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lundi 15 octobre 2007

Les nouvelles exigences dominicaines heurtent les frontaliers haïtiens

Sans passeport et visa, aucun Haitien ne peut pénétrer en territoire dominicain depuis le déploiement, fin septembre, d'une nouvelle force militaire spécialisée à la frontière haïtiano-dominicaine.
Les citoyens dominicains ne sont pas épargnés et doivent présenter de leur côté la cedula, une pièce d'identité émise par les autorités dominicaines. La nouvelle mesure, qui n'a fait l'objet d'aucune publicité, cause des problèmes aux résidents frontaliers.
Le maire d'Anse-à-Pitres, par exemple, a dû présenter passeport et visa pour aller rendre visite à son homologue de la ville voisine de Pedernales.
L'inspecteur de police qui l'accompagnait n'a pu, lui, fouler le sol dominicain parce qu'il ne disposait pas de ces documents.
Même les malades et les femmes enceintes qui avaient pris l'habitude de se faire soigner à Pedernales ne sont pas épargnés.Le va-et-vient des petites marchandes et des commerçants sans papiers est encore toléré les jours de marché mais ces derniers sont soumis à des fouilles systématiques.
« Ces nouvelles mesures ont des conséquences sur les activités quotidiennes des riverains de la zone frontalière dont la survie dépend en grande partie des échanges qui se font tous les jours entre les deux peuples, dit Colette Lespinasse, coordonnatrice du Groupe d'appui aux rapatriés et réfugiés (GARR). En l'absence de structures étatiques et d'infrastructures dans les communautés frontalières, la situation est beaucoup plus compliquée pour les Haïtiens.
Livrés à eux-mêmes, ils ont pris l'habitude de se tourner vers les localités dominicaines pour leurs moindres besoins, notamment les services sociaux de base. »Le GARR demande au gouvernement Préval-Alexis de faire tout ce qui est en son pouvoir pour que les Haïtiens vivant près de la frontière ne soient plus pénalisés par la mesure dominicaine. Quelque 500 000 Haïtiens et Dominicains vivent à proximité de la frontière.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=49610&PubDate=2007-10-11

Commentaires:
Il est fou de constater la fausse logique de la réflexion de certains qui se disent imbus d’une réalité et qui se sont donnés la vocation de servir en faisant respecter l’équilibre entre le droit et le devoir.
Entre Haïti et la République Dominicaine il n’existe ni de traité de libre commerce ou de libre circulation d’une part et il existe bien une ligne qui démarque et sépare les deux états. Le fait que pendant des années il y ait eu une sorte de laisser aller faisant croire à ces deux dispositions inexistantes n’implique pas un droit tacite des résidents des deux côtés de la ligne de traverser d’un côté à l’autre comme dans un moulin.
Cet état de fait supporté et même encouragé par les autorités a toujours été une situation conjoncturelle insolite et anormale. Haïti et la République Dominicaine pouvait toujours se réserver le droit de faire respecter les lois et les normes qui régissent les trafics à travers les frontières de deux pays.
Ceux qui veulent s’ériger en avocat de n’importe quelle cause devraient d’abord commencer par revoir leurs stratégies. L’état haïtien ne dispose d’aucun moyen, en absence de traité de libre circulation entre les deux pays, pour exiger aux autorités dominicaines d’effacer la ligne frontalière pour ne pas pénaliser les habitants des villes et communes proches de cette ligne.
Les dominicains ont voulu mettre de l’ordre dans une situation qui ne pouvait durer.
Le pire reste à venir car l’idée de la construction d’un autre mur fait lentement et sûrement son chemin

Haïti-Rép. Dominicaine : L’Église catholique dominicaine divisée quant à une position sur le massacre d’Haïtiens en 1937

