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mercredi 6 juin 2007

HAITI TENUE EN ECHEC PAR LA GUADELOUPE EN MATCH D'OUVERTURE DE LA GOLD CUP

Gold Cup : Haïti-Guadeloupe 1-1
mercredi 6 juin 2007
Haïti et la Guadeloupe ont fait match nul 1-1 mercredi soir au stade Orange Bowl de Miami pour leur entrée dans le groupe A de la Gold Cup 2007 (Coupe d’Or).
Après avoir pris l’avantage par Monès Chéry sur pénalty (35’), les haïtiens se sont fait rejoindre au score. Profitant d’une grave erreur défensive, Cédrick Fiston a égalisé pour les antillais (54’).
En match d’ouverture, dans le même groupe, le Canada a battu le Costa Rica 2-1.

ESCLAVES AU PARADIS .. SUITE...

Haïti-Rép. Dominicaine : Santo-Domingo en état d’alerte tente de trouver l’appui de l’OEA
mardi 5 juin 2007
Par Karole Gizolme et Anne Lescot
Repris par AlterPresse
Avec l’aimable autorisation de www.gensdelacaraibe.org
Ce mardi 05 juin, le ministre des affaires étrangères dominicain Carlos Morales Troncoso entend déposer au XXXVIIe sommet de l’Organisation des Etats d’Amérique au Panama une résolution condamnant ce qu’il définit comme une campagne de "diffamation" à l’encontre de son pays, l’événement Esclaves au paradis qui se tient à Paris depuis le 15 juin.
Une exposition photo, un colloque et la projection de documentaires dénoncent, en effet et encore une fois, l’exploitation inhumaine des coupeurs de canne haïtiens depuis près d’un siècle en République dominicaine.
Le thème majeur de ce sommet de l’OEA aborde les énergies pour un développement durable.
Alors que l’éthanol, tiré du sucre de canne représente une source nouvelle de revenus pour la République dominicaine, la question des droits de l’homme dont sont privés les "braceros" haïtiens qui coupent la canne dans ce pays ne peut plus être ignorée. L’attention des pays membres de l’OEA avait déjà été sollicitée l’an passé sur la situation des migrants haïtiens par le séminaire régional annuel des personnes de descendance africaine.
La demande de résolution de condamnation par l’OEA, que Manuel MoralesTroncoso souhaite faire adopter, suivra la plainte déposée auprès de l’Ambassade de France à Santo Domingo le 17 mai dernier par la chambre des députés.
Mais, que peuvent bien faire les autorités françaises contre une initiative de la société civile qui aura su mobiliser médias et partenaires autour d’une dénonciation sous plusieurs formes et reprenant des faits connus de longue date ?
Nous ne sommes plus en 1938, lorsque Jacques Roumain fut arrêté à Paris à la demande des autorités dominicaines pour avoir dénoncé les responsabilités et complicités des chefs d’Etats dominicains et haïtiens dans le massacre de 15 000 haïtiens dans les campagnes dominicaines (1)... Nous sommes en 2007 et le 09 mai de cette année, le président français Jacques Chirac rappelait encore que la France devait "se mobiliser contre cette [la traite d’êtres humains] infamie". Une traite qui implique aussi bien les services de migration et des personnalités dominicains, des propriétaires de sucreries, des diplomates haïtiens et auteurs passeurs " buscones", dans un trafic de travailleurs transportés clandestinement dans des bus pour touristes aux vitres fumées, selon Espacinsular du 26 mai 2006.
D’innombrables articles et reportages de presse internationale (Libération, Alternatives économiques, Courrier international, Marie Claire, Cosmopolitan, Mademoiselle Figaro, Elle Magazine, Nova, La Croix, VSD, Marianne, Le Pélerin magazine, RFO radio et télé ...), des documentaires (les plus récents ont été produits par France 2, et RFO relaye l’événement) dénoncent les conditions exécrables et inhumaines dans lesquelles vivent des milliers de travailleurs. Et, ces jours-ci, la photo d’un coupeur de canne haïtien, fraîchement arrivé en République dominicaine, buste nu, fait partie d’une campagne d’affichage dans les couloirs du métro parisien.
Au niveau local, la presse dominicaine (Listin diario, El Diario, Clave Digital, Diario Dominicano, El Viajero Digital, Dominicanos Hoy... ) n’est pas en reste et produit une quantité d’articles qui dénoncent une "tentative de dégradation de l’image touristique" de cette moitié d’île. Ce n’étaient pourtant pas le propos ni l’objectif des organisateurs, mais cela en sera peut-être la conséquence.
Les nombreux rapports d’organisations internationales, dont le plus récent est celui d’Amnesty International (mars 2007), précédés par ceux du PNUD, de Human Rights Watch ou encore de Christian Aid, du Catholic Institute for International Relations(CICR)/IPSOS (2) et du US Department for Human Rights (3) alimentent les actions des sociétés civiles haïtienne et dominicaine.
Des Dominicains résidants à Paris, d’autres ayant fait spécialement le déplacement de République dominicaine sont venus "défendre" leur pays qu’ils pensent être victime de "calomnie" et objectent, lors du débat organisé après la projection de documentaires, que "les Dominicains vivent également dans la pauvreté".
A la différence que "les Dominicains sont au chômage et que ces coupeurs de canne travaillent près de 12 heures par jour, pour un salaire de misère, la faim au ventre", précise Amy Serrano, la réalisatrice de The Sugar Babies.
Les organisateurs d’Esclaves au paradis ont reçu des lettres du cabinet d’avocats Patton Boggs les informant des poursuites judiciaires qui seraient engagées à l’encontre des producteurs de The Price of sugar en cas de projection du film. Le responsable des cinémas MK2 a lui même reçu un appel d’un avocat français téléguidé par le gouvernement de Leonel Fernandez et s’annonçant comme porte parole d’une fédération d’associations (non identifiées à ce jour) le menaçant d’un procès.
Qu’importe, l’événement Esclaves au paradis s’est entouré de partenaires insensibles aux intimidations. Parmi eux, la Ville de Paris, Amnesty International, le Collectif 2004 Images, Libération, la chaîne de cinémas MK2 dont on connaît l’engagement pour des sujets sensibles.
Au sommet de l’OEA, face à ces rapports, documentaires, photos, témoignages, engagements d’organismes internationaux, quels sont les contre arguments de Carlos Morales Troncoso, ministre des affaires étrangères et par ailleurs depuis longtemps actionnaire des sucreries incriminées de la Central Romana (4) dans l’est dominicain ?
La position de la République dominicaine est radicalement différente de celle du Brésil qui connaît les mêmes problèmes d’esclavage dans ces champs de canne. Cependant, au lieu de nier cette situation, le Brésil prend la tête du combat contre le travail forcé et a condamné dans l’état de Ramanhao en mars 2006 des propriétaires de ranch à verser des dédommagement aux salariés et à l’Etat. (5) Le gouvernement a établi une Commission nationale pour l’éradication du travail d’esclave (CONATRAE) en 2003 et a lancé un plan d’action national contre le travail forcé.
"En suivant le modèle brésilien, précise Roger Plant, expert du Bureau International du Travail, nous constatons maintenant des avancées dans d’autres pays d’Amérique latine qui intensifient leur action contre le travail forcé."
Pérou, Paraguay et Brésil s’engagent contre le travail forcé. Pas la République dominicaine. Ou du moins pas encore. Le sommet de l’OEA devrait permet à ces quatre pays de se rencontrer et d’en parler franchement.


