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vendredi 9 avril 2010

Reconstruire Haïti n’est pas suffisant, il faut transformer ses piliers, dit le Forum Economique Mondial.-

Cartagena, Colombie, 8 avril. (EFE).-  Haïti n’a pas besoin uniquement l’aide à sa reconstruction de ses infrastructures mais aussi de l’appui lui permettant de transformer les bases de sa société, créer un leadership crédible et un système transparent  pour s’insérer dans la continuité en termes de développement. Telles furent les principales conclusions  d’un débat célébré hier durant le Forum économique mondial (FEM) Amérique Latine 2010, à Cartagena de Indias, pour évaluer la situation d’Haïti après le tremblement de terre du 12 janvier.
Dans le débat ont pris part entre autres  le président dominicain, Leonel Fernandez, et le président de la banque interaméricaine de Développement (BID), Luis Alberto Moreno.
« Il ne s’agit pas d’une récupération en termes d’une infrastructure physique, mais il s’agit aussi de gouvernance, de création d’un état de droit, un système transparent qui inspire confiance » a déclaré Fernandez.
Il a ajouté pour que Haïti devienne un pays viable, il a besoin d’institutions fortes, un leadership crédible, « un plan et une vision du futur en termes de développements économique et social ».
« En ce moment, il faut penser à une deuxième étape qui doit contempler la récupération, la reconstruction  et le retour à la croissance économique soutenue d’Haïti » a manifesté le président dominicain.
Selon Fernandez, ceci représente l’opportunité pour que les haïtiens se lèvent des ruines, mais aussi pour l’entreprise privée puisse réaliser des « investissements rentables » dans ce pays.
Le président dominicain a ajouté d’un autre sujet parmi les plus importants c’est l’environnement, car quand on compare Haïti et la République Dominicaine, « on sent un pays avec un environnement dévasté, il y a un processus brutal de détérioration ».
De son côté, le président du BID, le Colombien Luis Alberto Moreno, a signalé que  grâce au leadership de Leonel Fernandez les tensions historiques entre haïtiens et dominicains ont été surpassés ; les deux pays se partageant la  même île Hispaniola.
Ses différences se sont transformées « au contraire en un renforcement et parle beaucoup du  leadership du président Leonel Fernandez et son gouvernement », a-t-il ajouté.
Moreno a précisé que les coûts de la reconstruction d’Haïti représentent 120% de son PIB.« Ici, il y a une grande opportunité de commencer  un niveau d’éducation totalement différente (…) ceci est un des plus grands défis de la communauté internationale », a-t-il souligné.
Le Premier ministre de la  Barbade, Jhon Howard Thompson, qui lui aussi a participé au débat, a dit qu’il existe une nécessité basique de reconstruire « la structure de gouvernabilité » en Haïti et pour ce faire on doit avoir un plan « consistant »  avec ce dont le pays a besoin  et comment les ressources vont être canalisées.
Thompson a coïncidé lui aussi sur le fait qu’il n’est pas seulement important de reconstruite l’infrastructure, mais aussi de voir quelles possibilités  il y a de produire un changement dans la population, c'est-à-dire « que les gens abandonnent la ville et s’en aille vers les zones rurale et une certaine ingénierie sociale que reste une tache extrêmement importante ». (EFE)
http://www.elnuevodiario.com.do/app/article.aspx?id=194216

