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vendredi 1 octobre 2010

Les défis de la rentrée scolaire

Même si le ministère de l'Education nationale a renouvelé cette année son programme de subvention des manuels scolaires, les défis de la rentrée scolaire fixée le 4 octobre prochain restent énormes. Augmentation des frais scolaires par des directeurs d'écoles, parents décapitalisés après le séisme, espaces restreints pour accueillir les élèves, difficultés de certains écoliers déplacés après le séisme pour réintégrer leurs établissements sont, entre autres, les obstacles à cinq jours de la reprise des classes.
Des responsables d'éçoles mettent les bouchées doubles
 pour accueillir leurs élèves lundi prochain
(Photo: Moranvil Mercidieu)
Haïti: Les longues files reprennent encore cette année à la Maison Henri Deschamps, où les parents s'empressent d'acheter les manuels scolaires subventionnés par le Ministère de l'Education nationale et de la Formation professionnelle (MENFP). 1 661 000 manuels, répartis en 69 titres, de la première à la neuvième année fondamentale, sont, en fait, subventionnés par l'Etat haïtien cette année. Ces files d'attente, selon les responsables de la Maison Deschamps, sont dues en raison du retard enregistré dans le processus de subvention cette année.
« Les accords ont été conclus un peu tard cette année entre le ministère et la Maison Henri Deschamps, soit à la mi-juillet. Mais, nous avons mis les bouchées doubles pour être prêts avant la rentrée scolaire. Tous les manuels subventionnés seront prêts la semaine prochaine », a indiqué M. Peter Frisch au Nouvelliste.
En effet, même si le prix des manuels est rabaissé de 70%, le fardeau des parents est seulement allégé. A quatre jours de la rentrée scolaire, plusieurs d'entre eux, décapitalisés après le séisme du 12, janvier ne savent jusqu'à aujourd'hui à quel saint se vouer pour faciliter leurs enfants à reprendre le chemin de l'école. Ils évoquent l'augmentation des frais scolaires par certains directeurs en dépit de l'annonce du ministère de l'Education nationale qui invitait ces derniers à se solidariser avec les parents qui consentent de grands efforts financiers pour la scolarisation de leurs enfants.
Rencontrée dans une file d'attente à la Maison Deschamps, Nicole venant acheter des manuels pour sa fillette de 11 ans en 5e année fondamentale n'a pas caché sa satisfaction de cette subvention de l'Etat. Toutefois, elle estime que cette subvention est une goutte d'eau dans un océan. « L'année dernière, j'ai payé 15 000 gourdes comme frais scolaires pour ma fille. Cette année, malgré les difficultés auxquelles le pays est confronté, ces frais sont passés à presque 20 000 gourdes, et je dois payer encore la mensualité très chère. Sincèrement, nous en avons marre », a déclaré perplexe la jeune mère qui arrive à payer l'écolage de sa fille grâce à un proche de la diaspora.
Robert, un homme dans la cinquantaine, pour sa part, rencontré aussi dans une file a exprimé sa déception face à un établissement scolaire qui lui a exigé de payer pour sa fille les cinq mois qui ont suivi le séisme. « A cause de ma maison qui a été détruite, j'étais obligé de me déplacer avec ma fille en province où elle a pu boucler l'année académique. A mon retour à Port-au-Prince, la direction de son école m'a exigé de payer les mois d'avril à août si je souhaiterais que l'élève conserve toujours sa place à l'école, alors que j'ai payé tous les frais annuels. C'est anormal !», raconte l'homme, haut comme trois pommes, implorant le ministère de l'Education nationale d'intervenir sur ce genre de dossiers.
Des files d'attente devant la Maison Henri Deschamps
où les parents viennent acheter les manuels subventionnés.
(Photo: James Alexis)

De l'avis de certains responsables d'écoles contactés à ce sujet, les nouvelles structures placées sur les sites des établissements scolaires détruits par la catastrophe sont de loin capables d'accueillir le nombre d'élèves qu'avant le séisme. En ce sens, avancent-ils, les places deviennent extrêmement limitées. « Le plus souvent, c'est la faute des parents qui se sont déplacés avec leurs enfants et qui ont tardé à revenir conserver la place de leurs enfants à l'école », estime un directeur d'école qui n'a pas voulu donner des détails sur la raison pour laquelle la direction exige à des parents de payer les mensualités durant l'absence de l'élève à l'école. « Chaque école a sa philosophie et ses règlements », a-t-il fait comprendre.
Pour permettre à beaucoup plus d'enfants d'aller à l'école, M. Peter Frisch croit qu'il faut dynamiser le plus rapidement possible la reconstruction des écoles. « Ce n'est pas une mince affaire quand l'on sait que le coût de construction a augmenté après le séisme, dit-il. Mais, que l'on veuille ou non, les tentes ou les structures provisoires placées sur les ruines des écoles ne permettent pas d'accommoder les élèves, quand on prend le cas d'un immeuble qui était de trois étages transformé en une simple structure à un seul niveau placé sur la même espace », ajouté l'interlocuteur, affirmant que cette rentrée scolaire « reste et demeure difficile ».
Par ailleurs, si certaines écoles ont déjà accueilli leurs élèves au début de ce mois, bien avant la rentrée officielle fixée le 4 octobre prochain, les responsables d'autres établissements scolaires s'activent encore à mettre les bouchées doubles dans l'aménagement de leur site et continuent d'attendre une « manne » du ministère de l'Education nationale ou de quelques organisations ou agences internationales, comme l'Unicef, très active dans le domaine des activités scolaires, qui ont installé des centaines de tentes-écoles sur les ruines des écoles ravagées par la catastrophe.
La prochaine rentrée scolaire fait suite à une année académique qui s'est achevée dans des conditions très difficiles. Plus de 4 000 écoles ont été détruites par le séisme dans un pays où les besoins en éducation sont scandaleusement immenses. Un enfant sur deux, a souligné l'Unicef, n'allait pas à l'école en Haïti avant le tremblement de terre du 12 janvier 2010. « Contrairement à d'autres pays, en Haïti, tous les parents ont la volonté d'envoyer leurs enfants à l'école, mais il leur manque les moyens », avait déclaré récemment la représentante de l'Unicef en Haïti, Françoise Gruloos-Ackerman.
Valéry DAUDIER
vdaudier@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=84111&PubDate=2010-09-30