Karole Gizolme et Anne Lescot

L’exposition de photos se tient jusqu’au 15 juin 2007 au 5, passage Piver - Paris 11e - voir www.gensdelacaraibe.org
Rapport d’Amnesty international : "République dominicaine. Une vie en transit – La situation tragique des migrants haïtiens et des Dominicains d’origine haïtienne" - Document public du 21 mars 2007 – http://web.amnesty.org/library/index/fraamr270012007
Voir le site Internet Espacinsular http://espacinsular.org/ spécialisé sur les relations dominico haïtiennes et les articles les plus documentés sur le trafic illégal de travailleurs haïtiens.
(1)" Mi-avril. À la demande du Quai d’Orsay, sur plainte de la légation de la République dominicaine, Jacques Roumain et Pierre Saint-Dizier, gérant de la revue Regards, sont arrêtés et inculpés d’outrages à un chef d’état étranger. Était mis en cause l’article de Roumain « La Tragédie haïtienne », paru dans le numéro du 18 novembre 1937 de la revue (c’est-à-dire cinq mois plus tôt), qui accuse de génocide le dictateur dominicain et de complicité le président Sténio Vincent. C’est la première fois qu’un journal français est poursuivi pour « outrage à chef d’état étranger ».
Extrait de la biographie de J. Roumain par L F Hoffmann mis en ligne sur le site Ile en Ile
(2) The Catholic Institute for International Relations(CICR)/IPSOS – www.ciir.org/shared_asp_files/uploadedfiles/5DFF5ABC-320D-4062-AB02-78030B906D4C_Neededbutunwanted_French.pdf -
(3) The US Department for Human Rights –
http://www.state.gov/g/drl/rls/hrrpt/2006/78889.htm
(4) http://www.ipsnews.net
(5) http://www.ilo.org/global/About_the_ILO/Media_and_public_information/Press_releases/lang—fr/WCMS_069169
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6072

Washington craint un développement du terrorisme islamiste en Haïti et dans d’autres pays de la région

Des palestiniens soupçonnés d’avoir participé à des attaques terroristes contre Israël s’étaient réfugiés en Haïti avant le 11 septembre 2001, ont révélé des officiels américains au New York Daily News ; la multiplication des mosquées et l’expansion de la communauté musulmane en Haïti inquiètent l’administration Bush également préoccupée par Trinidad et Tobago, l’Argentine, le Guyana et le Vénézuéla
lundi 4 juin 2007,
Radio Kiskeya