Leonel Fernandez énumère les besoins pour la récupération d’Haïti

Cartagena de Indias, Colombie.- Le président Leonel Fernandez a plaidé pour l’engagement de tous les secteurs de la société haïtienne pour obtenir la récupération rapide d’Haïti et son progrès dans le futur.
Fernandez considéra l’urgente nécessité de renforcer les institutions du pays voisin, l’élaboration d’un plan de Reconstruction  réalisable sur le long terme, une vision du futur en termes économique social, scientifique et culturel, une fois terminée l’étape des secours.
Il a assuré que la combinaison de tous ces facteurs attirera l’investissement et l’alliance publique-privée qui permettra le départ et le développement soutenu d’Haïti à moyen et long terme.
Il a affirmé que les autorités haïtiennes sont conscientes de ces besoins, pour cette raison ils ont élaboré, avec des techniciens du gouvernement dominicain, un plan de développement sur le long terme qui contemple certains des aspects mentionnés.
Fernandez a accepté la suggestion de la directrice exécutive de la Commission Economique d’Amérique Latine (CEPAL), Alicia Barcena, qui a proposé que dans le cadre du Forum Economique  Mondial, l’on puisse vérifier le Plan National de Développement élaboré par la République Dominicaine, dénommé 20-30.
LE président a déclaré que l’investissement  que requiert Haïti est polyfacétique et dirigée à tous les secteurs ou le secteur privé ( ?) prenne en charge de l’infrastructure physique du pays par la construction d’écoles, hôpitaux, édifices publics, ponts, routes etc.
Par ailleurs, il a souligné la nécessité de que des entreprises de tout genre s’engagent dans le rétablissement  et la renaissance d’Haïti pour faire en sorte que cette nation puisse se relever des ruines.
Le chef de l’état a exprimé ses points de vue au cours du débat « Les nouveaux horizons Pour Haïti » qui a eu lieu jeudi après midi durant la célébration de la cinquième version du Forum Economique Mondial, Amérique Latine 2010 qui a lieu depuis hier dans cette ville.
Dans le débat « Nouveaux Horizons pour Haïti » ont participé aussi David John Howard Thompson, Premier ministre de la Barbade, Luis Alberto Moreno, président de la Banque Interaméricaine de développement, Lorenzo Mendoza, président des entreprise POLAR du Venezuela, José Octavio Reyes, président de Coca Cola pour l’Amérique Latine ; Joseph Philipe de la Fondation fonkoze et Adriana Vargas éditeur du Canal Colombien NTN24, qui conduisit le débat.

Le Royaume de Norvège annonce un don de 134. 000.000 de dollars américains à Haïti.

Santo Domingo.- LE Royaume de Norvège a annoncé  un don de 134.000.000 de dollars américains  en faveur d’Haïti, dans le cadre d’un plan d’aide à la reconstruction de cette nation, touchée par le tremblement de terre du 12 janvier dernier ?
L’information a été divulguée par Erik Solheim, Ministre de Développement, Coopération Externe et de l’environnement de Norvège, qui est arrivé en République Dominicaine durant une courte visite en vue de remercier le peuple dominicain et le gouvernement dominicain de l’aide permanente maintenu en faveur du peuple haïtien après la catastrophe.
Lors de sa réception au palais national par le vice président de la République Dominicaine, Rafael Albuquerque, le fonctionnaire a dit que les 134 millions de dollars américains destinés à Haïti seront remis au gouvernement de ce pays en fractions annuelles et en projets qui contribueront à la reconstruction de cette nation de la Caraïbe.
De même, Solheim a dit que le gouvernement de son pays est intéressé à contribuer dans des plan de développement en faveur de la République Dominicaine, pour cette raison  il s’est réuni avec le vice président de la République, Rafael Albuquerque ; et le vice ministre des Relations Extérieures, Jose Manuel Trullols.
En plus, il a tenu des rencontres avec diverses institutions sociales et religieuses qui travaillent dans l’environnement des relations entre Haïti et la République Dominicaine, comme le Service Social des Eglises Dominicaines (SSID) que dirige Lorenzo Mota King et le dialogue Dominico-Haïtien des Eglises évangéliques dont la coordination est assurée par  Monsieur José Alberto Diaz.
Les ressources données à Haïti par le royaume de Norvège proviennent de la célébration de la Conférence  Internationale des donateurs pour un nouveau Futur pour Haïti réalisé dans la ville de New York le 31 mars dernier.
Solheim a été reçu au pays par Mota King, directeur exécutif du SSID, organisation chrétienne engagée depuis plus de 40 ans dans des programmes sociaux au niveau national et international.
Le fonctionnaire norvégien est accompagné de Ingunn Klepsvic, ambassadeur de Norvège, Borge Brende, président de la Croix Rouge de Norvège; Halvor Seatre, ambassadeur de Norvège en Haïti, Anne Kristin, directrice de Programmes d’Aide de l’ Eglise Norvégienne (AIN) ; Stig Straaviv, conseiller Politique du ministre ; Elizabeth Slattum, ministre conseillère du Ministère des Relations Extérieures ; Petter Akauen, Conseiller du Ministère Norvégien et Stephen Thodosen, premier secrétaire de l’ambassade de Norvège à Caracas.