P-au-P, 11 oct. 07 [AlterPresse] --- Des prélats de l’église catholique romaine dominicaine se sont engagés, depuis le 8 octobre 2007, dans une polémique ouverte quant à une position officielle à adopter par rapport au massacre des Haïtiens ordonnés par le dictateur dominicain Rafael Leonidas Trujillo en 1937, selon les informations rassemblées par l’agence en ligne AlterPresse.
Au cours d’une messe solennelle à l’occasion de la fête patronale de la paroisse jésuite de Dajabón (ville frontalière avec Ouanaminthe, au nord-est d’Haïti), l’évêque de Mao-Montecristi, Diómedes Espinal de León, a demandé, au nom de l’Église Catholique romaine dominicaine, « pardon au peuple frère d’Haïti » pour cet « acte horrible qui a causé de graves blessures à des frères haïtiens », s’est-il indigné.
Tout en reconnaissant que « personne, ici réuni dans ce temple, n’a aucune faute dans le crime », le chef de ce diocèse - qui fut l’un des lieux les plus affectés par ce massacre - a déclaré que « l’Église vit le pardon », tout en soulignant que « comme le Pape avait demandé pardon au peuple juif, il demande pardon au peuple haïtien ».
Le Cardinal et aussi archevêque de Santo Domingo, Nicolas de Jesús López Rodríguez, a réagi contre la position du prélat du diocèse de Mao-Montecristi en affirmant que « le peuple dominicain n’a pas à demander pardon au peuple haïtien pour le massacre de 1937, parce que le responsable de ce massacre fut Trujillo et lui il est déjà enterré ».
« Dans ce cas, c’est à Trujillo qu’il faut demander de rendre des comptes, parce que c’est lui qui fut le criminel, et le peuple dominicain n’a aucune faute dans tout cela », soutient le Cardinal dominicain.
Face aux événements déplorables ayant jalonné l’histoire des deux nations, la Conférence épiscopale catholique romaine dominicaine a toujours invité le peuple dominicain à « mettre de côté » ces « faits historiques », tels que « les différentes invasions haïtiennes qui ont causé la mort de centaines de Dominicains, assassinés par les troupes de Dessalines ». Selon les prélats dominicains, le souvenir de ces événements ne fait que « créer des sentiments anti-haïtiens en République Dominicaine ».
À rappeler que dans la déclaration commune signée à la fin d’une rencontre de 3 jours (du 15 au 17 avril 2005) à Port-au-Prince, les Conférences épiscopales catholiques romaines de l’île ont « invité les autorités des deux États à, d’une part, diminuer le flux migratoire massif, anarchique et illégal et, d’autre part, à légiférer sans ambiguïté de façon à ce que soit respecté le droit de tout un chacun à avoir un nom et une nationalité et à chercher la solution aux grands problèmes tels que l’acquisition d’un document d’identité comme citoyen, un emploi, la santé, l’éducation… ». [wel rc apr 11/10/07 10 :30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6502

Haiti : “L’art n’est pas une détente mais une attente”, selon Tiga

Voici des propos de l’artiste Tiga, recueillis par le journaliste Dominique Batraville, en mai 2003, à la veille de l’ouverture de l’expo « Ibolele Tiga », à Miami. Différentes institutions (musées, galeries, centres culturels) rendent actuellement hommage à l’artiste Tiga, décédé en décembre 2006.
« Si le concept Travail, à partir de la Genèse, signifie Tâche à accomplir, Souffrance, Calamité, Effort , ‘suite à un peché’, mon concept de ‘Présence Créatrice’, m’a libéré de l’esprit d’un monde achevé ou mort qui lutte pour se maintenir par le biais de la production à outrance en lieu et place de ‘Rythme de création’..
Donc, il n’est plus question pour moi de rechercher ou d’effectuer une réexploration de l’imaginaire vodou, qui est issu d’un culte familial ancestral remontant à des millénaires. N’ai-je pas déjà dit que ‘j’avais trouvé mon art à l’Ecole de mon Peuple’ et depuis je vis intensément a tous les niveaux de l’Existence et je me sens toujours en Harmonie avec le Souffle original de notre peuple.
Je sais tout simplement que j’ai atteint ce que j’appelle ‘L’inertie créatrice’, ce qui me permet d’être en vibration entre le réel et le virtuel, principe de base avant l’individuation, qui n’a pas été bien appréhendé ou interprété par certains philosophes, d’où la notion de bien et de mal qui a créé tant de confusion. Et l’art n’est pas une détente, mais une attente, d’où le concept ‘Espoir’ ou le ‘Bondieu bon’ du peuple haïtien.
Dès qu’on arrive à transcender la dualité, on peut parler en effet de contemplation de troisième type. Le fait de vivre intensément le moment présent, sans penser à hier ou à demain me permet d’être en équilibre avec moi-même et simultanément avec le milieu ambiant et toute autre entité universelle.
Mon art exprime paradoxalement la dimension primordiale dans le sens premier et qui fait surgir l’originel et ou la « Présence Créatrice » qui demande la symbiose ABSTRAIT-FIGURATIF dans la trilogie : Sensation, Sentiment, Perception.
Mon Existence se situe entre ma naissance et ma mort, deux éléments qui ne me concernent pas. Car le Souffle qui passe en moi et qui m’inspire est le seul Maître a Bord.
Je n’ai pas choisi de me faire appeler Tiga, c’est un signe fort venu d’ailleurs. Ne pas croire en fait à « Petit Ga » mais à TIGA en un seul mot, à l’instar de Saint Soleil, nommé ainsi par Saint Brice pour designer une de mes toiles en 1975 ».
Tiga

