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mercredi 13 septembre 2017

Fotos] Haitianos radicados en Osorno disputaron un partido con internos de la cárcel

Ayer El amistoso de beibifútbol fue organizado por una iglesia evangélica para integrar a estos inmigrantes.
En lo que fue una inédita jornada, un equipo de haitianos radicados en Osorno disputó el fin de semana un duelo amistoso de beibifútbol ante una selección de internos de la cárcel local, que tuvo lugar al interior del penal.
Se trató de una iniciativa organizada por el pastor de una iglesia evangélica de Francke, Arturo Ibarra, como una forma de integrar a estos inmigrantes, cuyo número ha crecido durante el último tiempo en la ciudad.
“Desde junio comencé a recibir a ciudadanos haitianos y ya tengo como 30. La gran mayoría juega fútbol o practica deporte, así que decidimos comenzar a jugar encuentros amistosos tal como lo hicimos en Gendarmería”, comentó el pastor.
Y aunque el resultado fue favorable para los internos del Centro Penitenciario por 12 a 5, todos los participantes destacaron el espíritu deportivo y la integración que brinda el deporte.
http://www.soychile.cl/Osorno/Sociedad/2017/09/12/486943/Fotos-Haitianos-radicados-en-Osorno-disputaron-un-partido-con-internos-de-la-carcel.aspx

samedi 9 septembre 2017

Irma: à Haïti, les sinistrés blâment les mauvaises infrastructures

Haïti se réjouit de ne pas avoir été autant affectée que prévu par l'ouragan Irma mais, le long de la route qui relie Cap-Haïtien à la frontière dominicaine, les sinistrés des inondations enragent contre cette voie qu'ils considèrent responsable de leur situation.
«Jamais on n'avait de tels dégâts à cause des cyclones avant la construction de la route», témoigne Luckner Manigat, 52 ans, qui est né et a passé toute sa vie dans la zone de Malfety, aujourd'hui partiellement sous les eaux.
D'un côté de la voie asphaltée, les maisons sont intactes et rien ne laisse suggérer que des pluies torrentielles se sont abattues pendant la nuit. De l'autre, les habitants vont et viennent dans leurs habitations envahies par certaines par un mètre d'eau, avec l'espoir de sauver ce qui pourrait encore l'être.
«L'eau de pluie n'a plus de voies d'évacuation : les petits ponts qu'ils ont prévus sont totalement insuffisants» explique Luckner, avant d'enlever son pantalon pour refaire un nouvel aller-retour dans sa maison inondée.
L'asphaltage des 70 kilomètres reliant la deuxième ville haïtienne à la frontière dominicaine a été réalisé entre 2006 et 2008 par l'entreprise italiano-domincaine, Ghella. Le chantier avait été financé à hauteur de 40,8 millions d'euros par l'Union européenne, comme part du soutien de l'UE à l'État haïtien dans l'amélioration de son réseau routier.
«C'est la quatrième fois que l'eau m'envahit comme ça depuis que la route existe», dénonce Ketlie Mesidor. «Est-ce-que c'est l'ingénieur qui a été chargé de faire cette route qui est un crétin ou qui ne connait pas exactement son métier mais, si c'était moi, j'aurais pensé à une bonne façon d'évacuer l'eau pour qu'il n'y ait pas des inondations partout comme ça», accuse l'institutrice dont le logement et l'école sont inondés.
Peur du choléra Solidaires avec leurs voisins, ceux vivant de l'autre côté de la route nationale tentent d'aider au mieux en partageant le peu de nourriture qu'ils ont.
«Aucune organisation ne nous a rien apporté, pas même de l'eau potable. Nous sommes des êtres humains quand même. Et pour l'hygiène, il faut qu'ils apportent du savon, du chlore parce que l'eau dans laquelle on est depuis hier soir est chargée de matières fécales. Le choléra est toujours là : après Irma, il faut encore qu'on sauve nos vies», s'inquiète Ketlie Mesidor, encore trempée jusqu'à la taille.
Interrogée par l'AFP sur l'infrastructure routière, la délégation de l'UE en Haïti a expliqué que «l'entretien des routes relève de l'État haïtien au travers du Fonds d'entretien routier, que l'UE appuie financièrement et techniquement mais dont les actions sont activées sur initiative du ministre haïtien».
Revenu sur la route nationale trempé jusqu'au nombril, Luckner Manigat ne croit pas que les autorités de son pays vont se pencher sur l'amélioration de la zone où il vit.
«Après la deuxième inondation, on avait fait une assemblée, un ministre était venu pour entendre nos problèmes mais, vous savez, ces messieurs ont mis les rapports dans les tiroirs. Quand le malheur arrive, là on les voit mais sinon non : ils ne font jamais de prévention, par négligence», conclut-il avec résignation.
http://www.lapresse.ca/international/caraibes/201709/08/01-5131588-irma-a-haiti-les-sinistres-blament-les-mauvaises-infrastructures.php

lundi 4 septembre 2017

Montivilliers. Le Collectif des femmes bénévoles pour Haïti jette l’éponge. Les dons ont été répartis entre plusieurs associations.

C’était un bel élan de solidarité qui depuis 2010 unissait un groupe de femmes au peuple haïtien, victime d’un terrible séisme. Sensible à la détresse des populations dans le besoin, le Collectif de femmes bénévoles de Montivilliers pour Haïti a vu le jour et, année après année, a collecté des produits de première nécessité pour les faire expédier grâce à l’association Ti’Moun du Havre. Des liens d’amitié se sont ainsi créés entre Montivilliers et les enfants haïtiens, heureux de recevoir vêtements, produits d’hygiène, matériel scolaire et même jouets pour Noël.
Malheureusement, le sort s’acharne sur ces populations démunies. Les cartons préparés en 2016 ne partiront pas, des difficultés administratives majeures et les nouvelles mesures gouvernementales très exigeantes d’Haïti bloquent tout projet d’expédition depuis des mois. Confrontées à la nécessité de rendre le lieu de stockage à la municipalité le 1er septembre, les bénévoles, Nadine Lecomte à leur tête, ont dû mettre un terme à leur action. La mort dans l’âme mais soucieuses de partager, elles ont réparti les cartons entre Emmaüs, Les Sabots d’argent, Les Restos du cœur et la Croix Rouge. Elles tiennent à « remercier tous nos donneurs depuis sept ans. Nous refermons notre livre avec mélancolie mais tellement de fierté et de réussite ». Très émus, Emma et Tony, leurs contacts en Haïti, remercient aussi pour les dons reçus.
Source:http://www.paris-normandie.fr/region/montivilliers--le-collectif-des-femmes-benevoles-pour-haiti-jette-l-eponge-CB10777317