Google

mercredi 30 septembre 2009

Haïti en pole position pour sortir du "cercle de la pauvreté", selon Bill Clinton

Des opportunités sans précédent s'offrent au pays, a déclaré à la Conférence des Amériques l'envoyé spécial de l'ONU qui s'est prononcé pour l'octroi du TPS aux sans-papiers haïtiens appelés toutefois à faire preuve de patience vis-à-vis de l'administration Obama confrontée à des dossiers brûlants


L'envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU pour Haïti, Bill Clinton, a estimé mardi soir à Miami que le pays était, pour la première fois depuis plusieurs décennies, bien placé pour sortir du "cercle vicieux de la pauvreté" dans lequel il est enfermé, rapporte EFE.

S'exprimant à la Conférence des Amériques, qui réunit divers chefs d'Etat et de gouvernement de la région, l'ex-Président des Etats-Unis a identifié plusieurs facteurs favorables, selon lui, à cette transformation potentielle : un leadership politique disposé à créer un Etat moderne, l'aide de la communauté internationale, des organisations non gouvernementales (ONG) et de la diaspora haïtienne.

Devant les participants à ce forum annuel organisé à l'initiative du Miami Herald, de la Banque Mondiale et de l'Université internationale de la Floride (FIU), M. Clinton a présenté ce qu'il appelle son "rapport de progrès", deux jours avant son arrivée jeudi à Port-au-Prince à la tête d'une imposante mission commerciale internationale.

Avant d'expliquer en détail ses différentes initiatives destinées à donner une impulsion nouvelle au développement d'Haïti, l'ancien chef de la Maison Blanche s'est prononcé en faveur de l'attribution du statut de protection temporaire (TPS) aux 30.000 illégaux haïtiens menacés d'être déportés des Etats-Unis.

"Je suis en train de pousser avec beaucoup de force pour qu'il y ait un TPS et je sais que la Secrétaire d'Etat (ndlr, son épouse Hillary Clinton) va également dans cette direction", a affirmé Bill Clinton.

Il a cependant averti qu'il s'agit d'un dossier sensible méritant d'être bien étudié avant d'entrer en application, car, le Président Barack Obama et son administration planchent en ce moment sur des thèmes importants comme la réforme de l'assurance-maladie, l'Afghanistan et les changements climatiques. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6217



Découvrez toutes les possibilités de communication avec vos proches

Le « comité de suivi » de la crise à l’Université d’Etat d’Haïti s’oppose au Comité de facilitation formé par le Chef de l’Etat

La mission de facilitation incombe au Conseil de l'Université, déclare le "comité de suivi"


Le comité dit de suivi de la crise à l'Université d'Etat d'Haïti (UEH) regroupant des professeurs et des étudiants, a officiellement rejeté lundi le principe de la création par le Chef de l'Etat, René Préval, d'un Comité de facilitation d'une solution à la crise que traverse l'université.

Au nom du respect du principe de l'autonomie universitaire consacré par la Constitution en vigueur, le comité, par l'organe du professeur Yves Barthélemy, déclare que c'est au conseil de 33 membres de l'UEH qu'il revient de statuer sur la crise et de proposer une solution à celle-ci. L'assemblée générale tenue vendredi dernier par les membres du comité en a décidé ainsi, précise le professeur Barthélemy.

Comme préalable à toute discussion sur l'issue de la crise, le comité de suivi exige le retrait des forces de police du siège de la Faculté de Médecine et de Pharmacie et du périmètre extérieur de celui-ci. Il exige également l'annulation des sanctions prises contre 45 étudiants de la Faculté de Médecine.

James Beltis, un étudiant membre du comité de suivi, a pour sa part annoncé un ensemble d'activités de mobilisation contre le Conseil exécutif de l'UEH accusé d'avoir eu recours à la force en autorisant l'intervention de la police à la Faculté de Médecine pour y déloger des étudiants.