http://www.alterpresse.org/spip.php?article6511

Le Premier ministre sur les ruines de Cabaret

Plusieurs de ses ministres accompagnaient Jacques-Edouard Alexis lors de cette visite de solidarité qui a coïncidé avec le début de la distribution de l’aide et des travaux de réhabilitation ; au moins 47 morts, selon un nouveau bilan provisoire
samedi 13 octobre 2007,
Radio Kiskeya

Le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis était à la tête d’une importante délégation gouvernementale qui a rendu samedi une visite de solidarité à la population de Cabaret (environ 35 km au nord de Port-au-Prince), une petite commune dévastée par les inondations qui y ont fait au moins 25 morts et des milliers de sinistrés.
La découverte de deux nouveaux corps a encore alourdi le bilan national des intempéries qui est passé à au moins 47 morts, une trentaine de blessés et des milliers de familles sinistrées.
Accompagné notamment des ministres de l’intérieur, Paul Antoine Bien-Aimé, de la santé publique, Robert Auguste, du secrétaire d’Etat à la sécurité publique, Eucher-Luc Joseph, de la directrice de la protection civile, Alta Jean-Baptiste et du coordonnateur résident du système des Nations Unies, Joël Boutroue, le chef du gouvernement a visité les ruines de diverses maisonnettes englouties sous une coulée de boue. Il s’est entretenu avec des sinistrés retrouvés dans la désolation totale après avoir tout perdu dans les crues de la rivière Bretelle qui ont provoqué un déluge à Cabaret où l’eau atteignait jusqu’à 1m50 de hauteur dans la nuit de mercredi à jeudi.
Le Député Lavalas de la circonscription, Pierre Jérôme Valciné, qui rendait compte de la visite de la délégation, a pressé les autorités gouvernementales d’agir en vue de soulager les souffrances des habitants de la commune qui, pour la plupart, n’ont plus un toit où dormir. L’élu précise que toutes les maisonnettes situées des deux côtés de la rivière ont été rasées.
Des unités du ministère des travaux publics, transports et communications et du Centre national des équipements (CNE) étaient à pied d’œuvre afin de curer les canaux d’évacuation et d’assurer les travaux de drainage.
Par ailleurs, des milliers de personnes seraient sinistrées à Grande Saline (Artibonite, nord) où d’importantes inondations ont été également enregistrées, selon le Député de la région, Wilbert Joseph Deshomme. Il a lancé un appel urgent aux autorités afin d’apporter de l’aide à la population.
Des pluies torrentielles provoquées par des ondes tropicales et systèmes de basse pression dans la Caraïbe ont sévèrement affecté différentes régions d’Haïti pendant une dizaine de jours. Outre les victimes, des centaines de maisonnettes ont été détruites ou endommagées, de nombreuses têtes de bétail emportées et des plantations agricoles dévastées. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4272

Un américain d’origine haïtienne condamné pour fraude électorale dans l’Ohio

Claudel Gilbert, qui a évité la prison, reconnaît avoir voté deux fois illégalement
dimanche 14 octobre 2007,
Radio Kiskeya

