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mardi 27 janvier 2009

La Commission Internationale pour le Développement d’Haïti soumet un "plan marshall" pour Haïti face au DSNCRP

Port-au-Prince, le 26 janvier 2009 – (AHP) – La Commission Internationale pour le Développement d’Haïti a présenté lundi son plan Marshall pour Haïti, un projet du partenariat mondial pour le développement du pays.Son président, l'économiste Pierre C. Armand, a indiqué que ce plan résulte de plusieurs visites effectuées dans les différentes régions du pays pendant une période de deux ans en vue de mieux cerner les problèmes confrontés par la population dans la perspective de dégager des solutions durables à ces problèmes.
Le gouvernement doit mettre au point, a-t-il dit, un environnement économique dont les générations présente et future, peuvent bénéficier pour gagner leur vie de façon décente, a indiqué l’économiste.
M. Armand soutient que son plan Marshall pour Haïti diffère du Document de Stratégie Nationale pour la croissance et la réduction de la pauvreté (DSNCRP) dans sa vision pour le pays.« Le DSNCRP vise la croissance et la réduction de la pauvreté alors que le plan Marshall vise le développement du pays », a indiqué le professeur Armand ajoutant que sa mise en application dépend du gouvernement haïtien. Il a rappelé que le premier draft de ce plan Marshall pour Haïti avait été soumis au gouvernement intérimaire de Gérard Latortue (2004/2006), mais aucune suite ne lui avait été donnée.Tout en soulignant que l’application du plan Marshall pour Haïti peut faire augmenter considérablement le revenu per capita du pays dans les trente prochaines années et qu'il mérite d'être pris en considération, M. Armand a quand même reconnu que tout développement économique est avant tout un choix politique

Des juristes haïtiens et américains s'apprêtent à relancer de dossier du TPS en faveur de dizaines de milliers de sans papier haïtiens aux Eta-Unis

Miami, le 26 janvier 2009 – (AHP) – Des juristes haïtiens et américains s’apprêtent à entamer le dialogue avec l’administration de Barak Obama sur le dossier de l'octroi du statut de réfugié temporaire (TPS) à des dizaines de milliers de sans papier haïtiens aux Etas-Unis .
Après des années de politique brutale du président George Bush vis-à-vis des illégaux haïtiens, l'heure est venue de parler avec une administration qui devrait être plus humaine et plus amicale, a fait savoir Jean Robert Lafortune, dirigeant d’une organisation non gouvernementale de défense des droits humains à Miami, la Haitian-american Grassroot Coalition.
Les avocats soutiennent qu'en accordant le droit à l’asile aux haïtiens, les Etats-Unis pourraient aider Haïti à retrouver une stabilité sociale et économique.
Les expulsions des sans papier haïtiens avaient été suspendues pendant 2 mois, à la suite des ouragans dévastateurs de l'été dernier en Haïti, mais les déportations ont repris depuis.
Si des pays, comme le Canada ont décidé de surseoir aux déportations d’Haïtiens en situation irrégulière chez eux, il est raisonnable que le nouveau président américain accorde le TPS à environ dix mille (10 000) haïtiens se trouvant déjà sur le sol américain, soutient M. Lafortune.
http://www.ahphaiti.org/ndujour.html

Scandale narco-financier de Port-de-Paix: le ministre de la justice convoqué jeudi à la chambre

Port-au-Prince, le 26 janvier 2009 –(AHP)- Le nouveau président du bureau de la chambre des députés, Levaillant Louis Jeune, a confirmé lundi la convocation, le jeudi 29 janvier, en séance plénière, du ministre de la justice, Me Jean Joseph Exumé, pour qu’il fournisse des explications sur l’état d’avancement de l’enquête ouverte sur le scandale narco-financier de Port-de-Paix.Selon des témoignages concordants, plusieurs millions de dollars américains ont été pillés, le 12 novembre dernier, lors d’une perquisition chez l’oncle du présumé trafiquant de drogue, Alain Désir, incarcéré actuellement aux Etats-Unis d’Amérique.Selon M. Louis Jeune, la lettre de convocation a déjà été acheminée au ministre Exumé, à la demande d’une dizaine de députés. Le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur ledit dossier lui a également été acheminé en annexe, a-t-il précisé.Il est important d’avoir toutes les versions pour permettre à la justice de se prononcer de manière objective, a estimé le parlementaire.