She did us all proud

THE GAZETTE OCTOBER 1, 2010 Canadians have had the same queen since 1952, but in the same period we have had 10 governors-general. Today the number increases to 11.
As we have noted before, Governor-General Michaelle Jean has done fine service; her energy, commitment, passion, grace, and charm have been good for Canada, for the crown in Canada, and for the office she is vacating.
Her evident respect for the men and women of Canada's military, demonstrated again Wednesday in one of her very last official acts, expresses the feelings of virtually all Canadians. Her concern and compassion for her native Haiti has doubtless stimulated Canadian generosity to earthquake victims there.
Like her predecessor Adrienne Clarkson she has been an encouraging role model for women and girls, immigrants, visible minorities, and indeed for all of us. Canadians will be wishing her -and will be expecting her to have -equal success in her next role, as UNESCO's special envoy in Haiti.
Her replacement, meanwhile, will have a tough act to follow. Fortunately his biography to date indicates clearly that David Johnston is fully capable of handling the challenges of the role. These are not, as Canadians were reminded in the prorogation drama of December 2008, purely ceremonial. Under our constitution the crown still retains a certain role; some regard this as offensively anachronistic; we prefer to see it as one aspect of a highly-evolved system that in practice works better than other forms of government. In any event it is the constitutional arrangement that we have.
Governors-general matter, in small ways and large. The transition from a splendid incumbent to a clearly capable successor should be reassuring for us all.
© Copyright (c) The Montreal Gazette
Read more: http://www.montrealgazette.com/proud/3606261/story.html#ixzz118B2h6mZ

Eva Longoria : future Prix Nobel de la paix 2010 avec toutes ses actions de charité ?

28/09/2010 à 14h00
Eva Longoria-Parker enchaîne à un rythme effréné les galas et actions de charité depuis quelques semaines... Elle vient de récolter 540 000 dollars avce une opération menée sur Twitter. A se demander si la comédienne ne glane pas le Prix Nobel de la paix 2010 ! Le dévouement est-il inné chez Eva Longoria ? On peut le croire, tant l'héroïne de la série Desperate Housewives consacre la majeur partie de son temps à monter, organiser, médiatiser des actions caritatives un peu partout dans le monde ! Une vraie Mère Teresa, escarpins Louboutin et robes Marchesa en plus ! Paris avec l'organisation du Par Coeur Gala la semaine dernière , Hollywood avec le chapeautage d'un gala en faveur des victimes du cancer jeudi dernier, Toronto avec la participation à un rallye automobile en faveur des enfants malades ce week-end et la soirée qui a suivie ... elle ne s'arrête plus !
Sa dernière salve de charité s'est terminée le week-end dernier : elle a amassé la modique somme de 540 000 dollars (405 000 euros) simplement grâce à Twitter, en faveur de l'association A Home In Haïti pour la reconstruction d'un centre pour enfants autistes et atteints d'infirmité motrice cérébrale détruit après le séisme à Haïti en janvier dernier.
Sous l'impulsion d'Eva, des stars comme Kim Kardashian , Justin Bieber ou Nicole Richie invitaient leurs fans à faire des dons sur Twitter en échange d'un rendez-vous organisé avec les donateurs les plus généreux. Encore une victoire d'Eva, qui, à ce rythme-là, ne devrait pas tarder à être choisie comme future Prix Nobel de la paix 2010, après avoir récemment reçu une médaille pour son engagement caritatif à Washington !
Vous en pensez quoi de cette implication d'Eva Longoria-Parker dans toutes ces actions humanitaires ?
Sources : people.premiere.fr
http://www.lepost.fr/article/2010/09/28/2239804_eva-longoria-future-prix-nobel-de-la-paix-2010-avec-toutes-ses-actions-de-charite.html

Le Monde en Marche : Hervé Chabalier, le fondateur de l'agence CAPA, arrive sur France 5 le 26 octobre 2010