Un américain d’origine haïtienne, Claudel Gilbert, 38 ans, a plaidé cette semaine coupable de fraude électorale à Colombus, dans l’Etat de l’Ohio.
Gilbert a admis avoir voté deux fois lors d’élections qui se tenaient le 7 novembre 2006 dans les comtés de Franklin et Licking, dans l’Etat de l’Ohio, selon le quotidien local le Columbus Dispatch. Propriétaire d’un appartement dans le premier comté avant de faire l’acquisition d’une maison dans le deuxième, il s’était fait enregistrer à la fois à Franklin et à Licking en violation de la législation électorale en vigueur.
Le bureau des élections dans chacune des communautés avait envoyé à l’intéressé des cartes de vérification destinées aux électeurs. La fraude a été découverte lors de la validation de la base de données comportant la liste complète des votants à la largeur de l’Ohio.
L’avocat de l’haïtien naturalisé américain, Eric Yavitch, soutient que son client s’était trompé de bonne foi parce qu’il croyait agir dans le sens de la protection de ses droits de propriété. Il a également protesté contre la situation humiliante qui lui a été imposée lors de sa comparution au tribunal même s’il a échapé à une peine d’emprisonnement de six mois.
Le juge de la Cour des peines communes de Franklin, Richard Frye, a condamné Gilbert à une année de probation et à une amende de 500 dollars.
Chauffeur d’autobus à Colombus, Gilbert est établi depuis 1994 aux Etats-Unis où il vit avec sa famille. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4273

Plusieurs suspects arrêtés à Jérémie puis transférés à Port-au-Prince

L’un d’eux serait un lieutenant d’Amaral Duclona dont la présence clandestine dans la Grand’Anse ne serait pas à écarter
dimanche 14 octobre 2007,
Radio Kiskeya

Des agents en civil de la Police Nationale en provenance de Port-au-Prince ont procédé jeudi dernier à Jérémie (Grand’Anse, sud-ouest) à l’arrestation de plusieurs individus dont l’un serait un lieutenant présumé de l’ancien chef de gang de Cité Soleil, Amaral Duclona, a appris Radio Kiskeya.
Tous ces hommes ont été appréhendés dans le quartier populaire de Mackandal avant d’être transférés peu de temps après à la capitale.
Selon certaines informations obtenues sur place par notre correspondant à Jérémie, l’ex-commandant autoproclamé du quartier de Bélékou, dans le maquis depuis des mois, pourrait se trouver quelque part dans la Grand’Anse.
La PNH et la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) assurent régulièrement de la poursuite de la traque d’Amaral Duclona, considéré comme le dernier des principaux leaders des bandes armées encore en liberté. Le brigand est accusé d’implication dans des activités criminelles comme le kidnapping, le meurtre et le viol collectif qui avaient transformé Cité Soleil en bastion des hors-la-loi. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4274

14e anniversaire de l’assassinat de Me Guy Malary

Le ministre de la justice tombait le 14 octobre 1993 sous une pluie de balles au moment où il s’apprêtait à faire de l’armée et de la police deux institutions distinctes, au grand mécontentement des putschistes
dimanche 14 octobre 2007,
Radio Kiskeya

Ce dimanche ramenait le 14e anniversaire de l’assassinat de Me François Guy Malary, ministre de la justice du gouvernement constitutionnel du Premier ministre Robert Malval, tué dans un attentat spectaculaire en plein jour, le 14 octobre 1993, au plus fort de la folie meurtrière des tenants du coup d’Etat de 1991.
Le cortège de Malary, qui venait à peine de quitter le ministère de la justice, fut mitraillé par un commando à hauteur de l’église du Sacré-Coeur de Turgeau. Le ministre mourut sur-le-champ en compagnie de son chauffeur et de son garde du corps.
Au moment où fut commis ce triple meurtre, Me Guy Malary s’évertuait à mettre en branle le processus visant à séparer l’armée de la police, au grand dam de la hiérarchie militaire farouchement opposée à ce projet qui avait l’aval du Président alors en exil, Jean-Bertrand Aristide.
Un procès bâclé ayant tourné à l’échec n’a jamais permis de fixer les responsabilités dans la mort du ministre Malary, victime d’une violence d’Etat cruelle. Comme le militant politique et homme d’affaires Antoine Izméry, exécuté un mois auparavant, le 11 septembre 1993, presqu’au même endroit. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4278

