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samedi 8 décembre 2007

Haïti, une puissance au parfum de vétiver

Courbée sous le poids d'une situation de pauvreté trop lourde à porter, Haïti, du haut de ses vingt sept mille cinq cents km carrés de superficie, plane sur le toit de l'industrie mondiale des huiles essentielles. En témoigne la qualité de son vétiver qui attire les parfumeurs du monde entier.
A Massé, localité située à l'entrée de la ville des Cayes...

En dépit d'une production agricole insignifiante et d'une économie anémiée, Haïti avec une exportation annuelle moyenne de 80 TM, demeure une puissance mondiale dans le domaine de la production d'essence de vétiver. Cette information, quasi méconnue par la majorité des Haïtiens, est très répandue chez les parfumeurs du monde entier qui reconnaissent la qualité du vétiver produit en Haïti comme étant le meilleur du monde.

Premier producteur mondial du vétiver vers la fin des années 70, Haïti va connaître une nette régression dans ce domaine vers le milieu des années 80 jusqu'en 2002. Régression due aux problèmes politiques d'une part et de l'autre d'une carence infrastructurelle caractérisée par la diminution de la disponibilité et de la qualité des matières premières, l'état d'obsolescence des équipements et le retard technologique, le niveau élevé de la consommation et du coût de l'énergie.
Au cours de ce laps de temps, le vétiver a été ignoré.
Cette période de vache maigre allait prendre fin entre 2002 et 2003 lorsque le vétiver va retrouver ses lettres de noblesse et connaître une ascension fulgurante motivée par une demande internationale plus dense et des prix plus avantageux.
Cette performance dans la production se traduit par une hausse progressive en valeur dans les exportations haïtiennes d'huiles essentielle
s ou l'essence de vétiver représente plus de la moitié. Tandis que les exportations en volume affichent une certaine constance et fluctuent autour de 350 à 400 fûts, soit environ 80 TM par an sur les 3 dernières années. Ce volume représente environ 73% de la demande mondiale qui tourne autour de 300 TM.
Entre-temps, les prix ont doublé durant ces trois années sur le marché international. En témoignent les informations accumulées par le ministère du Commerce et de l'Industrie qui, depuis 2003, montrent une progression en valeur enregistrée dans l'exportation des huiles essentielles dont le vétiver occupe plus de 60% du volume. En effet, de 2003 à 2004 les exportations d'huiles essentielles ont connu une progression de 30%. De 2004 à 2005 elles ont progressé de 1% et de 2005 à 2006 soit 73%.
Un document émanant du ministère de l'Agriculture décrit ainsi la filière du vétiver: 50 mille producteurs, 50 fournisseurs, 16 distillateurs 4 exportateurs qui desservent de nombreuses sociétés de parfumerie
internationales.

..les plantations de vétiver s'étendent à perte de vue

Forte de ces données, Haïti est aujourd'hui le premier producteur mondial du vétiver. Cette position prépondérante qu'occupe Haïti sur le marché mondial du vétiver est en grande partie due aux infrastructures de production de grande qualité des usines Frager de Pierre Léger aux Cayes et de la Caribbean Flavors and Fragrances S.A. de Jean-Pierre Blanchard à Port-au-Prince.
La compagnie Frager de Pierre Léger aux Cayes où se concentre actuelle la culture du vétiver, a triplé en dix ans sa production d'essence de vétiver qui est passée de 20 tonnes à 60 tonnes, soit les 2 tiers de la production moyenne haïtienne. Ce qui fait de Franger de Pierre Léger la plus grande distillerie de vétiver dans le monde. La distillerie comprend 54 alambics et 5 chaudières de puissance différentes.
A ses débuts en 1984, Pierre Léger exportait de l'essence de vétiver aux Etats-Unis qui, à son tour, réexportaient le produit sur le marché européen. A un certain moment de la durée, il a décidé de se passer de l'intermédiaire américain pour commercer directement avec les partenaires européens.
Ajoutez à cela, les nouveaux aménagements techniques opérés au sein de l'usine, la diminution des coûts d'opération et la participation d'une main-d'oeuvre forte d'environ 30 mille planteurs de vétiver, ont permis à Pierre Léger d'avoir une bonne longueur d'avance sur ses concurrents du Brésil, de la Chine, de l'Indonésie et de l'Ile de la Réunion.