Haïti constitue un sérieux sujet de préoccupation pour les Etats-Unis en matière de sécurité nationale au lendemain de l’arrestation de trois individus dont deux originaires de la Caraïbe pour leur implication présumée dans un complot terroriste international ayant visé l’aéroport John Fitzgerald Kennedy à New York.
Dans son édition de lundi, le New York Daily News révèle que les autorités sont extrêmement inquiètes de la montée vertigineuse en Haïti et dans d’autres pays de la région de la religion islamique dont les adeptes fondamentalistes sont associés au terrorisme international depuis le 11 septembre 2001.
Des responsables des services antiterroristes américains estiment que la chaîne potentielle du terrorisme religieux s’étend de l’Argentine à Haïti et le complot contre l’aéroport JFK déjoué à temps ne serait que la pointe visible de l’iceberg.
Un ancien officiel s’exprimant sous le couvert de l’anonymat a rappelé qu’Haïti est considérée par tous les experts comme "le point le plus faible de toute la zone".
De plus, les services d’intelligence rapportent, qu’avant les attentats du 11 septembre contre les tours jumelles du World Trade Center (WTC), "des palestiniens probablement impliqués dans des attaques terroristes contre Israël étaient venus se cacher en Haïti".
Par ailleurs, des informations non confirmées ont fait état du séjour à Port-au-Prince d’au moins un des 19 kamikaze à avoir commis les pires attentats de l’histoire des Etats-Unis avec un bilan de 3.000 morts.
Le même ancien responsable contacté par le Daily News s’étonne de voir des mosquées pousser comme des champignons à Port-au-Prince au cours des dernières années alors que le pays est à prédominance catholique.
"Nous n’arrivons pas à comprendre pourquoi il y a tant de mosquées en Haïti", a-t-il conclu, inquiet.
Pour sa part, le chef de la police de New York, Raymond Kelly, présente la Caraïbe en général comme la région ayant le potentiel de menaces le plus élevé pour la sécurité nationale des Etats-Unis. "Cette région nous préoccupe de plus en plus. Nous devons y observé très attentivement l’évolution de la situation", affirme Kelly qui avait, pendant plusieurs mois, travaillé à la création d’une police intérimaire en Haïti après l’intervention militaire américaine de 1994 et la dissolution par Jean-Bertrand Aristide des Forces Armées d’Haïti (FAd’H).
Michael Scheuer, celui qui, en 1996, créa au sein de la CIA une cellule chargée de traquer Oussama Ben Laden, le chef de l’organisation terroriste Al-Qaïda, souligne, dans ses considérations sur le phénomène, que "Trinidad et Tobago représente pour nous un cas extrêmement préoccupant depuis la fin des années 80".
Selon Scheuer, la Caraïbe n’abrite pas d’importants groupes terroristes sauf le Jamaat al Muslimeen établi à Trinidad. Cependant, il fait remarquer que des extrémistes peuvent se déplacer facilement d’une île à une autre.
"Ce qui est arrivé à New York est très instructif", a, de son côté, expliqué au journal new-yorkais un ancien leader de la Caraïbe ayant requis l’anonymat. Il estime que les extrémistes musulmans représentent un danger croissant pour le gouvernement du Premier ministre Patrick Manning.
Il ajoute que Trinidad et Tobago est en train de devenir "un autre Mogadiscio", en référence à la terreur que les fondamentalistes islamistes faisaient régner dans la capitale somalienne avant la chute de leur régime récemment.
La menace terroriste prend aussi des proportions alarmantes en Amérique du Sud, selon les services d’intelligence des Etats-Unis. Ils citent notamment l’apparition progressive dans le sous-continent du groupe libanais Hezbollah, activement soutenu par Téhéran et Damas ; la situation en Argentine où, en 1992, un attentat antisémite avait fait 29 morts ; le Guyana dont un ex-parlementaire, Abdul Kadir, figure parmi les quatre terroristes présumés de New York ; mais, surtout le Vénézuéla et son Président Hugo Chàvez impliqués dans des relations de plus en plus étroites avec l’Iran et la Syrie, qui selon l’administration Bush, font partie avec la Corée du Nord de "l’axe du mal".
Le chef de l’Etat a récemment autorisé des vols directs sans visa entre Caracas, Tehéran et Damas.
Cependant, malgré ses angoisses Washington reconnaît que son dispositif de renseignement antiterroriste à travers le continent américain reste faible. Seuls 25 attachés légaux de la Sûreté Fédérale (FBI), communément appelés G-men, sont actuellement déployés dans les différentes ambassades américaines.
Concernant Haïti, où vit une importante communauté syro-libanaise incluant des ressortissants palestiniens, le gouvernement américain n’a pas encore précisé si certains de ses membres faisaient l’objet d’investigations antiterroristes.
Des familles d’origine arabe sont établies dans le pays depuis des décennies et occupent une place importante dans le commerce.
Quant à la progression de l’Islam, elle est visible avec la multiplication des mosquées et l’augmentation des adeptes principalement à Port-au-Prince. Cependant, aucune donnée ne permet pour l’instant d’y déceler la manifestation d’une forme quelconque de fanatisme religieux. spp/RK
Source Radio Kiskeya sur http://www.radiokiskeya.com

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Commentaires :
Depuis la fin de la Guerre froide, l’administration américaine jubile devant l’effondrement du bloc soviétique. Fidel Castro est devenu le symbole d’une idéologie qui a fait sa route ; qui a survécu malgré d’innombrables difficultés et qui, porte parole d’une vision démodée, doit chuter sous l’effet de l’usure et l’abandon.
L’intérêt géopolitique avait donc changé de camp. La menace communiste devenue inexistante ; le temps des chiens de garde (longtemps appelé dictateurs) contraire à la promotion des droits humains devant la prolifération des discours qui se veulent politiquement corrects ; le sort des pays de la région dont Haïti n’importe plus personne.
Haïti végète. Haïti dégradée s’enfonce de plus en plus. En dehors de la menace des boat people le pays pour nos voisins avait cessé d’exister.
Aujourd’hui, l’administration américaine se rend compte que l’abandon pourrait constituer un bouillon de culture efficace à la pousse du terrorisme islamiste. Cette idée devrait permettre une révision du comportement des autorités américaines faces aux innombrables problèmes du pays.

