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lundi 26 novembre 2012

Les Frères des hommes font leur cabaret au profit d'Haïti - Vaudry

samedi 24 novembre 2012
L'association humanitaire Frères des Hommes de Vire organise, dimanche, à la salle des fêtes de Vaudry, un après-midi cabaret animé par le groupe Deux hommes et du vent. Ces musiciens interprètent des chansons des années 1930 à 1960.
« Cette animation a pour but de récupérer des fonds pour le projet rural que soutient l'équipe en Haïti, explique Claude Perseval, président de l'association. Ce projet de notre partenaire local, le mouvement paysan Papaye (MPP) sur le haut plateau central a plusieurs volets : transformation de mangues par le séchage solaire, commercialisation et valorisation des mangues séchées dans le pays et inciter par la plantation d'arbres fruitiers à la préservation de l'environnement. »
Ce mouvement fait la promotion d'une agriculture durable et de la production agricole locale. Il assure la formation de jeunes agroécologie, la formation en maçonnerie pour la construction de citernes pour la récupération de l'eau mais aussi la construction de silos métalliques pour le stockage des semences. Grâce à ces formations, ils pourront transmettre leur savoir-faire.
« Haïti a fait face à une déforestation massive ces dernières décennies. Le MPP contribue au reboisement en y associant la population. Le MPP est un mouvement représentatif des paysans haïtiens. Il est à l'initiative de nombreux combats pour défendre l'agriculture paysanne et vivrière. »
Dimanche 25 novembre, à 14 h 30, après-midi cabaret, à la salle des fêtes. Tarifs : 7 € par adulte et 3 € pour les enfants de moins de 10 ans. Tél. : 02 31 68 08 94.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Les-Freres-des-hommes-font-leur-cabaret-au-profit-d-Haiti-_14113-avd-20121124-64062788_actuLocale.Htm

Martelly annonce de nouvelles dispositions sécuritaires


Le chef de l'Etat haïtien, Michel Martelly, annonce de nouvelles dispositions visant à renforcer le climat sécuritaire. Parmi les dispositions envisagées M. Martelly cite le renforcement de la Police Judiciaire, l'augmentation de l'effectif de la PNH et l'acquisition de nouveaux matériels pour les unités.
A terme il envisage également l'installation de cameras de surveillance dans certaines artères de Port-au-Prince. Le locataire du Palais National annonce de nouvelles rencontres avec les membres du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) en vue d'élaborer de nouvelles stratégies pour garantir un climat sécuritaire.
Toutefois le président haïtien exhorte les secteurs de la vie nationale et les citoyens à collaborer avec les forces de l'ordre dans la lutte contre les bandits. Les citoyens doivent fournir des informations indispensables pour les enquêtes policières, insiste t-il.
L'effectif réduit dans les commissariats a été identifié comme un axe prioritaire nécessitant une action des autorités gouvernementales. Le président Martelly déplore que seulement 40 policiers, repartis en trois équipes qui se succèdent, assurent un climat sécuritaire dans la commune commerciale de Pétion ville.
Dans ses premières réactions après sa tournée européenne, M. Martelly a jugé que la situation sécuritaire d'Haïti n'est pas catastrophique. Comparant la situation sécuritaire d'Haïti à celles des autres pays de la caraïbe, M. Martelly considère que les statistiques des autres pays sont moins enviables.
Cependant il admet qu'au cours des dernières semaines il y a eu une certaine recrudescence des actes de violence. Un policier a été tué samedi dans le quartier de Delmas 21 par des bandits armés.

LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=21630

Le gouvernement canadien veut évaluer l'efficacité de l'aide à Haïti

Le ministre de la Coopération internationale, Julian Fantino, débute cette semaine une tournée de quatre jours en Haïti afin d'évaluer les résultats de l'aide canadienne.
Il s'agira pour le ministre Fantino de vérifier si les contributions canadiennes ont servi concrètement à améliorer la qualité de vie des Haïtiens notamment après le violent séisme du 12 janvier 2010. " Le Canada a joué un rôle clé dans le cadre des efforts déployés à l'échelle internationale pour aider le peuple d'Haïti à surmonter les défis immenses auxquels il a dû faire face, notamment à la suite du séisme de 2010 et, tout dernièrement, de l'ouragan Sandy», a indiqué hier le ministre Fantino.
Il juge que les Canadiens ont fait preuve d'une grande générosité lors de ces catastrophes naturelles et qu'ils sont en droit de demander au gouvernement d'Haïti de faire preuve de transparence et de rendre des comptes. " Je ferai part de ces attentes lors de mes échanges avec les dirigeants haïtiens, a-t-il dit. Je discuterai avec les dirigeants haïtiens des moyens qu'ils peuvent mettre en œuvre pour réaliser des réformes concrètes, de manière à respecter l'intérêt public, à préserver la primauté du droit, à protéger les droits de la personne et à renforcer l'économie. "
Au cours de son séjour le ministre canadien de la coopération internationale aura des entretiens avec le président haïtien, Michel Martelly, le premier ministre, Laurent Lamothe et le ministre des Affaires étrangères, Pierre Richard Casimir. Il visitera également des projets financés par la coopération canadienne à Port-au-Prince et Léogane.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=21629

D'anciens soldats veulent une armée nationale en Haïti


Les leaders d'un petit groupe d'ex-soldats qui ont embarrassé le gouvernement haïtien plus tôt cette année en prenant le contrôle de bases militaires pour réclamer la remise sur pied de l'armée dissoute sont sortis d'un isolement long de six mois, samedi, pour renouveler leur demande.
Contactés sur leurs téléphones cellulaires après les avoir gardés éteints pendant plusieurs mois, quatre anciens sergents ont organisé une rencontre avec l'Associated Press sur une colline de Mariani, une ville balnéaire située au sud-ouest de Port-au-Prince, la capitale.
Selon eux, les membres de leur groupe s'entraînent sur ce site.
La rencontre survient au lendemain de la publication, par le ministre de la Défense, d'une déclaration mettant en garde le groupe contre toute action causant du désordre. Les ex-soldats disent vouloir faire progresser leur campagne sans violence.

Martelly interpellé
Les Forces armées nationales haïtiennes ont été dissoutes en 1995 en raison de son histoire de coups d'État et d'écrasement de la dissension. Plusieurs vétérans se plaignent depuis longtemps de pensions et de salaires impayés.
Après que la police eut repris en mai le contrôle des anciennes bases illégalement occupées, les leaders de ce groupe disparate d'anciens soldats et de leurs jeunes recrues ont caché leurs uniformes et leurs armes avant de retourner à leurs emplois de tous les jours.
Les anciens sergents disent avoir passé du temps à se réorganiser et à se préparer à renouveler leur campagne pour demander au gouvernement du président Michel Martelly d'honorer la promesse électorale consistant à rétablir une armée nationale et à nommer l'un des leurs à sa tête.

Associated Press
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2012/11/24/015-haiti-armee-nationale.shtml

vendredi 23 novembre 2012

Inauguration de l'orphelinat Serge Marcil en Haïti


L'orphelinat Saint-François d'Assise, en Haïti, a été inauguré et rebaptisé Orphelinat Serge-Marcil, en hommage à l'ancien ministre québécois, décédé lors du tremblement de terre en Haïti.
L'inauguration a eu lieu le 12 octobre dernier dans le village d'Étang-Rey, à 100 kilomètres de Port-au-Prince.
L'ancien ministre québécois Serge Marcil était parmi les victimes du tremblement de terre en Haïti en janvier 2010. Près de 3 ans plus tard, c'est grâce aux fonds recueillis par sa fondation que l'orphelinat a pu être entièrement reconstruit. La veuve de Serge Marcil, Christiane Pelchat, dit que l'inauguration du nouvel orphelinat a été très émouvante, avec le témoignage notamment d'une jeune orpheline.
« Elle nous a raconté lorsque l'orphelinat s'est effondré et les six mois qui ont suivi, ça a été l'horreur, parce qu'il y avait des couleuvres qui entraient dans les tentes, de l'eau, etc. Donc ça a été très émouvant, très touchant. C'est une belle façon d'honorer la mémoire de mon mari. » — Christiane Pelchat, veuve de Serge Marcil
La Maison d'Haïti aurait aimé qu'on souligne davantage ce symbole de solidarité québéco-haïtienne
Pour Marjorie Villefranche, directrice générale de la Maison d'Haïti à Montréal, la reconstruction de l'orphelinat est importante, et elle aurait dû bénéficier d'une plus grande reconnaissance publique.
« C'est important parce que je crois que c'est parmi les plus grands signes de solidarité qu'on ait pu avoir, cet orphelinat-là, et moi je trouve que c'est comme si la nouvelle n'avait pas été relayée et n'avait pas eu l'importance qu'elle méritait d'avoir, voilà. » — Marjorie Villefranche, directrice générale de la Maison d'Haïti, à Montréal
La reconstruction a coûté 265 000 $. Elle a été rendue possible grâce aux oeuvres du Père Lionel Dehoux en Haïti, qui dirige l'orphelinat et une communauté religieuse. La Fondation Serge-Marcil y a investi 72 000 $, et la Fondation Lino Saputo, 50 000 $.
Grâce à ces dons ainsi qu'à d'autres, au Québec et dans la communauté haïtienne, 42 orphelins ont maintenant un toit.
D'après un reportage de Caroline Jarry
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/11/21/003-orphelinat-serge-marcil-haiti.shtml