De son côté, le PDG de Caribbean Flavors and Fragrances SA, Jean-Pierre Blanchard, estime que la place d'Haïti sur le circuit des huiles essentielles notamment de l'essence de vétiver, est due à plusieurs facteurs. Il a, tout d'abord, souligné le grand travail de commercialisation directe et d'amélioration scientifique de la qualité que son entreprise a réalisé.

Une des facades de l'usine Frager aux Cayes


Cela a eu, dit-il, pour conséquence de redonner confiance à l'international et de remettre les parfumeurs sur la route d'Haïti. D'autre part, il a mis en évidence le principal avantage comparatif dont bénéficie Haïti son micro- climat tout-à-fait adapté à la culture du vétiver. « C'est un cadeau du ciel. Cela ne s'invente pas », conclut fièrement M. Blanchard.

Cyprien L. Gary
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=51788&PubDate=2007-12-07

Un présumé bandit réputé dangereux, récemment libéré par le Parquet, échappe "in extremis" à la "justice populaire"

Pierre Richard dit "Kanson fè"sur le point de regagner la prison
Radio Kiskeya

Le nommé Pierre Richard (alias Kanson Fè), l’un des dangereux présumés bandits libérés le 7 novembre dernier par le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Claudy Gassant, l’a échappé bel vendredi en début de soirée à Martissant (banlieue sud de la capitale) où il a été maîtrisé par des membres de la population qui l’avaient pris en chasse.
Tentant de se défendre, « Kanson fè » aurait fait usage d’une arme à feu, selon certains témoignages. L’arrivée providentielle sur les lieux d’une patrouille policière a sauvé la vie au bandit qui a été tout de suite conduit à l’hôpital pour recevoir les soins que nécessite son état. Il a en effet été rossé d’importance par des gens qui lui en voulaient pour son implication dans divers cas de meurtres dans la zone.
Une source policière a laissé entendre vendredi soir que l’état du « miraculé » était stable et qu’il pouvait être conduit à tout moment à un commissariat de police.
74 personnes au total avaient été libérées le 7 novembre dernier par le commissaire du gouvernement dans des centres de détention de Port-au-Prince, Pétion-Ville et Arcahaie. De cet effectif, environ 14 se trouvaient en prison pour association de malfaiteurs ; 4 pour implication présumée dans des actes de kidnapping ; 4 pour usage de faux ; 4 pour viol ; 7 pour meurtres et assassinats ; 7 pour trafic illicite et consommation de stupéfiants.
Les dossiers de 25 de ces personnes se trouvaient au Cabinet d’instruction au moment de leur élargissement. 45 d’entre elles n’avaient jamais été présentées à un juge avant leur libération.
Au nombre des individus dangereux libérés ce jour-là, figurait le nommé Pierre Richard (alias Kanson Fè), très connu à Martissant. Il avait été appréhendé le 15 février 2007 pour association de malfaiteurs et implication présumée dans l’assassinat, le 31 décembre 2006 à Martissant, du nommé Jean Baptiste Hilaire.
Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) avait publiquement désapprouvé ces libérations et la façon dont se déroule le programme de décongestionnement des centres de détention du pays, sous la houlette du commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Claudy Gassant. De l’avis de l’organisation, le caractère arbitraire et précipité des décisions prises par le Parquet du Tribunal Civil de Port-au-Prince, explique que des individus accusés de meurtres et d’assassinats ont été relâchés, de même que d’autres, appréhendés pour association de malfaiteurs.
Finalement, tout en condamnant les arrestations et les détentions illégales, l’organisation s’était également prononcée contre les libérations illégales. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4498

