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mercredi 2 mai 2007

Délinquance en République Dominicaine...La délinquance frappe les quartiers de Santiago.

Ricardo Santana
Santiago.- Les secteurs de Santiago ou le programme ne s’est pas développé le programme “Quartier sûr »du Plan de Sécurité Démocratique, sont enveloppés par la délinquance, contrairement à ce qui se passe là ou le programme s’est établi, ou les actes délictuels ont diminué selon les habitants de ces quartiers.
« Quartier Sûr » opère dans 13 secteurs, mais bénéficient aussi à plus de cinquante quartiers des alentours, ou les patrouilles et les mesures préventives ont été appliquées. Cependant, des secteurs comme Hato Del Yaque, Ensanche Libertad, Buenos aires, Camboya et los salados disent les cas de vols surviennent à n’importe quelle heure du jour et de la nuit.
A Hato Yaque, dans le Sud ouest de Santiago, la situation est encore plus grave, car selon ce que disent les habitants et les dirigeants communautaires, durant les deux dernières années la consommation de drogues a augmenté et comme conséquence les vols et se sont vus à la hausse aussi.
Dans c e quartier dont les habitants attendent le plan « Quartier Sûr », il y a deux rues ou les habitants vivent depuis plus de 15 jours dans l’obscurité parce que des voleurs ont emporté les fils électriques. Saul Santos, du syndicat des mototaxistes de Hato Yaque a dit que les voleurs sont du quartier et que beaucoup de personnes ont leurs identités.
Tandis que Victor Manuel Garcia admet que l’on est rentré dans sa maison et les voleurs ont emporté plusieurs articles. Les vols représentent notre pain quotidien, ici on vole à toute heure le jour comme la nuit » a expliqué de son côté, Ramona Almonte. Juan Angeles soutient que la nuit la situation se fait difficile, parce que après 9 neuf heures il faut circuler dans les rues en prenant beaucoup de précautions, parce qu’on peut être attaqué.
Le dirigeant communautaire Juan De Leon a expliqué qu’à Hato Yaque il y a beaucoup de vols, beaucoup d’agression, consommation de drogue, violences sexuelles et tout ce qui est mauvais et demande l’extension du plan »quartier Sûr »
Les habitants de Los Salados et de Ensache Liberad de santiago formulent les mêmes plaintes. Victor Rodriguéz, dirigeant du Comité de défense de Los salados déclare que les vols n’accordent pas de trêve aux habitants de ce quartier.
La même chose avance les habitants de Camboya qui expriment que la consommation de drogues, les scandales non nécessaires et autres actions sont entrain de pousser les gens du quartier vers les refuges dans les montagnes. Tandis que le dirigeant de quartier Andrés Martinez a manifesté que “Quartier Sûr » a donné quelques résultats dans les secteurs ou il s’est établi, mais ce programme présente l’inconvénient venant du fait que les délinquants se déplacent d’un endroit à l’autre pour perpétrer leurs crimes.
Cependant ce n’est pas ce que pensent les résidents de La Herradura, Barrio Nuevo, Ensanche Espaillat, Cienfuegos et autres quartiers ou existe le programme mis sur pied par le Gouvernement, parce que les vols ont diminué, malgré la persistance de la délinquance, en proportion moins importante selon ce qu’ils ont exprimé.


Note : Article original en Espagnol paru dans l’édition digitale du Journal Listin Diario http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=11324, traduit par Thom Gato pour Haiti Recto Verso.

ESCLAVES AU PARADIS...LE COLLECTIF HAITI DE PROVENCE INVITE

Esclaves au paradis
15 heures de travail par jour=1 tonne de canne = 1 euro en ticket de rationnement

L'événement « Esclaves au Paradis » vise à dénoncer le trafic d'êtres humains et le maintien en esclavage des coupeurs de canne à sucre d'origine haïtienne dans les exploitations de République Dominicaine. Le 10 mai, journée des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions, le Collectif Haïti de Provence vous invite à un débat concernant la situation des coupeurs de canne à sucre haïtiens en République Dominicaine en présence de Colette Lespinasse directrice du GARR en Haïti et de Céline Anaya-Gautier du Collectif “Le Carton” qui viendra commenter son reportage photographique fait dans les bateyes et apporter son témoignage.

Le 10 mai à 17h30 à la FNAC de Marseille
organisé avec le Collectif Haïti de France et Amnesty International

Les photos de Céline Anaya-Gautier seront présentées du 2 mai au 15 juin dans la galerie photo de la FNAC

Pour plus d’information consulter
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