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vendredi 17 octobre 2008

RENCONTRES FRANCO-HAITIENNES 2008

La rédaction de Haïti Recto Verso participera ce week end aux Rencontres Franco-haïtiennes 2008, un temps de réflexion et un espace d'échanges entre les les membres des associations qui travaillent en faveur d'Haïti. Organisées par le Collectif Haïti de France et la Plateforme des Associations Franco-Haïtiennes, les Rencontres auront lieu le weekend du 18 et 19 octobre 2008 à Francheville / Sainte Foy-Les-Lyon à la Maison St Joseph (située à la frontière des deux villes), dans le Rhône (69), à partir de 10h.

Rencontres Nationales FRANCO-HAITIENNES / Programme
(18-19/10/2008)

Samedi 18 :
10h00 : Convocation et accueil des participants (petit déjeuner et répartition dans les chambres)
11h : Présentation générale en assemblée plénière avec une intervention d’un membre du CHF et de la PAFHA.
11h30 : Intervention de Sonia FAYMAN sur la question du « partenariat solidaire »
12h : Introduction et répartition des ateliers
12h15 : Déjeuner
13h30-14h : Ateliers*
16h : Pause
16h15 : Reprise des ateliers
18 h : Récapitulation et fin des ateliers
19h : Intervention région / partenaires
19h10 : Apéritif
19h45 : Dîner
21h15 : Soirée

Dimanche 19 :
9h : Synthèse des ateliers en assemblée plénière (5-10 minutes par atelier)
10h : Pause
10h15 : Débat transversal (sujets abordés : financements, coopération…)
12h30 : Intervention de l’Ambassade d’Haïti
12h45 : Déjeuner
14h15 : Assemblée Générale du CHF (quitus pour l’année passée, agrément des nouveaux statuts, désignation du CA, du bureau et du, ou de la, nouveau Président, agrément des orientations du plan d’action pour deux ans)
15h30 : Fin des Rencontres Nationales

* Les ateliers retenus suite aux retours de l’enquête porteront sur les thèmes de ;
- la santé, hygiène et eau,
- l’éducation, la formation professionnelle et des adultes,
- le développement agricole et rural incluant les interactions avec les problèmes de la nutrition,
- le co-développement et la question des migrants haïtiens en France,
- le commerce équitable.

Janet Sanderson réitère l’appui des Etats-Unis à Haïti

L’ambassadeur des Etats-Unis à Port-au-Prince, Janet Ann Sanderson, se déclare préoccupée par la crise alimentaire et rappelle que son gouvernement avait accordé récemment une aide de 45 millions de dollars à Haïti. Selon Mme Sanderson une enveloppe supplémentaire de 33 millions de dollars avait été accordée afin de venir en aide aux sinistrés des récents cyclones.
De plus, la diplomate américaine assure de l’élaboration d’un programme qui permettra de réhabiliter les sols et les canaux d’irrigation. " Nous allons continuer notre assistance à Haïti ", lance Mme Sanderson faisant remarquer que le projet se réalisera en collaboration avec le ministère de l’agriculture.
L’ambassadeur des Etats-Unis, annonce le décaissement de 100 millions de dollars pour la réhabilitation des routes et la réalisation de projets de protection de l’environnement. La somme qui sera décaissée après la période d’urgence servira également à prévenir des catastrophes naturelles. " Nous envisageons un package avec l’USAID", dit-elle espérant que 100 millions de dollars pourront être décaissés dans le cadre de la première étape de l’assistance. Par ailleurs, la conférence épiscopale des Etats-Unis appelle le président Georges Bush à accorder le statut temporaire de protection (TPS) aux immigrants clandestins haïtiens. Les évêques américains estiment que l situation économique d’Haïti en raison de la crise alimentaire et des récents cyclones peut justifier l’octroi du TPS aux haïtiens.
Jusqu'à présent les autorités américaines ne se sont pas prononcées sur les demandes répétées des leaders communautaires haïtiens et du chef de l’état, René Préval. Les immigrants illégaux n’ayant pas obtenu le TPS sont privés du droit d’obtenir une carte de sécurité sociale, un permis de travail, un permis de conduire, d’ouvrir un compte bancaire ou d’avoir accès au système d’assurance médicale affirment des leaders de la communauté haïtienne.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14185

Haïti n’a pas signé l’accord de partenariat économique (APE)

