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lundi 27 avril 2009

LES RESULTATS DES ELECTIONS SENATORIALES PARTIELLES...AND THE LOOSER IS.....

Haïti/Elections : Aucun élu au premier tour des sénatoriales partielles, selon les résultats communiqués par le CEP
Second tour dans l’ensemble des départements (moins le Plateau Central)

P-au-P, 27 avril 09 [AlterPresse] --- Le Conseil Électoral Provisoire (CEP) a annoncé ce 27 avril les résultats des sénatoriales partielles du 19 avril dernier, selon lesquels, aucun candidat n’a été élu au premier tour.

Nul candidat n’a obtenu 50 pour cent plus un des votes durant ces élections visant le renouvellement de 12 des 30 sièges du sénat, précise le CEP. Un second tour aura ainsi lieu le 7 juin dans neuf départements, moins le Plateau Central (Est) où le scrutin a été annulé pour cause de violence.

Les résultats ont été communiqués dans la soirée durant une conférence de presse à laquelle ont pris part le président du CEP, Frantz Gérard Verret, le directeur général, Pierre-Louis Opont, et le porte-parole, Frantz Bernadin.

Le parti gouvernemental, Lespwa (l’Espoir), pourra présenter des candidats dans les 9 départements où auront lieu le second tour, tandis que la Fusion des Sociaux Démocrates pourra le faire dans 4 départements et l’Organisations du Peuple en Lutte (OPL) dans 2 départements.

5 autres partis : Artibonite en Action (AA), Combat, Mouvement Démocratique pour la Libération d’Haïti (MODELH), Union, Union des Citoyens Haïtiens pour la Démocratie le Développement et l’Education (UCADDE) et un indépendant participent également au second tour du scrutin.

http://www.alterpresse.org/spip.php?article8302

Haïti Recto Verso commente :

Pour des résultats, voici des résultats ! A l’haïtienne. Qui a gagné ? Qui a perdu ? Qui aura obtenu le droit de disputer le second tour ? Les résultats ainsi publiés ne répondent à aucune des ces questions que le commun des mortels se posent.

Nous osons croire et espérer que les rédactions des médias en ligne travaillent à la publication d’une liste conforme. Y a-t-il une préparation ou une mise en place d’un mécanisme sécuritaire avant de distribuer les « carnets aux perdants » pour éviter des dérapages ?

Notre marche dans les sentiers de la démocratie prend l’allure d’un véritable chemin de croix. Hélas !

PS : Alterpresse, l’agence en ligne, promet des détails un peu plus tard !

Narcodollars de Port-de-Paix : La série noire continue

Après Jean-Raymond Philippe et Marc Frédéric, Maxo Maronne, un huissier disparaît mystérieusement ; sa veuve pointe du doigt la police
lundi 27 avril 2009, Radio Kiskeya
Maxo Maronne, un huissier-audiencier qui était placé sous surveillance policière depuis une présumée tentative de suicide suite au scandale des narcodollars, est décédé le week-end écoulé à Port-de-Paix (Nord-Ouest).
Son épouse accuse la Police Nationale d’avoir provoqué la disparition de son mari en raison du refus systématique de le laisser partir à Port-au-Prince pour des soins médicaux appropriés.
Aux ordres de la justice depuis plusieurs semaines, Maxo Maronne avait été hospitalisé après qu’il avait lui-même décidé d’absorber de l’acide sulfurique pour des raisons inconnues, selon des informations officielles.
La veuve du huissier affirme que le défunt avait obtenu de son médecin traitant son exeat après avoir été admis successivement dans deux hôpitaux de Port-de-Paix, Immaculée Conception et Beraca Lapointe. Mais, pendant 27 jours, la police l’avait retenu.
Affecté au tribunal de première instance de la métropole du Nord-Ouest, M. Maronne avait révélé avoir été témoin de la supposée tentative de suicide du directeur départemental adjoint de la PNH, Jean-Raymond Philippe, le 11 janvier 2009. Le commissaire de police devait rendre l’âme le jour même dans des circonstances jamais élucidées.
Outre Philippe et maintenant Maronne, l’affaire de Port-de-Paix avait déjà fait, en février dernier, une autre victime, Marc Frédéric, l’oncle du présumé narcotrafiquant Alain Désir extradé et emprisonné aux Etats-Unis.
Ce dernier avait laissé un pactole sur lequel des membres de l’appareil judiciaire et des policiers auraient fait main basse au cours d’une perquisition domiciliaire ayant éclaboussé de nombreuses autorités et créé des remous dans l’opinion publique sans donner lieu à des investigations sérieuses et transparentes. spp/radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5869