Washington craint un développement du terrorisme islamiste en Haïti et dans d’autres pays de la région

Des palestiniens soupçonnés d’avoir participé à des attaques terroristes contre Israël s’étaient réfugiés en Haïti avant le 11 septembre 2001, ont révélé des officiels américains au New York Daily News ; la multiplication des mosquées et l’expansion de la communauté musulmane en Haïti inquiètent l’administration Bush également préoccupée par Trinidad et Tobago, l’Argentine, le Guyana et le Vénézuéla
lundi 4 juin 2007,
Radio Kiskeya

Haïti constitue un sérieux sujet de préoccupation pour les Etats-Unis en matière de sécurité nationale au lendemain de l’arrestation de trois individus dont deux originaires de la Caraïbe pour leur implication présumée dans un complot terroriste international ayant visé l’aéroport John Fitzgerald Kennedy à New York.
Dans son édition de lundi, le New York Daily News révèle que les autorités sont extrêmement inquiètes de la montée vertigineuse en Haïti et dans d’autres pays de la région de la religion islamique dont les adeptes fondamentalistes sont associés au terrorisme international depuis le 11 septembre 2001.
Des responsables des services antiterroristes américains estiment que la chaîne potentielle du terrorisme religieux s’étend de l’Argentine à Haïti et le complot contre l’aéroport JFK déjoué à temps ne serait que la pointe visible de l’iceberg.
Un ancien officiel s’exprimant sous le couvert de l’anonymat a rappelé qu’Haïti est considérée par tous les experts comme "le point le plus faible de toute la zone".
De plus, les services d’intelligence rapportent, qu’avant les attentats du 11 septembre contre les tours jumelles du World Trade Center (WTC), "des palestiniens probablement impliqués dans des attaques terroristes contre Israël étaient venus se cacher en Haïti".
Par ailleurs, des informations non confirmées ont fait état du séjour à Port-au-Prince d’au moins un des 19 kamikaze à avoir commis les pires attentats de l’histoire des Etats-Unis avec un bilan de 3.000 morts.
Le même ancien responsable contacté par le Daily News s’étonne de voir des mosquées pousser comme des champignons à Port-au-Prince au cours des dernières années alors que le pays est à prédominance catholique.
"Nous n’arrivons pas à comprendre pourquoi il y a tant de mosquées en Haïti", a-t-il conclu, inquiet.
Pour sa part, le chef de la police de New York, Raymond Kelly, présente la Caraïbe en général comme la région ayant le potentiel de menaces le plus élevé pour la sécurité nationale des Etats-Unis. "Cette région nous préoccupe de plus en plus. Nous devons y observé très attentivement l’évolution de la situation", affirme Kelly qui avait, pendant plusieurs mois, travaillé à la création d’une police intérimaire en Haïti après l’intervention militaire américaine de 1994 et la dissolution par Jean-Bertrand Aristide des Forces Armées d’Haïti (FAd’H).
Michael Scheuer, celui qui, en 1996, créa au sein de la CIA une cellule chargée de traquer Oussama Ben Laden, le chef de l’organisation terroriste Al-Qaïda, souligne, dans ses considérations sur le phénomène, que "Trinidad et Tobago représente pour nous un cas extrêmement préoccupant depuis la fin des années 80".
Selon Scheuer, la Caraïbe n’abrite pas d’importants groupes terroristes sauf le Jamaat al Muslimeen établi à Trinidad. Cependant, il fait remarquer que des extrémistes peuvent se déplacer facilement d’une île à une autre.
"Ce qui est arrivé à New York est très instructif", a, de son côté, expliqué au journal new-yorkais un ancien leader de la Caraïbe ayant requis l’anonymat. Il estime que les extrémistes musulmans représentent un danger croissant pour le gouvernement du Premier ministre Patrick Manning.
Il ajoute que Trinidad et Tobago est en train de devenir "un autre Mogadiscio", en référence à la terreur que les fondamentalistes islamistes faisaient régner dans la capitale somalienne avant la chute de leur régime récemment.
La menace terroriste prend aussi des proportions alarmantes en Amérique du Sud, selon les services d’intelligence des Etats-Unis. Ils citent notamment l’apparition progressive dans le sous-continent du groupe libanais Hezbollah, activement soutenu par Téhéran et Damas ; la situation en Argentine où, en 1992, un attentat antisémite avait fait 29 morts ; le Guyana dont un ex-parlementaire, Abdul Kadir, figure parmi les quatre terroristes présumés de New York ; mais, surtout le Vénézuéla et son Président Hugo Chàvez impliqués dans des relations de plus en plus étroites avec l’Iran et la Syrie, qui selon l’administration Bush, font partie avec la Corée du Nord de "l’axe du mal".
Le chef de l’Etat a récemment autorisé des vols directs sans visa entre Caracas, Tehéran et Damas.
Cependant, malgré ses angoisses Washington reconnaît que son dispositif de renseignement antiterroriste à travers le continent américain reste faible. Seuls 25 attachés légaux de la Sûreté Fédérale (FBI), communément appelés G-men, sont actuellement déployés dans les différentes ambassades américaines.
Concernant Haïti, où vit une importante communauté syro-libanaise incluant des ressortissants palestiniens, le gouvernement américain n’a pas encore précisé si certains de ses membres faisaient l’objet d’investigations antiterroristes.
Des familles d’origine arabe sont établies dans le pays depuis des décennies et occupent une place importante dans le commerce.
Quant à la progression de l’Islam, elle est visible avec la multiplication des mosquées et l’augmentation des adeptes principalement à Port-au-Prince. Cependant, aucune donnée ne permet pour l’instant d’y déceler la manifestation d’une forme quelconque de fanatisme religieux. spp/RK

