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vendredi 26 octobre 2012

Challans. À la médiathèque, une collecte de livres pour Haïti


vendredi 26 octobre 2012
Trois jours de collecte de livres sont organisés à la médiathèque de Challans le 26 octobre et les 16 et 23 novembre.

Pourquoi une telle collecte ?
Le 12 janvier 2010, Haïti était dévastée par un séisme de très forte amplitude. Suite à ce drame, Bibliothèques sans frontières et la Société des auteurs francophones ont conclu un partenariat pour aider à reconstituer le capital de livres destinés aux bibliothèques du Pays. La ville de Challans s’associe à cette initiative par l’intermédiaire de la médiathèque. Celle-ci donnera des documents de son fonds, et se charge de recueillir les livres des particuliers qui souhaitent participer à cette action. Des collectes auront ainsi lieu vendredis 26 octobre, 16 et 23 novembre, de 15 h 30 à 19 h.

Quels livres donner ?
Les bibliothèques d’Haïti ont des besoins précis. Il est donc important de ne collecter que les livres qui correspondent à leurs attentes. Les ouvrages suivants sont les bienvenus : livres de fiction et de non-fiction pour les publics jeunesse et adulte, documentaires dans tous les domaines, contes et romans, bandes dessinées (les grands classiques comme Tintin, Astérix ou Lucky Luke ont beaucoup de succès), des livres pratiques (sur la santé, l’hygiène, la famille, l’éducation, etc.), des encyclopédies et dictionnaires postérieurs à 2000, ou encore des revues périodiques (Courrier international, National Geographic, Sciences et Vie, Géo, Phosphore, J’aime lire, etc.).
Le livre donné doit ainsi être en bon état, l’année d’édition doit être inférieure à 20 ans pour les ouvrages de fiction et non-fiction, à 10 ans pour les ouvrages concernant les sujets évolutifs (encyclopédies, sciences, atlas, etc.)

Quels livres ne pas donner ?
Certains livres ne seront pas acceptés lors de ces collectes : les manuels scolaires car les programmes sont différents, les ouvrages qui diffusent les théories de groupes religieux et évangélistes, les nouvelles et romans en format poche de mauvaise tenue, les ouvrages centrés sur la France (politique, histoire, biographies, essais, etc.), et enfin les guides touristiques.

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Challans.-a-la-mediatheque-une-collecte-de-livres-pour-Haiti_-2126757------85047-aud_actu.Htm

LES CLINTON VOLENT AU SECOURS DU GOUVERNEMENT DE MICHEL MARTELLY


Confronté à une vague de contestation croissante, le président haïtien Michel Martelly a reçu le soutien de la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, et de son époux, Bill Clinton. Accompagné des acteurs Sean Penn et Ben Stiller, le couple a assisté, lundi 22 octobre, à l'inauguration du parc industriel Caracol, dans le nord d'Haïti.
Projet phare de la coopération américaine depuis le séisme qui a tué 250 000 Haïtiens en 2010, cette zone franche de 250 hectares est financée par les Etats-Unis pour 124 millions de dollars (95 millions d'euros) et par la Banque interaméricaine de développement (100 millions de dollars).
L'entreprise sud-coréenne Sae-A prévoit d'investir plus de 70 millions de dollars et de créer 20 000 emplois pour fabriquer des vêtements qui seront exportés en franchise de douane aux Etats-Unis. Confectionnés par des ouvrières payées moins de 4 euros par jour, les premiers tee-shirts viennent d'être expédiés au distributeur américain Wal-Mart.
Une deuxième entreprise haïtienne, Peintures Caraïbes, va s'installer à Caracol. Selon les autorités, le parc industriel permettra de créer plus de 60 000 emplois dans cette région déshéritée et réduira la pression migratoire vers Port-au-Prince.
"Nous avons décidé de faire d'Haïti une priorité de politique étrangère", a déclaré Mme Clinton, qui a rappelé s'y être rendue en voyage de noces il y a trente-sept ans. Envoyé spécial des Nations unies pour Haïti, Bill Clinton a fait plusieurs voyages dans l'île depuis le tremblement de terre.