Lamothe veut rétablir un climat sécuritaire à Jacmel

Le Premier Ministre haïtien, Laurent Lamothe, annonce que de nouvelles dispositions sécuritaires ont été adoptées en vue de garantir un climat sécuritaire à Jacmel. M. Lamothe, qui est également président du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN), a fait état de la nomination d'un nouveau directeur départemental de la police dans le Sud-est.
Dans le même temps, des membres des unités spécialisées de la PNH, dont CIMO et Swatt, ont été dépêché dans la métropole du Sud-est. Lors de la rencontre du CSPN mardi soir les autorités sécuritaires ont mis l'accent sur la nécessité de poursuivre les investigations en vue de la libération de l'enfant enlevé par les bandits. Le CSPN envisage d'augmenter l'effectif de l'unité départementale de maintien de l'ordre (Udmo).
Dans le même temps la direction de la police judiciaire a entrepris de renforcer la section départementale qui devra jouer pleinement son rôle dans les enquêtes pour identifier les réseaux de criminels.
Le chef du gouvernement a lancé un appel au calme aux citoyens du sud-est et les exhorte à ne pas entraver les actions des forces de l'ordre. Au cours des dernières 72 heures les activités avaient été paralysées à Jacmel en raison des manifestations de protestation contre l'assassinat de l'agronome Etienne et l'enlèvement d'un enfant de 3 ans.
Selon le chef du gouvernement une augmentation de l'effectif des agents de l'ordre pourrait permettre d'améliorer le climat sécuritaire. Cependant M. Lamothe invite les jacméliens à faire montre de patience puisqu'il faudra augmenter le recrutement de nouveaux agents.
Il donne l'assurance de la détermination des autorités à adresser les problèmes liés aux dégâts causés par l'ouragan Sandy.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=21622

Haïti-Politique : Mesures prises pour empêcher toute « intrusion intempestive » et « manœuvre anti-démocratique » de parlementaires, selon le bureau du 1er ministre


P-au-P, 22 nov. 2012 [AlterPresse] --- Des mesures sont déjà adoptées pour empêcher la reproduction d’actions semblables à celles entreprises, le mercredi 21 novembre 2012, par des députés membres du bloc « parlementaires pour le renforcement institutionnel » (Pri), annonce le secrétariat général du bureau du premier ministre haïtien, Laurent Salvador Lamothe.
C’est « une intrusion intempestive ».
« Toutes les dispositions sont déjà prises pour contrer ces manœuvres antidémocratiques », rapporte une note du bureau du premier ministre, ce jeudi 22 novembre 2012.
Le bureau du premier ministre affirme condamner « avec véhémence » la visite inattendue de certains parlementaires du Pri.
« Nous voulons savoir pourquoi les fonds (du budget national) pour des projets de développement, relatifs à nos communes respectives, ne sont pas encore débloqués », expliquaient les députés contestataires du Pri, qui traduisent leur démarche en une « mise en garde ».
Le bureau du premier ministre Lamothe compare ce regroupement de parlementaires à « certains laboratoires de l’opposition », visant, par « tous les moyens, à déstabiliser les institutions et à troubler l’ordre républicain ».
En revanche, le bureau du premier ministre propose aux membres du Pri une rencontre, le mardi 27 novembre 2012, pour leur faire part de l’état d’avancement de leurs dossiers. [srh kft rc apr 22/11/2012 12:20]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article13725

Haïti-Politique : Des députés s’invitent à la primature pour lancer une « mise en garde »

P-au-P, 21 nov. 2012 [AlterPresse] --- Des députés appartenant au bloc parlementaire pour le renforcement institutionnel (Pri) ont fait irruption à la primature ce mercredi 21 novembre pour protester contre l’inaction, disent-ils, du gouvernement, apprend AlterPresse.
« Nous l’avons convoqué plusieurs fois [le premier ministre Laurent Lamothe], il ne s’est pas présenté. Alors nous sommes venus à la primature pour nous faire entendre. Nous ne sommes pas venus pour écouter ni rencontrer quiconque […] », a réagi le député Sadrac Dieudonné, chef de file du bloc Pri, lors d’une interview téléphonique accordée à AlterPresse.
Dieudonné a précisé que le ressentiment des députés du bloc auquel il appartient est motivé surtout par l’ « incapacité du gouvernement à adresser les problèmes cruciaux de la population », à l’image du chômage.
Il a dénoncé le fait que deux lois budgétaires (2011-2012 et 2012-2013) n’ont pas été respectées par l’équipe au pouvoir qui s’est montré, estime t-il, un « bourreau de la loi et de la Constitution ».
Le député Sadrac Dieudonné a fait référence particulièrement à des projets déposés en faveur de leurs communes par les députés du bloc Pri et dont le financement n’a jusqu’à présent pas été décaissé. Le groupe compte 20 députés.
Ce financement tarde à atterrir parce que le gouvernement aurait ciblé les membres du Pri comme des opposants, dénonce encore l’élu de la première circonscription des Gonaïves (Artibonite).
La visite inattendue des députés du Pri à la primature, que des confrères de la radio, présents sur place ont qualifiée de sit-in, se veut une « mise en garde ».
Un document d’interpellation sera préparé à l’intention du premier ministre Laurent Lamothe. Celui-ci sera même muselé sans détour par les députés du bloc Pri lors de la présentation de son bilan au parlement en janvier prochain, promet Sadrac Dieudonné. [kft gp apr 21/11/2012 14 :10]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article13716

Haïti-Météo : D’importantes pluies prévues pour 5 départements géographiques


P-au-P, 22 nov. 2012 [AlterPresse] --- Une masse d’air humide, circulant à basse altitude sur la république d’Haïti, continuera de maintenir un ciel nuageux et risque de provoquer des averses sur les départements du Centre, du Nord, de l’Ouest, du Sud-Est et de l’Artibonite, informe le centre national de météorologie (Cnm), dans un bulletin consulté par l’agence en ligne AlterPresse.
Ces averses seront accompagnées d’orages en fin de journée et au début de la soirée des jeudi 22 et vendredi 23 novembre 2012.
Déjà, la journée de ce jeudi 22 novembre est marquée par de légères précipitations en plusieurs villes du Plateau central.
Également, le temps est resté couvert, durant toute la matinée du jeudi 22 novembre, avec de fines pluies en début d’après-midi, notamment sur la zone métropolitaine de la capitale Port-au-Prince, où, la veille (le mercredi 21 novembre), les conditions météorologiques ont varié entre éclaircie (temps ensoleillé) et nuages.
Des averses ont d’ailleurs été enregistrées dans certaines zones de Port-au-Prince, durant la nuit du 21 au 22 novembre 2012.
Les autorités de gestion des risques et des désastres appellent les populations des zones concernées par les prévisions à rester vigilantes.
Des inondations, des éboulements et des glissements de terrain sont possibles dans les 5 départements cités.
Dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 novembre 2012, le Nord, particulièrement Cap-Haïtien, a connu des inondations meurtrières , laissant la deuxième ville du pays plus fragilisée qu’auparavant. [srh kft rc apr 22/11/2012 14:35]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article13723

mercredi 21 novembre 2012

Une lecture couleur Haïti

Le prix Carbet des lycéens 2013 est lancé. Voici la critique littéraire d'une élève de seconde au lycée de Bellevue. La jeune fille a lu -et aimé- « La belle amour humaine » de Lyonel Trouillot.
« La belle amour humaine » de Lyonel Trouillot (aux éditions Actes Sud) est un roman qui narre le séjour d'Anaïse en Haïti. En quête de réponses sur la disparition de son père qu'elle a à peine connu, et sur la mort de son grand-père dans un incendie, dont la cause reste mystérieuse.
Anaïse, d'origine haïtienne, a dû se structurer dans une société en souffrance. L'auteur lui donne alors des traits de caractère, et une forte personnalité de sorte qu'elle réagisse de façon particulière à cette double réalité pauvreté mais aussi (paradoxalement) caractère doux de l'île.
Le lecteur appréciera ce roman qui se divise en deux monologues structurants. Celui de Thomas, guide et celui d'Anaïse.
À travers le monologue de Thomas, l'auteur présente son île de manière lucide. Il présente une ville pauvre, « côté richesse et monuments, c'est vrai nous ne valons pas la concurrence! Il a sept heures de route entre le bruit et le silence. Il est des villes qui aboient » ... Mais contraste, il y aura! Le contraste vient des villes comme Anse à Fôleur, décrite comme calme et « bercée par la mer » .
Au fil des pages, le lecteur découvrira qu'Anaïse représente les pays riches contrairement à Thomas, porte-parole du peuple Haïtien.
L'auteur utilise d'ailleurs la voix de Thomas pour faire passer un message à tous les occidentaux venant assouvir leurs fantasmes en Haïti, ou encore profitant malhonnêtement des nombreuses qualités qu'offre l'île.

QUE FAIRE DE SA VIE ?
Ce roman, particulièrement réaliste, nous interpelle et nous pousse à trouverune réponse personnelle à une question fondamentale de la vie : « Quel usage faut-il faire de sa présence au monde ? » Question complexe que l'on soit d'un milieu social, riche ou pauvre, noir ou blanc, d'où quel'on vienne...
Quelle trace laisserons-nous de notre passage sur terre ? En acceptant de se laisser emporter par le roman, chacun trouvera sa réponse.
Autre point fort de ce roman, le style ; un style qui permet une lecture fluide et agréable... Il est facile de se laisser balader par les mots simples et colorés de Lyonel Trouillot.
Que pourrait-on dire pour conclure ? Que l'on conseille ce roman, plus précisément à tous ceux qui ont tendance à faire rimer Haïti et pauvreté.
Parce qu'ils y rencontreront une « autre richesse » . Aux autres aussi : à ceux qui veulent se laisser prendre par les teintes touristiques, à ceux qui veulent philosopher.
Enfin, à tous ceux qui voudront comme Anaïse découvrir la fin de l'histoire.
Qui est responsable de la mort de Robert Montès (son grand-père) et de celle du colonel Pierre André Pierre ? Entrez dans le jeu de l'auteur et acceptez d'être envoûté et surpris jusqu'à la fin.

http://www.martinique.franceantilles.fr/loisirs/sortir/une-lecture-couleur-haiti-182332.php