30/09/2010 à 13h30 Le grand reporter Hervé Chabalier se fera un plaisir de décrypter l'actualité internationale sur France 5 à compter du 26 octobre prochain. Pour le premier numéro du Monde en Marche, direction Haïti, pour faire un point sur l'état du pays 9 mois après le séisme, mais surtout comprendre pourquoi cette île est en difficulté depuis plus de deux siècles.
On aura tout lu !, Madame, Monsieur, bonsoir, Les Infiltrés ... Toutes ces émissions de décryptage c'est lui, Hervé Chabalier, grand reporter de télévision mais surtout créateur de la célèbre agence CAPA. Aujourd'hui membre du Conseil de la création artistique, il a été distingué en 2008 par Nicolas Sarkozy comme Officier de la Légion d'honneur. Il sera, à compter du 26 octobre 2010, sur l'antenne de France 5 aux commandes d'un tout nouveau magazine, Le Monde en Marche.
Après l'actualité de société et de politique française présentée dans Le Monde en face par Carole Gaessler , Le Monde en Marche s'intéressera, à travers un grand document de 52 minutes et des enquêtes, à l'actualité internationale avec ses problématiques géopolitiques et humaines.
A partir du 26 octobre à 20h35, Hervé Chabalier vous recevra sur le terrain, à savoir à Port au Prince pour illustrer le premier documentaire baptisé Haïti : année 0. Il s'agira dans cette première émission de tenter de mieux comprendre l'histoire douloureuse d'Haïti depuis deux siècles, jusqu'au séisme survenu il y a 9 mois, en pensant également aux élections présidentielles à venir.
Ce documentaire sera entouré d'un édito en images d'Hervé Chabalier, Mondovision, revenant sur l'actualité du monde de ces derniers mois. A chaque émission, un sujet d'actualité sera approfondi, comme l'enquête Obama, la fin d'un rêve ? à l'occasion des élections du mid term au congrès américain. Via internet, Hervé Chabalier s'entretiendra également avec ses correspondants pour savoir comment est perçu dans le pays qu'ils couvrent le même événement récent. Enfin, la rubrique De retour de offrira une fenêtre à un photoreporter et à ses clichés, comme ce 26 octobre avec Sarah Caron, "de retour" de la Fashion Week de Karachi.
Le Monde en Marche, c'est votre nouveau rendez-vous qui aborde la politique étrangère autrement à la télévision. A découvrir dès le 26 octobre sur France 5.
http://www.lepost.fr/article/2010/09/30/2242890_le-monde-en-marche-herve-chabalier-le-fondateur-de-l-agence-capa-arrive-sur-france-5-le-26-octobre-2010.html
Commentaires:
Une énième émission pour comprendre Haïti ou pour faire de l'audimat?

"Notre objectif est que tous les Haïtiens puissent obtenir gratuitement un document d'identité"

Ricardo Seitenfus, représentant de l'Organisation des Etats américains (OEA) en Haïti

 Le Monde.fr , 27.09.10
De jeunes Haïtiens jouent au football à Port-au-Prince,
 dimanche 26 septembre.
AP/Ramon Espinosa
La campagne électorale pour les élections législatives et présidentielle, prévues le 28 novembre, s'ouvre ce lundi 27 septembre en Haïti. Outre le niveau de participation et les problèmes de sécurité, la question des cartes d'identité perdues pendant le tremblement de terre constitue un sujet d'incertitude.
Quelles dispositions sont prises pour assurer la distribution des cartes électorales après le tremblement de terre du 12 janvier ?
Ricardo Seitenfus : Depuis 2005, un programme a été mis en œuvre, avec l'aide de l'OEA, pour doter la population d'une carte d'identification nationale qui sert aussi de carte électorale. D'après les sondages que nous avons faits, beaucoup de sinistrés avaient leur carte sur eux et ne l'ont pas perdue pendant le tremblement de terre.
Nous avons fait une première estimation de 150 000 cartes pour remplacer celles perdues et pour les nouveaux électeurs. L'Office national d'identification a installé 141 bureaux sur tout le territoire pour la distribution de ces cartes. Il y a trente unités mobiles à Jacmel, à Léogane et à Port-au-Prince, dans les zones affectées par le tremblement de terre. Nous avons stocké 700 000 cartes supplémentaires à New York, que nous pourrions faire venir en 48 heures si c'était nécessaire.

Qu'en est-il de la révision des listes électorales compte tenu du nombre de morts et de déplacés ?
Il n'y avait pas eu d'épuration des listes électorales depuis 2005. En décembre 2009, nous avions fait une projection indiquant que 4,6 % des électeurs devaient être rayés des listes pour décès ou parce qu'ils avaient quitté le pays. Après le tremblement de terre, nous estimons que ce pourcentage a plus que doublé, pour atteindre environ 10 %. Notre objectif est que tous les Haïtiens puissent obtenir gratuitement un document d'identité. Nous avons également entrepris de recenser les enfants dans les camps pour éviter les trafics.
L'OEA est également engagée dans l'observation électorale.
En effet, une mission conjointe OEA-Caricom (Communauté des Caraïbes) observe le processus électoral depuis la phase d'inscription des candidats présidentiels, début août. C'est une mission de longue durée qui observera le processus jusqu'à la fin du second tour, avec un effectif d'environ 150 observateurs.
Propos recueillis par Jean-Michel Caroit

Haïti lance un programme de retour pour ses cadres expatriés

29.09.10 Recourir aux cadres de la diaspora pour pallier le manque de ressources humaines en Haïti : l'idée a souvent été évoquée ces dernières années. Elle a pris une nouvelle actualité après le terrible tremblement de terre du 12 janvier, qui a tué plus de 230 000 personnes. Déjà faible avant le séisme, l'Etat haïtien a perdu des milliers de hauts fonctionnaires. Des administrations entières, comme la direction générale des impôts, ont été décimées. La fuite des cerveaux s'est accentuée après la catastrophe. Parmi les survivants, beaucoup de ceux qui en avaient les moyens sont partis à l'étranger.