MINUSTAH : nouvelles arrestations dans le cadre de la lutte contre le banditisme

L’identité des bandits présumés ne sera plus révélée

La Mission des Nations Unies pour la Stabilité en Haïti (MINUSTAH) a rendu compte jeudi des dernières opérations auxquelles elle a pris part dans le cadre de la lutte contre le banditisme, et le kidnapping particulièrement. Des bandits ont été arrêtés, mais la mission onusienne a annoncé sa décision de ne plus les identifier désormais, pour répondre aux desideratas exprimés en ce sens par des organismes de défense des droits humains.
Le porte-parole de la police de l’ONU (UNPOL), Fred Blaise, fait état de l’arrestation de 4 personnes au Bel-Air pour association de malfaiteurs. Sous le même chef d’accusation, de nombreuses autres personnes ont été appréhendées dans différentes villes de province, telles Arcahaie (Ouest), Jacmel (Sud-est), Gonaïves (Nord, Artibonite), Fond des Nègres (Sud) et Port-de-Paix (Nord-ouest).
Aux Gonaïves, trois personnes ont été écrouées pour leur implication présumée dans des incendies à caractère criminel.
A Pétion Ville (Est de la capitale), deux arrestations ont été effectuées dans un dossier de viol contre une femme.
14 cas de kidnapping ont été enregistrés à Port-au-Prince au cours du mois de novembre, informe le porte-parole de la UNPOL. Quatre de ces cas sont des montages réalisés par leurs auteurs en vue de soutirer de l’argent à des tiers.
Faisant état du déploiement de la Brigade d’Intervention Motorisée (BIM, 19ème promotion de la Police Nationale d’Haïti), Fred Blaise signale que celle-ci a contribué, le lundi 3 décembre, à la libération d’un otage de 4 ans à Frères (Pétion Ville). En collaboration avec la PNH, de nombreux présumés kidnappeurs ont été arrêtés, informe par ailleurs Fred Blaise.
Au sujet du différend entre des parlementaires et le chargé des relations entre le parlement et la MINUSTAH, le canadien Jean Philippe Laberge, le porte-parole a.i. de la mission, Mamadou Bah, a refusé de faire des commentaires, se contentant de préciser que les relations entre les deux entités continuent d’être bonnes et que la mission onusienne continuera à accompagner le parlement haïtien.
Présent à la conférence hebdomadaire de la MINUSTAH, le directeur général de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), Amos Durosier, a apporté des précisions sur la commémoration de la journée internationale contre la corruption, le 9 décembre prochain.
Il en a profité pour annoncer le concours promis par les Nations-Unies aux pays signataires de la convention contre la corruption pour les aider à récupérer des fonds détournés et confiés à des banques étrangères par des autorités de ces pays. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4497

Insécurité : pas d’exagération, s’exclament des responsables de la sécurité publique au cours d’une audition au parlement