L’accord de partenariat économique (APE) comprend un train de mesures visant à stimuler les échanges, l’investissement et l’innovation, à favoriser le développement durable ainsi que la création d’un marché régional entre les pays caribéens et à lutter contre la pauvreté. L’accord entre l’Union Européenne et le Cariforum a été négocié entre 2004 et 2007 après l’échec des précédents accords commerciaux sur le plan du développement et leur remise en question à l’OMC pour leur caractère discriminatoire. Bien qu’ayant paraphé l’accord à la fin de l’année dernière, Haïti n’a pas signé l’APE aujourd’hui à cause des difficultés spécifiques que connaît le pays.
Le représentant de l’Union Européenne en Haïti, Francesco Gosseti, soutient que l’accord vise à faciliter une fluidité des échanges de services et de capitaux.En ce qui a trait à Haïti, M. Gosseti fait remarquer que le pays a pris part tardivement aux négociations. " Haïti avait obtenu une période supplémentaire pour explorer le secteur des échanges de services et de capitaux ", dit-il révélant que le chef de l’état haïtien avait fait part des difficultés économiques de son pays.D’autre part, M. Gosseti rappelle que l’Union européenne avait accordé une aide de trois millions de dollars à Haïti après le passage des 4 ouragans. " Les fonds avaient été alloués à Oxfam, la Croix rouge et Unicef entre autres ", dit-il soulignant que des techniciens de l’UE évaluent actuellement les conséquences des récents cyclones.
M. Gosseti informe de nouvelles décisions de l’UE qui sont de nature à permettre au pays de lancer le processus de reconstruction. Un appui budgétaire pour 2009 est en train d’être élaboré », dit-il annonçant que 20 millions de dollars pourront être alloués à Haïti.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14186

L’inspecteur de police toujours pas relâché

Après le versement de deux rançons ; inquiète, la LUNAKappelle à la mobilisation contre le retour des kidnappeurs
Octobre 2008,

Radio Kiskeya
L’inspecteur de police enlevé à Port-au-Prince depuis le début de la semaine n’était toujours pas relâché jeudi soir, a indiqué à Radio Kiskeya le directeur central de la police judiciaire, Frantz Thermilus
Les proches de l’otage sont plongés dans le plus grand désarroi en constatant que les ravisseurs sont restés inflexibles malgré le versement de deux rançons. Toutefois, le chef de la DCPJ leur reproche d’avoir engagé des négociations financières à l’insu de la police.
Frantz Thermilus a juré de retrouver tôt ou tard les auteurs du rapt.
Le policier avait été kidnappé en compagnie d’une autre personne. Cette dernière a été depuis remise en liberté.
La Lutte nationale contre le kidnapping (LUNAK) s’est alarmée de la recrudescence des enlèvements crapuleux à Port-au-Prince. Le cinéaste Arnold Antonin, un des responsables de cette organisation de la société civile, a souhaité la mobilisation des forces vives du pays, le renforcement de la cellule anti-enlèvement de la Police Nationale et l’adoption de dispositions pénales drastiques afin de contrer la nouvelle vague de kidnappings qui commence à s’abattre sur la capitale et ses environs.
La PNH a recensé au moins six cas d’enlèvement depuis le début du mois d’octobre. Un bilan qui semble très inférieur à l’ampleur des opérations menées par des gangs de plus en plus actifs après une période d’accalmie. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5340

Le Président de la Banque mondiale en Haïti du 20 au 22 octobre

Robert Zoellick, qui estime les pauvres haïtiens "menacés", consacrera son séjour à l’évaluation des dégâts post-cycloniques et à la reconstruction du pays
Jeudi 16 octobre 2008,
Radio Kiskeya
Le Président du groupe de la Banque mondiale (BM), Robert B. Zoellick, sera en Haïti du 20 au 22 octobre pour une visite destinée à manifester le soutien actif de l’institution au pays et à envisager sa reconstruction.
Selon un communiqué rendu public à Washington, durant son séjour à Port-au-Prince, M. Zoellick entend mobiliser les donateurs et passer en revue des questions cruciales telles les prêts d’urgence, la crise alimentaire, la situation économique et le processus de développement à moyen et long termes.
« Il faut donner à Haïti les possibilités de se relever. La communauté internationale se doit de faire face à la tâche et de soutenir le gouvernement et le peuple haïtiens dans les efforts qu’ils déploient », a affirmé le dirigeant de la Banque mondiale. Il a aussi insisté sur la nécessité de « préserver les acquis précieux du développement, particulièrement pour les populations touchées par les catastrophes naturelles, la crise alimentaire et des carburants et la crise financière qui menacent non seulement de frapper les plus pauvres mais de les écraser ».
Au menu de la visite de Robert Zoellick figurent notamment des discussions sur la gestion des catastrophes, la sécurité alimentaire et l’agriculture. avec le Président René Préval, des membres du gouvernement, les représentants des bailleurs de fonds, de de la société civile et du secteur privé des affaires.
Il visitera aussi les régions sinistrées, en particulier les Gonaïves (Artibonite, nord), la ville la plus touchée par les dernières inondations, et des projets parrainés par la BM.
La semaine dernière, la Banque Mondiale avait accordé à Haïti un don d’urgence additionnel de 25 millions de dollars en vue d’aider aux efforts de reconstruction du pays fortement éprouvé par le passage en août en septembre de quatre tempêtes tropicales et ouragans.
Depuis 2005, année à laquelle elle a cessé toutes ses opérations de prêt en faveur d’Haïti, l’institution financière multilatérale lui a octroyé des dons d’un montant global de 250 millions de dollars.
Des organisations altermondialistes locales, très critiques vis-à-vis de la politique néolibérale des institutions de Bretton Woods, souhaitent qu’Haïti puisse avoir accès, à des conditions raisonnables, à des lignes de crédit auprès de la Banque mondiale qui pourraient favoriser la mise en œuvre de différents projets de développement. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5337