UNE TEMPÊTE DESTRUCTRICE POUR LES CAMPS DE RÉFUGIÉS
Six morts, des dizaines de blessés, des milliers de tentes détruites : la tempête, qui s'est abattue vendredi 24 septembre sur Port-au-Prince, n'a pourtant duré que trente minutes. Cela a suffi pour semer la mort et la destruction dans les camps de réfugiés où sont toujours entassées plus de 1,3 million de personnes, neuf mois après le séisme du 12 janvier. La plupart des victimes sont des enfants ou des personnes âgées, tuées ou blessées par des branches d'arbres ou des morceaux de tôle arrachés par le vent. Parmi les tentes détruites, nombreuses étaient déjà abîmées après des mois d'usage.
Afin de "promouvoir le transfert de compétences", le ministre des Haïtiens vivant à l'étranger, Edwin Paraison, vient de lancer un "programme de mobilisation de la diaspora". Toutefois, pour éviter les déconvenues et les frictions du passé, il a préféré démarrer modestement.
Une première phase, financée à hauteur de 500 000 dollars (370 000 euros) par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), doit permettre de tester le projet.
M. Paraison espère obtenir de 5 millions à 10 millions de dollars de la Commission intérimaire pour la reconstruction d'Haïti (CIRH) pour financer, sur une période de trois ans, l'embauche de 200 à 300 experts haïtiens expatriés aux Etats-Unis, au Canada, en France et en République dominicaine. Ces quatre pays ont été choisis, car ils abritent les plus fortes concentrations de travailleurs qualifiés haïtiens.
"Nous allons commencer par la fonction publique, mais le secteur privé pourra également bénéficier de ce transfert de compétences, explique le ministre. Chaque ministère et organisme autonome devront définir leurs besoins en ressources humaines. Il ne s'agit pas de rapatriement définitif, mais de renforcer les cadres sur place par des transferts de connaissances sur des périodes allant de six mois à un an."
Le programme est fondé sur le volontariat, "avec des gratifications comparables à ce que reçoivent les cadres haïtiens et des facilités pour le logement et le transport", selon M. Paraison. Les consulats haïtiens à Montréal, New York et Miami ont déjà reçu des curriculum vitae de personnes intéressées par le programme, notamment de Haïtiens retraités au Canada.
"Nous souhaitons qu'une certaine priorité soit accordée aux cadres de la diaspora par les organisations non gouvernementales et les organisations internationales présentes en Haïti, lorsqu'elles cherchent à recruter, ajoute Edwin Paraison. Ces candidats ont l'avantage de connaître la langue et la culture."
Comptant près de 4 millions de personnes dans plus d'une vingtaine de pays, la diaspora est le principal bailleur de fonds des quelque 10 millions de Haïtiens de l'île. "Les transferts de fonds de la diaspora atteignent 2 milliards de dollars (1,47 milliard d'euros) par an, plus du quart du produit intérieur brut, beaucoup plus que la coopération internationale", rappelle le ministre.
L'exclusion de tous les candidats à la présidence venant de la diaspora, à commencer par le chanteur de rap Wyclef Jean, a relancé la polémique sur les droits politiques des expatriés. Le ministre Paraison a publiquement regretté cette exclusion et demandé une réforme de la Constitution pour garantir la double nationalité et "la participation effective des citoyens haïtiens de la diaspora dans la vie politique de leur pays", comme électeurs et candidats.
Jean-Michel Caroit
http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/09/29/haiti-lance-un-programme-de-retour-pour-ses-cadres-expatries_1417595_3244.html

Un premier sondage identifie 6 principaux candidats à la présidence

Les résultats du premier sondage réalisé sur les intentions de vote avant les prochaines élections ont été rendus publique par le secteur privé haïtien. Le Bureau de Recherches en Informatiques et en Développement Economique et Sociale (Brides) a utilisé un échantillon d'environ 6 000 personnes, reparties dans les différentes régions du pays. Myrlande Manigat (RDNP) arrive en tête avec 23.1% dans ce sondage commandité par le secteur des affaires. Le chef de file de Respè Charles Henry Baker arrive en 2 eme position avec 17.3 %, suivi de près par Michel Martelly ( Repons Paysan) avec 17.1%.
Ces 3 candidats creusent l'écart sur le deuxième peloton composé de Jacques Edouard Alexis (MPH) avec 8.1%, Chavannes Jeune (Accra) 7.8% et Jude Célestin (Unité) 7.8%.
Les 16 autres candidats se retrouvent en dessous de la barre des 2.1%.
La grande révélation de ce sondage est le score obtenu par le chanteur populaire Michel Martelly. Connu sous le nom de Sweet Micky, l'artiste arrive à obtenir le plus grand nombre d'intention de vote dans l'Ouest. Ce département représente 40 % du corps électoral.
Dans le même temps, l'ex Premier Ministre Jacques Edouard Alexis n'arriverait pas à s'imposer dans son fief, l'Artibonite où il pourrait être devancé par Mme Manigat.
Jude Célestin et Chavannes Jeune arrivent en tête des intentions de vote dans leurs fiefs respectifs, le sud-est et le sud.
Aucun des 6 candidats n'est parvenu à se détacher du peloton de tête ou à s'imposer dans tous les départements.
Myrlande Manigat et Charles Henry Baker sont les seuls candidats ayant obtenu les meilleurs scores dans plus d'un département. Mme Manigat est la plus populaire dans l'Artibonite, le Centre, les Nippes, le Nord-Ouest et le Nord-est. Le chef de file de Respè s'impose dans la Grand Anse et le Nord.
Les responsables du Brides font valoir que les conclusions du sondage réalisé avant la campagne électorale ont connu des variations. Un nouveau sondage du secteur privé sera réalisé au début du mois d'octobre.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18291
Commentaires:
Les résultats de ces types de sondage veulent dire ce que l'on veut bien leur faire dire. La tradition des sondages n'est pas ancré dans notre histoire démocratique.
La grande majorité des personnes susceptibles de voter n'ont pas souvent l'accès à des médias qui supportent et organisent ces enquêtes d'opinion. Souvent elles ne se sentent pas à l'aise pour répondre aux questions.
L'électrorat haïtien majoritaire est attiré par un genre de candidat-papa-bon-coeur du type René Préval. Il n'a que faire des programmes bien conçus. Et le pays s'écroule sous l'incompétence et les incapacités subventionnées par le suffrage universel non approprié à notre niveaud e développement démocratique.