Marois se rendra en Haïti la semaine prochaine

Publié le 08 avril 2010 à 17h42 | Mis à jour le 08 avril 2010 à 20h36
Patrice Bergeron ; La Presse Canadienne Québec
La chef du Parti québécois, Pauline Marois, prend de vitesse le gouvernement Charest.
Elle visitera Haïti du 15 au 17 avril, tandis qu'à l'opposé les libéraux n'ont pas encore envoyé de représentant dans ce pays dévasté par un tremblement de terre en janvier.
Mme Marois rencontrera notamment le président René Préval et son premier ministre, Jean-Max Bellerive.
L'instigateur de ce voyage, le député Benoît Charette, a expliqué que l'opposition péquiste veut ainsi «manifester sa solidarité et tisser des liens».
En entrevue téléphonique, le député de Deux-Montagnes a assuré que le dossier n'est pas politisé, en ajoutant toutefois qu'Haïti sera un «pays d'intervention prioritaire» le jour où les péquistes reprendront le pouvoir.
De même, le PQ veut rencontrer des organisations non gouvernementales sur place et «faire des vérifications».
L'opposition officielle a en effet été très critique des mesures mises en place par le gouvernement libéral pour faciliter l'accueil de sinistrés et la réunification des familles.
«Nous avons des rencontres prévues avec des gens qui sont en attente d'une réponse du gouvernement du Québec, et ultimement, du gouvernement canadien», a expliqué le député qui a auparavant oeuvré en Haïti et dont la conjointe est d'origine haïtienne.
«Ce sera l'occasion pour nous de voir pourquoi le programme du gouvernement Charest connaît autant de retards, pour ne pas dire de ratés.»
Le premier ministre Jean Charest voit d'un bon oeil la visite de la leader péquiste. C'est ce qu'a soutenu son porte-parole, Hugo D'Amours, qui s'est dit néanmoins surpris d'apprendre jeudi le voyage de Mme Marois.
«C'est un dossier sur lequel les gens s'entendent et c'est surtout un dossier qu'on veut garder apolitique, a réitéré M. D'Amours. Il n'y a pas d'enjeu à savoir qui va y aller en premier. Ce n'est pas un concours.»
Dans la même foulée, le ministre des Affaires internationales, Pierre Arcand, a annoncé sa visite prochaine en Haïti, à la fin avril. Il a indiqué que sa mission comportait deux volets, d'abord apporter un soutien en formation de fonctionnaires, mais aussi en matière de relance économique.
«Il y a des entreprises québécoises intéressées, a-t-il commenté dans une entrevue téléphonique depuis la Norvège. Il y a plusieurs milliards de dollars qui sont donnés par la communauté internationale, il s'agit pour le Québec de faire valoir son expertise.»
Quant à savoir pourquoi le gouvernement n'avait pas envoyé ses émissaires plus tôt, M. Arcand a souligné qu'il n'y avait «pas beaucoup de possibilités» jusqu'à récemment et qu'il fallait littéralement «une armée» et son soutien logistique pour pouvoir se rendre sur place.
Le gouvernement fédéral se méfie habituellement des voyages des chefs souverainistes à l'étranger. Cette fois, le ministre des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, n'y voit aucun problème. Mme Marois sera toutefois sous bonne garde.
«Elle est chef de l'opposition officielle à l'Assemblée nationale, il y a une diaspora haïtienne extrêmement importante dans la région de Montréal, il est donc normal que Mme Marois se rende en Haïti, a commenté le ministre en conférence de presse. Elle sera accompagnée de l'ambassadeur lorsqu'elle rencontrera les autorités haïtiennes.»
Benoît Charette a pour sa part assuré que le PQ avait obtenu une bonne collaboration de l'ambassade dans l'organisation de la visite.