Le président haïtien à Strasbourg pour remercier l'Europe de son soutien


STRASBOURG (Parlement européen) - Le président haïtien Michel Martelly a remercié mardi l'Europe pour son soutien, notamment après le séisme de janvier 2010, lors d'une allocution devant le Parlement européen à Strasbourg, où il a invité les Européens à investir en Haïti.
Lentement mais sûrement, Haïti se relève et c'est cette bonne nouvelle que je viens partager avec vous, a déclaré M. Martelly devant les députés européens. Ce changement de cap, si nous le devons au courage de notre population, à la détermination de notre administration, nous y associons la coopération agissante de l'Europe, et je voudrais vous en remercier, a-t-il dit.
Certes, Haïti a encore besoin d'aide, mais les Haïtiens ont surtout besoin de travail productif, d'échanges commerciaux, d'investissements directs, a insisté M. Martelly, énumérant les atouts de son pays.
Haïti, a-t-il insisté, est une plate-forme stratégique et présente un environnement propice aux investissements. Le pays a besoin de ports, de routes, d'hôtels, et bénéficie, entre autres, de milliers de kilomètres de plages de sable blanc, de ports en eaux profondes naturellement protégés et d'une population jeune, a-t-il dit.
M. Martelly avait été reçu la veille à Bruxelles par le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, qui lui a demandé de garantir un climat politique stable alors que le chef de l'Etat fait face à un important mouvement de contestation dans un pays qui peine toujours à surmonter les conséquences désastreuses du séisme de 2010.
A Strasbourg, le président haïtien a insisté sur les réalisations de son gouvernement.
En un peu moins de deux ans plus d'un million d'enfants, jusque là laissés pour compte, ont intégré le système éducatif, a-t-il dit, et plus d'un million de sans-abri à la suite du séisme ont été relogés. L'état de droit que nous appelons de nos voeux prend visage, la presse s'exprime librement, l'opposition encore plus, et la corruption cède du terrain, a-t-il souligné, sans oublier les efforts de son gouvernement en matière de protection de l'environnement.
Je ne vous dirai pas que nous avons atteint nos objectifs, mais je vous garantis que les objectifs fixés seront atteints, a-t-il poursuivi lors d'un point de presse
M. Martelly a reçu les encouragements du président du Parlement européen, Martin Schulz. Nous souhaitons aider votre pays, nous voulons l'aider à devenir stable sur les plans économique et politique, a-t-il dit, rappelant que l'UE était le premier bailleur de fonds pour Haïti.
Après la conférence de presse, le chef de l'Etat haïtien a d'ailleurs participé, avec plusieurs députés européens, à une réunion destinée à lancer un groupe d'amitié entre l'UE et Haïti. Seuls deux groupes similaires existaient jusqu'à présent au sein du Parlement européen, avec le Maroc et Madagascar.
L'UE doit continuer à vous aider, a plaidé l'élue française Michèle Striffler, à l'initiative de ce groupe. Je souhaite que notre groupe pèse dans la définition des projets d'action en Haïti de la Commission européenne, a précisé l'eurodéputée, qui s'est rendue trois fois en Haïti depuis le séisme de 2010 et qui compte organiser un voyage parlementaire sur place d'ici 2014.
Selon M. Martelly, l'aide européenne ne devrait pas nécessairement se limiter à de l'argent. Parfois des idées valent mieux que des fonds, a-t-il indiqué, en évoquant notamment l'appui technique que pourraient apporter les Européens.
(©AFP / 20 novembre 2012 17h16)
http://www.romandie.com/news/n/_Le_president_haitien_a_Strasbourg_pour_remercier_l_Europe_de_son_soutien96201120121718.asp

Haïti: près d'un mois après Sandy, le retour à la normale se fait attendre

PETIT-GOAVE (Haïti) (AFP) - "Ici, il n'y a pas de frontière entre les vivants et les morts": près d'un mois après le passage de l'ouragan Sandy, les habitants du quartier "Nan banann" de Petit-Goave, dans le sud-ouest d'Haïti, vivent toujours dans des conditions extrêmement précaires.
Le quartier, dont le nom créole signifie "Dans les bananes", est situé entre une rivière et le bord de mer: le passage de l'ouragan Sandy l'a dévasté. Ses habitants pleurent leurs morts, et se lamentent devant le spectacle de leurs petites maisons toujours ensevelies sous des couches de boue et des plantations de bananes ravagées par les inondations.
"C'est la rivière Caïman qui est la cause de nos malheurs. Quand elle quitte son lit, elle prend tout sur son passage", résume Elnée Prophète, une des sinistrées des dernières intempéries, en montrant ce qui reste de sa maison, enfouie jusqu'au toit dans une boue rougeâtre.
A "Nan banann", beaucoup de familles ont été évacuées dans un lycée d'un autre quartier, mais d'autres sont restées sur place. Des femmes couchent sur des bouts de tissus crasseux, comme Marie-Yolaine, 24 ans, qui a perdu son enfant emporté par les eaux. Elle refuse de parler: "A quoi ça sert?", murmure-t-elle en sanglots.
"Nan banann" est érigé à côté du cimetière de la ville: "Ici, il n'y a pas de frontière entre les vivants et les morts", médite Guy Mathieu, le propriétaire d'une station de radio.
Sandy a inondé plusieurs quartiers de Petit-Goave, comme l'Acul, "première capitale de la colonie de Saint-Domingue", rappelle avec une pointe d'amertume Guy Mathieu, soulignant que la ville historique s'apprête à marquer en 2013 les 350 ans de sa création.

"Nous dormons d'un oeil"
"Petit-Goave est comme une cuvette où viennent se déverser les eaux de plusieurs rivières", souligne-t-il. "Le problème c'est l'eau, savoir la gérer est la solution", renchérit Dordy Charles, un habitant de la ville qui préconise la construction de barrages en pierres pour contenir les rivières dans leurs lits.
Dans les quartiers vulnérables, chaque pluie est vécue comme une catastrophe: "Nous dormons d'un oeil", raconte un jeune garçon.
"Après les premiers secours d'urgence, plus personne n'est venu nous voir. Nous sommes jetés dans ce lycée où les adultes comme les enfants dorment à même le sol, nous n'avons reçu aucune assistance", raconte Paguy Labbard hébergé avec 300 autres personnes dans quelques pièces d'un lycée de Petit-Goave.
Immaculée Achille, une grand-mère déjà victime du terrible séisme de janvier 2010, se retrouve à nouveau dans un centre d'hébergement avec ses 8 petits-enfants, dont elle s'occupe depuis la mort de leurs parents.
"Nous ne pouvons pas rentrer à la maison, tout a disparu. Nous ne voulons pas demeurer ici", raconte-t-elle, appelant à une intervention de l'Etat. Elle se souvient avoir reçu, le premier jour après le passage de l'ouragan, un plat chaud, officiellement envoyé par le président Michel Martelly: "Depuis... rien".
"Il faudrait un Etat fort, un Etat qui est présent. Mais on ne voit personne, même pas les autorités locales", regrette lui aussi Dordy Charles.
Près d'un mois après le passage de l'ouragan, des sinistrés se sentent abandonnés à leur sort, la situation d'urgence nationale décrétée par le gouvernement n'a pas encore d'effets dans les régions les plus touchées par les intempéries.
"Je crois que le gouvernement a de la volonté, mais les actions tardent à venir", leur répond le député JosephBenoit Laguerre.
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20121119.AFP5437/haiti-pres-d-un-mois-apres-sandy-le-retour-a-la-normale-se-fait-attendre.html

Haïti-Adoption : Enfin un projet de loi soumis au parlement

P-au-P, 20 nov. 2012 [AlterPresse] --- Un projet de loi sur l’adoption doit être soumis au parlement ce mardi 20 novembre 2012, apprend-on par un communiqué conjoint de l’institut du bien-être social et de recherches (Ibesr) et de la branche nationale du fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef).
Fruit du travail de l’Ibesr, avec le soutien de la branche en Haïti de l’Unicef, ce projet de loi sur l’adoption fait suite à la ratification, le 11 juin 2012 par Haïti, de la Convention de la Haye sur la protection des enfants et la coopération en matière d’adoption internationale.
La soumission de ce projet de loi coïncide, de plus, avec l’anniversaire de la convention relative aux droits de l’enfant, ratifiée par Haïti depuis 1994.
Pour l’Ibesr et l’Unicef, l’occasion est donc aussi de célébrer les acquis de cette convention.
Entre 1994 et 2012, de grandes avancées - réalisées en matière de droits de l’enfant - envoient un signal encourageant pour ces deux institutions, à l’image de la réalisation d’un répertoire de sept-cent-vingt-cinq (725) maisons d’enfants.
Un mécanisme de leur évaluation a, en même temps, permis de fermer vingt-six (26) d’entre elles, qui fonctionnaient en dehors des normes reconnues, se félicitent l’Ibesr et l’Unicef.
Haïti a aussi établi une documentation sociale pour plus de seize mille (16,000) enfants placés en institution.
Un ensemble de lois, relatives à la protection de l’enfance, a été publié.
L’accompagnement des mineurs contre la traite et le trafic, et la vigilance au niveau des frontières ont été renforcés par les autorités, qui ont parallèlement pris en charge plus d’un millier d’enfants, tout en renforçant les capacités de leurs familles, signale le communiqué conjoint Ibesr/Unicef-Haïti.
L’idée d’une loi sur l’adoption avait déjà émergé en 2007, mais trouve encore tout son sens deux ans après le séisme de 2010. Après la catastrophe, deux mille quatre cents (2,400) enfants haïtiens ont été adoptés, ce qui représente 6% de la totalité des adoptions enregistrées dans le monde cette année-là, selon des chiffres du comité des droits de l’enfant des Nations Unies. [kft gp apr 20/11/2012 11 :40]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article13706

Haiti-R.Dominicaine : Le président dominicain visitera Haïti en janvier et avril 2013

mardi 20 novembre 2012 Santo Domingo, 20 nov. 2012 [AlterPresse] --- Le président dominicain, Danilo Medina, visitera Haïti en janvier 2013, pour offrir son assistance aux personnes touchées par les phénomènes naturels, rapporte le bureau de presse de la présidence dominicaine.
Cette visite a pour but également d’appuyer le processus de reboisement qui se déroule dans le pays, précise la même source.
Le chef de l’État dominicain prévoit de retourner en Haïti en avril 2013 pour participer à la rencontre de l’Association des États Caribéens (AEC) qui aura lieu à Port-au-Prince.
Par ailleurs, Martelly a demandé à son homologue de porter une attention particulière à ses compatriotes vivant en territoire dominicain, selon un communiqué envoyé à l’agence espagnole EFE par le bureau de presse du gouvernement haïtien.
Il a dénoncé l’existence d’un réseau criminel sur la frontière commune, spécialisé dans le trafic d’Haïtiens sans papiers.
Medina déclare que son administration prendra les mesures adéquates face à ce problème. Il s’est dit engagé à annuler les paiements « illégaux », exigés aux étudiants haïtiens a la frontière. [jhp gp apr 20/11/2012 11:00]
Avec la collaboration de Joseph Harold PIERRE : desharolden@gmail.com