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Commentaires :
Depuis la fin de la Guerre froide, l’administration américaine jubile devant l’effondrement du bloc soviétique. Fidel Castro est devenu le symbole d’une idéologie qui a fait sa route ; qui a survécu malgré d’innombrables difficultés et qui, porte parole d’une vision démodée, doit chuter sous l’effet de l’usure et l’abandon.
L’intérêt géopolitique avait donc changé de camp. La menace communiste devenue inexistante ; le temps des chiens de garde (longtemps appelé dictateurs) contraire à la promotion des droits humains devant la prolifération des discours qui se veulent politiquement corrects ; le sort des pays de la région dont Haïti n’importe plus personne.
Haïti végète. Haïti dégradée s’enfonce de plus en plus. En dehors de la menace des boat people le pays pour nos voisins avait cessé d’exister.
Aujourd’hui, l’administration américaine se rend compte que l’abandon pourrait constituer un bouillon de culture efficace à la pousse du terrorisme islamiste. Cette idée devrait permettre une révision du comportement des autorités américaines faces aux innombrables problèmes du pays.

LA FOIRE HAITIENNE DU LIVRE ...LIVRES EN FOLIE

Et la fête sera belle
Au Parc Historique de la Canne à Sucre (Tabarre) où se déroulera le Jeudi 6 juin 2007 (de 10 h am à 6 h pm) la plus grande foire du livre haïtien, les bibliophiles en auront pour leur soif: 56 auteurs en signature, 1225 titres disponibles avec jusqu'à 50% de réduction. Lors d'une conférence de presse ce mardi à Cabane Choucoune (Pétion-Ville), les organisateurs de Livres en Folie ont fait état des nouveautés devant marquer, cette année, l'événement.

«Pour les inciter à la lecture, les jeunes de moins de 25 ans auront droit à un chèque-livre d'un montant de cinquante (50) gourdes leur permettant d'avoir un petit plus par rapport au rabais de 44% offert sur les titres disponibles.» C'est ce qui ressort, pour l'essentiel, des propos du directeur du Journal Le Nouvelliste, Max Chauvet, coorganisateur, aux côtés de la Unibank, de Livres en Folie.Faisant état de l'accent particulier qui est mis cette année sur les livres jeunesse, M. Chauvet en a profité pour remercier la compagnie de téléphone Voilà et le Rhum Barbancourt, les deux partenaires de ce qui se veut la plus grande foire du livre haïtien.

Heureux d'aménager l'espace du Parc Historique de la Canne à Sucre où doit se tenir la 13e édition de Livres en folie, ce qui assure lecteurs, auteurs, bibliophiles d'une meilleure atmosphère en regard des embouteillages monstres qu'ont occasionné les éditions précédentes qui se déroulaient à Bourdon, M. Chauvet estime que cela va donner des facilités pour la diffusion du livre.
Très reconnaissant à l'égard du Bureau National du Livre, la Brasserie La Couronne, Maison Henri Deschamps S.A, Communication Plus, Editions Fardin, Presses Nationales d'Haïti, Editions Choucoune, Editions CUC, Ticket Magazine pour leur apport manifeste à l'organisation de Livres en folie, le responsable du plus ancien Quotidien d'Haïti s'est réjoui du fait que cet événement culturel est devenu avec le temps un événement national. Et pour preuve : plusieurs activités culturelles, dont des conférences-débats, projections (cinématographiques) ont eu lieu dans les principales villes du pays avec comme leitmotiv «Livres en Folie».


Du 1er au 6 juin 2007, l'Alliance Française du Cap-Haïtien, des Gonaïves, la bibliothèque Municipale de Petit-Goâve, Saint-Marc, Cayes, Mirebalais, Jacmel, Fokal de Port-Salut, Jérémie, Limbé, les Centres de lecture et d'Animation Culturelle (CLAC) de Cabaret, auront été le théâtre de conférences-débats sur l'importance de la lecture dans le développement intellectuel et personnel des jeunes. La question des droits d'auteurs, leurs enjeux et perspectives pour Haïti ont été abordés. La vie et l'oeuvre de Jacques Roumain dont 2007 ramène le centenaire de naissance ont été présentées aux jeunes. Angélique Jules, Claude Roumain, Jean-Euphèle Milcé ont été les principaux intervenants.

Livres en folie : un événement national et internationalGuy Supplice de la Unibank indique que la vente sur Internet et dans les villes de province prend donc fin ce mardi.

Prenant tour à tour la parole, les partenaires de Livres en folie ont exprimé leur satisfaction d'apporter leur contribution à une initiative de cette envergure qui vise à assurer la promotion du livre haïtien et de la culture nationale. «La Unibank est heureuse et fière de s'associer à cette initiative culturelle qui est devenue un événement national», déclare Guy Supplice qui s'est dit heureux du fait que les villes de province y sont impliquées grâce à l'Alliance Française et aux bibliothèques municipales.


