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mercredi 4 mars 2009

Des leaders politiques envisagent de créer un front commun

Des leaders politiques envisagent de créer un front commun

Un rapprochement entre des leaders politiques de l'opposition est intervenu le week-end écoulé lors d'une rencontre en République Dominicaine.

Déjean Bellizaire ( MNP – 28), Charles Henry Baker (Respect), Himmler Rébu (Greh), Myrlande Manigat (RDNP) et Henry Robert Sterlin seraient sur le point de former un front commun et envisagent de designer des candidats uniques aux prochaines joutes.

La rencontre a été organisée à l'initiative de la Coalition pour la Défense de la Constitution (Codeco). Le conseiller juridique de la Codeco, Antony Alouidor, révèle que l'organisation avait tenté en vain de nouer des contacts avec les autorités gouvernementales et législatives haïtiennes. " Nous avions décidé de travailler avec des leaders politiques crédibles afin de rétablir la légalité constitutionnelle ", explique t-il assurant que la rencontre a eu lieu à Santo Domingo afin de bénéficier d'une certaine sérénité.

" Les leaders que nous avons choisi sont des démocrates, des progressistes et des nationalistes ", insiste M. Alouidor qui plaide pour une réduction du nombre des partis politiques haïtiens.

Intervenant à la rubrique Invité du jour de radio Métropole, M. Alouidor a fait valoir que la rencontre a été un point de départ dans le dialogue entre des leaders politiques haïtiens qui doivent définir leur politique. " Le groupe n'est pas fermé ils sont prêts à accepter de nouveaux membres ", ajoute t-il.

Le responsable de la Codeco suit de près le processus de reforme de la constitution soulignant que des acquis du système politique ne doivent pas être remise en cause.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14845

Haïti-ONU-Protestations : Violentes protestations contre la MINUSTAH à Jérémie après un accident

Haïti-ONU-Protestations : Violentes protestations contre la MINUSTAH à Jérémie après un accident
Un véhicule civil de la force onusienne a tué un écolier et blessé un autre jeune
mercredi 4 mars 2009, Radio Kiskeya
La ville de Jérémie (Grand’Anse, sud-ouest) a été mardi, pour la deuxième journée consécutive, le théâtre de violentes protestations contre la Mission de stabilisation de l’ONU dont un véhicule a fait un mort et un blessé grave dans la population civile, lors d’un accident.
Des dizaines de manifestants ont attaqué à coups de pierres les locaux régionaux de la MINUSTAH qui n’aurait pas accepté de prendre en charge de façon satisfaisante les funérailles du défunt. L’intervention de casques bleus uruguayens et de policiers haïtiens de l’Unité départementale et de maintien d’ordre (UDMO) a été nécessaire pour sécuriser le bâtiment et disperser les protestataires.
Ces derniers se sont déclarés prêts à affronter les militaires étrangers qui auraient menacé de leur tirer dessus.
En fin d’après-midi, le mouvement devait gagner en intensité. Des barricades de pneus enflammés ont été érigées qui ont paralysé la circulation notamment dans les quartiers populaires de Sainte-Hélène et de Platon d’où sont originaires les deux victimes de l’accident.
Lundi, les protestations avaient déjà pris une tournure violente.
Edgar Michel, un écolier de 21 ans, avait été tué et un autre jeune, Junior Paris, grièvement blessé vendredi dernier dans le quartier de Platon. Le véhicule onusien avait violemment heurté les deux hommes qui circulaient à moto.
La mission onusienne qui a reconnu l’implication de l’un de ses véhicules dans l’accident n’avait pas encore réagi aux graves incidents l’ayant suivi.
Environ 9.000 militaires et policiers internationaux sont déployés à travers le pays depuis 2004. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5728

HAITI SOUS LES EAUX....DES CENTAINES DE SINISTRES


Les pluies torrentielles, une épée de Damoclès pour les Port-au-Princiens

Les résidents de la région métropolitaine de Port-au-Prince ne savent à quel saint se vouer alors que les premières averses commencent à s'abattre sur le pays. Les pluies diluviennes entraînent un ralentissement de l'activité économique en raison du fonctionnement inefficient du secteur des transports en commun.

Les rues, envahies de boues, d'eaux et de tonnes d'alluvions provenant des rivières et ravines dont bois de chêne et Bréa, étaient impraticables en de nombreux endroits. Si aucune perte en vie humaine n'a été rapportée, des dégâts matériels ont été enregistrés notamment à la rue Capois où un dalot a été emporté par les eaux.

Matières plastiques, canettes, alluvions etc… jonchaient les principales artères de la capitale notamment la rue Charero
n et le bicentenaire. Des employés du SMCRS s'affairaient à enlever les immondices se trouvant non loin de l'office des postes et du ministère des affaires étrangères.

