Gorgelin (Olympique Lyonnais)


Défenseurs
Frédéric Duplus (FC Sochaux)
Abdel El-Kaoutari (Monptellier HSC)
Aristote Lusinga (FC Nantes Atlantique)
Mamadou Sakho (Paris-SG)
Mathieu Saunier (Girondins de Bordeaux)
Nicolas Seguin (Olympique Lyonnais)


Milieux de terrain
Omar Benzerga (Lille OSC)
Saïd Mehamha (Olympique Lyonnais)
Yann M'Vila (Stade Rennais)
Alfred NDiaye (AS Nancy-Lorraine)
Martial Riff (FC Sochaux)


Attaquants
Vincent Acapandie (AJ Auxerre)
Thibault Bourgeois (FC Metz)
Fabrice N'Sakala (Troyes Aube Champagne)
Damien Le Tallec (Stade Rennais)
Henri Saivet (Girondins de Bordeaux)

La Fondation Héritage pour Haïti n’appuie pas l’idée de la mise sous tutelle du Parlement haïtien de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC)

Héritage pour Haïti satisfait de la ratification de la Convention des Nations Unies contre la Corruption
vendredi 18 mai 2007,
Radio Kiskeya
La présidente de la Fondation Héritage pour Haïti (LFHH), branche de Transparency International (TI), ne soutient pas l’idée du transfert de tutelle de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) du Ministère de l’Economie et des Finances au Parlement Haïtien.
Selon Mme Marilyn B. Allien intervenant jeudi sur les ondes de Radio Kiskeya, dès la création de cette entité sous le gouvernement de transition du premier ministre Gérard Latortue, elle avait clairement souhaité qu’elle soit autonome. Le succès du travail d’une telle entité est en rapport direct avec cette autonomie, dit-elle, ajoutant qu’il ne faudrait pas que cette entité dépende d’un quelconque pouvoir.
Si cela devait arriver, la lutte contre la corruption en pâtirait considérablement, a conclu Mme Allien.
L’éventualité d’un changement de tutelle de l’ULCC avait été évoquée en début de semaine par le sénateur Gabriel Fortuné (Union, Sud) qui faisait référence à une recommandation exprimée en ce sens par les parlementaires en assemblée nationale, à l’occasion de la ratification le lundi 14 mai de la Convention des Nations Unies Contre la Corruption (CNUCC).
Dans un communiqué daté du 16 mai, la Fondation Héritage pour Haïti (LFHH) dit avoir accueilli avec satisfaction la ratification de cette convention signée par l’Etat haïtien en décembre 2003 lors de la conférence de signature tenue à Mérida, Mexique.
Sa ratification par le Parlement haïtien constitue une étape importante dans le renforcement du cadre légal en matière de corruption en Haïti, estime la LFHH. « Transparency International (TI), à travers ses différentes sections nationales, a largement contribué a l’élaboration du texte de la CNUCC en partenariat avec l’ONU qui avait pris l’initiative de créer un comité spécial ouvert à tous les Etats, chargé d’élaborer un instrument juridique international efficace contre la corruption. Les sections nationales de Transparency International continuent d’œuvrer à l’adoption du texte de cette convention par les Etats membres de l’ONU ».
Dans le cadre de ce plaidoyer, LFHH dit avoir procédé à une large diffusion du texte de la CNUCC au niveau des partis politiques et des organisations de la Société civile bien avant la tenue des élections haïtiennes de 2006 en vue de sensibiliser les différents acteurs sur l’importance de la ratification de cette convention.
La Fondation Héritage pour Haïti souhaite que la ratification de la CNUCC ouvre la voie à l’adoption des législations adéquates en vue de mettre en place des mécanismes d’application des prescrits de cette convention, dont entre autres une loi sur la protection des dénonciateurs, une loi sur l’accès à l’information, une loi sur la déclaration de patrimoine.
La fondation forme également le voeu que l’Exécutif haïtien dépose, dans le meilleur délai, les instruments de ratification auprès du Secrétaire général de l’ONU en vue d’accélérer le processus d’entrée en vigueur de la CNUCC en Haïti, conformément a l’article 68 de ladite Convention qui stipule que « Pour chaque Etat qui ratifiera la présente Convention ou y adhérera, elle entrera en vigueur le trentième jour suivant la date de dépôt de l’instrument pertinent par ledit Etat ». [jmd/RK]