Diplomatique "affrontement" entre le chef de la police et le commissaire du gouvernement sur la libération de "dangereux prévenus"
« Il n’y a pas de recrudescence de l’insécurité ; le niveau actuel de sécurité est acceptable ; il n’y aura jamais de niveau zéro d’insécurité », tels sont les propos « rassurants » tenus jeudi par le secrétaire d’Etat à la sécurité publique, Luc Eucher Joseph, et le directeur général de la Police Nationale d’Haïti (PNH), Mario Andrésol, lors d’une rencontre à la Chambre basse autour de la remontée de l’insécurité.
Les deux responsables de la sécurité publique accompagnaient leur patron, le ministre de la justice, Me René Magloire, le secrétaire d’Etat à la justice, Daniel Jean, le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Claudy Gassant et l’inspecteur général en chef de la PNH, Fritz Jean. L’invitation avait été lancée par la Commission justice et sécurité publique de la chambre des députés dont les membres se disent alarmés par la recrudescence de l’insécurité, notamment des actes de kidnapping.
La rencontre devait également se dérouler sur les problèmes enregistrés au niveau du système judiciaire incluant les libérations récentes de détenus, dont certains réputés dangereux, par le commissaire du gouvernement.
Le secrétaire d’Etat à la sécurité publique a condamné toute tendance à l’exagération du phénomène de l’insécurité. Selon lui, la situation actuelle n’est en aucun point comparable à celle qu’a connue le pays l’année dernière à la même époque. Reconnaissant la perpétration de certains actes de banditisme, il a déploré le fait que le black-out, dû au rationnement drastique ces temps-ci de l’électricité, facilite l’action des bandits.
Luc Eucher Joseph s’est félicité du fait qu’aucun gang connu soit actuellement en activité dans le pays. Evoquant le cas de l’unique chef de gang encore en cavale, Amaral Duclona, il a donné la garantie que, s’il se trouve dans le pays, il sera appréhendé.
Réaffirmant la détermination de la police à sévir contre les bandits, « même quand la justice libère ceux d’entre eux qui ont été appréhendés », le chef de la police, Mario Andrésol, a corroboré les dires du secrétaire d’Etat à la sécurité publique sur l’amélioration significative de la situation par rapport à l’année dernière.
En guise de réaction implicite à la critique contre la justice clairement émise par le directeur général de la police en ce qui concerne la libération de dangereux détenus, Me Claudy Gassant a mis en cause les problèmes techniques contenus dans les rapports de police et le non-respect par celle-ci de la période de garde à vue (48 hures, selon la Constitution).
Si la justice devait tenir compte de tels facteurs, 95% des personnes arrêtées par la police seraient libérées, a ajouté le chef du Parquet du Tribunal civil de Port-au-Prince. En raison de telles anomalies, il a exhorté le parlement à voter une nouvelle loi sur la garde à vue devant permettre à la police de disposer de beaucoup plus de temps pour préparer ses dossiers.
Claudy Gassant qui a souvent maille à partir avec des membres du haut commandement de la police, a enfin fait état d’une amélioration des relations entre le Parquet et la police.
A l’issue de l’audience, le député Ronald Larêche a exprimé son insatisfaction de la façon dont les autorités traitent le problème de l’insécurité. « La justice libère aveuglément des bandits écroués par la police alors que celle-ci, de son côté, ne manifeste aucun véritable engagement en vue de faire échec à l’insécurité », s’est plaint le parlementaire élu sous la bannière de la Fusion des sociaux démocrates haïtiens.
De nombreux cas de kidnapping et de meurtres ont été enregistrés ces derniers jours à Port-au-Prince. Alors que la Mission des Nations Unies pour la Stabilité en Haïti (MINUSTAH) accusait la presse d’exagération concernant la recrudescence de l’insécurité, le Fond des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) relayait, dans un communiqué en date du 29 novembre 2007, des informations faisant état d’une recrudescence alarmante des cas d’enlèvements et d’assassinats au cours des mois d’octobre et de novembre. « Les enfants ne sont pas épargnés et il apparaît clairement qu’ils sont souvent la cible directe de ces crimes odieux », soulignait le communiqué.
Citant la Direction centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), l’UNICEF indiquait qu’une vingtaine d’enlèvements aurait été perpétrés pour le mois de novembre seulement dans la région de Port-au-Prince. « Cette forme de délinquance n’est d’ailleurs plus limitée à la seule zone métropolitaine de la capitale, dans la mesure où de tels faits ont été rapportés à Gros Morne, au Cap Haïtien, aux Gonaïves et à Cabaret », lit-on dans le communiqué de l’agence des Nations-Unies, très impliquée dans les programmes d’aide en faveur des enfants haïtiens. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4496

Haiti-Suisse-Pédophilie : un ressortissant helvétique extradé de Port-au-Prince vers la Suisse

