Google

dimanche 20 novembre 2011

AINSI SE REVEILLA LE MONDE CE DIMANCHE 20 NOVEMBRE 2011

Le républicain Newt Gingrich passe en tête dans les sondages
WASHINGTON (Reuters) - Le républicain Newt Gingrich, candidat à l'investiture pour l'élection présidentielle américaine, a pris cette semaine la tête dans les sondages après les déboires de ses principaux adversaires. Un sondage Reuters/Ipsos publié dimanche indique que 24% des électeurs républicains voteraient pour l'ancien président de la Chambre des représentants, une hausse de huit points par rapport à la semaine précédente. Mitt Romney, jusqu'ici en tête et favori de l'aile modérée du Parti républicain, rassemble 22% d'intentions de vote, en baisse de six points.Les adversaires de Gingrich dans le camp conservateur ont chuté dans les sondages ces dernières semaines: Herman Cain, accusé de  harcèlement sexuel dans les années 1990, est à 12% d'intentions de vote (- 8) et Rick Perry, victime d'un trou de mémoire lors d'un débat la semaine dernière, le suit à 10% (- 2). Un sondage Fox News publié mercredi donnait Gingrich en tête pour la première fois, avec 23% d'intentions de vote contre 22% pour Mitt Romney….

Espagne: Zapatero tire sa révérence
Arrivé à seulement 43 ans au pouvoir en 2004, le président du gouvernement espagnol doit laisser sa place après les élections générales, ce dimanche. Retour sur ses deux mandats, qui auront eu des tonalités bien différentes. José Luis Rodriguez Zapatero, qui doit laisser sa place à l'issue des élections anticipées ce dimanche, a eu deux mandats bien différents. Le premier de 2004 à 2008 lui a permis de mener ses réformes politiques et sociales afin de faire évoluer la société espagnole. Mais à partir de 2008, le Premier ministre espagnol a du affronter la crise économique, qui malgré un plan de relance, l'amènera finalement à la nécessité de la rigueur.
Aujourd'hui, son impopularité est telle que les élections de ce dimanche s'annoncent très difficiles pour le nouveau chef de file socialiste, Alfredo Pérez Rubalcaba. Cette déroute annoncée du camp socialiste laisse la voie libre à Mariano Rajoy, leader du Partido Popular, qui ne promet pourtant pas moins d'austérité aux Espagnols. Zapatero préfère quant à lui se retirer de la vie politique et revenir à Leon, sa ville de cœur.
Une irrésistible ascension
Né en 1960 dans une famille marquée par les valeurs de gauche, il étudie le droit comme son père. D'abord professeur de droit, il se consacre à sa carrière politique à partir de 1986 et de son élection aux législatives: adhérent du parti socialiste depuis l'âge de 18 ans, il devient alors le plus jeune député de la non moins jeune démocratie espagnole. Il sera réélu quatre fois. Ses amis politiques le surnommeront par la suite Bambi….

Italie: le gouvernement Monti pulvérise des records de popularité
Le nouveau gouvernement italien dirigé par Mario Monti pulvérise les records de popularité avec environ 80% des Italiens exprimant un avis favorable, selon un sondage publié dimanche par le quotidien de gauche La Repubblica.
Sur une échelle de 1 (le vote le plus bas) à 10, les Italiens donnant plus de 6 au gouvernement sont 78,6%. Le jugement porté sur la personne de M. Monti est encore meilleur avec 83,8% de personnes interrogées, selon ce sondage réalisé les 17 et 18 novembre par Demos sur un échantillon de 2.377 personnes.
«Une semaine a été suffisante pour que le climat de l'opinion publique passe de la dépression à l'euphorie», écrit l'institut de sondage, évoquant «une majorité sans précédent» dans l'histoire de l'après-guerre en Italie, aussi bien en ce qui concerne le soutien parlementaire que populaire.
Concernant la popularité des dirigeants politiques, Pier Luigi Bersani, chef du Parti démocrate (PD), principal parti de la gauche italienne, est loin derrière M. Monti avec 48,1% d'avis favorables, mais loin devant Silvio Berlusconi (28,6%), contraint à la démission il y a une semaine.

Egypte: heurts place Tahrir, deux morts hier
Plusieurs centaines d'Egyptiens occupaient dimanche matin la place Tahrir au Caire, tandis que des heurts sporadiques opposaient la police à des manifestants aux abords du ministère de l'Intérieur situé à proximité de l'emblématique place, a constaté une journaliste de l'AFP.
La police anti-émeutes tirait régulièrement des gaz lacrymogènes tandis que des dizaines de protestataires dressaient des barricades aux abords du bâtiment ministériel.
Dans des hôpitaux improvisés dans les mosquées aux abords de la place Tahrir, quelques manifestants étaient soignés pour des intoxications au gaz lacrymogènes et d'autres après avoir été touchés par des balles en caoutchouc ou des plombs de chasse, a constaté la journaliste.
Sur la place, des groupes de manifestants scandaient des slogans hostiles au pouvoir militaire, réclamant la chute du maréchal Hussein Tantaoui, à la tête du Conseil suprême des forces armées (CSFA) qui dirige le pays depuis le départ du président Hosni Moubarak, chassé par une révolte populaire en février.
«Le Conseil des forces armées poursuit la politique de Moubarak, rien n'a changé après la révolution», a déclaré à l'AFP Khaled, 29 ans, alors qu'il installait une tente au centre de la place Tahrir.
De nombreuses personnes brandissaient des grenades lacrymogènes et des balles de fusils de chasse, alors que d'autres balayaient la place jonchée de détritus calcinés.