Cité Soleil et Clercine étaient partiellement inondées hier mardi. 126 millimètres de pluies ont été enregistrées dans le quartier de Nazon lundi soir selon les responsables du Centre national de Météorologie.

Un reporter de radio Métropole s'est entretenu avec des citoyens frustrés qui critiquent l'inaction du CNE et du Ministère des Travaux Publics. " Il n'y a personne en charge ", lance un résident qui s'appliquait à enlever la boue de sa maison.

Dans la matinée une flotte du CNE avait enlevé les alluvions se trouvant sur la route de Juvénat (Pétion ville). Outre les interventions pour dégager les voies de communication, des experts font remarquer qu'il faut intervenir dans les bassins versants.

Ces derniers jours des pluies torrentielles ont été enregistrées dans plusieurs villes notamment, Cap Haïtien, Jérémie et Gonaïves.

Dans la cité de l'indépendance les activités étaient paralysées en raison des récentes averses. Des citoyens critiquent la passivité des autorités locales et gouvernementales qui n'ont réalisé aucune action d'envergure après le passage de la tempête Hanna en septembre 2008.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14850

Fortes pluies : Environ un millier de familles sinistrées

Le passage d’un front froid cause des dégâts considérables à Port-au-Prince et à St-Marc

mercredi 4 mars 2009, Radio Kiskeya

Près d’un millier de familles sinistrées ont été dénombrées suite aux pluies diluviennes qui se sont abattues ces dernières heures sur différentes régions du pays, principalement Port-au-Prince et St-Marc, en raison de la présence d’un front froid, a annoncé la protection civile.

Les activités scolaires et le transport en commun étaient complètement paralysés mardi à St-Marc (Bas-Artibonite, nord) où plusieurs centaines de maisonnettes ont été inondées quelques heures plus tôt. De nombreuses familles étaient sinistrées dans la ville même et dans plusieurs sections communales.

A Port-au-Prince, le temps était encore maussade mercredi. La protection civile a chiffré à au moins 614 le nombre de familles dont les habitations précaires ont souffert de graves inondations. Les sinistrés ont été notamment répertoriés dans les zones du wharf de Jérémie, de Pont Rouge et de Varreux.

Les bidonvilles de Cité Soleil (banlieue nord) et de Martissant (sud) étaient sérieusement menacés et leurs habitants extrêmement inquiets et nerveux.

Parallèlement, des murs de constructions anarchiques ont cédé, sans toutefois faire de victimes, dans plusieurs bidonvilles de Pétion-Ville (banlieue est de Port-au-Prince). Dans le quartier de Juvénat, une montagne d’alluvions obstruait, à l’entrée de l’école américaine Union School, la route du Canapé-Vert, une voie stratégique extrêmement utilisée.

A Pèlerin, sur l’axe Pétion-Ville/Kenscoff, l’effondrement d’un petit pont impose depuis trois jours un véritable calvaire aux usagers de la route. Ici comme ailleurs, les embouteillages, longs de plusieurs heures, deviennent insupportables.

A cause du mauvais état du sol et de l’obstruction des canaux d’évacuation, des débris de toutes sortes continuaient de gêner la circulation automobile et piétonne dans différents secteurs de la capitale haïtienne dont l’environnement représente de plus en plus une bombe à retardement.

A l’origine d’importantes précipitations dans l’Ouest, le Sud-Est et le Nord d’Haïti, le passage du front froid concerne aussi la République Dominicaine où une dizaine de provinces ont été placées en état d’alerte.

Ces pluies extra-saisonnières annoncent l’arrivée précoce du printemps et de longues périodes pluvieuses.

Fragilisée à l’extrême, Haïti, qui peine à se remettre du passage dévastateur de quatre ouragans et tempêtes tropicales, l’an dernier, attend déjà avec appréhension la prochaine saison cyclonique prévue de juin à novembre. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5729

Ce n’est ni avec ces politiciens ni avec ces fonctionnaires que nous arriverons à régler les vrais problèmes de la nation haïtienne. La communauté internationale qui dit vouloir nous aider souhaite en fait notre disparition définitive de façon à régler de manière définitive le souci de notre existence même.

Comment pouvez-vous comprendre que dans cette conjoncture de crise financière ; dans un pays qui ne dispose de rien et qui doit mendier auprès des instances internationales pour trouver les sous de son budget, la priorité soit la réalisation d’élection sénatoriales partielles pour renouveler le tiers d’un sénat dont on aurait du mal à identifier l’action. Et quand on sait que le coût de ces joutes inutiles et hilarantes s’élève à plus de 16.000.000 de dollars il y a de quoi reconnaître que les dieux de la démocratie à tout prix sont tombés sur la tête.