Les législateurs ont approuvé la loi sur la lutte contre les enlèvements

Un juriste, Louis Eric Dubosc, a été assassiné par des bandits 4 jours après son enlèvement à Delmas 31. Le cadavre de M. Dubosc qui commençait à entrer en putréfaction a été retrouvé dans le quartier de Delmas 41 dimanche dernier indiquent les autorités policières.
Le crime a été perpétré 48 heures après le vote de la loi sur la lutte contre le kidnapping par la chambre basse. Cette proposition de loi approuvée par les deux chambres du parlement devra être promulguée dans le journal officiel Le moniteur afin d'être en vigueur. Le coordonnateur de l'Unité Nationale Anti Kidnapping (Lunak), Arnold Antonin, a l'origine de cette proposition de loi, espère qu'elle pourra être promulguée par la présidence dans le meilleur délai. Il salue le travail de tous les secteurs de la société civile et des parlementaires, notamment les membres des commissions finance dans l'élaboration de cette législation visant à combattre le fléau du kidnapping. " C’est une victoire importante de la société civile ", dit-il faisant remarquer que le kidnapping avait créé une psychose au sein de la population. " Le kidnapping a fait l'effet d'une bombe parce qu'il empêche la création d'emploi en raison du départ des investisseurs", explique t-il. Assimilant le kidnapping à l'esclavage Arnold Antonin soutient qu'un groupe de bandit avait recours à cette forme de crime crapuleux.
De son coté, le président de la commission justice de la chambre basse, Arsène Dieujuste, indique que la loi suspend les libertés provisoires ou mains levées pour les auteurs de rapt. " Les criminels ayant réalisé des séquestrations pendant deux jours risquent la prison à vie", dit-il soulignant que les complices encourent la même peine que les auteurs d'enlèvement.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14685
Himmler Rébu prédit la tenue de joutes ténébreuses le 19 avril
Le Grand Rassemblement pour l'Evolution d'Haïti (GREH) n'a pas fléchi et confirme son désaccord avec les autorités électorales en refusant d'inscrire ses candidats pour les sénatoriales du 19 avril. Himmler Rébu qualifie de hold up moral et politique les prochaines élections pour le renouvellement du tiers du sénat réitérant ses critiques de la loi électorale. " C'est une loi inconstitutionnelle et immorale qui peut garantir le bon déroulement des élections", prévient M. Rébu pour qui un vaste complot ourdi par le gouvernement vise à modifier la constitution et garantir le maintien de l'équipe au pouvoir. Selon le chef de file du GREH, la loi électorale favorisera l'intromission de l'argent sale dans le système politique Il s'étonne que les chefs de file des partis politiques qui pourtant avaient dénoncé la loi électorale se soient résignés à prendre part à ces joutes. De plus le GREH est également surpris par l'implication de la communauté internationale dans l'organisation de ces élections. " Comment peut on mobiliser 16 millions de dollars pour les sénatoriales alors qu'il faudra 5 mois plus tard organiser les municipales", s'interroge t-il.Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole Himmler Rébu a soutenu que les résultats de ces élections sont connus d'avance. " La situation politique oblige Préval a tirer ces sénateurs de l'UCAD (duplication de Lespwa), Lespwa, Union ( Allié inconditionnel de Lespwa) et de quelques indépendant", ajoute t-il estimant que le chef de l'état veut avoir 12 sénateurs favorables afin de pouvoir réaliser son projet de modification de la constitution.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14684
HRV commente :
Je vous présente le chef de file de ceux qui vont dénoncer des irrégularités dans le déroulement des élections : Monsieur Himmler Rébu, chef du Grand Rassemblement pour l’Evolution d ‘Haïti.
Je ne crois pas qu’il y a rassemblement. Dire s’il est grand ou petit c’est toute une autre question. Quel a été le score du GREH aux élections présidentielles ?
