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dimanche 24 janvier 2016

Haven hosts fifth annual Haiti Ball to celebrate Haiti Week

Haven Ambassador and rugby international Paul O’Connell
 and Haven co-founder Leslie Buckley, with Sister Patricia
Dillon Sister Jacqueline Picard, at the fifth annual Haiti Ball to
celebrate Haiti Week. Photo: Fergal Phillips.
 

Irish rugby legend Paul O’Connell attended the fifth Annual Haiti Ball in Dublin tonight where two inspiring women were presented with a prestigious award.
The sports star, who is an ambassador for the Haven charity, was at the Intercontinental Hotel, Dublin to celebrate Haiti Week, which has raised vital funds to help the people of Haiti.
Haven, the leading Irish charity working on the ground in Haiti, hosted the ball.
The prestigious William Jefferson Clinton Goodwill for Haiti Award was presented to Sister Jacqueline Picard and Sister Patricia Dillon.
Sr. Patricia Dillon, an American native, has been serving in Gros Morne since 1998.
She came to Haiti with a background as an educator and a community organiser, and works with local leaders and co-ordinates any development project that would help improve the lives of the Haitian people.
Sr. Jacqueline Picard, also an American native, has been working tirelessly in Gros Morne for the past 18 years.
A registered nurse, Sr. Jackie has worked with Alma Mater Hospital for the past 14 years, and managed a program for malnourished children.
Leslie Buckley, Haven Founder and Chairman said: “The award recipients, Sister Jackie and Sister Pat, have dedicated their lives to the people of Haiti and we are delighted to have them here to collect their award.”
“Haiti Week is an opportunity for Ireland to celebrate the rich and vibrant culture of Haiti while also raising vital funds for Haven’s work on the ground in Haiti.”
“Thanks to the wonderful assistance of our donors and supporters since the launch of Haiti Week almost five years ago, Haven’s long term Sustainable Development Programmes in Haiti continues to provide access to; clean water, safe and structurally secure shelter and opportunities to participate in Income Generation Workshops,” he said.
Meanwhile, Paul O’Connell said “I am delighted to be here tonight to support the work Haven is doing in Haiti.”
“Haiti is one of the poorest countries in the world with over a quarter of its population living on less that €1.50 a day. It is incredible to think that over 10 million people live in Haiti yet it practically the same size as Munster.”
Haven has amalgamated with Soul of Haiti, an Irish charity established by a group of business people to apply their entrepreneurial skills and resources to create a positive impact on the lives of the people of Haiti.
Haiti remains the poorest country in the Western Hemisphere.
Haven has provided permanent shelter for over 19,800 people, and training for over 60,000 people in areas such as hygiene promotion, adult literacy and financial management, as well as skills- training in sewing and boat building.
Online Editors
http://www.independent.ie/irish-news/haven-hosts-fifth-annual-haiti-ball-to-celebrate-haiti-week-34390787.html

Haïti: l'opposition réclame la démission du président après le report des élections

Des milliers de personnes ont défilé samedi à Port-au-Prince pour réclamer le départ du président Michel Martelly, au lendemain du report du second tour de l'élection présidentielle pour "raisons de sécurité".
"Nous exigeons désormais le départ de Michel Martelly et (du Premier ministre) Evans Paul et la formation d'un gouvernement de transition avant le 7 février pour faire aboutir le processus électoral en cours", a affirmé Assad Volcy, un responsable politique de l'opposition.
Le candidat à la présidentielle soutenu par le gouvernement, Jovenel Moïse, a quant à lui appelé à une "rapide" reprogrammation du second tour.
Il a estimé que "le peuple était prêt pour voter Jovenel Moïse en foule" lors du scrutin qui devait se dérouler dimanche, en même temps que des législatives partielles.
Vendredi, à moins de 48 heures de l'ouverture des bureaux de vote, le président du Conseil électoral provisoire (CEP) a annoncé le report des scrutins, sans qu'aucune date de remplacement ne soit formulée.
Le président du CEP a justifié ce report "pour des raisons évidentes de sécurité". Une douzaine de bureaux électoraux ont été incendiés ou attaqués dans la nuit de jeudi à vendredi.
Au premier tour du scrutin présidentiel le 25 octobre, Jovenel Moïse avait recueilli 32,76% des voix, contre 25,29% pour Jude Célestin, qui avait qualifié ces scores de "farce ridicule".
L'opposition a multiplié les manifestations pour dénoncer "un coup d'Etat électoral" fomenté par le président Martelly. Jude Célestin, qui n'a pas fait campagne, refusait de participer au second tour.