Une première manche pour Préval, les Députés votent massivement la prolongation de l’état d’urgence

Les représentants du pouvoir se frottent les mains ; tentant de donner le ton, le Sénateur Youri Latortue annonce une "rude bataille" au Sénat où un bloc de 13 serait prêt à faire barrage à une loi jugée "inconstitutionnelle" et "irrecevable"
La Chambre des Députés a approuvé jeudi par 43 voix pour, six contre et trois abstentions le projet de loi sur la prolongation de 18 mois de l’état d’urgence post-séisme et la création de la Commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti (CIRH), un pas important franchi dans le cadre du très controversé processus de reconstruction initié par l’Exécutif avec une présence imposante de la communauté internationale.
Auparavant, l’assemblée des Députés, où les représentants du nouveau parti présidentiel Inite constituent une forte majorité, avait entériné le rapport de la commission spéciale chargée d’analyser la version modifiée de la loi sur l’état d’urgence.
A l’issue de cinq heures de débats, Inite a imposé ses vues et a voté massivement, avec de légères modifications, le texte qui vise à accorder à l’Exécutif, et à travers lui à la CIRH, le droit de conduire la politique de la nation et de gérer les fonds publics sans avoir aucun compte à rendre pendant 18 mois.
Cette période coïncidera avec l’exercice du mandat de la CIRH qui, sous la co-présidence de l’envoyé spécial de l’ONU et ex-Président des Etats-Unis, Bill Clinton, et du Premier ministre haïtien, Jean-Max Bellerive, aura la haute main sur l’enveloppe de 5,3 milliards de dollars promise par les partenaires internationaux à titre d’aide à court terme à la reconstruction du pays. Une partie d’un montant global de 9,9 milliards de dollars sur plus de trois ans annoncé la semaine dernière à la conférence de New York.
Après l’échec d’une tentative d’infirmer le quorum et le rejet d’une proposition du Député Frantz Robert Mondé sollicitant des explications du Premier ministre Bellerive sur la gestion douteuse de 197 millions, puis 163 millions de dollars, consacrés à des fonds d’urgence, les élus opposés à l’inititative du Président René Préval ont dû se rendre à l’évidence.
A l’arrivée, dans un ultime baroud d’honneur, seuls six Députés se sont prononcés contre une extension à 18 mois de l’état d’urgence jugée "scandaleuse" et "dangereuse" pour l’avenir de la démocratie et du pays. Steven Benoît (Pétion-Ville, Ouest), Esdras Fabien (Carrefour, Ouest), Féquière Julien (Union/Arcahaie, Ouest), Ronald Etienne (FRN/Pestel-Beaumont, Grand’Anse, sud-ouest), Arsène Dieujuste (MOCHRENA/Gonaïves, Artibonite, nord) et Jean David Génesté (Alyans Demokratik/Cayes-Ile-à-Vaches, Sud) ont tenu à marquer leur territoire même s’ils se savaient trop peu pour pouvoir endiguer les vagues des zélés Députés pro-gouvernementaux.
En réaction, le président de la Chambre basse, Louis-Jeune Levaillant, membre de l’état-major de Inite, s’est déclaré satisfait du vote qui, de son point de vue, donnera au gouvernement et à la communauté internationale les moyens de faire face à la situation de crise exceptionnelle que vit le pays depuis le tremblement de terre.
M. Levaillant s’apprête à adresser une correspondance à son homologue du Sénat,Kély Bastien, pour l’informer de la décision de l’assemblée et transférer la loi telle que votée au Grand Corps qui devra à son tour se prononcer sur le document.
Présent jusqu’au vote final, le ministre chargé des relations avec le Parlement, Joseph Jasmin, a qualifié la séance de "démocratique" et la décision des Députés de "début d’espoir" pour les nombreuses victimes du séisme dont la rue est devenue le lieu de résidence.
Cependant, au Sénat où tout va se jouer, le rapport de force politique est loin d’être favorable pour l’instant à l’Exécutif qui a besoin impérativement de 16 voix pour faire passer cette nouvelle loi sur l’état d’urgence.
L’un des chefs de file de l’opposition, le Sénateur Youri Latortue (AAA/Artibonite, nord), a annoncé les couleurs peu après le verdict des Députés. Il affirme que son bloc qui compte 13 membres cherchera coûte que coûte à déclarer "irrecevable" la tentative du pouvoir de faire avaliser une loi conçue en violation flagrante de la constitution et visant à mettre le Parlement sur la touche.
Exprimant le souhait de rencontrer le chef de l’Etat autour son initiative, M. Latortue estime qu’il aurait pu nommer les membres de la Commission intérimaire par arrêté présidentiel sans solliciter l’approbation des deux Chambres législatives.
En attendant la séance cruciale qui devrait se tenir mardi prochain, le camp gouvernemental semble ne pouvoir officiellement compter que sur le soutien de 13 Sénateurs.
Mais, d’ici là, toutes les tractations demeurent possibles et des revirements spectaculaires aussi.
Conisdérée comme une "mise sous tutelle déguisée" d’Haïti, la création de la CIRH, intimement liée à l’état d’urgence nouvelle version, est rejetée dans une large partie de la classe politique et de la société civile.
Une quarantaire de partis et organisations ont, dans une déclaration commune, lancé une levée de boucliers contre la "politique immorale et illégale" de René Préval, lui-même déterminé à poursuivre sa route à dix mois de l’expiration de son mandat, le 7 février 2011. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6694