Une dépression tropicale sur Cuba fait deux morts et d’importants dégâts dans les Nippes

Alerte jaune aux inondations pour les autres départements d’Haïti
Jeudi 30 septembre 2010, Radio Kiskeya
Des inondations causées ces dernières heures dans les Nippes (sud-ouest) par de fortes pluies en raison de la formation d’une dépression tropicale au sud de Cuba ont fait au moins deux morts, détruit plusieurs dizaines de résidences et entraîné d’importants dégâts dans les infrastructures routières et l’économie agricole de la région alors que l’alerte jaune aux inondations a été décrétée dans le reste du pays.
Selon le responsable de la protection civile dans le département, Fidel Nicolas, une personne a été emportée par une rivière qu’elle tentait de traverser dans une section communale. Une deuxième est morte noyée à Petit-Trou de Nippes.
Le centre-ville des Baradères était jeudi sous les eaux et toutes les rivières des Nippes en crue menaçaient d’autres villes.
Dans la localité de Grand Boucan, des mesures d’évacuation ont du être prises concernant une quinzaine de familles dont les habitations ont été endommagées, a précisé M. Nicolas.
Le wharf de cabotage local a été également endommagé.
Le responsable souligne que les routes étaient coupées, isolant plusieurs communes où, par ailleurs, des plantations agricoles ont été dévastées et des têtes de bétail emportées.
Les comités de la protection civile dans les onze communes des Nippes restaient mobilisés en vue d’éventuelles interventions d’urgence, particulièrement dans les zones à risques.
Parallèlement, le directeur du Centre national de météorologie, Ronald Semelfort, a annoncé que l’alerte jaune a été décrétée jeudi pour différentes régions d’Haïti qui pourraient être exposées à des risques d’inondations à cause de la présence d’une onde tropicale susceptible de se transformer en cyclone.
Les populations des différents départements sont appelées à la vigilance, une semaine après que des averses accompagnées de vents en rafale avaient fait six morts et touché 1.450 familles dans 262 camps de Port-au-Prince où sont hébergés des sinistrés du séisme du 12 janvier, selon les autorités.
http://radiokiskeya.com/spip.php?article7089

Le Tempête de St-Marc sacré champion national

Fort de sa solide avance sur ses plus proches poursuivants, le très populaire club st-marcois a définitivement creusé l’écart à deux journées de la fin en pulvérisant à l’extérieur, jeudi soir, le Victory Sportif Club (3-0) Jeudi 30 septembre 2010, Radio Kiskeya.-
Le Tempête Football Club de St-Marc (Artibonite, nord) a décroché jeudi soir, pour la quatrième fois de son histoire, le titre de champion national de D1 en étrillant le Victory Sportif Club sur le score de 3 buts à 0 (mi-temps : 1-0), en match décalé de la 13e journée de la série d’ouverture de la compétition disputé au stade Sylvio Cator.
A deux journées de la fin, avec un total de 31 points, les st-marcois ne peuvent plus être rejoints par leur plus proche poursuivant, l’Aigle Noir du Bel-Air. Deuxième au classement, il ne compte que 22 points.
Devant plusieurs milliers de spectateurs acquis à sa cause alors qu’elle évoluait sur terrain adverse, la "Belle Colonne" a surclassé un Victory méconnaissable.
Mackendy Duverger, Charles Hérold Junior et Chandler Cadet ont été les trois réalisateurs de la soirée, concrétisant la nette domination du Tempête sous les vivats de nombreux fans venus directement de St-Marc à bord d’autobus.
Euphorique et irrésistible depuis le début de la saison, le Tempête était déjà virtuellement champion à la suite de sa victoire (2-0), dimanche dernier dans le derby st-marcois, contre son rival de toujours, le Baltimore, dans un parc Levelt archicomble.
Vainqueur la saison dernière de l’un des deux titres nationaux, le nouveau lauréat vient confirmer la suprématie, ces dernières années, de la province sur la capitale dont certains ténors tels le Racing Club Haïtien, le Violette Athletic Club ou encore le Don Bosco de Pétion-Ville sont actuellement en demi-teinte ou carrément au bord de la catastrophe. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article7088

Désignation d’un Coordonnateur spécial de l’aide à long terme des Etats-Unis à Haïti