Manifestation à Port-au-Prince, le 23 janvier 2016, en Haïti
pour réclamer le départ du président Michel Martelly après le
report du 2e tour de la présidentielle © HECTOR RETAMAL 
 Il s'agit du deuxième report des scrutins, qui devaient initialement être organisés le 27 décembre.
- Violences -

Les mobilisations contre le pouvoir en place qui ont rassemblé, vendredi et samedi, plusieurs milliers de personnes à Port-au-Prince se sont achevées par des incidents violents. Une personne a été blessée par balle, trois voitures ont été incendiées et plusieurs vitrines de magasins brisées vendredi à proximité du siège du CEP.
Samedi, le cortège de l'opposition, qui multipliait les petites barricades de pneus enflammés sur son parcours, a essuyé quelques jets de pierres isolés. Les manifestants ont répliqué immédiatement par de nombreux jets de pierres et de bouteilles.
Arrivée sur la place du Champ de Mars, la foule a pris pour cible un marché. L'agent de sécurité protégeant le lieu a tiré à balles réelles en l'air à deux reprises, suscitant un regain de colère des manifestants, a constaté un journaliste de l'AFP.
La police, présente en nombre pour assurer la protection du palais présidentiel à quelques mètres de là, a ramené le calme et dispersé la foule en utilisant des camions lanceurs d'eau irritante.
Evel Fanfan, avocat de l'un des premiers partis d'opposition, justifie les violences qui ont plongé la capitale haïtienne dans la panique.
Manifestation à Port-au-Prince, le 23 janvier 2016, en Haïti
Pour réclamer le départ du président Michel Martelly après le
report du 2e tour de la présidentielle © HECTOR RETAMAL 
"Quelle est la plus grande violence quand un gouvernement a tenté de voler la volonté du peuple ? Quand un président de la République essaie de provoquer, d'humilier tout un peuple ? Quand la violence est le résultat de la violence pour la liberté, pour la démocratie, je dirais que c'est la bonne violence", a-t-il déclaré à l'AFP lors de la manifestation de samedi.

- Inquiétude de la communauté internationale -
Le chef de l'Etat Michel Martelly n'a fait aucune déclaration publique depuis l'annonce par le CEP de l'annulation des élections de dimanche. Une adresse présidentielle à la nation avait été annoncée pour vendredi soir mais a été annulée sans explication.
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon appelle la classe politique haïtienne à "travailler sans tarder à la conclusion du processus électoral de manière pacifique, en trouvant une solution consensuelle qui permettra au peuple d'Haïti d'exercer son droit de vote pour élire un nouveau président ainsi que les représentants restants du nouveau Parlement".
Appelant à "un dialogue raisonnable et consensuel", la mission d'observation électorale déployée en Haïti par l'Organisation des Etats américains (OEA) "condamne fermement tous les actes de violence, incluant ceux dirigés contre les observateurs de l'OEA durant leur déploiement".
L'Union européenne "regrette" aussi "la détérioration de l'environnement" et "souligne la nécessité de respecter les résultats électoraux du scrutin du 25 octobre 2015".
24/01/2016 10:50:33 - Port-au-Prince (AFP) - Par Amelie BARON - © 2016 AFP
http://www.lepoint.fr/monde/haiti-l-opposition-reclame-la-demission-du-president-apres-le-report-des-elections-24-01-2016-2012322_24.php