Fin de l'ultimatum à la Syrie, le parti Baas attaqué à Damas
BEYROUTH (Reuters) - Damas a été dimanche, pour la première fois depuis le début du soulèvement en Syrie, le théâtre d'une attaque des adversaires au régime.
Les opposants demandent le départ du président Bachar al Assad, qui répète dans un entretien diffusé samedi soir qu'il ne cèdera pas aux pressions internationales, alors que l'ultimatum fixé par la Ligue arabe a expiré.
Au moins deux roquettes ont été tirées à l'aube sur l'un des sièges du parti Baas au pouvoir depuis 1963 en Syrie, ont rapporté des habitants.
L'Armée syrienne libre, composée de déserteurs et basée en Syrie, a revendiqué l'attaque.
"La place où est situé le siège local du parti Baas a été bouclée par la police. Mais j'ai vu de la fumée s'élever du bâtiment et des camions de pompiers", a dit un des témoins qui a requis l'anonymat.
Cette attaque n'a pu être vérifiée de manière indépendante, la Syrie ayant expulsé la plupart des journalistes indépendants.
Mercredi, l'Armée syrienne libre a mené une première attaque d'envergure contre le gouvernement en tirant au lance-roquette et à la mitrailleuse sur une installation des services de renseignements de l'armée de l'air.
Quatorze personnes ont été tuées samedi par les forces de sécurité, selon l'Observatoire syrien pour les droits de l'homme au lendemain de la mort de 25 civils dans des affrontements avec l'armée.
Dans un entretien accordé au Sunday Times, Bachar al Assad a une nouvelle fois défié la communauté internationale en promettant de ne pas céder à l'ultimatum de la Ligue arabe.
L'organisation panarabe, qui a suspendu Damas de ses instances et menacé de sanctions, avait laissé à la Syrie jusqu'à samedi pour appliquer le plan de paix qui prévoit notamment un retrait des troupes déployées dans plusieurs villes du pays.
"LA SYRIE NE PLIERA PAS"
La Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et plusieurs pays arabes espèrent soumettre mardi prochain au vote de l'Assemblée générale de l'Onu une résolution condamnant la Syrie pour la répression de l'opposition….

Recrudescence de violences en Syrie malgré les pressions de la Ligue arabe

Les violences n'ont pas connu de répit samedi en Syrie, faisant au moins 17 morts dont 11 civils, avant l'expiration d'un ultimatum de la Ligue arabe sommant le régime de cesser la répression de la révolte populaire. Dans un entretien publié dimanche par l'hebdomadaire britannique The Sunday Times, le président syrien Bachar Al-Assad a estimé que l'injonction avait été lancée pour "fournir aux pays occidentaux un prétexte pour mener une intervention militaire contre la Syrie".

Se disant "tout à fait" prêt à combattre et à mourir s'il devait affronter des forces étrangères – "cela va sans dire et c'est indéniable" – le président syrien a déclaré qu'il ressentait du chagrin à chaque goutte de sang versée dans son pays, mais que son régime devait faire respecter la loi face à des bandes armées. "Le conflit continuera et la pression pour assujettir la Syrie continuera", a estimé le président syrien, ajoutant que "la Syrie ne s'inclinera pas".
Advertisement
ONZE CIVILS TUÉS
Damas n'a pas officiellement répondu à l'ultimatum de la Ligue arabe qui lui avait donné mercredi trois jours pour cesser la répression des civils sous peine de sanctions économiques, après avoir suspendu la Syrie des travaux de l'organisation. Le délai accordé au régime expirait samedi à minuit (23 heures à Paris).
Faisant fi des appels internationaux à la retenue, le régime a poursuivi sa violente répression, faisant onze morts parmi les civils à travers le pays, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé au Royaume-Uni. Sept d'entre eux sont morts à Kafr Takhareem dans la province d'Idleb (nord-ouest) dans des attaques de l'armée, tandis que deux ont été tués par des tirs lors d'affrontements entre des militaires et des soldats dissidents à Qousseir (centre). Un civil a par ailleurs été tué par un tireur embusqué à Homs (centre), et un autre est mort lors de perquisitions dans la région de Hama (centre).
L'armée syrienne a "pénétré à Chezar, dans la région de Hama, après l'avoir bombardée à l'artillerie lourde" et a "procédé à une campagne de perquisitions", ont indiqué de leur côté les Comités locaux de coordination (LCC), un groupe chapeautant les contestataires. Parallèlement, quatre agents des services de renseignement ont été tués par des soldats dissidents, dans le centre du pays, selon l'OSDH. Deux militaires ayant fait défection ont péri dans des affrontements avec des soldats dans la région de Homs, selon la même source.
CRAINTES D'UNE GUERRE CIVILE
Les pays arabes reprochent au gouvernement syrien de ne pas respecter, contrairement à sa promesse, le plan de sortie de crise arabe qui prévoit la fin des violences, le retrait des troupes des villes, la libération de milliers de détenus et l'envoi d'observateurs arabes sur le terrain. Face à la recrudescence des violences, les Etats-Unis, la France, la Turquie mais aussi l'Iran ont dit craindre une "guerre civile" alors que les attaques de militaires dissidents se multiplient parallèlement aux manifestations pacifiques.
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/11/20/recrudescence-de-violences-en-syrie-malgre-les-pressions-de-la-ligue-arabe_1606656_3218.html#xtor=AL-32280515