AMIENS.- Raoul Peck, cinéaste sans frontières mais homme du monde avant tout ;


Le réalisateur haïtien est allergique aux cartes d'identité. Son cinéma aussi. Invité, d'honneur du Festival international du film d'Amiens, le globe-trotter se confie.
Un entretien avec Raoul Peck, vous plaisantez? Le «Raoul Peck», ce réalisateur sans étiquette, ce journaliste mordu de photographies, cet ancien ministre de la Culture d'Haïti, l'actuel président de la Fondation européenne pour les métiers de l'image et du son (Femis)?
De toute façon, plus la peine de reculer: par deux fois, le rendez-vous a été repoussé. Cette fois-ci, il est bel et bien fixé. Le réalisateur gentleman - qui ne fait d'ailleurs pas ses 59 ans dans son élégante veste de costume moutarde - reçoit à la bonne franquette à l'une des tables installée dans le hall de la Maison de la Culture.
À peine le mot «cinéma» est-il prononcé que ses yeux s'illuminent: «J'essaie de rendre présent ce qu'on a tendance à oublier. Mes films ne proposent ni plus ni moins qu'une lecture de vie différente», confie-t-il.
Sur son travail, il est tatillon et extrêmement bavard. Mais sur sa vie intime, pas le moins du monde. Il ne lâche rien, si ce n'est peut-être que certains de ses enfants vivent aux États-Unis. «Mes enfants, ce sont mes films, les spectateurs, les cinéphiles, les élèves du Femis... Quand on passe plusieurs années de sa vie à travailler sur un film, les frontières entre l'artistique et l'intime se mélangent. Ce que je fais se nourrit de mon expérience», assure-t-il.
Une expérience qu'il a accumulée aux quatre coins du monde. Son pays d'origine? Haïti où il est né en1953, d'un père ingénieur agronome et d'une mère secrétaire de direction. «J'ai eu la chance de grandir dans une famille assez aisée qui voyageait beaucoup et qui avait une très grande ouverture culturelle.»
Mais même s'il est né dans un pays féru de cinéma qui comptait plus d'un million de cinéphiles pendant les années de dictature, rien ne le prédestinait à devenir réalisateur. «Je ne savais même pas qu'on pouvait faire carrière dans le cinéma ! Et si j'avais osé dire à mes parents que je souhaitais devenir artiste, j'aurais été certainement taxé de saltimbanque», avoue-t-il, le sourire aux lèvres.

Sélectionné à Cannes en1993
Ce choix de carrière, il ne l'a pas fait sur un coup de tête. Loin de là. Ce projet de vie s'est imposé à lui lentement mais sûrement. Il a mûri au fil des rencontres et des histoires qu'il a compilées.
Au final, l'enfance de Sarah, la petite héroïne de son film L'Homme sur les quais qui lui a valu une sélection à Cannes en1993, n'est pas si éloignée de la sienne. Lui aussi était aux premières loges de la dictature des Duvalier.
Lui aussi a connu violences arbitraires et angoisses quotidiennes. Sa famille s'est exilée au Congo. Il avait à peine 9 ans. Mais le pathos, il s'en fiche.
Seul le devoir de mémoire compte: «Je fais des films pour poser les choses, pour inviter à la réflexion, pour éviter que l'horreur ne recommence. Et si je n'ai remis les pieds à Haïti qu'après 25 ans d'exil, mes origines coulent toujours dans mes veines.»
Qu'importe s'il a passé sa vie à brandir son passeport à chaque frontière, ses films, eux, n'ont pas de nationalité: «Ce qui m'intéresse, ce sont les renversements de perspective. J'essaie de casser cette vision euro-centrique du monde. Quand je tourne à Haïti, je m'engage là-bas. De même, au Congo ou au Rwanda.»
Et cette France qu'il dépeint dans sa série l'Affaire Villemin, il l'a connue lycéen alors qu'il avait été envoyé en pension chez les jésuites à Orléans. «Un gros plan sur la société française mais aussi sur les dérapages médiatiques, les alliances nouées entre avocats et journalistes ou police et médias», explique-t-il.
Cette France qu'il quitte pourtant son bac en poche pour rallier Berlin: «Je me sentais à l'étroit. L'Allemagne me promettait à la fois des études pointues et une ouverture culturelle sur le monde.»
C'est Outre-Rhin qu'il fait ses études d'ingénieur, qu'il se passionne pour Karl Marx, qu'il rentre à l'Académie du film de Berlin et qu'il réalise ses premiers courts métrages. Avant de quitter l'Allemagne pour devenir ministre de la Culture d'Haïti en1996.
Polyglotte saute-frontières, accro de culture melting-pot, homme du monde. Cette rencontre à la Maison de la Culture est à l'image de sa personnalité: délicieusement insaisissable.

http://www.courrier-picard.fr/courrier/Loisirs/Arts-Spectacles/Raoul-Peck-cineaste-sans-frontieres-mais-homme-du-monde-avant-tout

Le CSPN convoqué par le Sénat en raison des actes de violence

Le Premier Ministre haïtien, Laurent Lamothe, également président du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) devra répondre le mardi 27 novembre 2012 à une convocation de la commission justice et sécurité du Sénat. Les législateurs ont exprimé leur colère en raison de la recrudescence des actes de violence dans plusieurs régions du pays. Des cas de kidnapping spectaculaires ont été enregistrés dans la région Métropolitaine de Port-au-Prince, au Cap Haïtien et à Jacmel. Le président de la commission justice et sécurité du Sénat, Pierre Francky Exius, soutient que les parlementaires veulent être informés des dispositions adoptées par les autorités pour faire face à cette recrudescence de l'insécurité. Le sénateur Exius fait remarquer que Jacmel, désigné comme destination touristique par le gouvernement, est en ébullition suite à l'enlèvement d'un enfant de trois ans et l'assassinat d'un agronome. Des milliers de personnes ont manifesté leur colère contre les autorités policières accusées de laxisme face aux actions des criminels. Le Premier Ministre Lamothe préside le CSPN qui compte également, les ministres de la justice et de l'intérieur, le secrétaire d'état à la sécurité publique et le directeur général de la police. Avant la séance de convocation du CSPN, les membres de la commission sénatoriale de justice auront des séances de travail avec les responsables des organisations de défense des droits humains. Les parlementaires espèrent obtenir plus de détails sur les rapports publiés par ces organisations sur le climat d'insécurité. Plusieurs parlementaires ont dénoncé une détérioration du climat sécuritaire à l'approche des fêtes de fin d'année. Ils pressent le gouvernement d'adopter en urgence des dispositions pour freiner les bandits. LLM / radio Metropole Haiti http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=21621 Commentaires : C’est une excellente initiative des parlementaires de convoquer cette instance. Personnellement je pense que Le gouvernement Martelly/Lamothe ne donne pas assez de priorités au rétablissement d’un climat sécuritaire pendant qu’il claironne le retour des haïtiens de la Diaspora en présentant le pays comme un lieu ouvert et propice pour les affaires. La discrétion dont les autorités ont fait preuve devant l’arrestation de Brandt et le démantèlement d’un des réseaux les plus puissants de la région a suscité pas mal d’interprétations. Et on a l’impression que tout le monde attend des suites qui risquent d’éclabousser…

mardi 20 novembre 2012

Tournefeuille. Séduction de «Haïti Art et réalité»

Le vernissage de l'exposition «Haïti Art et réalité» a eu lieu hier soir à la mairie de Tournefeuille. Ce fut l'occasion d'admirer les œuvres des artistes de l'équipe de Saint-Soleil d'Haïti et de se sensibiliser à l'art populaire haïtien comme le courant «Bosmetal».
Marie Bel, Tournefeuillaise, n'a pas attendu le vernissage. Venue pour une question administrative, elle a été attirée par les peintures et a succombé au désir de voir toute l'exposition. «C'est fabuleux, magnifique. Les couleurs sont extraordinaires. C'est naïf et très joyeux, dit-elle. On sent parfois une influence orientale, balinaise dans les sculptures.»
Cette exposition-vente est ouverte à tous du lundi au vendredi de 8 h 30 à 18 heures Organisée par l'association Soutien Haïti, tous les fonds récoltés serviront à financer les actions locales du CET (Centre d'éducation pour tous), notamment pour le fonctionnement de l'école Pierre-Labitrie de Delmas, commune d'Haïti.
Les adhérents de l'association et les collèges Pierre-Labitrie et Léonard-de-Vinci ont déjà contribué à l'achat des 300 uniformes, des tables. Soutien Haïti espère aller plus loin en voulant créer une bibliothèque.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/20/1493087-tournefeuille-seduction-de-haiti-art-et-realite.html

Les Grenadiers se rebiffent



Le réveil a été brutal pour la sélection haïtienne de football qui devrait gagner impérativement face à la Grenade pour ravir une place à la phase finale de la Coupe des nations de la Caraïbe. Les Grenadiers – nom de l’équipe haïtienne – tombeurs de la Grenade (2-), compostent leur billet.
Dans l’antre de la Grenade – Grenada National Stadium –, les joueurs haïtiens se sont transcendés, dimanche soir, pour éviter une élimination prématurée. L’équipe haïtienne, privée de quelques-uns de ses cadres engagés dans la Ligue 1 et la Ligue 2 française, devrait impérativement s’imposer. 48 heures avant, elle a subi la loi de celle de Guyane française (1-0).
Les Grenadiers qui mesuraient les enjeux, ont pris 36 minutes pour trouver le chemin des filets, grâce à Jean Sony Alcénat, international haïtien évoluant au Portugal. Sous la pression de Olrish Saurel, Anthony Straker a inscrit contre sans camp le second but haïtien à la 56e minute de jeu. Au grand du pays hôte qui avait besoin d’un match nul pour se qualifier.  
Forts de ce succès, les Grenadiers ont ravi la première place du groupe. L’autre qualifié du groupe se nomme Guyane française, défaite (3-4) par son homologue de la Guyane anglaise.   
A la phase finale de la Coupe des nations de la Caraïbe qui se tiendra à Antigua & Barbuda du 3 au 15 décembre 2012, Haïti aura sous sa trajectoire la Jamaïque, la Martinique et l’équipe de Trinidad & Tobago. L’autre groupe est composé de : Antigua & Barbuda, République Dominicaine, Guyane française et Cuba.    
Les huit pays qualifiés
Groupe A: Antigua & Barbuda, République Dominicaine, Guyane française et Cuba
Groupe B: Jamaïque, Martinique, Haïti et Trinidad & Tobago
Résultats de la 3e journée
Guyane française – Guyane anglaise : 3-4
Haïti – Grenade : 2-0
Classement
1-Haïti : 6 points 3BP – 1BC (+2)
2-Guyane Française : 4 points 5BP – 5BC (0)
3-Grenade : 4 points  3BP – 4BC (-1)
4-Guyana : 3 points  5BP – 6BC (-1)