L’Amérique latine demande la recapitalisation du secteur privé haïtien

Panéliste au Forum économique mondial pour l’Amérique latine 2010 organisé en Colombie, le Président dominicain Leonel Fernàndez souligne la nécessité pour Haïti d’avoir "un leadership crédible et des institutions fortes" pouvant faire bouger l’économie
Des responsables politiques et hommes d’affaires latinoaméricains réunis à Cartagène, en Colombie, se sont prononcés jeudi en faveur de stimulants axés notamment sur la suppression de certaines obligations fiscales et capables de revitaliser le secteur privé haïtien sévèrement affecté, à côté de la solidarité et de l’assistance dont doit bénéficier Haïti dévastée par le séisme du 12 janvier.
Selon les agences Reuters et EFE, lors du Forum économique mondial pour l’Amérique latine 2010 (FEM), les participants ont appelé à la refondation et au renforcement du secteur privé des affaires afin qu’il soit en mesure de générer des emplois.
Le Président dominicain Leonel Fernàndez a proposé un coup de pouce à l’investissement à travers l’élimination de l’impôt sur le revenu. Une mesure incitative qui, affirme-t-il, pourrait apporter des ressources aux entreprises en difficulté.
"Il ne doit pas s’agir seulement d’une reconstruction en terme d’infrastructures physiques, mais aussi et surtout de la gouvernance, de la création d’un Etat de droit, d’un système transparent qui inspire confiance", a martelé Fernàndez qui croit qu’Haïti a besoin "d’un plan et d’une vision du futur en terme de développement économique et social".
Pour cela, dit-il, il faut un "leadership crédible" et des "institutions fortes" qui garantiront des "investissements rentables".
Le président de la Banque interaméricaine de développement (BID), Luis Alberto Moreno, était également parmi les intervenants à ce forum.
Les petites et moyennes entreprises, le secteur informel et le secteur privé de l’éducation ont été tout particulièrement touchés par le séisme qui a entraîné une décapitalisation vertigineuse de tout un pan de l’économie haïtienne.
Les institutions financières internationales estiment à environ 14 milliards de dollars les pertes globales enregistrées, soit l’équivalent de 120% du PIB actuel. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6695