Un Sénateur républicain s’y oppose, craignant une duplication du rôle de l’Ambassadeur US en Haïti
Jeudi 30 septembre 2010,  Radio Kiskeya
Les Etats-Unis auraient nommé un Coordonnateur spécial de leur aide à la reconstruction d’Haïti, selon une dépêche datée du 29 septembre de l’agence Associated Press (AP) citant deux fonctionnaires du Département d’Etat ayant requis l’anonymat.
L’Administration Obama aurait porté son choix sur Thomas C. Adams, un vétéran de 35 ans du Département d’Etat qui a déjà coordonné l’aide américaine à plus de 18 états de l’ex-Union soviétique et d’autres pays de l’Europe.
L’envoyé spécial des Nations Unies en Haïti et co-président de la Commission Intérimaire de Reconstruction d’Haïti (CIRH), l’ancien président américain Bill Clinton, s’était récemment plaint du fait que seulement 15% de toute l’aide promise pour la reconstruction d’Haïti avait été jusqu’ici débloqué et que l’aide promise par les Etats Unis n’en faisait pas partie. A la conférence des bailleurs de fonds d’Haïti en mars dernier au siège des Nations Unies à New York, Washington s’était engagé à fournir 1.5 milliard de dollars à la reconstruction d’Haïti. Les Etats Unis ont toutefois déjà fourni 1.1 milliard d’aide humanitaire à Haïti depuis le séisme du 12 janvier 2010.
L’aide à long terme des Etats Unis à Haïti a été approuvée l’été dernier par le Congrès américain, mais son déblocage effectif était sujet à la finalisation d’un plan formel d’utilisation. Le Département d’Etat a appointé des experts pour l’élaboration de ce plan et les législateurs américains devraient s’y prononcer dans un délai de 15 jours au-delà duquel l’Administration commencera à débloquer les fonds, indique-t-on à Washington.
« L’Administration Obama est dans une phase finale de discussions avec le Congrès autour du déblocage de fonds supplémentaires pour une stratégie de long terme en Haïti », a déclaré Caitlin Klevorick, conseiller au Département d’Etat qui a travaillé sur le dossier d’Haïti, rapporte AP.
Un plan détaillé d’utilisation de ces fonds rédigé entre-temps par la Commission des affaires étrangères du Sénat américain pour faciliter leur déblocage fait actuellement face à l’opposition du Sénateur républicain d’Oklahoma, Tom Coburn, selon qui le bureau du Coordonnateur spécial de l’aide des Etats Unis à Haïti risque de représenter une duplication du rôle de l’Ambassadeur américain dans le pays.
Le bureau du Coordonnateur spécial pour Haïti qui devrait recevoir 5 millions de dollars par an pendant 5 ans, devrait compter jusqu’à 7 membres. Il aura à traiter des questions relatives aux relations diplomatiques entre Haïti et les Etats-Unis et à la stratégie de reconstruction du pays, selon un mémo transmis par le Département d’Etat à Thomas C. Adams, dont AP dit détenir une copie. [jmd/Radio Kiskeya]
http://radiokiskeya.com/spip.php?article7087
Commentaires:
Ce n'est pas pour rien que l'on ne cesse de le répéter. Haïti est un paradis pour les ONG. L'administration Obama se met au diapason des uatres ONG. Une administration connexe ou parallèle avec l'ambassade des USA.
Un coordonnateur de l'aide américaien qui va coûter 25.000.000 de dollars sur cinq ans qui aura comme fonction et je cite : "Il aura à traiter des questions relatives aux relations diplomatiques entre Haïti et les Etats-Unis et à la stratégie de reconstruction du pays".
Pourtant il existe un ambassadeur américain accrédité en Haïti! Pourquoi un cooordonnateur quand il y a en plus de la mission diplomatique des bureaux et des fonctionnaires de l'USAID en Haïti.
Le tremblement de terre d'Haïti aura profiter à pelin de gens tandis qu'il aura dénombré des victimes condamnés à disparaître au sein de la population... 