Selon M. Supplice, Livres en folie est devenue également un événement international par rapport à la possibilité offerte aux internautes de faire l'acquisition des titres désirés.Pour sa part, le représentant du Rhum Barbancourt n'a pas caché sa satisfaction de participer à la promotion du livre haïtien par le biais de Livres en folie qui aide le public à se procurer de meilleurs ouvrages à meilleur prix. Heureux de subventionner directement le roman Kool-Klub de Kettly Mars, M. William Eliassaint dit espérer que la journée du livre sera une réussite.
Ticket Magazine au coeur de l'événement
Le responsable de Ticket Magazine, Frantz Duval, dit éprouver, quant à lui, le plus grand plaisir de participer à Livres en folie. Ayant pris l'initiative de publier dans les colonnes de ce magazine des oeuvres de Gary Victor, Kettly Mars et Teddy Keser Mombrun sous forme de feuilleton, il s'estime heureux de présenter ces écrits sous forme d'ouvrage à la 13e édition de Livre en folie. «Ticket Magazine, indique-t-il, s'engage à intéresser les jeunes à la lecture et à l'objet-livre», a-t-il indiqué.Ticket Sport : un supplément de Ticket Magazine sera donc présenté à Livres en folie. Des posters de la sélection nationale seront également distribués à cette occasion. Poètes, diseurs, artistes-chanteurs constitueront un véritable podium des stars sans toutefois interférer sur l'activité de vente, fait savoir M. Duval comme pour faire ressortir le cachet artistique de cette édition de la plus grande foire du livre haïtien.


Auteurs et éditeurs motivésDe Dieudonné Fardin (des Editions Fardin) à Christophe Ph. Charles (des Editions Choucone) en passant par Wilhems Edouard (des Editions des Presses Nationales d'Haïti et Jocelyne Trouillot-Lévy (des Editions des Universités Caraïbes), les éditeurs impliqués dans cette activité ont présenté tour à tour leurs titres et collections. «C'est avec passion et peut-être sans folie qu'on arrive au point où le livre retrouve sa place dans un pays où la tradition orale est si forte», note Jocelyne Trouillot-Lévy qui a fait état des nouveautés de sa maison d'édition dont un recueil de contes titré «Jacques Roumain parle aux enfants».Les auteurs qui seront en signature, pour leur part, ont exprimé leur voeu que Livres en folie 2007 soit un succès en assurant véritablement la promotion du livre haïtien.

André Vilaire Chéry, Viola Lubin, Ange-Bellie Andou, Georges Anglade, Dominique Batraville, Julio Jean-Pierre, Guy-Serge Pompilus, Emmanuel Agénor, etc. forment le voeu que le public fera le déplacement en très grand nombre. Théodore Achille - auteur remarqué et remarquable - s'est dit frappé par le sort fait à Justin Lhérisson dont 2007 ramène le centenaire de naissance.

Il se veut le défenseur attitré de la cause de la double nationalité : thématique de l'ouvrage qu'il signera à Livres en folie.
Robenson Bernard

Haïti, un pays qui présente une nouvelle image

Délégation haïtienne en visite en Toscane et Lucca
Après un séjour d'une semaine au Japon, est arrivée en Toscane le 22 mai 2007 une délégation haïtienne composée du Consultant Marcel Duret, ex Ambassadeur d'Haïti au Japon pendant 12 ans et de Monsieur Pétuel Azor Président d'un consortium de 7 coopératives de Thiotte dénommé COOPCAB.
Le but de la mission en Italie consistait à présenter un nouveau visage de la République d'Haïti, un pays dans lequel l'ordre a été rétabli et où il est possible aujourd'hui de faire des investissements dans des secteurs divers avec l'assurance d'un bon retour sur investissement.

Une attention spéciale a été mise sur le secteur du textile, celui de la production de café de haute qualité, un café de montagne produit entre 800 et 1400 m. d'altitude, et aussi sur la production du biodiesel à partir de la Jatropha, (gwo metsiyen) plante endémique en Haïti.

La délégation a été reçue par le Dr. Marco Pieragnoli et Dr. Enzo Luccehesi, des hauts responsables du groupe d'investisseurs Confartigianato. Les sujets traités ont porté sur la relance du tourisme, du commerce de la finance et des joint-ventures.

La Cie. SIGNA Entreprise S.A. travaille à la mise en place d'une zone franche qui sera fonctionnelle dans 10 mois.

Monsieur Marcel Duret a déclaré que Haïti est ouverte aux affaires. Dans l'espace d'un an, le Président René Préval et le Premier Ministre Jacques Edouard Alexis ont pu éliminer la polarisation politique qui existait jusque là, grâce à la formation d'un gouvernement de coalition.

Le gouvernement a pu réduire l'insécurité et les cas de criminalités. Une législation favorable aux investissements étrangers a été votée récemment. Dans le cadre sa politique étrangère, Haïti entretient des relations privilégiées avec le Venezuela, Cuba et les Etats-Unis d'Amérique.
Au cours de ses visites diplomatiques, le Président Préval a déclaré qu'Haïti n'a pas d'ennemi.