Le Président d'Haïti, à Bruxelles, pour dire merci

Michel Martelly était à Bruxelles ce lundi. Le président d'Haïti a rencontré les autorités européennes pour les remercier des aides reçues après le violent séisme de 2010 qui avait fait 300 000 victimes, mais aussi pour faire le point sur l'évolution de la situation du pays. L'occasion de rencontrer un président au profil original à la tâche énorme.
Le président haïtien a été reçu par le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy. Dès ses premières paroles, il a marqué l’objet de sa visite :  remercier l’Union européenne, au nom du peuple haïtien, de toute l’aide reçue et de dire que : "Cela va mieux, même si les défis restent nombreux".
Effectivement, les catastrophes s’enchaînent sur Haïti. Dernière en date, le cyclone Sandy. Haïti qui peine à se relever du séisme de 2010se bat toujours contre le choléra. Aujourd'hui, 300 000 personnes vivent encore sous tente. Mais Michel Martelly le répète, il est optimiste.
"Aujourd’hui, le message c’est qu’il y a de l’espoir. Qu’Haïti renait de ses cendres, qu’Haïti se reconstruit. Pas seulement au niveau des immeubles, des bâtiments mais au niveau de sa société, de son peuple".
Pour le président haïtien, à côté des calamités à répétition, ce qui a surtout mis ce pays à genoux, ce sont des décennies de corruption généralisée.
"A un certain moment, je me suis même dit : même si on ne faisait rien, rompre avec ce passé ce serait déjà beaucoup", nous a-t-il confié.
Michel Martelly est une personnalité à part car s’il se présente aux autorités européennes en costume de président, les Haïtiens le connaissent surtout comme "Sweet Micky", son nom de scène. Ce chanteur, star dans son pays, a troqué en 2011 la casquette pour la cravate et fait campagne en musique.
La star est devenue président. C'était en mai 2011. Dix-huit mois seulement après son arrivée au pouvoir, en mai 2011, Michel Martelly fait face à un important mouvement de contestation de sa politique. Une manifestation, dimanche à Port au Prince, demandait sa démission.
Le président Haïtien est en Europe jusque mercredi.

APRES ISAAC ET SANDY LES AGRICULTEURS ONT TOUT PERDU


SALAGNAC (Haïti) (AFP) - Sur le plateau de Salagnac, dans le sud-ouest d'Haïti, les agriculteurs, déjà à la peine, affirment avoir "tout perdu" après les intempéries qui ont durement touché l'île cette année.
"Je suis ruiné. J'ai tout perdu. J'avais investi plus de 50.000 gourdes (près de 2.000 dollars)", raconte Dieunord Elismé, 27 ans, jeune planteur de carottes de Salagnac, qui a aussi perdu sa maison. "Maintenant, il faut tout recommencer".
Comme Dieunord, beaucoup de petits agriculteurs ont vu disparaître tout leur investissement.
"Nous avons été frappés à deux reprises", rappelle-t-il. La tempête Isaac en août avait ébranlé la production agricole. Et lors du passage de l'ouragan Sandy fin octobre, vents violents et inondations ont détruit les cultures maraîchères à la veille des récoltes.
Des animaux d'élevage, des plantations et des maisons ont été emportés, faisant fondre toutes les économies des agriculteurs. Le secteur a perdu au total 104 millions de dollars.
Haïti, qui produisait à peu près 50% de ses besoins alimentaires, va tomber sous la barre de 40% à cause des intempéries, avertissent en outre des experts agricoles.
"Agir vite"
Les tempêtes n'ont fait qu'aggraver la crise du secteur, qui pâtit d'une mécanisation très faible et d'exploitations trop petites, empêchant notamment la lutte contre l'érosion.
En outre, l'abaissement des tarifs douaniers au début des années 90 a ouvert la production haïtienne à une concurrence internationale rude.
L'annonce, en fin de semaine dernière, d'une aide de la France a été accueillie avec enthousiasme à Salagnac.
"Bonne nouvelle, la France a accepté de subventionner les semences et les engrais pour un millier de petits agriculteurs de notre communauté", se réjouit Clovis St-Gil, président de l'Association des boutiques d'engrais de la région. L'assistance applaudit à tout rompre.
L'aide de la France (300.000 euros) ira à 1.000 familles d'agriculteurs qui pourront acheter des semences et des engrais à moitié prix, explique sur place l'ambassadeur de France à Haïti, Didier Le Bret.
"Il faut agir vite, car les premiers signes de la rareté des produits alimentaires sont déjà là", souligne, à ses côtés, le ministre haïtien de l'Agriculture Jacques Thomas. "Les prix de certains aliments sont en nette hausse. La malnutrition pourrait commencer à se manifester bientôt".
Un agriculteur dans la salle réclame plus d'aide: "même avec le soutien de la France, nous risquons de ne pas pouvoir acheter les semences".
D'autres s'inquiètent de l'érosion des terres. "Nous devons travailler dans les mornes (monticules isolés dans des plaines d'érosion, ndlr), là où vient l'eau qui détruit nos plantations", insiste Gammel Rigueur.
La tempête Sandy a tué plus de 50 personnes en Haïti, et 350.000 personnes vivent encore dans des campements de toile depuis le tremblement de terre de 2010.
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20121120.AFP5466/a-haiti-apres-isaac-et-sandy-les-agriculteurs-ont-tout-perdu.html

lundi 12 novembre 2012

Martelly veut s'impliquer dans la réalisation des infrastructures


Le chef de l'Etat haïtien Michel Martelly qui a évalué le week end écoulé les dégâts enregistrés dans le sud après le passage de l'ouragan Sandy envisage d'accorder la priorité aux infrastructures routières et agricoles. S'adressant à des centaines de victimes de Maniche le président Martelly a soutenu que l'absence d'infrastructures est la principale cause des dégâts enregistrés après les intempéries. Même s'il promet de poursuivre les efforts dans le cadre des 5 E prioritaires de son administration, le locataire du Palais National a donné l'assurance que des initiatives concrètes seront lancées dans les prochains mois dans les secteurs des infrastructures routières et agricoles.
Au cour de son séjour dans la péninsule du Sud, M. Martelly a pu vérifier l'état de délabrement de l'environnement. Le déboisement et le non curage des lits des rivières sont les principales causes des inondations, a-t-il rappelé exhortant ses compatriotes à adopter des dispositions pour se protéger lors des intempéries. Le président Martelly a toutefois admis que ces deux secteurs requièrent d'importants investissements afin de rétablir un environnement propice aux citoyens.
Il redoute une crise qui résulterait des pertes énormes enregistrés après chaque nouvelles averses. M. Martelly a fait part de son intention de solliciter l'appui des donateurs internationaux afin de réaliser ces grands travaux d'infrastructures. Il considère que ces travaux permettront à la fois de relancer la production agricole et d'éviter les pertes en vie humaines et matérielles lors des averses.
La nouvelle stratégie de l'administration Martelly consiste à ne plus jouer le rôle d'état pompier mais à lancer des travaux structurels qui permettront de résoudre définitivement les problèmes.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_poli_fr.php?id=21583

L'association Pandiassou se mobilise pour Haïti - Cesson-Sévigné


samedi 10 novembre 2012
À l'heure où Haïti a été durement touchée par l'ouragan Sandy, l'association Pandiassou organise sa journée annuelle. Elle aura lieu le dimanche 18 novembre, à partir de 12 h 15. Cette manifestation débutera par un cochon grillé, à la salle de la Touche-Ablin, à côté du centre de la Hublais. La journée se poursuivra par un exposé, à 15 h 15 (entrée gratuite).
Ce sera l'occasion de présenter les réalisations de l'association et d'informer sur les projets 2013. L'association Pandiassou a pour but de soutenir Haïti et plus particulièrement le village de Pandiassou dans des projets de développement du monde paysan. Jean Rémy, président de l'association, rappelle que « plus que jamais, Pandiassou sera sollicitée pour nourrir les plus démunis. Car l'agriculture est au coeur des solutions pour ce pays ».
Un second temps fort sera l'intervention de Bernard Langlet, boucher à la retraite, après un reportage sur son action de formation au métier de boucher-charcutier, à Pandiassou. Il viendra témoigner sur sa démarche.
Jean Rémy explique : « Pandiassou est un village d'élevage, avec un abattoir et une boucherie. Bernard Langlet est parti en Haïti pour former un groupe de quinze personnes afin de leur permettre de produire des marchandises finies et de les écouler sur les marchés de Hinche et de Port-au-Prince. »
À noter. Inscription avant le lundi 12 novembre auprès de Marie-Josée Maheust, au 02 99 83 15 66 ou de Valérie Vénény-Serres, au 02 99 83 29 40. Prix du repas : adulte, 15 € ; enfants de moins de 12 ans, 6 €.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-L-association-Pandiassou-se-mobilise-pour-Haiti-_35001-avd-20121110-63971517_actuLocale.Htm