Les casques bleus maintenus en Haïti jusqu’en octobre 2008, selon l’ambassadeur du Brésil à l’ONU

La lutte contre le trafic de drogue et d’armes et le contrôle des frontières, nouvelles priorités du mandat de la MINUSTAH qui doit compter moins de militaires et plus de policiers
lundi 15 octobre 2007,
Radio Kiskeya

Le mandat de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH), qui arrive à expiration dans quelques heures, doit être prorogé lundi de douze mois par le Conseil de sécurité conformément à un projet de résolution reflétant un consensus qui s’est dégagé lors des consultations entreprises ces derniers jours à New York, a annoncé l’ambassadeur du Brésil à l’ONU, Paulo Tarrisse.
De longues réunions de travail se sont tenues la semaine dernière entre les diplomates des pays membres du Conseil de sécurité, contributeurs de troupes de la mission et des responsables onusiens dont le représentant spécial du Secrétaire général Ban Ki-moon pour Haïti, Hédi Annabi.
Dans un entretien à l’agence d’Etat brésilienne Agência Brasil, l’ambassadeur Tarrisse soutient que le renouvellement du mandat des casques bleus, jusqu’au 15 octobre 2008, apportera la tranquillité nécessaire à la poursuite de leur travail. "Avant la réunion du Conseil de sécurité proprement dit, il y a eu une rencontre portant sur la situation de la mission de paix entre le Secrétaire général et les pays amis d’Haïti dont le Brésil fait partie. Le résultat a été bon. Le mandat de la mission sera renouvelé pour une période d’un an, jusqu’en octobre 2008, afin de lui permettre de continuer à faire son travail sur le terrain", a affirmé le diplomate brésilien.
Selon le texte du projet de résolution qui devait être finalisé et officialisé dans la journée à New York avec le soutien des quinze membres du Conseil, le nouveau mandat de la MINUSTAH mettra l’accent sur la lutte contre le trafic de drogue, d’armes et d’autres activités illégales. Il est également prévu le renforcement, conjointement avec la Police Nationale, du contrôle des frontières maritime et terrestre d’Haïti.
Dans cette optique, le composante militaire doit compter140 soldats de moins, passant de 7.200 à 7.060 tandis que les effectifs du contingent policier augmenteront pour atteindre 2.091 policiers contre 1.951 actuellement.
Pour des raisons politiques, la Chine, a proposé sans succès une reconduction pour six mois supplémentaires du mandat de la force de stabilisation. La superpuissance asiatique, qui a déployé un contingent de plus d’une centaine de policiers dans le pays, est régulièrement irritée par l’existence de relations diplomatiques entre Haïti et Taïwan qu’elle considère comme une province rebelle.
Créée en 2004, au lendemain des événements ayant entraîné la démission et le départ en exil de Jean-Bertrand Aristide, la MINUSTAH est composée majoritairement de forces latinoaméricaines et placée sous le commandement militaire du Brésil. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4275

Le chef du parquet de Port-au-Prince procède à la fermeture d’une agence de sécurité

La pose des scellés sur les locaux de PAP Sécurité a été ordonnée par Claudy Gassant pour l’implication présumée d’un agent de sécurité dans la vente d’une arme illégale ; mais, cette affaire pourrait être liée à un premier incident entre le commissaire et Radio Signal FM
lundi 15 octobre 2007,
Radio Kiskeya

De sources dignes de foi, Radio Kiskeya a appris que le commissaire du gouvernement près le parquet du tribunal civil de Port-au-Prince, monsieur Claudy Gassant, a apposé dimanche les scellés sur les portes de PAP Sécurité, une compagnie de sécurité privée basée à Pétion Ville (banlieue est de Port-au-Prince).
Cette mesure prise par le chef du parquet se justifierait par la découverte au cours d’une fouille policière à Pétion-Ville, vendredi dernier, d’une arme apparemment illégale en possession du nommé Philippe Turnier qui affirme l’avoir achetée un an plus tôt de Jean Destin, agent de sécurité à PAP Sécurité. Si Philippe Turnier a été interpellé sur le champ, Jean Destin le sera quelques heures plus tard sur les lieux de son travail. Suite aux démarches de ses proches, M. Turnier fut relaxé, mais pour revenir presque aussitôt en garde à vue après les protestations de la famille du vendeur présumé de l’arme illégale.
Pour l’instant, ils sont tous deux entre les mains de la police de Pétion-Ville. Mais, les retombées de cette affaire pour PAP Sécurité sont désastreuses puisque les mesures extrêmes du commissaire Gassant l’ont rendue inopérante. Selon nos sources, PAP, l’une des principales compagnies de sécurité privée de la capitale, dispose de 500 postes de sécurité. Les observateurs se demandent si cette mesure spectaculaire ne s’inscrit pas dans le prolongement du différend très médiatisé qui a opposé récemment le chef du parquet de Port-au-prince à Radio Signal FM dont les dirigeants détiennent des actions dans cette compagnie privée.
Selon les données disponibles, PAP Sécurité emploie 1.500 agents et offre ses services notamment à la Mission des Nations Unies et à des ambassades. SB/Radio Kiskeya.
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4282