A Lucca, la délégation haïtienne a été reçue par la Société Rocci, productrice du café INCA et intéressé par le café haïtien. L'échantillon soumis a été immédiatement torréfié et dégusté pour le plus grand plaisir des responsables de la Société.

La dégustation italienne vient corroborer le contrôle de la qualité de 9 points sur 10 faite par une compagnie japonaise sur le café haïtien. Les responsables de la Société Rocci ont exprimé à la délégation leur souhait d'importer toute la récolte de café de Thiotte pour l'année prochaine, à des prix avantageux.

Suite à cette visite, une rencontre a été réalisée avec le consortium T.E.R.R.A afin d'étudier les initiatives existant en Haïti en matière de pisciculture et aquaculture, et également avec la Chambre de Commerce Italiano-dominicaine qui souhaiterait dynamiser des joint-ventures dans le secteur agroalimentaire.

Des membres du consortium T.E.R.R.A projettent une visite en Haïti vers la fin de juin 2007.
Source Journal Le Nouvelliste sur http://www.lenouvelliste.com

Digicel supporte la sélection nationale dans la Gold Cup

Diverses activités ont été organisées par Digicel en vue de marquer de manière significative la participation d'Haïti à la Gold Cup.
Digicel, Sponsor officiel du football haïtien, a organisé toute une série d'activités en vue de supporter la Sélection Nationale Senior dans le cadre de sa participation à la Gold Cup. Haïti fait partie du groupe A composé de Costa Rica, Canada et Guadeloupe.

- Une tournée du pays a été organisée en vue de recueillir la signature des milliers de supporters du football en Haïti sur un drapeau national géant (10' x10') divisé en 10 parties représentant les 10 départements. Ce drapeau est remis au capitaine de la Sélection Nationale par un représentant de Digicel, le 5 juin à Miami, pour partager les bons souhaits et les mots d'encouragement et de support de la population haïtienne.

- Une semaine avant l'ouverture officielle de la Gold Cup, le grand public fut appelé à envoyer des messages texte (SMS) d'encouragement à la Sélection Nationale. En vue de faciliter ceux qui ne sont pas encore abonnés, une promotion spéciale est offerte sur les modèles : Sagem MY 101 (650 gdes), Motorola C122 (800 gdes), Motorola F3 (1000 gdes). Le public a réagi positivement et en une semaine, approximativement 100,000 messages-texte ont été envoyé. Ces messages d'encouragement seront aussi transmis au Capitaine de la Sélection. Tous ceux qui ont participé à cette activité participeront au tirage du lundi 4 juin et 60 gagnants recevront des primes intéressantes telles jeux d'équipements de la Sélection Nationale, maillots, ballons de foot, minutes d'appels etc...

- Une musique d'encouragement commanditée par Digicel et écrite et chantée par une pléiade d'artistes connus tels : Kéké Bélizaire, Shabba, Mika Benjamin, Eric Charles, Rolls Lainé (Roro) est actuellement en rotation sur diverses stations de radio du pays.

«Aujourd'hui Digicel est fière d'accompagner le football haïtien encore une fois en terre étrangère pour participer au Tournoi Digicel à Trinidad et au Gold Cup 2007 aux Etats-Unis. La Sélection nationale nous a déjà prouvé à quel point elle est efficace et motivée et nous renouvelons notre engagement à son endroit afin qu'elle devienne encore plus célèbre à travers le monde. Nous souhaitons bon succès à notre équipe d'Haïti.» a exprimé Mme Ghada Gebara, PDG de Digicel Haïti

L’Organisation des Etats Américains ferme la 37 ème assemblée générale sans faire allusion au cas de la RCTV.

PANAMA. La OEA a clausuré hier son XXXVII assemblée générale en supportant la liberté d’expression au niveau de l’hémisphère, mais sans prendre partie autour du sujet de la Radio Caracas Television, ce qui pourrait être considéré comme une victoire du Vénézuela sur les Etats-Unis.

La négation officielle à renouveler la fréquence ouverte de RCTV de la part du président venezuelien Chavez a incendié le rendez-vous continental, mais l’affaire n’est mentionné à la fin dans aucun document, restant dans l’air pour le moment la sollicitude formulée lundi par la secrétaire d’Etat Américain, Condoleezza Rice, qui voudrait que l’OEA envoie une mission a Caracas pour reconnaître les circonstances de la fermeture de la chaîne de télévision privée qui a provoquée des protestations d’étudiants dans cette nation.
« Antidémocratique »
Rice a dit que le cas de RCTV reste la mesure antidémocratique la plus drastique jamais adoptée par le Président CHAVEZ jusqu’à présent, ce qui fut réfuté catégoriquement par le chancelier vénézuélien Nicolas Maduro qui accusa Washington d’ingérence dans les affaires souveraines du Vénézuela et d’impulser un nouveau plan de destabilisation pour se défaire le chef d’Etat qui se bat pour un nouveau socialisme.
S’il s’agit de polémique, Maduro a lancé plus de flèches empoisonnées et depuis plusieurs fronts à l’administration de George Bush, qu’il accuse de violations des droits humains dans les prisons de Guantanamo et au niveau de la frontière partagée avec le Mexique.
En ce qui concerne le sujet central de l’assemblée générale » Energie pour un développement durable », les chanceliers américains ont adopté un consensus sur une déclaration visant à rechercher des ressources énergétiques « propres » et aussi pour reconnaître « le potentiel » des biocombustibles tel que l’éthanol dont les Brésil et es Etats-Unis représentent les plus grands producteurs.
Il arrive qu’une bonne partie de l’hémisphère souffre à cause des prix élevés du pétrole au niveau international.
Mais encore plus que l’énergie, ce qui a animé l’assemblée a été le débat sur la liberté d’expression, après l’objection de Hugo Chavez à continuer à renouveler la licence de RCTV. La délégation diplomatique vénézuelienne a défendu à cape et épée au panama la mesure comme un droit légitime et souverain.
Le Vénézuela a impulsé, en outre, 12 des 81 résolutions approuvées en assemblée, une d’entre elles sur « le droit à la liberté de pensée et d’expression et l’importance des moyens de communication »
“ La sollicitude des Etats-Unis n’a trouvé aucun support” a assuré l’ambassadeur du Venezuela devant l’OEA, Jorge Valero. Les Etats –Unis est resté isolé. En d’autres termes l’intention d’intervenir dans les affaires internes et convertir le thème de RCTV en élément de l’agenda fut rejeté et ce que nous avons écouté ont été des opinions et des points de vue allant dans le sens du respect de la juridiction interne des pays.