Un simple front froid fait plus de 10 morts au Cap Haïtien


Un simple front froid sur la caraïbe a provoqué d'importantes averses le week end écoulé sur les départements du Nord d'Haïti. Plusieurs communes dont Cap Haïtien, Limonade et Quartier Morin ont été inondées. La quasi-totalité des quartiers du Cap Haïtien dont Petite Anse, Haut du Cap, Fougeroles, Shadda, la Fossette, Fort Saint Michel, Vertières, Cité du peuple, Blue Hills étaient également sous les eaux.
Les autorités locales ont fait état d'un bilan partiel de 10 morts et 3 disparus. Plus de 1.350 personnes ont été placées dans 11 abris provisoires. Le délégué départemental, Ardouin Zephyrin, a révélé que plusieurs maisons s'étaient effondrées.
Selon un responsable de la Direction départementale Nord du ministère de l'Agriculture la principale cause des pertes en vie humaine est liée à la construction sur les berges et dans le lit des ravines. De son coté, le Maire du Cap, Wilbrod Béon, juge qu'une telle catastrophe pourrait être évitée si les citoyens respectaient les normes de construction. L'évacuation des eaux de ruissellement se fait difficilement dans lors des fortes averses.
Entre temps le gouvernement et les agences des Nations Unies dont le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), apportent une assistance aux sinistrés. La Mission de l'ONU offre un soutien logistique à la réponse humanitaire ainsi qu'au déblaiement des routes.
Le Premier Ministre Laurent Lamothe avait annoncé vendredi la distribution par le FAES de 20 000 paniers solidarité supplémentaires. Il déplore le degré de vulnérabilité extrême d'Haïti et promet d'adopter les dispositions appropriées.
L'évaluation réelle des dégâts devrait débuter ce lundi. Le Centre National de Météorologie avait indiqué que les averses diminueront à partir d'aujourd'hui sur la région septentrionale.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=21585

Haïti : les pluies diluviennes font au moins 17 morts


Dans le nord d'Haïti des inondations et glissements de terrain provoqués par les pluies diluviennes ont fait au moins 11 morts. Plus de 3 400 habitants de la zone sinistrée se sont vues obligées de quitter leurs maisons. La ville de Cap-Haïtien où 2 300 maisons sont inondées est la plus éprouvée.
Deux semaines seulement avant l'inondation le pays a été frappé par l'ouragan Sandy qui avait fait 54 morts. Le gouvernement a décrété l'état d'urgence de 30 jours.
http://french.ruvr.ru/2012_11_12/94297090/

jeudi 8 novembre 2012

Haïti-Enlèvement : 30 mille dollars de rançon exigés de la famille du docteur Guy Dugué

Correspondance Wedlyne Jacques

Cap-Haïtien, 07 nov. 2012 [AlterPresse] --- Une demande de rançon de 30 mille dollars américains (US $ 1.00 = 43.00 gourdes ; 1 euro = 60.00 gourdes aujourd’hui) aurait été adressée à la famille du docteur Guy Dugué, enlevé et séquestré par des individus armés depuis le dimanche 4 novembre 2012, apprend AlterPresse.
Le véhicule de la victime, emmené par les ravisseurs, aurait été retrouvé mardi après-midi 6 novembre 2012, dans les environs de la municipalité de Limbé, selon les informations communiquées par la police nationale départementale.
Tout en annonçant la mise en œuvre d’une enquête sur l’affaire, le directeur départemental de la police nationale d’Haïti (Pnh), Kesnel Pierre, sollicite la collaboration de la population dans le cadre de ce dossier.
La victime, qui ne se porterait pas bien, selon les informations disponibles, a été la proie des ravisseurs dans la matinée du 4 novembre, alors qu’il regagnait son domicile, situé dans la section communale de Vaudreuil (zone limitrophe entre le sud du bourg du Cap-Haïtien et la commune de la Plaine du Nord).
Le monde médical, la famille de la victime, diverses organisations sociales dans la communauté capoise sont dans la consternation depuis cet enlèvement du 4 novembre 2012.
Le docteur Guy Dugué dirige son propre centre de santé à Morne Rouge, dans sa zone de résidence au Cap-Haïtien, où sont offerts des services aux femmes enceintes, de dépistage volontaire du VIH/SIDA, des soins contre les maladies hydriques, le choléra entre autres.
Il est également l’un des dirigeants de football inter club association (Fica) du Cap-Haïtien.
Jusqu’à la fin de 2010, il a été directeur responsable, depuis plusieurs années, du centre de santé de Lafossette (Cds) au Cap Haïtien, où il a été remplacé par le Dr. Emmanuel Constant.
Le département du Nord jouissait d’un climat de sécurité, depuis l’enlèvement puis l’assassinat de l’homme d’affaires Richardson Coissy en mai 2012, dans lequel des policiers nationaux auraient été impliqués.
Jusqu’à date (novembre 2012), le dossier de Richardson Coissy traine au cabinet d’instruction, sans aucune explication de la part des autorités judiciaires. Les policiers nationaux, soupçonnés dans cette affaire, seraient toujours en fonction. [wj kft rc apr 07/11/2012 9:55]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article13645

Haïti : Trois militantes haïtiennes honorées pour leur contribution à la paix

P-au-P, 08 nov. 2012 [AlterPresse] --- Les militantes haïtiennes Nicole Magloire, Paula Clermont Péan et Rose-Anne Auguste sont parmi les femmes honorées pour leurs efforts visant à maintenir et promouvoir la paix et la sécurité dans le monde, lors d’un vernissage de l’exposition intitulée "Sans les femmes, pas de paix", présentée au local de la fondation connaissance et liberté (Fokal), le mardi 6 novembre 2012.

Des photos de la gynécologue-obstétricienne, Nicole Magloire, la comédienne et metteure en scène Paula Clermont Péan, l’actuelle ministre déléguée chargée des droits humains et de la lutte contre la pauvreté extrême, Rose-Anne Auguste et d’une quinzaine de femmes étrangères ayant remporté le prix Nobel de la paix, ont été exposées à ce vernissage.
« Malgré la signature de différents accords par Haïti, il reste encore beaucoup de travail à faire pour que la jouissance de ces droits devienne une réalité pour toutes les femmes du pays », fait remarquer l’ambassadrice de Suisse, Edita Vokral, dans un discours de circonstance.
La présentation de photos de ces femmes militantes haïtiennes et étrangères ainsi que des écrits affichés retracent leur combat et leur influence en faveur de la paix, sous des facettes diverses.
« La lutte des femmes n’est pas une lutte contre les hommes », mais avec eux, pour réaliser quelque chose dans le pays, tient à préciser, pour sa part, la comédienne Paula Clermont Péan.
« La paix, recherchée [dans le pays], doit passer par la communication et la confiance. C’est quelque chose que l’on construit étape par étape, tous les jours, dans tous les domaines et dans toutes les situations », insiste la comédienne.
Cet événement vise à « inciter vous toutes et tous à prendre en compte cette problématique des droits des femmes dans vos différentes interventions », souligne l’ambassadrice Vokral.
Organisé conjointement par la Fokal et l’ambassade de Suisse, ce vernissage s’inspire d’une initiative de chercher, à travers le monde, 1,000 femmes pour la paix et de les proposer pour recevoir le prix Nobel de la Paix en 2005.
Issues de 150 pays et de secteurs sociaux distincts, ces femmes ont des parcours différents.
Cette initiative a été adoptée en 2003 afin de rappeler la convention 1325, admise par le conseil de sécurité en octobre 2000.
Cette résolution a pour objectif de réaffirmer le rôle important que jouent les femmes dans la prévention, le règlement des conflits et la consolidation de la paix.
« Elle souligne l’importance de la protection des droits de la femme et des filles pendant et après les conflits, et rappelle l’urgence d’incorporer, dans les opérations de maintien de la paix, une démarche sexo-spécifique en intégrant l’équité entre les sexes, leur participation intégrale à tous les efforts pour maintenir et promouvoir la paix et la sécurité », ajoute Edita Vokral.
A travers la cérémonie d’inauguration de cette exposition, réalisée le mardi 6 novembre 2012, les organisateurs entendent sensibiliser les autorités et la population haïtienne à la problématique de reconnaissance et de défense des droits des femmes et des filles dans le pays.
La sociologue et militante féministe Danièle Magloire, l’ancienne ministre à la condition féminine et aux droits des femmes, Marie Laurence Jocelyn Lassègue et l’ambassadeur de France en Haïti, Didier Lebret ont assisté au vernissage de l’exposition. [emb kft rc apr 08/11/2012 1:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article13646

La Banque mondiale promet son soutien à Haïti pour lutter contre la pauvreté

Le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, en visite officielle en Haïti, a promis l'aide de l'institution pour combattre l'extrême pauvreté dans le pays frappé en 2010 par un violent séisme et en 2012 par des intempéries dévastatrices dues à l'ouragan Sandy.
M. Kim qui intervenait mardi soir à un colloque ouvert par les autorités pour lutter contre la pauvreté, a également promis d'épauler la reconstruction du pays en signant un accord de 125 millions de dollars avec le Premier ministre Laurent Lamothe.
"Haïti jouit du soutien déterminé de la communauté internationale, prête à consentir des efforts extraordinaires pour appuyer des évolutions positives", a-t-il assuré.
Il a appelé les dirigeants d'Haïti à renforcer la stabilité des institutions du pays, créer des emplois, améliorer les services de base et dynamiser le secteur privé afin d'avoir un impact sur la lutte contre la pauvreté.
"En tant que Banque de solutions, nous sommes résolus à appuyer les efforts de Haïti pour faire tout ce qu'il convient de faire dans la lutte contre la pauvreté", a déclaré le président de la Banque mondiale.
Pour sa part le Premier ministre Laurent Lamothe a fixé comme objectif de faire reculer le taux de pauvreté dans son pays de 51% à 40% de la population d'ici 2016.
"Nous avons hérité d'une situation difficile où plus de la moitié de la population vit avec moins de 40 gourdes (1 dollar) par jour. Cela ne peut plus durer", a-t-il tranché.
Au cours de son séjour de 48 heures en Haïti, le président de la Banque mondiale a été reçu par le président haïtien Michel Martelly et rencontré des membres du secteur privé et de la société civile.
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/afp-00476023-la-banque-mondiale-promet-son-soutien-a-haiti-pour-lutter-contre-la-pauvrete-508411.php

Haiti – Police : 79 policiers renvoyés de l’institution policière pour fautes graves

79 policiers ont été effectivement radiés de la police nationale sur une liste de 138 agents sous enquête. Cependant, le rapport de « vetting » réalisé conjointement par la police nationale et la Minustah ne les implique pas directement dans l’affaire Clifford Brandt. L’inspecteur général en chef de la PNH dénonce la fuite de ce rapport dans la presse et promet de continuer à travailler avec acharnement au processus d’épuration de l’institution policière.