LES MANIFESTATIONS ANTIGOUVERNEMENTALES SE MULTIPLIENT
Mme Clinton a salué "le leadership, la vision et la passion" du président Martelly. Il avait invité son prédécesseur, René Préval, à l'origine du projet, "comme symbole de continuité". "Haïti est ouvert aux affaires, l'heure n'est plus à l'assistanat, mais aux investissements durables", a lancé M. Martelly. "C'est quand il y a la paix que ceux qui ont de l'argent peuvent investir et créer des emplois", a ajouté l'ex-chanteur.
La visite médiatique du couple Clinton intervient au moment où se multiplient les manifestations antigouvernementales. Le 20 octobre, le premier ministre, Laurent Lamothe, a été accueilli par des jets de pierres à la Plaine-du-Nord. Trois jours plus tôt, des milliers de personnes ont manifesté au Cap-Haïtien pour dénoncer la cherté de la vie, "la corruption de la famille présidentielle" et "l'arrogance du président", dont ils réclamaient la démission.
Des dirigeants de l'opposition se sont réunis dans la deuxième ville du pays pour y signer le Manifeste du Cap-Haïtien. Ils exigent "la révocation de tous les actes posés par le président de la République en violation de la loi et la mise en place d'un conseil électoral consensuel, honnête et crédible". Et ils reconnaissent au peuple "le droit d'exiger la démission anticipée de tout président qui s'écarte des règles du jeu démocratique".
http://www.lemonde.fr/international/article/2012/10/25/le-couple-clinton-vole-au-secours-du-president-haitien_1780989_3210.html

Gladys, lycéenne sans papiers en 2004, française aujourd'hui


A Évry en Essonne, à la maison des syndicats, RESF organise, samedi 27 octobre de 14h30 à 18h00, une rencontre entre lycéens sans papiers d'hier, aujourd'hui régularisés ou français, et lycéens sans papiers d'aujourd'hui.
Octobre 2012, Gladys a 28 ans. Elle est française, ASH (Agent de service hospitalier) dans la même clinique depuis plusieurs années, elle a son appartement, son permis de conduire, sa voiture. Des rêves et des projets plein la tête pour elle et pour Chloé, sa petite fille de 5 ans.
C’est pourtant une rescapée. En 2004, elle devait être expulsée en Haïti. Lycéenne, elle a été sauvée par ses camarades de classe et ses profs révoltés à l’idée qu’elle puisse être renvoyée de force vers la misère etla dictature. C’est à l’occasion de ce mouvement de solidarité avecGladys et Sandrina, une autre élève du même lycée de Châtenay-Malabry que naît l’idée du Réseau Education sans frontières, finalement créé en juin 2004.
Ci-dessous le récit de ce que fut le combat de Gladys, de ses camarades et de ses enseignants pour sa régularisation. Et, en vidéo, le témoignage de ce qu’elle est huit ans plus tard. Des images à faire honte à Le Pen et à Copé.

http://www.youtube.com/watch?v=LvSFZKM4qiY=

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26 septembre 2004. Grand concert du « KO social » [1] sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris. La place est bondée. Yann Tiersen et les Têtes Raides ont galvanisé jeunes et moins jeunes. Pas facile de prendre la suite.
La suite, c’est un groupe black, blanc et beur, qui s’avance au bord de la scène. Voix mal assurée despremiers mots, très vite la conviction l’emporte, le besoin de faire partager l’indignation, l’injustice, les luttes et l’espoir. Ils appellent au soutien et à la régularisation des lycéens sans papiers.
Cinq minutes de paroles vibrantes, persuasives, soutenues pour la plus jeune par les images dramatiques de sa courte vie. Le silence s’est fait, on écoute le trio, on les applaudit longuement
Elle s’appelle Gladys, elle est haïtienne. Depuis quatre ans, elle vit en France et elle a 20 ans. Son pays revient périodiquement à la une des médias. Misère chronique, développement bloqué, dictature de père en fils, prêtre libérateur qui prend le masque de l’oppresseur, assassinats, Chimères[2]. La famille de six enfants a été menacée pour ses opinions et ses engagements, particulièrement son père et sa sœur aînée, membre d’un parti d’opposition ; un oncle et un frère, Abel, ont été assassinés. Le père et la sœur ont pu obtenir l’asile politique en France, avec l’espoir de regrouper la famille ensuite.Gladys est restée avec ses frères et sœurs, en ville. La mère est en province, et quand elle le peut, vient ravitailler les enfants en riz, en huile. Quand les Chimères, l’école ferme, pour une semaine, un mois. La mère ne peut plus circuler, et les enfants restent enfermés, sans rien. « Alors, dit pudiquement Gladys, on a des problèmes »