Aujourd’hui, Monsieur Rebu n’est pas capable d’assurer une victoire aux élections sénatoriales même s’il devait prendre la tête de la liste de son parti.
Le CEP devrait divulguer le nombre d’adhérents de ce type de parti qui se plaisent à tout critiquer et tout boycotter.
Sans doute le GREH ne possède même pas d’adhérents recyclables en candidats.
Nous nous sommes toujours opposés certes à la réalisation de ces joutes qui ne vont sans aucun doute rien apporter à Haïti. Mais il s’agit de respecter la volonté des amis d’Haïti qui veulent nous démocratiser de cette façon et à n’importe quel prix. J’ai mal au cœur et ça me casse les couilles quand ont sait qu’il faut la bagatelle de 1.000.000 de dollars par sénateur. Et quel sénateur s’il vous plaît.
Mais l’attitude de ces leaders politiques laisse à désirer. Manje yo paka manje yo pito gate-l !
Haïti hôte de la 14e conférence de l’Association des Etats de la Caraïbe
mardi 27 janvier 2009
P-au-P, 27 janv. 09 [AlterPresse] --- Haïti se prépare à accueillir les 28, 29 et 30 janvier 2009 la 14e réunion ordinaire du Conseil des ministres des affaires étrangères de l’Association des Etats de la Caraïbe (AEC).
Pas moins de 28 chanceliers de l’AEC doivent participer à ces assises qui se déroulent à Juvénat dans la commune de Pétion-Ville (secteur est de la capitale haïtienne).
Des questions relatives au tourisme, aux relations commerciales, au transport et aux catastrophes naturelles, seront abordées.
« L’organisation de cette réunion sera un succès et aura des retombées positives, notamment en terme d’amélioration de l’image du pays à l’extérieur », anticipe le chancelier haïtien, Alrich Nicolas, lors d’une conférence de presse, le 26 janvier 2009.
Le conseil des ministres de l’AEC, dont Haïti assure la présidence depuis 2008, est l’organe suprême de décision de cette organisation régionale. Il a pour mission, précise Alrich Nicolas, de formuler les politiques de l’association.
Avec le concours d’autres ministères du gouvernement, le chef de la diplomatie haïtienne affirme avoir priorisé une approche de gestion participative qui a permis de préparer la réunion dans les meilleures conditions possibles.
Alrich Nicolas informe que cette 14e session présente deux grands enjeux pour Haïti : elle renforce, d’une part, sa position sur l’échiquier diplomatique de la région et, d’autre part, « le pays se construit lentement mais sûrement un certain leadership dans la région dans le domaine de l’environnement et du changement climatique ».
« Ce leadership nous ouvre la voie à des fonds internationaux importants qui, certainement, pourront permettre au pays de mieux faire face à ses problèmes environnementaux », indique Alrich Nicolas.
Le chancelier haïtien pense que Port-au-Prince est sur le point de reprendre sa position de capitale diplomatique, une position qu’elle avait perdue ces dernières années.
L’AEC contient 25 Etats membres, 3 Etats associés et 8 pays non indépendants de la Caraïbe qui sont éligibles à adhérer en tant que membres associés.
« Il y a une forte mobilisation des Etats membres et des Etats associés pour participer à cette 14e réunion ordinaire du Conseil des ministres », précise Watson Denis, conseiller politique auprès de l’AEC.
En plus des thèmes liés au tourisme, au commerce, à l’environnement et au transport régional, Watson Denis informe que des questions relatives à la coopération fonctionnelle et à la mer des Caraïbes seront également à l’ordre du jour. [do gp apr 27/01/2009 15 :30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article8034
Enlèvement et exécution de Me Eric Dubosse : Réprobation générale
Le recteur et les étudiants de l’Université d’Etat d’Haïti ainsi que l’ordre des avocats de Port-au-Prince protestent contre ce nouvel acte barbare qui emporte un professionnel chevronné
lundi 26 janvier 2009,
Radio Kiskeya
L’exécution par ses ravisseurs du pharmacien et avocat Louis Eric Dubosse, 65 ans, a provoqué une onde de choc dans différents milieux, forçant des étudiants de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH) et les membres du barreau de Port-au-Prince à protester vigoureusement contre ce nouveau crime odieux.