Ces policiers devront bientôt recevoir leur dernier cheque, du coup déposséder des matériels de l’institution à leur disposition et qu’après cela ils seront écartés de la Police.
Les raisons de la révocation de ces 79 policiers sont nombreuses. Faux et usage de faux, abandon de poste, vol à main armée, agression, viol, implication dans le trafic de stupéfiants, présentation de faux certificats de fin d’études secondaires (baccalauréat), négligence au travail, complicité dans des évasions de prisonniers, entre autres.
Seul le commissaire divisionnaire Auguste Ulrick Cinéus a été démis de ses fonctions pour perception illégale d’argent et activités suspectes sur ses comptes bancaires, selon le rapport de vetting réalisé par la police nationale conjointement avec la Minustah, dont Haiti News 509 a eu une copie avec tous les détails en exclusivité d’une autorité requérant l’anonymat.
«…Un train de vie très élevé, l’achat d’un véhicule flambant neuf à 26 750 dollars américains alors que son revenu mensuel est de 1 150 dollars américains… », a mentionné le rapport faisant référence au commissaire divisionnaire Auguste Ulrick Cinéus. Il lui a été reproché d’autres faits qui ne font pas honneur à la police nationale.
Quatre autres hauts gradés de la PNH, trois inspecteurs généraux et un commissaire divisionnaire, ont été également chassés de la PNH. D’abord, il y a l’ancienne porte-parole de l’institution policière, Marie Gessy Coicou, inspecteur général. Faute révélée contre elle : absence sans autorisation. Selon une première analyse des enquêteurs, le fait qui lui est reproché n’est pas fondé. « Le motif d’absence sans autorisation évoqué au terme de la procédure de vetting n’a jamais été constaté par l’administration de la PNH », précise le rapport.
Cependant, une deuxième analyse a permis de comprendre clairement que « la mise en cause a quitté le pays depuis 2007 sans aucune autorisation », a révélé le rapport. Dans une correspondance adressée à la Minustah, Marie Gessy Coicou s’est dit étonnée d’entendre à la radio que son nom figurait sur une liste de policiers indésirables alors que son passage à la PNH est sans reproche.
«… J’ai alors adressé une demande de mise en disponibilité au ministre de la Justice avec copie au DG de la PNH, demande pour laquelle je n’ai jamais reçu de réponse. Par la suite, j’ai fait savoir au CSPN que je démissionnais de la PNH. Là encore je n’ai reçu aucune réponse », a-t-elle écrit, soulignant que depuis son départ pour le Canada en 2006, elle n’a reçu aucun chèque de la PNH.
« Lors de mon passage à l’Inspection générale de la PNH, j’ai collaboré avec les membres de la Minustah, responsables du vetting. A cette époque je leur ai proposé de faire mon vetting d’abord pour rassurer le reste de l’institution et leur prouver que cet exercice visait au bien de l’institution », a-t-elle ajouté pour prouver son innocence.
De son côté, l’inspecteur général Jude Altidor a été révoqué pour faux et usage de faux et abus de biens sociaux. « Les faits reprochés sont bien fondés et reconnus par l’intéressé lui-même lors de l’enquête… », selon le rapport de la commission mixte PNH-Minustah.
Ensuite, il est reproché à l’inspecteur général Hertz Obas de s’être approprié de l’argent appartenant à l’Etat, négligence dans l’application des règlements du service et copropriétaire d’une société de la place à l’époque de l’enquête. Pour le quatrième haut gradé sanctionné, Max Gabriel Louis, commissaire divisionnaire, il s’agit tout simplement d’un abandon de poste.
Cette liste de 79 policiers, inclut des inspecteurs de police (I, II, III), des agents (I, II, III) et des employés civils de la PNH.

NOMS PRENOMS GRADES
1- ALTIDORT Jude Inspecteur General
2- AMAZAN Jean Wilson Agent IV
3- AMBROISE Jean-Claude Agent III
4- ANDRAL Frantz Agent III
5- AZARD Lene Agent III
6- BARTHELMY Martineau Inspecteur de Police
7- BAYARD Murlande Agent I
8- BELCEUS Wiliam Inspecteur de Police
9- BELIZAIRE Jacquelin Electricien
10- BENOIT Jean Denisa Agent III
11- BLAVETTE Paul Arsène Agent III
12- BONNET Jean Bradley Inspecteur de Police
13- CALIXTE Frantz Agent I
14- CELESTIN Jean Patrick Agent III
15- CENATUS Patrick Georges Agent II
16- CENECHARLES Jean Yonel Inspecteur Divisionnaire
17- CHARLES Reginald Agent III
18- CINEUS Auguste Ulrick Commissaire Divisionnaire
19- CIVIL François Agent I
20- COICOU Marie Gessy Cameau Inspecteur General
21- CONSTANT Junior Agent III
22- CORRIDON Elysée Technicien
23- DAMAS Marie Yolande Inspecteur Divisionnaire
24- DARDOMPRE Jean Markenson Agent III
25- DARE Jean Milor Agent IV
26-ELYSEE Franer Agent IV
27- ETIENNE Elie Agent I
28-ETIENNE Jean Brutus Inspecteur Divisionnaire
29-FANFAN Francener Agent IV
30- GERMAIN Noles Agent I
31- GERMAIN Genevois Gardien
32- GILBERT Oriol Agent I
33- HECTOR Franckel Agent IV
34-HENRY Jean Brunel Inspecteur Divisionnaire
35- HERAUX Eddy Agent IV
36-HONORE Jean Nesias Agent III
37- JACOB Claude Ricky Agent I
38-JEAN Wenel Agent IV
39- JEAN-PIERRE Olrich Technicien
40- JEAN-BAPTISTE Fritznel Agent II
41- JEAN-CLAUDE Jean-Claudel Agent I
42-JOSEPH Debe Agent IV
43-JOSEPH Paul Ledan Agent IV
44- JUSTE Johnny Gardy Agent IV
45-KERNIZAN Alex Agent I
46- LAFOREST Renouce Agent III
47- LOUIS Max Gabriel Commissaire Divisionnaire
48- LOUIS Nobert Junior Agent I
49- LOUIS Claude Agent III
50- LOUIS JEAN Jean Wilnor Agent IV
51- LOUISSAINT Abel Inspecteur Principal
52- LOUISSAINT Jean Bernard Agent I
53- LUBIN Donner Agent IV
54-LUCSAINT Jean Hurle Agent II
55- MAYAS Esthephene Agent I
56-MERILAN Nicolas Junior Commissaire de Police
57- MICHEL Lifaite Agent III
58-MONNELY Salvard Agent I
59-NAZAIRE Francoise Yvrose Agent IV
60- NAZAIRE Jean Salomon Technicien
61- OBAS Hertz Inspecteur General
62-PHILISTIN Max Sony Agent II
63-PHILOSTIN Carl Venel Agent III
64- PIERRE Jean Guichard Inspecteur de Police
65-PIERRE Marie Yannick Coriolan Inspecteur Principal
66- PIERRE-LOUIS Tanis Agent IV
67- PROPHETE Raymond Inspecteur de Police
68- REGIS Jean Alex Agent II
69- REMY Renel Agent IV
70-SAINT-LOT Luckner Inspecteur de Police
71- SANON Sadrack Agent I
72- ST JUSTIN Ketnel Agent I
73- ST-VIL Huberson Agent III
74- STANIS Neclair Agent I
75- THELEMAQUE Joseph Inspecteur Principal
76- VICTOR Alain Agent II
77- VILFRANC Guissonne Agent IV
78- VOLTAIRE Francois Maxso Agent IV
79- ZAMY Monclair Agent IV

Ce processus d’enquête déployé depuis 2007 est le fruit d’un commun accord signé entre le Gouvernement haïtien et les Nations-Unies en vue de la réforme de la Police. Entre temps, plusieurs policiers dont les noms figurent sur cette liste commencent déjà à se plaindre.
C’est d’ailleurs le cas de l’ex -inspectrice et Porte -Parole de la PNH, Marie Gessy Cameau COICOU. Soulignons, entre autres, que cette liste porte la signature de l’actuel Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique et de l’ex -Directeur Général de la Police Nationale d’Haïti, Mario Andrésol.
Il faut mentionner que le rapport de la commission mixte de révision PNH-MINUSTAH n’indique nulle part que ces 79 policiers ont des rapports avec le réseau de kidnapping impliquant l’homme d’affaires Clifford Brandt. Le processus a été entamé bien avant ce dossier. Il faut souligner également que nulle part dans le rapport il n’est indiqué, non plus, que ces agents de la police nationale n’avaient rien avoir avec l’affaire Brandt.
HaitiNews509

lundi 5 novembre 2012

Brens. Rencontre-débat pour soutenir Haïti



Mardi 6 novembre à 20h à l'Inéopole Formation , la MFR de Midi-Pyrénées propose une rencontre-débat sur Haïti, avec l'agronome Rosanie Moise, directrice de l'ONG haïtienne Veterimed et le Dr Frantz Germain, médecin généraliste à l'hôpital Foyer St Camille de Marin Haïti.
Veterimet, organisme haïtien de soutien aux éleveurs du pays, assure dans le cadre d'un partenariat avec le CHF et AVSF, le fonctionnement des programmes «Manman Bèf» et «Lêt Agogo».
Deux programmes qui souhaitent apporter leur aide à la reconquête, par les Haïtiens, de l'autosuffisance existante dans les années 60 et disparue depuis l'ouverture au marché mondial , dans un petit état fragilisé par sa situation sociale, politique et économique interne.Aide aussi à la recherche d'une certaine souveraineté alimentaire sur les deux décennies à venir, sur la base d'une politique volontariste pour une production nationale des denrées traditionnelles entrant dans la consommation de base.