La reconstruction d’Haïti dans l’agenda d’un forum régional de la FAO

L’un des enjeux de cette conférence prévue fin avril au Panama, l’adoption d’une politique portant sur le renforcement de la sécurité alimentaire post-séisme
La reconstruction d’Haïti sera l’un des principaux thèmes de la 31e conférence régionale de l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) à laquelle participeront, fin avril au Panama, les pays d’Amérique latine et des Caraïbes, rapporte jeudi l’agence mexicaine Notimex.
L’accent sera mis tout particulièrement sur la nécessité du renforcement de la sécurité alimentaire, trois mois après le séisme qui a aggravé la précarité économique dans plusieurs segments de la population avec plus de 1,2 million de sinistrés.
La FAO entend définir avec ses 33 membres de la région un programme de politique d’agriculture familiale en vue de favoriser surtout les pays les plus pauvres d’Amérique latine et des Caraïbes.
Le changement climatique figure parmi les autres thèmes à l’ordre du jour de ce forum.
Outre des centaines de milliers de sans-abri décapitalisés, la violente secousse sismique du 12 janvier a ausi fait plus de 200.000 morts et 300.000 blessés officiellement. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6696

Haïti : le système de veille et d'alerte météo n'est pas opérationnel

Le système de veille météorologique en Haïti est loin d'être opérationnel trois mois après le séisme et à quelques jours du début de la saison des pluies, a indiqué jeudi le chef d'une mission de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) venue prêter main forte.
L'état des lieux dressé par Jean-Noël Degrace, directeur de Météo-France en Martinique et chef de cette mission de l'OMM, souligne l'ampleur de la tâche: le Centre national de météo d'Haïti n'a plus de locaux ni de voitures et n'emploie que deux prévisionnistes. Quant aux services de surveillance de l'hydrométrie et des vents, ils dépendent de quatre ministères qui se sont écroulés.
Face à cette situation, l'OMM va restaurer sept stations météo réparties sur tout le territoire haïtien. «Elles ont existé (il y a quelques années), puis il n'y en avait plus que quatre, plus que deux, après il n'y avait plus de liaisons téléphoniques», précise Jean-Noël Degrace.
Le délabrement du système météo haïtien n'est donc pas liée au tremblement de terre, mais l'absence d'un mécanisme de veille et d'alerte est problématique vu que 1,3 million d'Haïtiens ont été jetés à la rue après le séisme.
Parmi les projets mis en route, l'OMM travaille à la mise en place d'un site internet de prévisions météo destiné au grand public (développé par le Canada), à la diffusion de bulletins sur la télévision nationale, ou à un réseau d'alerte au sein de la population locale, a expliqué M. Degrace.
«On est inquiet et ça n'a rien avoir avec les prévisions saisonnières d'activité cyclonique», a préciséi le chef de mission de l'OMM, soulignant qu'une petite tempête en Haïti, c'est 3.000 morts, la moindre petite pluie c'est 20 morts».
Une équipe spéciale de prévisionnistes canadiens, britanniques et français va être constituée en Martinique. De cette île française des Petites Antilles, ils réuniront des données et réaliseront des prévisions à cinq jours qu'ils transmettront ensuite en Haïti.
N/ Radio Métropole Haïti