Les autorités haïtiennes ont livré à la Suisse un ressortissant helvétique recherché pour abus sexuels sur des enfants, rapporte la presse suisse.
Agé de 59 ans, cet homme, dont l’identité n’a pas été révélée, a été arrêté par la police haïtienne le 20 novembre dernier.
Port-au-Prince a donné l’ordre d’extradition le 28 novembre dernier sur la base d’une demande suisse, a indiqué un porte-parole de l’Office fédéral de la justice. Des policiers vaudois ont escorté l’individu d’Haïti en Suisse.
Ancien enseignant, cet homme avait abusé sexuellement de plusieurs élèves et les avait aussi harcelés. En juin 2005, il avait été condamné à Lausanne par contumace à deux ans de prison ferme.
En 1996 également, il avait été condamné à deux ans de prison pour abus sexuel sur mineurs au Sri Lanka et en Haïti.
Un mandat d’arrêt international avait été lancé contre cet individu, qui avait vécu dans la capitale haïtienne depuis plusieurs années. [gp apr 07/12/2007 05:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6718

Technologie : Haïti parmi les futurs bénéficiaires du programme « Un ordinateur portable par enfant »

Haïti figure parmi les pays qui vont pouvoir bénéficier, à la fin de l’année 2007, du programme « One laptop per child » (A chaque enfant, un ordinateur portable), apprend l’agence en ligne AlterPresse.
Lancé, il y a deux ans, ce programme est également destiné à d’autres pays comme Afghanistan, Cambodge et Rwanda, d’ici la fin de 2007.
« XO » est le nom de cet ordinateur, dont le coût était au départ de 100 dollars américains. Actuellement, ce laptop se vend à environ 200 dollars, selon des informations rapportées à l’émission « Connexion », une chronique radiophonique multimédia du Groupe Médialternatif en partenariat avec Radio Kiskeya (une station privée haïtienne).
Fin novembre et début décembre 2007, l’organisation dénommée « One laptop per child » exhorte les citoyens canadiens et américains à participer à ce programme visant à doter les enfants haïtiens, afghans, cambodgiens et rwandais d’un ordinateur portable.
Selon la formule de contribution établie, Canadiens et Américains doivent payer 399 dollars en échange d’un laptop XO qu’ils pourront offrir à leur proche. Entre temps, un autre laptop XO ira à un enfant d’Haïti, de l’Afghanistan, du Cambodge et du Rwanda sur le même tarif.
Cela dit, à chaque fois qu’un enfant américain ou canadien reçoit un laptop XO, le petit Haïtien, Afghan, Cambodgien ou Rwandais, en recevra un lui aussi.
Les laptop XO sont considérés comme des ordinateurs révolutionnaires qui sont le résultat de relations harmonieuses entre des experts mondiaux et des opérateurs d’industrie. Des programmes permettant aux enfants de maîtriser l’informatique et l’outil Internet s’y trouvent. Les logiciels libres sont particulièrement installés dans ces ordinateurs.
Les fabricants de ces laptop XO entendent qu’ils soient utilisés dans n’importe quelles conditions. Solides, ces laptop peuvent durer deux fois plus que les autres ordinateurs.
Le programme « One laptop per child » a, pendant longtemps, misé sur les gouvernements des pays du Nord et du Sud. Constatant la lenteur d’un tel programme, les initiateurs ont, tout à coup, décidé de toucher directement les citoyens.
Concernant Haïti, il serait souhaitable que la diaspora haïtienne des Etats-Unis d’Amérique et du Canada se mobilise pour aider les enfants haïtiens à bénéficier de ce programme, et ainsi mettre le pays sur la voie de la technologie moderne. [do rc apr 06/12/2007 11 :50]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6717

Haïti/Guadeloupe : Le saxophoniste Turgot Théodat au 12e Festival de jazz de Pointe-à-Pitre