Le PDG de la HAITEL, Franck Ciné, jugé en correctionnelle et sommé de verser 46 millions de dollars américains à la TELECO

Parallèlement, l’état de santé de l’homme d’affaires se dégrade ; il serait en réanimation dans un hôpital de la capitale
lundi 15 octobre 2007,
Radio Kiskeya

Le PDG de la compagnie de téléphonie mobile HAITEL, Franck Ciné, sera jugé en correctionnelle pour sa responsabilité présumée dans la faillite de la SOCABANK, selon une ordonnance rendue le 8 octobre dernier par le juge instructeur Patrique Métellus, a appris Radio Kiskeya de sources proches de la compagnie.
Le PDG de la HAITEL, qui se trouverait en salle de réanimation dans un hôpital privé de la capitale, a également reçu vendredi dernier (12 octobre) une sommation de la compagnie téléphonique nationale TELECO exigeant de sa compagnie le paiement dans un délai de 30 jours francs de la somme de $US 46 millions. Le délai de paiement a été fixé par le CONATEL, l’organe étatique de régulation du système des télécommunications.
Selon une source proche de la direction de la TELECO, la dette remonte à la signature d’un contrat liant les deux compagnies. La HAITEL s’était engagée à rémunérer la TELECO pour l’utilisation de ses installations pendant 15 ans. Outre l’exploitation des moyens techniques de la TELECO, le contrat prévoyait le partage de la plus-value découlant des minutes de la HAITEL. C’est le non-respect de ces engagements ajouté aux pénalités qu’ils entraînent qui totalisent aujourd’hui la mirobolante somme de $US 46 millions, précise notre source. Apparemment, la TELECO serait prête à négocier un accord acceptable pour elle afin de débloquer la situation. Mais, la HAITEL refuse de payer les pénalités, d’où cette sommation en date du 12 octobre. Contactés au téléphone par Radio Kiskeya, les avocats de Franck Ciné affirment qu’ils feront appel de l’ordonnance du juge d’instruction et réfléchissent également à la meilleure façon de réagir à la sommation de la TELECO.
M. Ciné est emprisonné depuis le 6 juin dernier, de même que trois anciens administrateurs de la SOCABANK, Patrick Vieux, Patrick Poitevien et Claudel Géhy. SB/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4283

TROP TARD POUR HAITI ET SON ENVIRONNEMENT

La démarche "du blog action day" en faveur de l'environnement est un moment propice à la réflexion sur la réalité des dégâts qi sont causés par une prise de conscience non proportionnelle aux vrais risques.
Le blog Action Day nous permet de pointer le regard sur Haïti, un pays qui subit les affres d'un ecosystème jadis négligé et devenu défaillant.
Le combat pour prendre effectivement en considération l’environnement a souvent des allures d’utopie pour certains et pour d’autres la voix des combattants engagés résonnent comme des voix creuses polluant le désert des consciences de ceux qui ont du mal a accepter l’ampleur des dégâts déjà causés sur notre système écologique.
Pourtant dans certains coins de la planète la bataille est déjà perdue. Il est déjà trop tard. Ce n’est plus une question de réchauffement de la planète qui a du mal a convaincre les incrédules insouciants. Ce n’est certes pas non plus une question d’émission de gaz a effet de serre sinon c’est le résultat de ce que pourrait devenir le monde si rien n’est fait.