A 16 ans, munie d’un visa touriste, Gladys rejoint son père et sa sœur, dans la banlieue parisienne, réussit sa classe de 3ème, et entame un BEP bio services au lycée Jean Jaurès de Châtenay-Malabry. Bonne élève, appréciée au cours de ses stages, elle obtient son BEP brillamment. Son père entame les démarches en vue de sa régularisation. Gladys est refusée du regroupement familial, car trop âgée à son arrivée sur le sol français ; elle voit peu à peu échouer tous les recours. A 18 ans, Gladys est devenue sans papiers, hors la loi, illégale sur le sol français. Dans son entourage scolaire, personne ne s’en doute, ni ses profs ni ses camarades. Gladys est souriante, parle avec ses copines, apparemment détendue. Mais pas de ça. Pourquoi ? « J’avais peur de leur dire. Je trouve que ce n’est pas bien, sans papiers. Parce que je suis comme eux. Et quand ils savent que la police peut te prendre, te menotter, ce n’est pas bien. ».

Elle vit dans la peur. : « Je ne peux pas circuler comme je voudrais, parce qu’il y a des contrôles de police. Je préfère rester enfermée chez moi. J’ai des frayeurs, parce que je n’ai pas de papiers. Quand je vois des policiers, je marche comme si j’étais en règle ». Elle reste à la maison, un logement de deux pièces qui donne sur une gare. « Les trains juste à côté, quand je vois les personnes qui passent, les élèves qui sortent de l’école, les trains, ça me donne envie de bouger ». Le soir, Gladys ne sort pas, et malgré son envie de vivre normalement et de travailler, s’installe dans la clandestinité. Pour son père, mieux vaut vivre ici, même sans papiers, parce que là-bas c’est la guerre.

Elle dépose une demande de statut de réfugié auprès de l’OFPRA. Dans son récit de vie, rédaction imposée pour constituer le dossier, elle mentionne les menaces qui ont pesé sur sa famille et sur ceux qui sont restés en Haïti. Refus. Gladys vit dans la peur, et le sentiment d’un avenir interdit. « Si tu n’as pas de papiers ici, tu ne peux rien faire, c’est une vie gâchée ! »

Gladys trouvera un jour le courage d’aller trouver un de ses profs. Elle découvre qu’elle n’est pas la seule au lycée dans cette situation. En 2003, quatre autres élèves font connaître leur situation d’élèves sans papiers, parmi elles, Sandrina, dont la situation a peut-être un peu plus de chances d’aboutir. Les deux jeunes filles décident alors de sortir du silence, pour jouer leur dernière carte. Dans la classe de Gladys, c’est la stupéfaction, puis l’étonnement, et l’engagement. Mobilisation, pétitions, les élèves de la classe font corps autour d’elles. « Nous faisons de leur sort une affaire personnelle. »

Les pétitions tournent, dans l’établissement et à l’extérieur. Des élus s’engagent. Les médias, alertés par cette mobilisation et plusieurs signatures connues, montent à leur tour au créneau. France–Info le samedi, TF1 le dimanche à 20 heures, Le sous-préfet, Alain Zabulon,[3] réagit dès le lundi et concède à Gladys et à Sandrina « à titre dérogatoire, un titre de séjour étudiant. » Première victoire, et sourire radieux de Gladys, ce sourire que les télévisions n’ont pas pu montrer.