Grippe porcine : Une cellule de crise mise en place en Haïti

Grippe porcine : Une cellule de crise mise en place en Haïti

Les autorités prônent la prévention au sein de la population, mais mettent en garde contre la panique

Le ministère de la santé publique et de la population (MSPP) a annoncé lundi la constitution d’une cellule de crise de concert avec l’Organisation panaméricaine de la santé OPS/OMS en vue de prévenir l’arrivée éventuelle en Haïti du virus de la grippe porcine à l’origine d’une panique mondiale face aux risques d’une pandémie potentielle.

Lors d’une conférence de presse consacrée à ce sujet devenu très rapidement une préoccupation majeure, le ministre de la santé, Dr Alex Larsen, a indiqué qu’aucun cas suspect de personne pouvant avoir contracté la maladie n’encore été découvert sur le territoire national.

Dans le cadre d’une stratégie préventive contre la grippe porcine, la cellule de crise a été mise en place avec les ministères de la santé, de l’agriculture, l’OPS/OMS, la FAO, la MINUSTAH et le PAM. Ces instances ont adopté un train de mesures qui concerne notamment le renforcement des structures de quarantaine sanitaire dans les ports, aéroports et à la frontière avec la République Dominicaine et le lancement d’une campagne de sensibilisation de la population. Outre les médias de communication de masse qui seront mis à contribution, des informations seront disponibles sur les sites web suivants : mspp.ht, agriculture.gouv.ht, primature.gouv.ht et who.int.

Le ministre Larsen a également fait état de certaines recommandations entrant en vigueur et de conseils prodigués à la population. Toute personne ayant séjourné récemment au Mexique, pays où le premier foyer du virus a été découvert, devra se rendre obligatoirement au service de quarantaine du MSPP pour y subir des tests appropriés.

D’autre part, les haïtiens sont invités à limiter au maximum leurs voyages à destination de l’étranger, particulièrement du Mexique.

Enfin, les autorités sanitaires insistent sur la nécessité pour la population de ne pas céder à la panique. Néanmoins, toute personne atteinte d’une grippe ordinaire doit respecter les règles d’hygiène de base en évitant notamment d’éternuer sans se mettre à l’écart afin de ne pas provoquer de contagion.

Le secrétaire d’Etat à la production animale, Dr Michel Chancy, le directeur de la production animale au ministère de l’agriculture, Dr Max Milien et la représentante de l’OPS/OMS, Dr Henriette Chamouillet étaient aux côtés du ministre Alex Larsen. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5870