"Occupy Oakland" investit de nouveaux terrains
OAKLAND, Californie (Reuters) - Des militants du mouvement anti-Wall Street ont érigé samedi un nouveau campement sur un terrain vague et un parc municipal d'Oakland, en Californie, cinq jours après leur évacuation par la police.
"Occupy Oakland a une nouvelle maison", écrivent les organisateurs du mouvement contestataire sur Twitter, invitant leurs abonnés à venir "pendre la crémaillère" avec eux.
Les manifestants ont commencé à planter des tentes sur le terrain vague et un parc voisin, sous les yeux des forces de l'ordre déployées sur place qui ne sont pas intervenue.
"Les formes pacifiques d'expression et de liberté de parole seront facilitées, mais les actes de violence, la destruction de biens et l'occupation nocturne ne seront pas tolérés", a dit la porte-parole de la police, Johnna Watson, dans un communiqué.
Le maire de la ville, Jean Quan, a prévenu vendredi que "camper sur un terrain de la mairie, que ce soit dans un parc ou ailleurs (...) ne (serait) pas autorisé".
Ces terrains sont situés dans un quartier en voie d'embourgeoisement, symboliques selon les manifestants d'une ville qui privilégie "les intérêts des grosses entreprises et des promoteurs" à ceux des habitants.
Les manifestants ont été évacués lundi de la place Frank Ogawa par la police après plusieurs semaines d'indécision des autorités sur la manière de gérer le mouvement de contestation.
http://fr.news.yahoo.com/occupy-oakland-investit-nouveaux-terrains-093040748.html

Préparer le Cameroun à l'après-Biya pour une stabilité durable

Le président sortant vient d'entamer un sixième mandat au Cameroun. Aujourd'hui, le pays est résolument tourné vers l'avenir et pense à l'après-Biya.

Présentée comme le vote de tous les dangers, l’élection présidentielle camerounaise s’est déroulée le 9 octobre 2011 dans le calme malgré quelques incidents isolés. Sans surprise, elle a vu la réélection au premier tour de Paul Biya avec 77,9% des suffrages face à ses 23 adversaires.
Une élection jouée d'avance
Sans surprise également, la crédibilité du scrutin a été remise en question par l’opposition, ce à quoi la Commission nationale électorale (Elecam) a répondu qu’aucun «dysfonctionnement majeur» n’a entaché son déroulement. Le seul développement inattendu aura été que la réélection de Biya a été critiquée par les deux puissances du Nord qui donnent le ton en ce moment en Afrique.
Rompant avec la tradition de légitimation quasi-automatique des précédents scrutins, les Etats Unis, mais surtout la France, principal soutien occidental du régime de Biya, ont souligné des «irrégularités à tous les niveaux» ainsi que de «nombreuses défaillances».
L’absence de suspense du scrutin ne signifie pas que celui-ci était dénué d’enjeux. Cette élection devait servir à vérifier si le «modèle camerounais» présenté comme un pays stable doté de l’un des systèmes politiques les plus efficaces du continent, a atteint un niveau de maturité à même de lui permettre d’amorcer sereinement le nécessaire virage vers l’après-Biya.
Bien que sa réélection ait confirmé le contrôle étroit du système politique qu’il a mis en place durant les 29 dernières années passées à la tête du pays, Biya doit dorénavant composer avec deux facteurs majeurs: le temps et le contexte international. A 78 ans, il sait qu’il n’est pas éternel et qu’il lui faudra envisager la fin, quelle que soit par ailleurs la solidité de son emprise sur son système.
Assurer ses arrières
Le politicien expérimenté qu’il est n’ignore pas les limites de la rhétorique du «moi ou le chaos» mises en évidence par les chutes spectaculaires de Ben Ali, Moubarak, Gbagbo et Kadhafi. L’enjeu majeur du nouveau mandat du président sera celui de confirmer son habileté en préparant un schéma clair de succession.
http://www.slateafrique.com/69627/preparer-cameroun-apres-biya-stabilite-durable