René Préval entre en guerre contre la corruption

Très inspiré par la fête du drapeau, le chef de l’Etat dénonce des pratiques instaurées au sein de sa propre administration, des ministères, du Parlement, de la police et de la justice ; M. Préval entend mobiliser ses "soldats" en vue de combattre les "traîtres" qui menacent les investissements, l’emploi et l’égalité en Haïti
vendredi 18 mai 2007,
Radio Kiskeya
Le Président haïtien René Préval a décrété 2007 "année de la guerre contre la corruption et au profit de l’égalité entre les citoyens", lors des festivités organisées vendredi à Port-au-Prince à l’occasion du 204e anniversaire de la création du drapeau national, le 18 mai 1803.
Dans un discours prononcé au Palais National (siège de la Présidence) en créole et centré exclusivement sur le thème de la corruption, le chef de l’Etat a qualifié de "traîtres" les corrupteurs et corrompus. Dans la foulée, il a appelé les responsables des institutions d’Etat compétentes à se métamorphoser en "soldats de première ligne" en vue d’éradiquer ce qui est considéré comme l’un des grands fléaux nationaux.
"En 1804, les traîtres envers la patrie étaient contre la liberté, aujourd’hui, ce sont ceux qui refusent l’égalité", a martelé Préval reprenant les idées-forces de son allocution de 2006 à l’Arcahaie (Ouest), berceau du bicolore haïtien. Reconnaissant que la corruption sévissait partout, un an après son retour au pouvoir, le chef de l’Etat a mis en accusation différentes institutions allant du Palais National au Parlement en passant par les ministères, la police, la justice, les mairies, la direction générale des impôts (DGI) et l’administration générale des douanes.
Mettant en garde contre les effets pervers du phénomène sur les investissements et la création d’emploi, René Préval a aussi indiqué que sans les ressources indispensables dont il a besoin, l’Etat ne pourra pas garantir un accès universel à l’éducation, à la santé et au crédit. Le Président, qui a aussi rejeté toute différence entre la petite et la grande corruption, a dénoncé des fonctionnaires des douanes et de la DGI qui se laissent soudoyer par des contrebandiers ou des entreprises spécialisées dans la sous-déclaration au fisc, des responsables recevant des commissions sur des achats effectués au nom de l’Etat, les banquiers grugeant les petits déposants ou encore les juges qui libèrent des prisonniers contre de l’argent.
Face à la complexité du phénomène, M. Préval appelle l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC), l’ Unité centrale de renseignements financiers (UCREF), la Cour des comptes, la commission nationale des marchés publics, le ministre de la justice, les juges des tribunaux civils, les commissaires du gouvernement, la police, la douane, la DGI à se "serrer la ceinture" à la veille d’offensives tous azimuts. Il a averti que "la bataille sera difficile, mais juste et doit être par conséquent gagnée".
Il en a profité pour inviter le peuple haïtien à s’engager dans cette croisade, passage obligé pour arriver à l’égalité, elle-même "porteuse de fraternité".
Lors de sa visite à Washington, il y a deux semaines, le Président haïtien avait annoncé en présence de son homologue américain, George W. Bush, une campagne nationale contre la corruption, la contrebande et la drogue. Dans cette perspective, il a tenu depuis son retour à Port-au-Prince deux séances de travail avec les maires de toules les communes du pays.
Cependant, M. Préval s’est vu reprocher à plusieurs reprises d’avoir, dans l’un de ses premiers actes de pouvoir, mis fin aux poursuites judiciaires que le gouvernement intérimaire (2004-2006) avait engagées aux Etats-Unis contre Jean-Bertrand Aristide pour son implication présumée dans la disparition de plusieurs millions de dollars.
Dans le dernier rapport de l’ONG Transparency International sur la perception de la corruption, Haïti était logée à la 163e place mondiale, atteignant des scores pires que ceux de l’Irak, de la Guinée et de Myanmar (Birmanie), les autres membres du club des pays les plus corrompus de la planète.
De l’avis général, la corruption s’est institutionnalisée en Haïti. Et pour cause, des rapports d’enquête ayant retracé d’importants détournements de fonds au détriment du trésor public ont été classés sans suite. spp/RK