Haïti: Citoyens sans papier à la recherche d'identité

Le problème des documents officiels qui était déjà un souci majeur, avant le séisme, pour différentes couches de la population haïtienne s'est aggravé depuis le 12 janvier. De nombreux haïtiens ont été brusquement privés de certains documents d'identité: acte de naissance, passeport, carte d'Identification nationale, etc... restés sous les décombres.
Aujourd'hui, ces citoyens sans document font face à d'énormes difficultés pour réaliser certaines transactions de la vie quotidienne, comme effectuer un retrait bancaire, recevoir un transfert de l'étranger, entrer en possession des comptes bancaires de leurs proches disparus, demander un visa etc...
En ce qui concerne les enfants, leur situation a empiré. Selon un rapport publié en mars 2010 par le Réseau Nationale des Droits Humains (RNDDH), environ 450 000 enfants se retrouvent dans les camps de déplacés. Nombre d'entre eux sont des orphelins qui ne possèdent aucun document pouvant établir leur identité et leur filiation. Rappelons en outre que plusieurs jours après le séisme, des cadavres d'hommes et de femmes étaient jetés dans des fosses communes sans aucune démarche d'identification préalable par les autorités.
Le Groupe d'Appui aux Rapatriés & Réfugiés (GARR) salue la décision de la direction des Archives Nationales de maintenir la communication avec la population et d'offrir à nouveau leurs services depuis le 15 mars 2010. Cependant, le GARR se demande comment les citoyens vont pouvoir payer ces services vu les difficultés auxquelles ils font face: perte de leurs emplois, nouvelles charges consécutives au séisme comme les soins à donner aux blessés et aux nouveaux handicapés, nourriture, logement etc... Le GARR demande donc aux autorités de prendre des mesures spéciales facilitant à ces citoyens sans document l'accès gratuit aux services d'extraits d'archives en attendant l'amélioration de leurs conditions d'existence.
Le GARR prend acte des efforts du Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique visant à informer la population sur les démarches à entreprendre pour l'obtention des certificats de décès de leurs proches disparus au moment du séisme. Toutefois, il est nécessaire que les autorités fournissent un accompagnement afin de garantir l'accès à ce service sans que les citoyens soient contraint de s'en remettre à des racketteurs ni devoir débourser de fortes sommes. Le GAAR exhorte les autorités à prendre des mesures d'urgences pour aider ces citoyens à recouvrer leurs véritables documents d'identité afin qu'ils ne soient pas bloqués dans leurs démarches ailleurs.
Le GARR salue la décision des entreprises du secteur privé, en particulier la UNIBANK, de permettre à leurs clients privés de documents ou de leurs livrets bancaires, de continuer à réaliser des transactions moyennant une carte d'identification provisoire délivrée par la banque.
En tant qu'organisme de promotion et de défense des droits humains, le GARR reste persuadé qu'au moment où des débats se produisent autour de la construction d'une nouvelle Haïti sans exclusion, que l'Etat haïtien doit saisir cette opportunité et mettre en place un système d'État civil fonctionnel où les droits de tous les citoyens de la Nation seront respectés indépendamment de leur lieu et de leur condition de naissance.
N/ Radio Métropole Haïti

La chambre basse approuve le projet de loi d'urgence

L'assemblée des députés a ratifié ce jeudi après midi le projet de loi modifiant la loi d'urgence. 43 députés ont approuvé le rapport de la commission qui recommandait aux élus de ratifier le projet de loi soumis par l'exécutif. 5 députés ont voté contre et 8 autres se sont abstenus au cours de cette séance qui a duré plus de 3 heures. Avant le vote plus d'une dizaine de députés de l'opposition dont, Steven Benoît, Arcene Dieujuste, Fabien Esdras et Ogline Pierre, avaient abandonné la séance afin de protester contre le rejet d'une proposition réclamant la publication du rapport sur la première période d'urgence. Le projet de loi a été modifié par les élus et n'autorise pas le renouvellement du mandat de la commission intérimaire. Le mandat de cette commission n'excédera pas une période de 18 mois.
Le document approuvé par la chambre basse devra être soumis dans les prochains jours au grand corps. Le parti au pouvoir détient également la majorité au sénat.

LLM / radio Métropole Haïti


http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17467