70% de ruraux
Ce programme vise aussi à la nécessaire prise en compte des besoins de la population rurale (70 % de la population) pour qu'enfin elle accède à des crédits d'investissement permettant de relancer l'économie rurale (par l'agriculture et les activités connexes) et la reforestation (pour la protection des sols et de l'environnement).
Rosanie Moïse expliquera comment les actions menées par son ONG contribuent à la fourniture de solutions aux problèmes de la paysannerie haïtienne.
Le tremblement de terre du 12 janvier 2012 a détruit les bâtiments administratifs,les structures collectives (écoles, hôpitaux... ) et les biens individuels. Il a traumatisé les esprits et mutilé les corps.
Le Dr Frantz Germain dressera un bilan de la situation en terme de santé publique en Haïti, en précisant comment des praticiens surchargés de travail ont pu faire face, entre autres, à une épidémie de choléra.
Rencontre-débat sur Haïti, mardi 6 novembre 20h à l'Inéopole Formation.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/05/1481618-brens-rencontre-debat-pour-soutenir-haiti.html

Des donateurs apportent une aide aux victimes de Sandy


Certains donateurs dont les Etats-Unis, le Venezuela et l'Organisation des Etats Américains (OEA) ont déjà manifesté leur détermination à aider les autorités haïtiennes.
L'ambassadeur des Etats-Unis à Port-au-Prince, Pamela A. White, a soutenu que son gouvernement fait tout son possible pour aider les autorités haïtiennes dans leurs efforts héroïques pour aider le peuple haïtien. J'ai demandé des fonds additionnels à Washington, nous anticipons de fournir une assistance au profit de l'agriculture, le secteur le plus durement touché par Sandy, a expliqué Mme White.
A travers l'Agence Américaine pour le Développement International (USAID) des fournitures de secours ont été distribuées à des familles dans les régions les plus affectées par Sandy. L'USAID a distribué des bâches ainsi que des kits d'hygiène et des couvertures pour venir en aide à plus de 10 000 personnes.
Par ailleurs, le Secrétaire général de l'OEA, José Miguel Insulza, a annoncé qu'une réunion de la Commission interaméricaine pour la réduction des catastrophes naturelles sera convoquée pour discuter de l'aide qui pourrait être apportée aux pays les plus touchés par le cyclone Sandy.
Il a confirmé l'engagement de l'OEA à travailler avec le gouvernement d'Haïti et ses partenaires interaméricains et internationaux pour alléger les souffrances de la population haïtienne et atténuer les conséquences du cyclone qui a provoqué des inondations dans plusieurs régions du pays. " Dans cette période subséquente à une catastrophe qu'Haïti a vécu trop souvent au cours de ces récentes années, le président Martelly et la population d'Haïti peuvent compter sur la solidarité totale des États américains", a-t-il conclu.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_poli_fr.php?id=21557

En Haïti, le français revendiqué !

avec le Chancelier Gabriel de Broglie, de l’Académie française
Gabriel de Broglie, Chancelier de l’institut de France et Hélène Carrère d’Encausse, Secrétaire perpétuel de l’académie française, se sont rendus en Haïti du 5 au 8 septembre 2012 pour visiter les programmes de reconstruction en cours, gérés et orchestrés par l’Organisation Non Gouvernementale « Bibliothèques Sans Frontières » –BSF- qui s’était vue remettre en 2010, suite au terrible tremblement de terre qui ravagea l’île cette année-là, le grand prix culturel de la Fondation Louis D, doté de 750 000€. Il évoque ici la toute particulière relation d’Haïti à la langue française.
Au cours de ce déplacement et des nombreuses visites qui y étaient programmées, Hélène Carrère d'Encausse donna une conférence sur le thème « Langues et Littérature en France et en Haïti » dans les salles de l’Université de Port-au-Prince.
Le Chancelier Gabriel de Broglie s’exprima quant à lui, au cours d’une seconde conférence, sur un thème qui lui est cher : « la Francophonie et la question des langues en Haïti » à l'Institut Français cette fois, devant un public composé en partie d'étudiants, très attentifs et concernés par ces questions.

















Gabriel de Broglie(...)

http://www.canalacademie.com/ida9682-En-Haiti-le-francais-revendique.html

Haïti – Sécurité : 4 morts et 3 blessés dans un conflit armé entre gangs rivaux à Cité Soleil


04 nov. 2012 [AlterPresse] --- Une bataille, engagée le samedi 3 novembre 2012 entre 2 groupes armés de bandits des quartiers de Simon Pelé et Boston, à Cité Soleil (au nord de la capitale), a fait 4 morts et 3 blessés, apprend l’agence en ligne AlterPresse.
La police n’est pas en mesure de porter des précisions exactes sur l’identité de ces victimes.
Néanmoins, « elles sont mortes par balles », indique à AlterPresse le porte-parole de la police nationale d’Haïti (Pnh), le commissaire Frantz Lerebours.
La Pnh a, depuis, déployé, à Cité Soleil, des unités spéciales dans le but de rétablir l’ordre.
Cette situation de violences, entre groupes armés rivaux de cette grande agglomération populaire, a troublé la circulation sur la route de l’aéroport international, au cours de la journée du samedi 3 novembre.
Parallèlement, à la deuxième avenue Bolosse (périphérie sud de la capitale), des hommes armés auraient ouvert le feu, le même samedi 3 novembre 2012, sur des riverains, faisant 2 victimes, rapportent à AlterPresse des habitants de la zone.
Le commissaire Lerebours affirme ne pas disposer de données, pour le moment, sur des cas de victimes par balles qui seraient enregistrées à Bolosse.
Ce nouveau climat de tension, dans des quartiers sensibles de la capitale Port-au-Prince, coïncide avec une hausse des prix de différents produits de première nécessité, sur le marché national, à l’approche de la période de fin d’année (2012), généralement associée à des ambiances de fêtes mondaines et de réjouissances publiques.
Cela survient également dans un contexte, où les autorités judiciaires et policières tendent à reprendre l’initiative contre les réseaux de kidnappeurs et d’autres criminels. [srh rc apr 04/10/2012 11:03]

http://www.alterpresse.org/spip.php?article13631

Artist brings a Haitian style to the Desert Southwest

By BILL COATES Valley Life Editor Casa Grande Valley Newspapers Inc.
Janet Sanders found the Haitian influence for her art in Antigua, a Caribbean island 700 miles southeast of Haiti.
Sanders shows her paintings in Gallery 203 in downtown Casa Grande. Three of them reflect the Haitian influence that made its way to Antigua. Each half of a painting is the mirror image of the other half. One has herons, each a mirror image of the other. The other has mirror-image lions. All have a pond and, in the background, a mountain.
On another wall at Gallery 203 hangs a painting in the same Haitian style. But Sanders has applied the technique to the Desert Southwest, depicting a symmetry of saguaros, succulents, Kokopelli icons and familiar landmarks.
“I took that style and made it my own,” said Sanders, 65.
Her imagination, it happens, goes beyond her Haitian influence. Many of her paintings are layered with textures not found in those early works. And she creates art out of found objects — everything from belt buckles to bicycle wheels. It’s recycled art or — as she calls it — upcycled art.
Sanders’ art has not gone unrecognized. The Case Grande Valley Fine Art Association named her Artist of the Month for November. Her work will be on display at the association’s exhibit duringTuesday’s Art in the Alley in downtown Casa Grande.
And while she might reference her Haitian influence, her first artistic experiences go back to her childhood in Indianapolis. She painted her first picture at age 7, with help from her grandmother, who also painted.
“She was 78 and blind in one eye when she painted,” Sanders said.
Her aunt was another influence.
“My aunt used to have a magic closet and she used to pull things out and we’d make stuff,” Sanders said. She’d find empty milk cartons, oatmeal boxes and other items in her magic closet.
Nothing in her aunt’s magic closet went to waste, including the name, as it happens. Sanders named her planned website Ms. J’s Magic Closet. (She signs her paintings JJ.)
Sanders’ career path into art was not a straight line. She moved to Denver and, in 1975, became the city’s first female paramedic. It was there she learned a trade — picture framing. She would later take her skill as a framer to Antigua.
That came about after some police officers — who work hand-in-hand with paramedics — said they were going scuba diving in the Caribbean. She joined the dive trip.
It was 1989. She went with an open mind and fell in love with the culture.

She ended up moving to Antigua.
“When I burned out with the ambulance, I went to the Caribbean,” Sanders said.
She found work as a picture framer for Nick Maley, a movie-creature designer who worked on the original “Star Wars.” He owned three galleries on the island and made trips to Haiti to purchase art.
“I had to restretch the canvases, so I sat there with all that Haitian art,” she said.
She also became acquainted with the artists of Antigua and their work. Their influence stirred her own creativity, and soon the framer became the painter.
All in all, she spent eight years soaking up the sun and culture of Antigua, returning to her hometown of Indianapolis in 1997.
She made her way to Casa Grande in 2008, initially just planning to visit a friend from Antigua. Aziza McMillan, another artist, had moved here earlier. Sanders, however, didn’t just visit. She made Casa Grande her home and became part of the active art scene.
At Gallery 203, she showed me her work. The Haitian-influenced paintings reflect her detail for framing. The frames are part of the picture, painted with bright colors and hearts. Another painting shows an ocean meeting the shore. The landscape is highly textured and rough.
Her recycled pieces include one made with five belt buckles. They came from her grandmother’s button boxes, which Sanders kept all these years. Other pieces are fashioned around bicycle wheels, found in a desert area southwest of Maricopa.
“My bicycle wheels are all from Vekol Valley,” Sanders said. “There are tons of bicycles there. The illegals leave them.”

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Sanders’ work can be seen during Art in Alley from 5:30 to 9 p.m. Tuesday at 407 N. Florence St., as well as at Gallery 203, 203 W. Second St., from 10 a.m. to 2 p.m. Monday-Friday.

http://www.trivalleycentral.com/casa_grande_dispatch/area_news/artist-brings-a-haitian-style-to-the-desert-southwest/article_8a8ae490-25f8-11e2-966f-001a4bcf887a.html