« J’avais caché mon visage, j’avais honte … Après, mes camarades m’ont dit : il ne fallait pas cacher ton visage, c’est la première fois qu’une haïtienne passe à la télé !…Maintenant je me sentais plutôt flattée. »
Avec le soutien de tout un établissement, de ses camarades, de ses profs, des parents d’élèves, Gladys est sortie de la clandestinité et de la honte. Pour autant, la victoire n’est pas totale, et le titre étudiant concédé n’est pour elle qu’une première étape, c’est du titre vie privée et familiale dont elle a besoin pour travailler et le rappelle au sous-préfet. Qui, par lettre, prend l’engagement « qu’elle recevra le moment venu le titre adapté à sa situation. »
En juin 2004, BEP en poche, elle décide de s’’inscrire pour un Bac pro en alternance et trouve une entreprise disposée à l’accueillir en stage pour peu qu’elle dispose d’une autorisation de travail. Confiante dans la parole du sous-préfet, elle demande son changement de statut. La promesse du sous-préfet, dit-on, sera honorée… à la condition de produire une promesse d’embauche et un engagement de l’employeur de régler les 850 € de taxes dues à l’OMI (Office des migrations internationales) au titre de l’introduction d’un étranger sur le marché du travail.
Gladys parvient à convaincre le responsable d’une grande chaîne hôtelière de lui établir une promesse d’embauche comme stagiaire, accompagnée d’une lettre au sous-préfet demandant que l’entreprise, qui va assurer sa formation, soit exonérée du règlement des 850 €. En vain. Son projet capote, elle doit renoncer à sa formation, envoie de nombreux CV et décroche simultanément en août deux offres, l’une en CDI, l’autre en CDD de trois mois.
Elle se rend de nouveau en sous-préfecture accompagnée de plusieurs de ses anciens enseignants. Et se voit à nouveau déboutée de toute autorisation de travail en l’absence de promesse d’embauche et d’un engagement de payer les 850 €. Second échec.
Gladys entreprend à nouveau les mêmes démarches pour le CDD. Troisième échec. Et le temps passe, elle est à la charge de sa famille, et son autorisation de séjour ne court que jusqu’au mois de décembre.
En septembre, un patron accepte d’employer Gladys au nettoyage de ses chantiers, activité éloignée de la restauration collective mais qui néanmoins correspond à sa formation. Il lui signe la promesse d’embauche et l’engagement à régler les 850 € de droits à l’OMI. Mais lui accorde un mois de délai maximum pour obtenir son autorisation de travail. Dossier déposé en sous-préfecture le 10 septembre. Un mois plus tard, le dossier n’a pas bougé. Il faut, lui dit-on compter entre trois et quatre mois. Le 6 novembre, RFI consacre l’une de ses émissions Territoire de jeunesse au cas de Gladys. Le sous-préfet, renouvelle sur les ondes son engagement à trouver au cas de Gladys une réponse à la fois humaine et conforme au droit. La preuve en est, dit-il que « Melle Pompée n’a pas fait l’objet d’une reconduite à la frontière ! »
Il s’engage à faire accélérer le traitement de son dossier. Mais fin novembre, le service des étrangers exige par courrier de nouvelles démarches de son futur employeur et… une lettre de motivation de celui-ci justifiant son désir de l’embaucher. C’en est trop. Le patron renonce ! Gladys continue à chômer et, pour se rendre utile, garde le jeune enfant de sa sœur
En décembre, elle obtient le renouvellement de son titre étudiant pour 3 mois. Gladys sera à nouveau sans papiers en mars si d’ici là elle ne met pas la main sur un employeur philanthrope ! Mobiliser, oui, mais qui ? Gladys n’est plus au lycée, et les soutiens sont de fait plus diffus. Rappeler ses engagements au sous-préfet, sans succès.
Ce sera la mobilisation du RESF devant les préfectures le 2 février 2005 qui finira par emporter la décision du sous-préfet. Le réseau se rassemble dans toutela France, et médiatise les situations injustes. Recevant une délégation du réseau RESF, le sous-préfet accorde àSandrina et Gladysle titre Vie privée et familiale qu’elle reçoit un mois plus tard.
Fière de pouvoir enfin travailler, elle reprend ses envois de CV et relance les employeurs. Elle a enfin gagné, par sa ténacité et son courage, et la pression que tous autour d’elle ont exercée sur l’administration, le droit de vivre et de travailler en France, le droit d’aider sa famille, le droit de pouvoir construire sa vie.

Armelle Gardien RESF
Gladys a obtenu en février 2005 son 1er titre de séjour de séjour d’un an. Depuis cette date, elle est employée comme agent hospitalier dans une clinique à Versailles. Elle est mère d’une fillette de 5 ans. Depuis le mois de juin 2012, elle est française.
La mobilisation créée autour de sa situation et de celle de Sandrina est l’une de celles qui ont été à l’origine du Réseau Education sans frontières.