Question de protocole, Monsieur le Président…

Le président René Préval laissera définitivement son nom dans les anales d’histoire du pays. Son nom sera associé à plusieurs records. Il sera sans doute l’un des rares président d’Haïti à avoir terminé deux mandats (ou plus !). Il aura été aussi l’un des rares présidents à avoir fait deux passations pacifiques de pouvoir. Il aura été l’un des rares présidents à rester à vivre dans le pays après avoir terminé deux mandats.
Un autre aspect parmi des centaines qui aura en quelque sorte caractérisé la griffe de Préval durant ses mandats sera sans doute sa façon de démystifier et de vulgariser la fonction présidentielle. Ne possédant pas un bagage intellectuel qui ferait de lui un orateur au style ampoulé, il s’est catonné dans les limites d’un parler léger proche du citoyen ordinaire.
Cette tendance à être proche du citoyen ordinaire n’est pas mauvaise en soi. Cependant il faut savoir dominer et prendre le contrôle sur le temps et sur l’espace de façon à ne pas rater les occasions quand il faut sortir de la mêlée et faire montre d’une attitude te d’un comportement de chef d’état, de Président de la République.
Dans ce contexte, notre président s’est taillé une réputation en or. De la taille de la part du lion. On est arrivé à se demander ce qu’est devenu le service de protocole de la présidence.
Les forums de discussion on l’on parle d’Haïti raffolent des gaffes présidentielles. Un président qui au cours d’un banquet boit le « coup » de trop et qui arbore le vrai sourire d’ivrogne, un président exhibant en présence de dignitaires de haut rang le fond décousu de son pantalon ont autant de sujet qui souvent attirent la foudre des adversaires du premier citoyen de la nation haïtienne.
Et la cerise sur le gâteau, une attitude dont il devrait définitivement réclamer des royalties, c’est sa capacité de faire accroc au protocole mondialement établi. C’est assez simple pourtant expliquer ce que nous pouvons appeler une « prévalerie ». Dernièrement, tous les dignitaires du continent Américain se sont parés de leurs plus alléchants plumages pour participer à un sommet historique. Le sommet des Amériques. Un sommet différent avec la présence du Président Barak Obama, l’homme le plus sympathique, le plus adulé du monde aujourd’hui. Un sommet d’autant plus important dans la mesure ou pour une fois tout le monde s’attendait à voir et sonder la nouvelle image des Etats-Unis d’Amérique, un pays plus humain, plus à l’écoute, moins hautain ; un pays capable et disposé à faire des mea culpa, reconnaître ses errements. Pourtant le président Préval à sans aucun doute volé le vedettariat à Barak Obama. En matière de gaffes. On s’entend bien.
En effet la chaîne CBS a permis de voir une séquence assez pathétique filmée pendant que le président Préval essayait de serrer la main à Barak Obama. La scène est indescriptible. Il faut le voir pour le croire. Tous les Haïtiens ont du visualiser à plusieurs reprises, la « brimade » récoltée e fait par Préval qui a pu saisir brutalement l’avant bras du Président américain dont l’attention était portée ailleurs. Ce que l’on ne saura jamais c’est l’interprétation du comportement du président du monde face à son homologue haïtien.
Ce qui est pitoyable dans cette histoire c’est d’imaginer la naïveté d’un président de la République nom renseigné et éduqué sur les principes d’étiquettes et de protocole. Nous disons naïveté par respect au premier citoyen de la nation. Le vrai mot n’est sans doute pas naïveté.
Dans ce genre de réunion, il y a peu de place à l’improvisation. Les poignées de mains sont mimées devant des caméras. Le profil droit ou gauche est plébiscité. Le sourire est coaché à l’avance. On ne laisse rien au hasard. Dans le cas de la proximité de Barak Obama, pour des raisons obvio, ces éléments sont travaillés et considérés avec encore plus de minutie.
La faute ‘est pas imputable au seul président Préval mais à son équipe de gouvernement et plus particulièrement au service d’Etiquettes et Protocoles. S’il y en n’a pas au Palais national, nous ne sommes pas sortis de l’auberge de la honte.
Au début du mandat présidentiel, le service d’étiquette et protocole n’avait pas fait son travail de filtrage, de commun accord avec le service de presse de la présidence, et Preval s’était fait accrocher par un journaliste dominicain qui lui avait posé une question embarrassante. Le journaliste selon, les informations de l’époque lui aurait demandé si les citoyens haïtiens étaient maltraités en République Dominicaine.
En diplomatie, ces genres de questions ne se posent jamais. Les questions sont généralement filtrées de façon à ce que le Président ne se retrouve pas dans « ses petits souliers ». Ce fut le cas du président.
Une autre prévalerie constatée lors du sommet des Amériques a été gravée moyennant une photo inoubliable captée par les journalistes couvrant l’évènement. Nous la partageons avec vous comme preuve corroborant tout ce que nous venons d’écrire qui ne sont guère des critiques acerbes contre un président de la République, mais l’expression de notre indignation qui n’a d’objectif que de faire comprendre que l’on ne peut pas toujours faire des miracles quand comme corollaires anti-scientifiques on voue une allégeance religieuse à l’improvisation.

Sénatoriales 09 : le débat est lancé autour de la validation ou non par le Sénat des pouvoirs des élus du 19 avril

Sénatoriales 09 : le débat est lancé autour de la validation ou non par le Sénat des pouvoirs des élus du 19 avril

Débat également sur l’annulation des élections dans des endroits où certaines irrégularités avaient été enregistrées

dimanche 26 avril 2009, Radio Kiskeya

** Le responsable du Mouvement Chrétien pour le Renouveau d’Haïti (MOCHRENHA), le pasteur Luc Mésadieu, s’est dit samedi favorable à la reprise des élections dans certaines régions de l’Artibonite (Nord).

Opinant au micro de Radio KISKEYA sur le déroulement du scrutin du 19 avril, il a vivement souhaité que des poursuites soient exercées contre les auteurs des actes de violence enregistrés ce jour-là dans diverses régions dont, en particulier, le Plateau central.