Un groupe d'étudiants de la Faculté de Médecine et de Pharmacie exige depuis le 27 avril 2009 le départ du Décanat de celle-ci dirigé par le Dr Gladys Tassy Prosper. Cette revendication et les actes posés par les étudiants dans le cadre de leur mouvement ont entrainé la suspension des cours au niveau de cette faculté. Cette situation a eu des répercussions sur l'ensemble de l'UEH, notamment sur le fonctionnement des Facultés d'Ethnologie et des Sciences humaines où la contestation contre le Rectorat de l'UEH prend chaque jour de l'ampleur. [jmd/Radio Kiskeya]

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6216

Commentaire:

Ce qu'il faut surtout noter c'est que le comité de suivi "suit" depuis avril 2009!.. Le Comité de suivi s'est fait oublié de par son attitude silencieuse ou sa volonté de laisser la crise s'approfondir et les autorités actuelles s'enliser de plus en plus dans les fanges d'une situation insoluble sans compris et engagement. Maintenant, après l'intervention "ilégale" de l'exécutif le comité de suivi qui suit depusi avril veut rappeler son existence!



Votre correspondant a choisi Hotmail et profite d'un stockage quasiment illimité. Créez un compte Hotmail gratuitement !

Un sénateur de l’Artibonite mécontent des changements opérés « à son insu » dans le système judiciaire de son département

Aucune objection à ces changements des 2 autres sénateurs de l'Artibonite

Le ministre a en effet procédé la semaine dernière à l'installation d'un nouveau doyen du Tribunal civil de Saint-Marc et d'un nouveau commissaire du gouvernement pour la juridiction.

Pour le parlementaire, le ministre aurait dû l'informer de telles décisions. De plus, le doyen du Tribunal civil a été illégalement remplacé avant la fin de son mandat, dénonce-t-il.

A noter que, les deux autres sénateurs de l'Artibonite, MM. Youri Latortue et Jean Willy Jean Baptiste n'ont pour leur part exprimé aucune objection concernant les changements opérés par le ministre.

Me Ramon Guillaume a été mis en disponibilité et remplacé par la juge Cluny Pierre Jules au Décanat du Tribunal civil de Saint-Marc.

Me Rocky Pierre, commissaire du gouvernement contre qui des allégations de corruption avaient émises par un particulier, a été du même coup remplacé par Me Yvon Pradel. [jmd/Radio Kiskeya]

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6215



Découvrez toutes les possibilités de communication avec vos proches

Paris et Port-au-Prince se disputent Amaral Duclona

undi 28 septembre 2009, Radio Kiskeya

Le procureur général de la République Dominicaine a affirmé lundi avoir été ces derniers jours soumis à de fortes pressions de la part des autorités haïtiennes et françaises en ce qui a trait à l'extradition d'Amaral Duclona, l'ex-puissant chef de gang de Cité Soleil accusé de crimes de sang, qui devrait être extradé en France.

Dans son édition électronique de lundi, le quotidien local Diario Libre informe qu'en dépit de demandes incessantes produites en territoire voisin pour que le fugitif lui soit remis, le gouvernement haïtien a très peu de chance d'obtenir gain de cause.

L'antériorité de sa demande d'extradition devrait logiquement permettre à la France de juger Duclona, inculpé notamment dans l'assassinat du consul honoraire français Paul-Henri Mourral, le 31 mai 2005 à Port-au-Prince, en pleine opération Bagdad. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6212



Votre correspondant a choisi Hotmail et profite d'un stockage quasiment illimité. Créez un compte Hotmail gratuitement !

Budget : Le gouvernement doit des explications sur des fonds publics alloués au bureau de Bill Clinton

lundi 28 septembre 2009, Radio Kiskeya

Le président de la commission des finances du Sénat, Nènèl Cassis, a exigé lundi du gouvernement Préval/Pierre-Louis des explications sur une allocation de 22 millions de gourdes réservée dans le projet de budget 2009/2010 au fonctionnement du bureau de l'envoyé spécial de l'ONU pour Haïti, Bill Clinton.

S'exprimant à quelques heures d'une rencontre cruciale prévue mardi avec la Première ministre et des membres de son gouvernement, le parlementaire a fait savoir même s'il n'y a pas une opposition monolithique à cette ligne budgétaire, ce projet est loin de faire l'unanimité au sein du Grand Corps. Certains Sénateurs cherchent à savoir quel bénéfice le pays pourrait en retirer tandis que d'autres, plus nombreux, soutiennent qu'Haïti n'a pas à financer le fonctionnement du bureau de M. Clinton dont la prise en charge devrait être assurée totalement par l'ONU.

Personnellement, le Sénateur Nènèl Cassis déclare ne pas trop savoir quel travail l'ancien Président américain est en train d'accomplir pour Haïti qui pourrait justifier l'attribution à son administration de fonds provenant du trésor public.

spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6214



Discutez sur Messenger où que vous soyez ! Mettez Messenger sur votre mobile !