[1] Concert militant organisé le 26 septembre 2004 place de l’Hotel de Ville à Paris, le KO social alternait prises de parole de la trentaine de syndicats et d’associations impliqués et prestation de la douzaine de groupes et d’artistes dont lesTêtes raides et Yann Tiersen venus les soutenir.
[2] Jean Bertrand Aristide, président de 2001 à 2004. Les Chimères, bandes armées liées au clan d’Aristide, sèment l’effroi notamment dans la ville de Port-au-Prince.
[3]Alain Zabulon, sous-préfet d’Antony en 2004, est l’actuel directeur adjoint du cabinet de F. Hollande

http://blogs.mediapart.fr/blog/resf/251012/gladys-lyceenne-sans-papiers-en-2004-francaise-aujourdhui

Villeneuve-sur-Lot. Trois jours pour Haïti


Les associations «Tête Ensemble» France et «Tapona» Haïti organisent ensemble les journées «Haïti, vie quotidienne et partenariat» aujourd'hui et demain, au centre culturel. «Les objectifs de cette manifestation sont multiples, explique Odile Bailly, la présidente, ils sont en direction de plusieurs publics. Les jeunes sont invités à découvrir le quotidien pas simple du tout, bien loin de nos réalités, d'autres jeunes tant dans la santé que la scolarité, le travail, droits et conventions des droits de l'enfant.» Ils prendront conscience aussi de diverses solidarités possibles qui sont à leur portée. «Nous souhaitons également multiplier le travail d'éducation à plus long terme avec les établissements scolaires afin de poursuivre une réflexion débouchant, pourquoi pas, sur des actions.
Et les adultes, il est important pour nous de les rencontrer eux aussi afin de leur montrer les réalités d'un pays dont les médias ne parlent pas assez et surtout de façon tellement éloignée de la vérité quotidienne.
Ce pays a une grande richesse culturelle qu'il faut faire connaître et qui peut être source de partenariats divers. L'argent étant le nerf de beaucoup d'actions, Haïti mérite qu'on ouvre notre générosité pour soutenir la solidarité déjà concrétisée sur le terrain: construction d'une route pour désenclaver notre zone d'intervention, financement des salaires des enseignants, remplissage de la caisse de solidarité... C'est un gros chantier engagé là qui mérite de pouvoir continuer financièrement afin d'être mené à bien.»
Vendredi 26: Exposition décrivant le quotidien et les chantiers engagés, échanges avec les associations, vente artisanat local.
Samedi 27: Expos diverses, animation autour de la peinture haïtienne, livres sur le pays et d'auteurs locaux... Renseignements au tél.06 17 25 45 20.
La Dépêche du Midi
http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/26/1475034-villeneuve-sur-lot-trois-jours-pour-haiti.html