La révolution selon Muhammad Yunus

Publié le 01 octobre 2010 Agnès Gruda; La Presse
José Andres est un grand chef qui a fait connaître les tapas aux États-Unis, a popularisé la cuisine moléculaire et enseigne aujourd'hui la physique culinaire à Harvard. Bientôt, il pourrait diriger une école de cuisine... en Haïti.
But de l'opération: former des cuisiniers qui pourront gagner leur vie en vendant des plats pas chers, préparés avec des produits locaux. Tout le monde y gagnerait: les nouveaux chefs, qui y trouveraient un gagne-pain, les agriculteurs qui auraient plus de débouchés pour leurs produits, et les clients qui pourraient bien manger, à peu de frais.
Si ce projet a des chances de voir le jour, c'est grâce à Muhammad Yunus, inventeur du concept du microcrédit et Prix Nobel de la paix 2006.
Dans les années 70, Muhammad Yunus a fondé la banque Grameen pour donner accès au crédit à ceux qui n'en avaient pas. Les pauvres. Et les femmes. Depuis, cette banque a distribué près de 10 milliards de dollars de prêts. Le concept a essaimé partout, y compris dans le monde développé. À la faveur de la crise économique, le réseau Grameen compte déjà cinq succursales aux États-Unis!
Muhammad Yunus, lui, s'est lancé dans une nouvelle bataille: celle en faveur de l'économie sociale, seule façon, selon lui, de sortir le capitalisme du cul-de-sac dans lequel il s'est embourbé. Seule façon, aussi, de donner aux plus pauvres les outils pour sortir vraiment de l'indigence.
Son objectif: convaincre la communauté internationale d'investir entre 10 et 20% de l'argent consacré à l'aide internationale dans un fonds qui financerait des entreprises socialement rentables dans les pays pauvres.
C'est un fonds de ce genre qui permettrait de financer son école culinaire en Haïti. «Nous n'avons eu que des réponses positives, il ne reste que des détails juridiques à régler», assure l'économiste de 70 ans, qui est de passage à Montréal ces jours-ci à l'invitation de l'Université McGill.
Le pape du microcrédit jongle avec des dizaines d'autres projets. À l'écouter parler, on a le sentiment qu'il n'y a rien à son épreuve. Il a convaincu la compagnie Adidas de créer des chaussures à un dollar pour des gens qui n'en ont pas. La compagnie Danone, elle, a produit un yogourt nutritif et pas cher pour les mal nourris du Bangladesh, son pays natal.
Muhammad Yunus voit grand. Il a déjà un autre projet pour Haïti: convaincre de grandes chaînes de magasins, comme Walmart, d'y faire fabriquer des vêtements.
Cet homme qui a étudié aux États-Unis, et qui est sorti du carcan économique traditionnel quand la famine a frappé le Bangladesh, porte un regard critique sur l'aide internationale telle que pratiquée aujourd'hui. Parfois, elle peut faire plus de mal que de bien. En Haïti, par exemple, on a tué l'économie locale en distribuant gratuitement des aliments produits ailleurs.
«L'aide internationale n'a pas évolué depuis les années 60, alors que le monde a changé», déplore Muhammad Yunus, qui prône une sorte de révolution tranquille dans ce secteur.
L'un de ses principaux arguments en faveur de l'entrepreneuriat social, c'est que l'argent qui y entre se «recycle». Tandis qu'un dollar dépensé en charité est dépensé, et ne revient jamais...
Son approche se heurte à quelques résistances. À droite, des gens qui ne croient pas trop que l'entreprise privée puisse être mue par d'autres motivations que le profit. À gauche, des gens qui pensent que les gouvernements doivent résoudre tous les maux. Muhammad Yunus leur répond: «Au lieu de descendre dans la rue pour changer les gouvernements, intervenez là où il y a des lacunes.»
Muhammad Yunus parcourt inlassablement la planète pour convaincre les gouvernements de créer un Fonds d'entrepreneuriat social où serait versé jusqu'à 20% de l'argent de la coopération internationale. Le premier à avoir donné suite à son appel est le Japon. À quand le Canada?
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/agnes-gruda/201010/01/01-4328441-la-revolution-selon-muhammad-yunus.php

Jean-Claude Bergeron, l'ex grand patron

Publié le 01 octobre 2010 Annie Morin, Le Soleil
(Québec) Jean-Claude Bergeron a déjà été le supérieur provincial, donc le grand patron, des Rédemptoristes.
En avril 1987, Le Soleil rapportait l'accession du prêtre aux plus hautes fonctions de la communauté religieuse dont l'administration provinciale est située à Sainte-Anne-de-Beaupré. À ce titre, il dirigeait les activités des Rédemptoristes au Québec, au Nouveau-Brunswick et au Manitoba, ainsi que les missions d'Haïti, du Japon et d'Uruguay.
L'homme a toutefois passé une bonne partie de sa vie au séminaire Saint-Alphonse.
Natif du Lac-Saint-Jean, il y est entré pour faire ses études classiques, puis il a intégré officiellement la communauté des Rédemptoristes. Il a prononcé ses voeux en 1961 et a été ordonné prêtre en 1967. Dès lors, il a été affecté au séminaire. Au moment des crimes allégués (1979-1980), il était enseignant et gardien de dortoir.
En 1981, il est devenu supérieur du monastère et recteur de la basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré jusqu'à son élection comme supérieur provincial.
Lors de l'annonce, M. Bergeron disait considérer sa fonction «comme un service» et avait rappelé l'exemple du fondateur des Rédemptoristes, saint Alphonse, «qui n'a pas craint les difficultés et qui était toujours prêt à rendre service à l'Église et au monde», écrivait Le Soleil.
Séjours en Haïti
La suite du parcours de Jean-Claude Bergeron est plus difficile à tracer. Les Rédemptoristes n'ont même pas voulu nous dire, hier, quand il a cédé les commandes de la communauté. Il est toutefois acquis qu'il a séjourné en Haïti pendant une dizaine d'années, de 1995 à 2005 environ.
Le prêtre a notamment collaboré avec l'organisme à but non lucratif Secours Tiers-Monde, de Lévis, qui vient en aide aux enfants défavorisés dans les pays en développement. «C'est lui qui s'occupait des bourses d'études pour les séminaristes en Haïti», a expliqué hier Marcelle Audet, coordonnatrice de l'organisme.
Le rédemptoriste proposait également des enfants pour le programme de parrainage.
«Je l'ai rencontré peut-être trois ou quatre fois. On discutait des séminaristes. Il m'a toujours fait l'apparence d'un prêtre dans sa vocation», a témoigné Mme Audet. Celle-ci s'est dite «très, très, très, très surprise» des accusations portées hier contre son ancien collaborateur.
Secours Tiers-Monde n'en est pas à sa première association avec des individus douteux. René Guillemette, ex-professeur et entraîneur de kayak reconnu coupable de gestes à caractère sexuel sur des adolescents en 2008 et en 2009, a déjà fait financer des projets de coopération internationale par l'organisme.
La coordonnatrice de Secours Tiers-Monde a assuré hier avoir resserré l'étau sur les collaborateurs.
«On a un code d'éthique qu'on fait signer à tous les bénévoles et à tous les missionnaires qui nous demandent de l'aide, mais on ne peut pas vraiment aller plus loin. Quand ce sont des missionnaires qui nous demandent de l'aide pour des enfants et des familles, on ne fait pas enquête sur leur passé. On se fie, coudonc, c'est un bon missionnaire, on fait confiance», a-t-elle indiqué.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/societe/201010/01/01-4328430-jean-claude-bergeron-lex-grand-patron.php