** Le coordonnateur national de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), l’ancien président du Sénat Edgard Leblanc Fils, a déclaré samedi que son parti a suivi de près les opérations de traitement des procès-verbaux des élections du 19 avril au Centre de tabulation.

Il a apporté son soutien à la décision du Conseil Electoral Provisoire (CEP) de ne pas annuler le vote dans certaines communes de l’Artibonite (Nord) où de violents incidents avaient été signalés, ainsi que des cas de remplissage d’urnes.

Quant à la menace de certains sénateurs de ne pas valider les pouvoirs des élus qui sortiront de ces élections, Edgard Leblanc pense qu’il s’agit d’une démarche intéressée pour laquelle les sénateurs concernés ne disposent d’aucune provision légale. « Ils ont sans doute vent de l’échec des candidats qu’ils soutenaient », a déclaré Leblanc, mettant en doute la « foi démocratique » des sénateurs concernés.

« Ils ne sauraient ne pas valider les pouvoirs des nouveaux élus sous prétexte du faible taux de participation », a soutenu l’ancien président du Grand corps.

** L’ancien sénateur et avocat, Samuel Madistin, affirme lui aussi que les sénateurs ne peuvent pas refuser de valider les pouvoirs des élus issus des législatives partielles, en se référant au faible taux de participation.

Ils transformeraient le Sénat en juridiction électorale, ce que ne prévoit pas la Constitution, a fait ressortir l’ancien parlementaire. Il n’appartient pas aux sénateurs de juger de la validité d’une élection, encore moins de justifier leur position par rapport aux élus qui en sortent seulement sur la base du taux de participation, a-t-il ajouté.

Le sénateur Madistin croit par contre que les élections devraient être annulées en raison du fait qu’il y a eu d’énormes irrégularités dans diverses régions. "Ceci entache considérablement la crédibilité d’un tel scrutin".

Il affirme croire aussi que le peu de légitimité des élus qui sortiront de ces élections, en raison du faible taux de participation, n’est pas un gain pour la démocratie. "Il revient aux forces politiques et aux dirigeants de considérer la situation avec sérénité afin de voir si l’annulation de ces élections ne serait pas la meilleure solution pour éviter la grave crise qui s’annonce".

** Le président de l’Association des Industries d’Haïti (ADIH), Georges Sassine, est d’avis que les élections ne soient pas annulées sur la base du faible taux de participation.

Il estime que le taux de participation à des élections législatives en Haïti est toujours faible, comparé à la participation à une élection présidentielle.

Georges Sassine souligne que beaucoup d’argent a été dépensé pour réaliser ces élections et qu’il en faudrait encore beaucoup pour les reprendre.

** Le responsable du Grand Rassemblement pour l’Evolution d’Haïti (GREH), l’ancien colonel Himmler Rébu, a pour sa part réaffirmé samedi qu’il n’y a pas eu d’élections le 19 avril dernier. « Cette situation résulte d’un complot ourdi contre le peuple », a-t-il déclaré.

Interrogé sur le projet de certains sénateurs de ne pas valider les pouvoirs de ceux qui sortiront de ces élections, l’ancien haut gradé de l’armé a répondu que les sénateurs sont compétents en la matière et qu’ils peuvent souverainement agir.

Les résultats du scrutin législatif partiel du 19 avril 2009 doivent être publiés ce lundi. Selon des informations obtenues de sources concordantes, aucun candidat ne l’aurait emporté au 1er tour. [jmd/RK]

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5868

L'OEA déplore le faible taux de participation aux sénatoriales du 19 avril.

L'Organisation des États américains (OEA) se réjouit de la tenue des élections partielles du 19 avril tout en déplorant le faible niveau de participation enregistré le jour du vote.Se référant à des données fournies par la Mission technique de l'OEA et par la Mission des Nations Unies de stabilisation en Haïti (Minustah), José Miguel Insulza estime que le scrutin du 19 avril 2009 est une réussite sur le plan organisationnel.
« L'indifférence est dangereuse pour un processus démocratique qui requiert une forte interaction entre les acteurs politiques et les gouvernements », déclare José Miguel Insulza, secrétaire général de l'OEA dans un communiqué paru la semaine dernière .Il a toutefois condamné les incidents violents qui ont conduit à l'annulation des élections dans le Plateau Central.
En attendant la publication des résultats de ces joutes, Insulza réaffirme l'engagement de l'organisation hémisphérique à coopérer avec les autorités et le peuple haïtien.
.Le responsable de l'OEA appelle tous les pays à « continuer à soutenir ce pays des Caraïbes qui a un besoin urgent de la coopération internationale pour continuer à consolider sa démocratie et à construire une société équitable, inclusive et participative ». .L'OEA est l'un des partenaires internationaux, impliqués dans la réalisation des élections en Haïti, notamment à travers l'Office national d'identification (Oni), chargé d'enregistrer les électeurs.
RD
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15123