En effet il est déjà trop tard pour réhabiliter l’environnement d’Haïti. A force de jouer à l’ignorance, a force d’élever des autels aux négligents, aujourd’hui Haïti entame un processus sans lendemain sur une voix sans autre issue que la grande catastrophe.

Quand nous étions enfants nous avions eu peur des périodes cycloniques car le pays était souvent frappé par des phénomènes de ce genre de façon assez cyclique.
Aujourd’hui la moindre pluie produit des catastrophes au sein des populations. Gonaïves, Fonds Verrettes, Mapou, Port-de-Paix, Cabaret pansent encore des blessures profondes qui ont beaucoup de mal à cicatriser.
Pourtant les haïtiens continuent de reproduire comme une seconde nature les mêmes bêtises. Pas d’aménagement d’un plan de sauvetage. L’érosion par l’abattage systématique des arbres continue. La construction de bidonvilles sur le flanc des montagnes dénudées sans aucun respect de la moindre règle en matière d’urbanisme ne surprend personne.
Dans les villes les citadins ont emmenagé des rapports de bon voisinage avec les tonnes d’immondices qui s’ammoncellent aux coins des rues quand ceux-ci ne sont pas directement déversés dans les canalisations….Et le résultat donne ça :
"Nouveau bilan des inondations : plus de 1.000 morts et 1.250 disparus Posté le 23 septembre 2004... Supportons le BLog Action Day!!!!
Les responsables de la protection civile haïtienne ont avancé jeudi le chiffre de 1.105 personnes tuées dans les inondations. Plus de 1.250 autres sont portées disparues. Le total des victimes pourrait dépasser les 2.000.
1.013 morts ont été recensés dans la ville des Gonaïves où les autorités ont décidé d’enterrer les coprs dans des fosses communes. « Les corps entassés à la morgue de l’hôpital de la ville commençaient à tomber en décomposition, nous n’avions d’autres choix que de les inhumer tout de suite », a expliqué le chef de service de l’hôpital. Il craint que la décomposition des corps n’engendre des épidémies dans la ville où le niveau de l’eau est encore assez élevé.
A ce bilan il faut ajouter une centaine de morts dans les autres régions (Nord-Ouest et Nord) touchées par les intempéries.
Selon Dieufort Delorge, responsable de communication du bureau de la protection civile, d’autres corps sont retrouvés au fil des heures, ce qui alourdit le bilan. 901 personnes blessées ont reçu des soins dans les centres de santé de fortune montés par des soldats de la Mission des Nations unies. 10.000 autres ont trouvé refuge dans les structures d’hébergement de la protection civile.
On est toujours sans nouvelles de plus de 1.250 personnes qui auraient péri également dans les inondations aux Gonaïves. 4.050 maisons sont totalement détruites selon des chiffres avancés par la protection civile qui dénombre également 297.926 sinistrés.
CR/JEC

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« L'eau a emporté des maisons entières sur son passage. Les gens n'ont même plus de quoi cuisiner » explique Guy Gauvreau, le directeur du PAM en Haïti, qui précise, dans le communiqué, que l'aide alimentaire va devoir se poursuivre jusqu'à ce qu'ils redeviennent.
Le bilan s'alourdit de jour en jour après les gigantesques inondations causées par le passage du cyclone Jeanne dans le pays. Selon les dernières estimations des autorités haïtiennes rapportées aujourd'hui par le porte-parole du Secrétaire général, Fred Eckhard, 691 personnes ont trouvé la mort dans la région Nord du pays et 1 050 personnes sont portées disparues.
Les inondations ont englouti la ville des Gonaïves et une partie de la ville de Port-de-Paix, au nord des Gonaïves. « Une mission d'évaluation de l'ONU s'est rendue sur place et a estimé qu'un tiers de la ville était sous l'eau » a précisé le communiqué. Au moins 56 personnes sont mortes dans cette région.
« Nous pensons qu'à ce jour au moins 175 000 personnes à travers le pays sont affectées par les inondations. Beaucoup de ces gens qui étaient déjà vulnérables ont perdu leurs maisons et le peu qu'ils avaient. Ils sont maintenant complètement dépendants du PAM et des agences humanitaires » a déclaré Guy Gauvreau.
Intempéries en Haïti: 23 corps découverts, bilan porté à plus de 45 morts..
Tous derrière le BLOG ACTION DAY pour le respect e l'environnement!