Haïti: le choléra sous contrôle, mais encore 10 ans pour l'éradiquer

L'épidémie de choléra, apparue en Haïti en octobre 2010, est aujourd'hui sous contrôle mais les autorités sanitaires du pays auront certainement besoin d'au moins 10 ans pour éradiquer la maladie.
AFP - L'épidémie de choléra, apparue en Haïti en octobre 2010, est aujourd'hui sous contrôle mais les autorités sanitaires du pays auront certainement besoin d'au moins 10 ans pour éradiquer la maladie.
"Pour le moment nous n'avons pas noté de résurgence de l'épidémie. Nous enregistrons de temps en temps des petites poussées dans certaines régions, mais l'incidence (de la maladie, ndlr) a beaucoup diminué", a déclaré à l'AFP le coordonnateur national du choléra, le docteur Donald François, du ministère de la Santé publique.
Les autorités sanitaires haïtiennes affirment avoir l'épidémie sous contrôle mais pour Médecin sans frontières (MSF) la situation est encore loin d'être satisfaisante.
"La maladie évolue de manière saisonnière en Haïti. Il y a des actions du ministère de la Santé publique, mais elles sont insuffisantes", estime ainsi Joan Arnan, chef de mission de MSF en Haïti.
L'organisation, qui à elle seule a soigné 70% des patients enregistrés à Port-au-Prince, continue de recevoir des malades dans ses centres, 500 personnes cette semaine et 400 la semaine précédente, selon Joan Arnan.
A l'apparition du choléra en Haïti en 2010, près de 150 personnes par jour décédaient dans le département de l'Artibonite (nord). En deux ans, la maladie a touché 685.000 personnes, et fait 7.550 morts.
"Aujourd'hui, nous déplorons moins d'un décès par jour. On a constaté 12 morts en octobre et 933 personnes affectées. Le choléra est donc sous contrôle", soutient le docteur François.
Toutefois, durant la saison des pluies, des dizaines de personnes sont touchées, surtout des agriculteurs qui continuent de boire l'eau polluée des rivières.
"Le ministère de la Santé publique va intensifier la sensibilisation", a promis le docteur François.
100.000 Haïtiens vaccinés
Les campagnes de vaccination semblent cependant porter leurs fruits: en 2012, plus de 100.000 Haïtiens ont reçu deux doses d'un vaccin contre le choléra à Port-au-Prince et dans les régions où l'épidémie avait fait le plus de victimes
"Les résultats de cette expérience pilote sont concluants, mais il faudrait poursuivre la vaccination à l'échelle nationale avec l'aide de nos partenaires de la communauté internationale", aimerait M. François.
S'il est admis par des chercheurs que la souche de la maladie qui a frappé Haïti est d'origine asiatique et qu'elle pourrait avoir été importée du Népal, les autorités haïtiennes évitent de désigner directement les Casques bleus népalais déployés dans la région parmi lesquels la première victime a été enregistrée en octobre 2010.
Invité récemment devant une commission parlementaire, le ministre des Affaires étrangères a ainsi refusé d'accuser l'ONU ou de demander des réparations pour les victimes, comme le souhaitaient certains députés.
"Ce n'est pas un dossier fermé. S'il y a une certitude sur la question alors l'Etat haïtien est disposé à s'asseoir avec l'ONU pour établir les responsabilités et présenter les doléances de la population, mais nous n'en sommes pas encore là", a déclaré à l'AFP le ministre des Affaires étrangères, Pierre-Richard Casimir.
L'ex-président cubain Fidel Castro a estimé récemment dans un article publié à La Havane qu'il était "juste" que l'ONU indemnise à hauteur de 100.000 dollars les familles des victimes du choléra en Haïti, puisque selon lui c'est elle qui a "introduit" la maladie dans ce pays en 2010.
"Il faut que les autorités politiques discutent avec l'ONU, mais il est difficile de réclamer des indemnités, car 80% de l'aide pour combattre le choléra en Haïti vient de la communauté internationale", a confié un médecin haïtien sous couvert d'anonymat.
http://www.france24.com/fr/20121026-haiti-le-cholera-sous-controle-mais-encore-10-ans-leradiquer

La haitiana Sarodj Bertin es la nueva Reina Hispanoamericana de Belleza


La Paz, 25 oct (EFE).- La joven haitiana Sarodj Bertin, de 26 años, fue elegida hoy como la Reina Hispanoamericana 2012, en la quinta edición de este concurso de belleza celebrado entre 22 aspirantes en la ciudad boliviana de Santa Cruz.
La haitiana disputó la final con la española Juliana Sampaio, de 24 años, que quedó en segundo lugar.
Bertin, que ganó previamente el título de "Mejor Silueta", destacó ante el jurado con su respuesta a una pregunta sobre las dificultades de ser mujer hoy en día.
La haitiana recibió la corona de la ganadora de la versión 2011 del concurso Eva van Putten, de Curazao.
La boliviana Alexia Viruez, la paraguaya Stephania Stegman, la cubana Damaris Aguiar, la brasileña Jeanine Castro y la panameña Ana Lorena Ibáñez estuvieron entre las finalistas del concurso organizado en Bolivia por la empresa Promociones Gloria.
El jurado estuvo formado por el diseñador venezolano Julio Mora, la diseñadora boliviana Rosita Hurtado, el artista boliviano Milton Cortez, el cónsul de Chile en Santa Cruz, Frank Sinclair, y la del Reino Unido, Carolina Ibáñez, entre otros.
Hasta el 2006 el certamen era llamado "Miss Sudamérica", pero un año después se decidió incluir también a representantes de Centro y Norteamérica y España y cambió su nombre por Reina Hispanoamericana. EFE
http://www.diariovasco.com/agencias/20121026/mas-actualidad/sociedad/haitiana-sarodj-bertin-nueva-reina_201210260647.html