Rosemond Pradel déplore l'inefficacité de la machine électorale

L'ancien secrétaire général du CEP, Rosemond Pradel, est déçu par la faible affluence lors du scrutin du 19 avril. Estimant que le taux de participation avoisinera 2 % dans la région métropolitaine, M. Pradel soutient que l'enjeu du scrutin est important sur les aspects institutionnel et politique.Interrogé sur les statistiques communiquées par les autorités électorales, M. Pradel a révélé que le taux de participation des électeurs dans les villes de province était relativement élevé.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole M. Pradel a déploré les dysfonctionnements de la machine électorale. Il cite entre autres l'absence d'information sur la localisation des centres de vote et l'interdiction de circulation pour les véhicules de transport en commun. Rosemond Pradel estime que ces dispositions doivent être considérées comme des causes du faible taux de participation des électeurs.Outre ces deux facteurs, M. Pradel fait remarquer que les candidats n'ont pas eu les moyens financiers nécessaires pour réaliser une campagne électorale.
De plus, il signale que certaines gens ne se sont pas rendues dans les centres de vote parce qu'elles n'ont pas l'habitude des élections partielles ou à cause du climat morose résultat de la crise économique. Espérant que les résultats reflèteront le vote populaire, l'ancien conseiller du CEP croit que l'inefficacité des élus a découragé les citoyens à exercer leur droit de vote.
L'ancien conseiller souligne que l'administration de l'organisme électoral avait à sa disposition la liste partielle des électeurs, les cartes d'identification et la liste des centres de vote. En ce qui a trait au coût élevé des joutes, M. Pradel fait valoir que l'intégration de volontaires dans la machine électorale pourrait permettre de réduire les dépenses.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15122

Des élus condamnent les parlementaires auteurs d'actes de violence

Plusieurs institutions dont la PNH et le CEP continuent les investigations sur les circonstances entourant les actes de violence enregistrés dans le département du Centre lors du scrutin du 19 avril.En dépit de l'implication de certains parlementaires dans ces violences, les responsables des bureaux des deux chambres du parlement haïtien n'ont pas mis sur pied de commission d'enquête.
Le président de la commission sénatoriale de justice, Youri Latortue, explique cette attitude par l'implication des autorités policières et judiciaires dans les dossiers. Il assure toutefois que les élus pourront décider de former une commission d'enquête afin de vérifier les rapports qui seront soumis.Interrogé sur la situation des auteurs des actes de violence, le sénateur Latortue soutient qu'un parlementaire pris en flagrant délit peut être appréhendé par un policier. Selon le sénateur Latortue les violences dans le Plateau Central témoigne de l'échec de la campagne de récupération des armes lancée par la Commission Nationale de Désarmement de Démantèlement et Réinsertion (CNDDR).
Qualifiant de regrettable l'implication de certains élus dans les violences, M. Latortue met toutefois l'accent sur la nécessité que des rapports soient soumis aux autorités.Les présidents des deux commissions justice du Parlement, Youri Latortue et Arsène Dieujuste, soulignent que les parlementaires doivent respecter les dispositions de la Police relatives à la révocation pour 24 heures des permis de port d'armes.
Le député Arsène Dieujuste assure que l'immunité dont bénéficie le parlementaire ne l'autorise nullement a perpétrer des actes de banditisme. Il souhaite que les sanction prévues par la loi électorale soient appliqué contre les auteurs des violences, parlementaires ou non, pris en flagrant délit.Le député Willot Joseph et la sénatrice Edmonde Supplice Beauzile se sont accusés d'avoir accompagné des groupes armés, qui avaient attaqué les centres de vote.
Le candidat de la Fusion, Gregory Chevry a pour sa part dénoncé les calomnies de Willot Joseph, alors que ce dernier affirme être l'objet d'une campagne de dénigrement. LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15121