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Publié le vendredi 12 octobre 2007 à 16H52
Intempéries meurtrières en Haïti
ont été découverts jeudi à Cabaret, près de Port-au-Prince, portant à plus de 45 le nombre des décès ces derniers jours en Haïti dans des inondations provoquées par des pluies diluviennes, a indiqué vendredi le ministère de l'Intérieur haïtien.
A Cabaret, localité située à 35 kilomètres de la capitale, ce bilan de 23 morts "est encore provisoire. Il y a une dizaine de personnes portées disparues, et parmi les victimes nous comptons également des bébés", a déclaré à l'AFP le ministre haïtien de l'Intérieur, Paul Antoine Bien-Aimé.
D'autres victimes ont été dénombrées dans plusieurs villes haïtiennes où de fortes chutes de pluie depuis plus d'une semaine ont provoqué de nombreux dégâts. Le bilan provisoire des victimes s'élèverait au total à plus de 45 morts dans l'ensemble du pays, selon un décompte du ministère de l'Intérieur.
A Cabaret, une dizaine de quartiers sont sous les eaux et plus de 6.000 personnes avaient dû abandonner leurs maisons complètement inondées, selon des témoignages de victimes diffusés par des radios de la capitale haïtienne.
"L'eau a emporté des résidents de maisons construites à flanc de colline pour les déverser dans la ville où très peu de pluies ont été enregistrées", a expliqué le ministre de l'Intérieur.
Jeudi, un hélicoptère de la Mission de stabilisation des Nations unies en Haïti (Minustah) a survolé le village inondé de Zoranger, à dix kilomètres à l'est de Port-au-Prince.
Certains témoins ont fait état de 13 corps retrouvés dans les décombres de maisons détruites dans cette localité par les pluies diluviennes. "Nous n'avons pas pu vérifier ces informations car l'appareil de l'ONU n'a pas réussi à se poser", a déclaré le ministre de l'Intérieur qui a cependant parlé d'une vingtaine de maisons détruites.
Selon la protection civile haïtienne, plusieurs milliers de familles sont sinistrées en Haïti et des centaines de maisons sont détruites ou endommagées dans diverses régions du pays. La capitale a été épargnée.
Dans le pays, des routes sont coupées et embourbées, et de nombreuses plantations ont été détruites par les eaux. "L'agriculture a été particulièrement touchée et de nombreuses récoltes ont été détruites", a précisé Paul Antoine Bien-Aimé.
Les inondations en Haïti, fréquentes lors de la période des cyclones dans les Caraïbes, sont favorisées par un déboisement anarchique, dû à l'abattage de bois utilisé par les familles pauvres, qui a laissé le paysage à nu. Cette situation provoque régulièrement des appels au gouvernement à décréter "l'état d'urgence" pour Haïti en matière d'environnement. Avec " Le BLOG ACTION DAY " nous pouvons!
© 2007 AFP

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P-au-P, 6 juin 06 [AlterPresse] --- La Journée mondiale de l’environnement (JME) a été célébrée lundi (5 juin 2006) en Haïti dans un contexte politique marqué par la présentation de l’énoncé de politique générale du Premier Ministre ratifié, Jacques Edouard Alexis.
Rien n’est encore annoncé sur les nouvelles dispositions à adopter par l’administration à venir et le suivi à apporter aux décisions relatives à diverses villes d’Haïti, récemment frappées par des catastrophes naturelles et inondations, notamment à Fonds Verrettes (Ouest), Mapou (Sud-Est) et Gonaïves (Artibonite, Nord d’Haïti).
Les pluies enregistrées ces derniers jours, un peu partout dans le pays, ramènent à la surface la réalité d’une absence de dispositions institutionnelles pour prévenir les désastres, tels les conséquences des constructions anarchiques au flanc des mornes à la sortie sud et à la sortie nord de la capitale.
Dans certaines zones, les communautés riveraines essaient, tant bien que mal, sans l’apport des organismes étatiques, à poser des actions de prévention, malgré leurs moyens limités, suivant les observations faites par l’agence en ligne AlterPresse.

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