LE chancelier Bolivien David Choquehuanca, dont le gouvernement est un grand allié de Chavez, a dit que RCTV n’était pas inclus dans l’agenda et je considère que ce n’est point pertinent comme la ramené Madame Rice. Je ne voterais pas dans le cas ou il faudrait envoyer une mission au Vénézuela ».


Maduro a suggéré un peu avant à l’OEA qu’au lieu de nommer un mission pour vérifier le cas de RCTV, de la diriger plutôt vers Guantanamo et qu’on ’puisse voir combien de prisonniers il y a là-bas ou d’aller à la frontière avec le Mexique, s’ils veulent pour de bon réviser les droits humains et voir comment on se donne à la chasse des immigrants » a signalé Maduro lors d’une conférence de presse accordée pendant la visite des locaux de la fondation Omar Torrijos.

Le sujet de la liberté d’expression a troublé la discussion sur les sujets traitant de l’énergie durant laquelle il y eut quelques divergences d’opinion à cause des réserves des pays tels que le Nicaragua, la Bolivie, et le Vénézuela de parrainer l’idée de la production de combustibles à partir de sources agricoles.

« Les pays en voies de développement nous ne pouvons pas nous convertir en producteurs exclusifs de matière première destinées à la fabrication de l’éthanol, en utilisant toutes nos terres pour la production de canne à sucre », a souligné le chancelier de Nicaragua, Samuel Santos.
Santos a soutenu que la réponse pour affronter la crise énergétique se trouve dans le développement de sources comme la géothermie, l’hydroélectrique, plantes éoliennes et les biomasses.

Fidel Castro affirme à la televisión qua sa santé n’est pas un secret d’état.

La Havane.- Au milieu d’une expectative généralisée, le convalescent chef d’Etat Fidel Castro, âgé de 80 ans et après plusieurs interventions intestinales, est apparu hier mardi à la télévision cubaine assurant que sa santé n’est pas un secret d’Etat.

Depuis juillet dernier, le président a délégué le pouvoir à son frère Raul Castro et plus jamais il n’a été revu en public ; surtout des images publiées à la fin de l’année dernière l’ont montré très amaigri et défiguré.

Vêtu d’une tenue de sport, la barbe de toujours, soignée à souhait, Castro a parlé pendant une heure avec Randy Alonso, le présentateur de « Table Ronde », une émission télévisée quotidienne qui se prête à des prises de position officielles autour des sujets d’actualité.

De façon calme et d’une voix pausée, le leader fit de larges commentaires sur la visite du dirigeant suprême vietnamien Nong Duc Manh, avec lequel il s’est entretenu la fin de la semaine écoulée ; tandis qu’il louait le développement atteint par le pays asiatique, avec lequel il partage le modèle communiste sans l’ouverture du marché.

Sujets autour de l’environnement

Il a fait de même quelques déclarations sur les thèmes écologiques et d’intérêt mondial, mais n’a rien dit sur la politique domestique de l’île, une vraie constante dans ses dernières colonnes d’opinion publiées dans les médias de l’île. Seulement à la fin de l’entrevue qui a été enregistrée le lundi et annoncée la nuit de ce même jour générant une grande expectative tant au niveau de l’île qu’à l’extérieur, Castro a fait référence de façon brève de son état de santé.

« Je le dis à mes compatriotes que je suis entrain de faire ce qu’il me convient de faire maintenant… il n’y a aucun secret » a déclaré Castro qui a en outre insisté sur le fait qu’aujourd’hui, tenant compte du niveau technologique de la communication ( !) des services d’intelligence, il est difficile de cacher quoique ce soit sur une personne ou sur un chef d’Etat.

« Il n’y a pas de secret, ils en savent plus que quatre vérités », a ajouté Castro cette fois ciblant les Etats-Unis, dont les fonctionnaires n’ont pas caché qu’ils suivent de près l’état de santé de son rival de 4 décennies après lui avoir pronostiqué une mort rapide en supposant qu’il souffrait d’un cancer en phase terminale.

Article original en Espagnol paru dans l’édition digitale du journal dominicain EL listin Diario http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=15641, traduit en français par Thom Gato pour HAITI RECTO VERSO (http://haitirectoverso.blogspot.com)