Haïti dans l'incertitude après le report de dernière minute de la présidentielle

Des manifestations de joie ont été réprimées vendredi en Haïti, après l'annonce par le président du conseil électoral provisoire (CEP) d'un nouveau report de l'élection présidentielle prévue dimanche pour "des raisons évidentes de sécurité".
Le report de dernière minute vendredi 22 janvier de l'élection présidentielle controversée prévue dimanche en Haïti a plongé une nouvelle fois le pays dans l'incertitude politique. Les milliers de manifestants, qui avaient à nouveau pris les rues vendredi midi pour contester la tenue des scrutins, se sont réjouis à l'annonce de l'annulation, mais la liesse a été de courte durée. Devant le siège du conseil électoral, étape prévue dans son parcours, la foule a été violemment dispersée par les policiers qui ont lancé des grenades lacrymogènes.
Des tirs à balles réelles ont aussi été entendus par les journalistes de l'AFP. La panique a alors gagné la commune de Pétionville, où se situe le siège du CEP. Une personne a été blessée par balle, trois voitures ont été incendiées et plusieurs vitrines de magasins brisées dans cette banlieue aisée de l'aire métropolitaine de Port-au-Prince.
Plus tôt dans l'après-midi, invoquant des questions "évidentes de sécurité", le président du conseil électoral provisoire (CEP) en charge de l'organisation des scrutins en Haïti, avait annoncé le report des élections prévues ce dimanche sans donner de nouvelle date. Pierre-Louis Opont, le président du CEP, a justifié l'annulation du vote, décidée à moins de 48 heures du scrutin, par l'"ensemble d'incidents et d'actes violents sur l'ensemble des infrastructures du conseil". Depuis les résultats du premier tour de l’élection, l'opposition a multiplié les manifestations pour dénoncer "un coup d'État électoral" fomenté par l’actuel président Michel Martelly. Plusieurs bureaux électoraux avaient notamment été incendiés en province dans la nuit de jeudi à vendredi.
Silence de la présidence
Lors du premier tour du scrutin présidentiel le 25 octobre, le candidat du pouvoir, Jovenel Moïse, avait recueilli 32,76 % des voix, contre 25,29 % pour Jude Célestin, qui avait qualifié ces scores de "farce ridicule". Après l'annonce de l'annulation de l'élections, Jude Célestin a expliqué qu'il considérait cela comme "une solution sage". "Tardive certes, car nous avons dépensé des sous que nous n'avions même pas, ce qui montre l'irresponsabilité de nos dirigeants. Mais mieux vaut tard que jamais", a-t-il réagi. Pour le candidat de l'opposition, "c'est une victoire pour la démocratie, pas seulement pour moi, car je n'étais pas le seul à combattre cette 'sélection'".
En revanche, aucune réaction ou commentaire du candidat du pouvoir n'a pu encore être recueillie. Son équipe de campagne a seulement précisé que Jovenel Moïse "est en réunion".
Le président du CEP a expliqué aux journalistes lors d'un point de presse qu’il attendait "la réaction de l'exécutif pour discuter du problème avec lui, car notre interlocuteur immédiat en matière électorale, c'est l'exécutif". Or, depuis l’annonce du report des élections, le gouvernement haïtien s’est terré dans le silence. Le président Michel Martelly devait prononcer, depuis le palais national, un discours à la nation vers 21 h GMT, mais cette allocution a été annulée sans explication.
La possibilité d'un gouvernement intérimaire
Après un premier report des scrutins présidentiel et législatifs en raison des contestations de l'opposition, ce nouveau report plonge à nouveau Haïti dans l'incertitude. Respecter la date constitutionnelle du 7 février pour la passation du pouvoir présidentiel semble impossible. Un gouvernement intérimaire pourrait prendre en charge la gestion des affaires courantes après cette date et organiser la tenue d'élections d'ici avril, d’après des sources diplomatiques.
Depuis la fin de la dictature des Duvalier en 1986, Haïti connaît une crise démocratique émaillée de coups d'État et d'élections contestées qui fragilisent le développement économique du pays, encore marqué par le terrible séisme de janvier 2010 qui a fait plus de 200 000 morts.

Haïti: l'opposition réclame le départ immédiat du président Martelly

(Belga) Plusieurs milliers de manifestants ont défilé samedi dans les rues de Port-au-Prince pour réclamer le départ immédiat du président Michel Martelly, au lendemain de l'annulation pour "des raisons de sécurité" des élections prévues dimanche.
"Nous exigeons désormais le départ de Michel Martelly et (du Premier ministre) Evans Paul et la formation d'un gouvernement de transition avant le 7 février pour faire aboutir le processus électoral en cours", a affirmé Assad Volcy, un responsable politique de l'opposition.

Vendredi, à moins de 48 heures de l'ouverture des bureaux de vote, le président du conseil électoral provisoire (CEP) a annoncé le report du second tour de la présidentielle et des législatives partielles initialement prévues dimanche.
Le président du CEP a justifié ce report sine die par "des raisons évidentes de sécurité". Une douzaine de bureaux électoraux ont été incendiés ou attaqués en province dans la nuit de jeudi à vendredi.
Au premier tour du scrutin présidentiel le 25 octobre, le candidat du pouvoir, Jovenel Moïse, avait recueilli 32,76% des voix, contre 25,29% pour Jude Célestin, qui a qualifié ces scores de "farce ridicule".
Après un premier report des scrutins en raison des contestations de l'opposition, cette nouvelle annulation plonge Haïti dans l'incertitude. (Belga)
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20160124_00769184