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vendredi 9 avril 2010

Reconstruire Haïti n’est pas suffisant, il faut transformer ses piliers, dit le Forum Economique Mondial.-

Cartagena, Colombie, 8 avril. (EFE).-  Haïti n’a pas besoin uniquement l’aide à sa reconstruction de ses infrastructures mais aussi de l’appui lui permettant de transformer les bases de sa société, créer un leadership crédible et un système transparent  pour s’insérer dans la continuité en termes de développement. Telles furent les principales conclusions  d’un débat célébré hier durant le Forum économique mondial (FEM) Amérique Latine 2010, à Cartagena de Indias, pour évaluer la situation d’Haïti après le tremblement de terre du 12 janvier.
Dans le débat ont pris part entre autres  le président dominicain, Leonel Fernandez, et le président de la banque interaméricaine de Développement (BID), Luis Alberto Moreno.
« Il ne s’agit pas d’une récupération en termes d’une infrastructure physique, mais il s’agit aussi de gouvernance, de création d’un état de droit, un système transparent qui inspire confiance » a déclaré Fernandez.
Il a ajouté pour que Haïti devienne un pays viable, il a besoin d’institutions fortes, un leadership crédible, « un plan et une vision du futur en termes de développements économique et social ».
« En ce moment, il faut penser à une deuxième étape qui doit contempler la récupération, la reconstruction  et le retour à la croissance économique soutenue d’Haïti » a manifesté le président dominicain.
Selon Fernandez, ceci représente l’opportunité pour que les haïtiens se lèvent des ruines, mais aussi pour l’entreprise privée puisse réaliser des « investissements rentables » dans ce pays.
Le président dominicain a ajouté d’un autre sujet parmi les plus importants c’est l’environnement, car quand on compare Haïti et la République Dominicaine, « on sent un pays avec un environnement dévasté, il y a un processus brutal de détérioration ».
De son côté, le président du BID, le Colombien Luis Alberto Moreno, a signalé que  grâce au leadership de Leonel Fernandez les tensions historiques entre haïtiens et dominicains ont été surpassés ; les deux pays se partageant la  même île Hispaniola.
Ses différences se sont transformées « au contraire en un renforcement et parle beaucoup du  leadership du président Leonel Fernandez et son gouvernement », a-t-il ajouté.
Moreno a précisé que les coûts de la reconstruction d’Haïti représentent 120% de son PIB.« Ici, il y a une grande opportunité de commencer  un niveau d’éducation totalement différente (…) ceci est un des plus grands défis de la communauté internationale », a-t-il souligné.
Le Premier ministre de la  Barbade, Jhon Howard Thompson, qui lui aussi a participé au débat, a dit qu’il existe une nécessité basique de reconstruire « la structure de gouvernabilité » en Haïti et pour ce faire on doit avoir un plan « consistant »  avec ce dont le pays a besoin  et comment les ressources vont être canalisées.
Thompson a coïncidé lui aussi sur le fait qu’il n’est pas seulement important de reconstruite l’infrastructure, mais aussi de voir quelles possibilités  il y a de produire un changement dans la population, c'est-à-dire « que les gens abandonnent la ville et s’en aille vers les zones rurale et une certaine ingénierie sociale que reste une tache extrêmement importante ». (EFE)
http://www.elnuevodiario.com.do/app/article.aspx?id=194216

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