Source Radio Kiskeya sur http://radiokiskeya.com
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Commentaires:
Une décision venue à point nommé. Un acte que l'on qualifiera de courageux si les autorités passent de la parole aux actes. Nous les haïtiens nous savons que nous avons perdu la bataille de la moralité. La corruption représente chez nous la rasion d'être des politiciens et des employés de l'administration. Preval semble avoir compris et surtout avoir établi un plan pour redresser la barque en péril. Il faudrait que tous les haïtiens le suivent en paroles, en support et en actions.

Rapatriement et funérailles de 59 boat people haïtiens tués aux îles Turks et Caïcos

Un service religieux organisé dans le port du Cap-Haïtien à la mémoire des naufragés en présence d’officiels particulièrement pressés ; les familles éplorées tenues à l’écart et mécontentes ; les corps enterrés dans une fosse commune
samedi 19 mai 2007,
Radio Kiskeya
Les funérailles de 59 des 61 boat people haïtiens, ayant péri noyés début mai au large des îles Turks et Caïcos, ont été chantées en présence d’une délégation officielle et les corps inhumés dans une fosse commune samedi matin au Cap-Haïtien (274 km au nord de Port-au-Prince), a constaté le correspondant régional de Radio Kiskeya.
Un bateau affrété par les autorités britanniques du petit archipel avait procédé, quelques minutes auparavant, au rapatriement des cadavres. Transportés dans des sacs, ils ont été pour la plupart placés dans des cercueils à leur arrivée au wharf de cabotage.
Les ministres de l’intérieur, Paul Antoine Bien-Aimé, de la justice, René Magloire, le secrétaire d’Etat à l’alphabétisation, Karol Joseph et la directrice générale de l’Office national de la migration (ONM), Jeanne Bernard Pierre et les autorités locales ont assisté dans le port de la ville à la cérémonie funèbre présidée par l’Archevêque du Cap-Haïtien, Mgr Hubert Constant.
Cependant, aucun des responsables ne s’est exprimé en la circonstance. Certains sont même partis sans attendre la fin du service religieux.
L’absence de représentants des îles Turks et Caïcos a été également remarquée
Un imposant dispositif de sécurité a été déployé par la Police Nationale et les casques bleus afin de tenir à l’écart une foule considérable massée aux abords du wharf. Même les parents des victimes en larmes n’ont pas été autorisés à se présenter à la cérémonie. Ils se sont montrés mécontents de l’accueil qui leur a été réservé et ont reproché aux autorités de manquer de respect à la dignité des victimes en ne faisant rien pour les identifier.
L’inhumation collective s’est faite au cimetière Sainte-Philomène, situé dans le quartier populaire du même nom, à l’entrée nord de la deuxième ville du pays.
Le délégué départemental du Nord, Georgemain Prophète, a promis la publication ultérieure de la liste des personnes décédées.
Les corps de deux autres clandestins ont dû être inhumés en territoire britannique en raison de leur état de décomposition avancée.
La police des îles Turks et Caïcos a rejeté toute responsabilité dans le naufrage du petit voilier survenu le 4 mai dernier à environ deux kilomètres de la terre ferme. Mais, les survivants de cette tragédie continuent d’affirmer que leur bateau, qui transportait au moins 160 boat people, avait été violemment percuté à deux reprises. Les voyageurs n’auraient pas été non plus secourus par la suite.
Les résultats d’une enquête confiée à trois experts anglais n’ont pas encore été rendus publics.
Depuis le début de l’année, les garde-côtes américains ont intercepté plus de 900 clandestins haïtiens en haute mer.
Devant la recrudescence des voyages illégaux, les autorités haïtiennes tentent de recourir à des mesures coercitives. Quatre présumés organisateurs de voyage ont été arrêtés et deux bateaux confisqués vendredi au Cap-Haïtien par la garde côtière. spp/RK

Source Radio Kiskeya sur http://www.radiokiskeya.com