Michèle Dionne lance un recueil de photographies

Publié le 30 septembre 2010
Daphné Cameron, La Presse La première dame du Québec, Michèle Dionne, a lancé jeudi soir à Montréal un recueil de photographies documentant les missions qu'elle a menées à l'étranger avec la Croix-Rouge canadienne.
Depuis 2001, celle que plusieurs surnomment «Michou» a visité le Nicaragua, le Honduras, l'Inde, Madagascar, la Chine, le Liberia, l'Ukraine et Haïti. Les visages qui ont marqué ses voyages sont colligés dans Missions, ouvrage dont les profits de la vente serviront à financer les activités de l'organisme au Québec.
Michèle Dionne, l'épouse du premier ministre Jean Charest,
en compagnie du président des Éditions La Presse,
 André Provencher.
PHOTO: BERNARD BRAULT, LA PRESSE
C'est son mari, le premier ministre du Québec, qui lui a offert un appareil photo pour Noël. «Je ne pensais pas que le cadeau allait aller aussi loin!» a-t-il lancé à La Presse, jeudi, alors que sa femme lui volait la vedette devant les caméras. «Elle n'est pas photographe professionnelle sauf qu'elle a un bon oeil. Les photos sont belles et, ce que je trouve intéressant, c'est qu'elle a choisi des gens, des portraits, des personnes. Lorsqu'elle revenait de ses voyages, ce qui l'impressionnait le plus, c'était les gens qu'elle avait rencontrés. Ce qu'ils avaient à raconter. Alors le livre illustre ça.»

La Banque interaméricaine de développement annule la dette d'Haïti

Publié le 30 septembre 2010
La Banque interaméricaine de développement (BID) a annoncé jeudi l'annulation de la dette d'Haïti à son égard, permise par le versement d'une avance de la part des États-Unis.

L'institution multilatérale a indiqué dans un communiqué avoir effacé 484 millions de dollars de dette, après avoir reçu «une avance sur la contribution des États-Unis dédiée aux prêts du Fonds pour les opérations spéciales de 204 millions de dollars».
«La contribution permettra aussi à la Banque de convertir en subventions à peu près 144 millions de prêts concessionnels non déboursés approuvés avant 2007», date à laquelle la BID a décidé de ne plus verser que des dons à Haïti, a ajouté l'institution.
«Grâce à l'appui déterminé du Congrès, les États-Unis fournissent aujourd'hui une aide essentielle en numéraire pour améliorer la vie des Haïtiens», s'est félicité dans un communiqué le secrétaire adjoint au Trésor américain Lael Brainard.
Depuis le séisme du 12 janvier, Haïti a obtenu l'annulation de sa dette vis-à-vis du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. Ces trois institutions pesaient pour près des trois quarts de la dette extérieure du pays.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201009/30/01-4328386-la-banque-interamericaine-de-developpement-annule-la-dette-dhaiti.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_amerique-latine_288_section_POS4

Préval partage certaines préoccupations de l'opposition

Le chef de l'Etat haïtien, René Préval, s'interroge sur l'implication réelle des citoyens dans le processus électoral. Alors que les candidats viennent de lancer leur campagne, le président Préval se demande si l'engouement des citoyens ne sera pas amoindri par les conséquences de la catastrophe du 12 janvier. Lors des dernières sénatoriales partielles, le taux de participation des électeurs était estimé à environ 15%. Les craintes de René Préval sont également celles du chef de la Minustah et des représentants de la communauté internationale. Le représentant du secrétaire général de l'OEA, Ricardo Seitenfus et l'ambassadeur de France, Didier le Bret, ont en plusieurs occasions mis l'accent sur la nécessité d'une bonne participation des électeurs au scrutin du 28 novembre.
Les points de vues du président Préval se rapprochent de ceux du sénateur William Jeanty et des leaders des partis opposés à la tenue des élections, dont Evans Paul, Turneb Delpé et Victor Benoît. Ces personnalités de l'opposition croient qu'il faut maintenant orienter les ressources financières vers les déplacés regroupés dans les camps d'hébergement.
En plus de la souffrance de la population après le violent séisme le président Préval croit qu'une certaine désaffection de la population vis-à-vis des politiques peut être l'une des causes d'une faible affluence des électeurs. On notera tout de même qu'il y a une forte participation des candidats aux joutes, soit un ratio de 8 à 9 candidats par siège vacant.
Tout en reconnaissant l'urgence que représente la situation des sinistrés, M. Préval soutient que les élections constituent un passage obligé.
Outre un faible taux de participation le président Préval partage également les inquiétudes des leaders de l'opposition sur des cas d'irrégularités.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18286
Commentaires:
Il est rop tard aujourd'hui pour réfléchir sur l'impact des élections sur la population dans un contexte aussi difficile. Il est très drôle d'imaginer des élections réalisées dans un pays carrément à genou; à la merci de la solidarité internationale.
Mais il n'y a pas que la communauté internationale comme responsable d'avoir monté cette farce à deux francs cinq sous.
Les leaders bidons de l'opposition auraient du se battre contre la réalisation des élections au lieu de demander le départ du président.
Préval de son côté aurait du montrer la volonté de monter une gouvernement de salut national au lieu de vouloir rester au-delà de la fin de son mandat.
La communauté international aurait une option différente que ces élections qui n'ont l'air d'un jeu de dupes!