Le saxophoniste haïtien Turgot Théodat participe, cette année, à la 12e édition du Festival de Jazz de Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, qui se tient le 15 décembre 2007, selon les informations obtenues par l’agence en ligne AlterPresse.
« J’ai été sélectionné, de manière démocratique, parmi d’autres musiciens haïtiens qui voulaient participer à ce festival », affirme Théodat dans un entretien téléphonique à AlterPresse.
C’est la première participation d’Haïti à ce festival antillais, pour lequel le choix a été porté sur Turgot Théodat avec son album Badji.
Auteur de l’album Badji, Turgot Théodat sera accompagné de trois autres musiciens haïtiens et de deux étrangers se trouvant déjà en Guadeloupe. Il s’agit respectivement de Jean-Mary Louissaint (percussions), Claude Py (guitare), Claude Saturne (percussions), Sega Seck (batterie), Smith St Félix (basse).
Le concert de Turgot Théodat aura lieu sur la place de la Victoire de Pointe-à-Pitre. Le groupe jouera en première partie du célèbre trompettiste, bugliste et cornettiste de jazz sud-africain Hugh Masekela.
En plus du programme des trois soirées sur la grande scène, le festival de jazz de Pointe-à-Pitre propose des séances de cinéma autour du jazz, des soirées jazz dans les restaurants de la ville, des concerts dans les rues de Pointe-à-Pitre, des journées portes ouvertes dans les collèges, des master classes.
Directeur de l’École nationale des arts (Enarts), Théodat laissera Port-au-Prince le 14 décembre 2007 à destination de Pointe-à-Pitre. Avec son opus Badji, Turgot Théodat se confirme de plus en plus comme l’un des promoteurs du jazz haïtien, le vodou-jazz.
En 2006, Théodat avait pris part au premier Festival international de jazz de Port-au-Prince.
Le festival international de jazz de 2006 à Port-au-Prince avait drainé des jazzmen du Canada, du Brésil, des Etats-Unis d’Amérique, pour ne citer que ces pays-là. D’éminents musiciens haïtiens, tels Mark Richard Mirand, Jean Caze, Richard Barbot, avaient électrisé le public lors des concerts de jazz à l’Institut français d’Haïti. [do rc apr 06/12/2007 11 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6713

Haïti-Affaire Brignol Lindor : La famille du journaliste assassiné souhaite le report du procès prévu le 10 décembre

« Où sont les témoins des faits ? Que sont devenus les commanditaires de ce crime ? »
vendredi 7 décembre 2007
Communiqué de la famille Lindor
Soumis à AlterPresse le 7 décembre 2007
A la veille du procès, prévu le 10 décembre 2007, de quatre des assassins présumés du journaliste Brignol Lindor, sauvagement assassiné le 3 décembre 2001 à Petit-Goâve par des miliciens à la solde de l’ancien président Jean-Bertrand Aristide, la proche famille de la victime, exilée depuis avril 2002, tient à faire la déclaration suivante :
“Six ans après l’effroyable assassinat de notre fils et frère, Brignol, les auteurs intellectuels de ce crime tels que : Milord Dufort ex-député de Petit-Goâve, Robenson Derosier ex-directeur des douanes de Petit-Goâve, Emmanuel Antoine ancien maire de Petit-Goâve, Semerest Bolière, Dumé Bony adjoints au maire n’ont jamais répondu de leurs actes devant la justice haïtienne. Aujourd’hui, celle-ci organise un procès bâclé. Où sont les témoins des faits ? Que sont devenus les commanditaires de ce crime ? Seuls quatre des dix personnes inculpées pour avoir exécuté Brignol à coups de pierre et de machette figureront, le 10 décembre, dans le box des accusés. Pourquoi les six autres n’ont-ils pas été arrêtés ?
Dans ces conditions, nous souhaitons que la justice haïtienne prenne ses responsabilités et ouvre le procès à une date ultérieure, quand tous les acteurs de l’affaire seront en mesure de s’expliquer.
Paris, le 07 décembre 2007
Pour la famille Moreno Lindor
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6723