La nouvelle a provoqué lundi matin la stupéfaction générale parmi les étudiants de la faculté d’odontologie qui ont aussitôt organisé un sit-in pour réclamer justice. Le professeur Eric Dubosse devait assurer comme à l’ordinaire son cours de jurisprudence.
Depuis la confirmation de ce brutal et lâche assassinat, ses étudiants n’en finissent pas de vanter ses qualités.
Abasourdis, les responsables du décanat de la faculté, avaient du mal à trouver les mots qu’il faut pour traduire leurs sentiments vis-à-vis de ce drame. Rappelant que le disparu était un honnête homme et un éducateur consciencieux, ils soulignent que le kidnapping mortifère a encore emporté un des représentants de l’intelligentsia haïtienne.
Pour sa part, le recteur de l’Université d’Etat, Vernet Henry, s’est déclaré choqué devant la disparition d’un homme qui faisait partie du personnel enseignant de l’UEH depuis 1981. Il qualifie la mort d’Eric Debrosse de coup terrible porté à l’ensemble de la communauté universitaire et en particulier à la faculté d’odontologie où les étudiants lui vouaient une grande admiration.
Le recteur Henry souhaite que les forces de sécurité redoublent de vigilance afin de stopper la machine infernale du kidnapping.
L’exécution de l’ex-otage a également provoqué des remous au barreau de Port-au-Prince où Me Dubosse était régulièrement inscrit. Le bâtonnier de l’ordre des avocats, Me Gervais Charles a annoncé qu’une dispense de plaider a été accordée pour toute la journée de lundi en solidarité au confrère disparu. Une pétition a été également lancée en vue d’exprimer les protestations de l’ensemble de la corporation qui seront acheminées au ministre de la justice, Jean Joseph Exumé. Un registre devant recueillir les signatures a été ouvert à cet effet au Palais de justice de la capitale.
Précisant que l’ordre des avocats s’était constitué partie civile face à ce crime qui doit être élucidé, Me Gervais Charles a aussi appelé le titulaire de la justice à relancer des enquêtes, aujourd’hui au point mort, ouvertes sur d’autres cas d’hommes de loi assassinés.
Réginald Delva, expert en sécurité, a déploré le meurtre qui, fait-il remarquer, a été commis –comble de l’ironie- au moment où la Chambre des députés venait tout juste d’approuver la nouvelle loi sur le kidnapping. M. Delva dénonce le refus catégorique des compagnies de téléphonie mobile de coopérer avec la police chaque fois qu’un rapt se produit et entraîne une succession d’appels téléphoniques de la part de ravisseurs en quête de rançon.
Parente de la victime, l’ancienne maire de Port-au-Prince, Dr Marie-Yves Pouponneau Duperval, paraissait très bouleversée dans ses premiers témoignages sur les circonstances dans lesquelles s’est produit le drame. Dans une interview à Radio Kiskeya, elle a raconté que les meurtriers avaient enlevé le sexagénaire mercredi dernier (21 janvier) au moment où il regagnait en voiture son domicile à Delmas 31 (banlieue nord de Port-au-Prince). Son corps méconnaissable a été découvert dimanche matin à Delmas 75 (banlieue est). spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5627
HRV commente :
Tout semble indiquer que nous devrons nous résigner à garder et intégrer le phénomène de kidnapping comme un héritage odieux de la démocratie construite et bâtie par la « gauche tipèpiste », des acquis de 1986.
La délinquance dans une de ses manifestations est très difficile à éradiquer. Beaucoup de pays vivent et acceptent un niveau de violence. Une sorte d’exutoire à l’exclusion, à la différence de classes. Histoire de déblayer et combler les fossés.
Quand on pénètre les antres du kidnapping en Haïti on doit conclure que c’est déjà trop enraciné dans les mœurs de ceux qui justement ont pour mission de surveiller et protéger les citoyens pour prétendre que le phénomène sera contrôlé un jour.

Les autorités en place ne semblent pas avoir les compétences ni le pouvoir nécessaires pour éradiquer le phénomène.