Les politiciens, les fonctionnaires du président de la République au simple fonctionnaire de l’état sont largement dépassé par l’ampleur des besoins et des dangers imminents qui guettent le pays et ce qui reste de sa population.

Ce n’est ni Preval, comme ne l’a été ni Aristide, Ni Jean Claude Duvalier qui sera en mesure de trouver les vraies solutions. Mais on ne peut pas demander au peuple d’exiger ce qui ne lui passe même pas par la tête.

Les haïtiens ont fini par assimiler leur sort à une fatalité d’un destin qui pourtant n’a pas été tracé au tout début de la chose.

Nous ne sommes plus en mesure de régler nos problèmes dont les solutions doivent venir d’une logique de raisonnement qui aujourd’hui dépasse définitivement le niveau médiocre du citoyen haïtien !

Narcotrafic dans le Nord-Ouest : le député Arsène Dieujuste (Gonaïves) doute de la volonté des autorités de combattre le trafic de la drogue

Marc Frédéric, oncle du présumé trafiquant de drogue Alain Désir, ne devait pas être gardé en prison, selon le parlementaire
Mars 2009,
Radio Kiskeya
« La façon dont les autorités gèrent le scandale de la drogue de Port-de-Paix (Nord-Ouest) prouve qu’elles n’ont aucune volonté de combattre le trafic illicite des stupéfiants dans le pays », a déclaré lundi le président de la Commission finances de la Chambre basse, le député Arsène Dieujuste des Gonaives (Artibonite, Nord).
Pour le parlementaire, « il était suffisamment clair que l’oncle du présumé trafiquant de drogue Alain Desir, décédé jeudi dernier dans un hôpital de Port-de-Paix, ne pouvait pas subir les rigueurs de la prison après avoir été atteint de deux balles en décembre dernier ». C est en effet de la prison que Marc Frédéric a été transféré à l’hôpital, suite à un malaise, relève-t-il.
Le député qui a fait partie d’une récente commission bicamérale ayant enquêté sur le vol, le 12 novembre 2008, d’une forte somme en devises américaines découverte lors d’une perquisition chez Marc Frédéric, exprime des doutes sur la véritable cause de la mort de ce dernier.
Selon la thèse officielle, Marc Frédéric est décédé d’un accident cérébro-vasculaire.
Le député Arsène Dieujuste souligne le fait que Frédéric représentait un témoin-clé de la scène de pillage de l’argent trouvé en son domicile et que sa disparition constitue déjà un handicap majeur pour la suite de l’enquête.
De nombreux policiers et des officiers de police judiciaire sont impliqués dans l’affaire.
Le numéro deux de la police du Nord-Ouest, Jean Raymond Philippe, transféré à Port-au-Prince sous forte escorte policière, est décédé quelques heures après son arrivée dans la capitale. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5722

Haïti-Corruption...Le rapprot du Département d'état serait exact?

La gravité du phénomène de la corruption en Haïti telle que décrite dans un récent rapport du Département d’Etat américain, est conforme à la réalité, selon le député Lavalas Jonas Coffy
Il accuse le gouvernement d’avoir détourné 197 millions de dollars destinés aux victimes des ouragans de l’année dernière

Mars 2009, Radio Kiskeya
« Le dernier rapport du Département d’Etat américain présentant Haïti comme un pays où la corruption règne en maître, est on ne peut plus véridique », selon le député de la première circonscription de Port-au-Prince, Jonas Coffy, issu du parti de l’ancien président Jean Bertrand Aristide, « Fanmi Lavalas ».
« Le gouvernement Michèle Pierre Louis/René Préval est foncièrement corrompu », a déclaré lundi le parlementaire donnant comme exemple la gestion douteuse des 197 millions de dollars débloqués par le gouvernement lors de l’Etat d’urgence décrété en été dernier, suite aux ouragans et tempêtes tropicales ayant durement frappé le pays. « Cet argent a été tout bonnement détourné », déclare Coffy.
Il soutient par ailleurs que la corruption bat son plein au Palais national (siège de la présidence » où, selon lui, le chef de l’Etat a remis, pendant le Carnaval, environ 3 millions de gourdes à chacun des candidats au Sénat de sa plate-forme politique, LESPWA.
Il accuse par ailleurs le parlement de s’être fait complice du détournement des 197 millions par le fait que nombre de parlementaires ont élaboré et soumis à l’Exécutif, pour financement, des petits projets à réaliser dans leurs régions respectives.
Le député de Cabaret (Ouest), Pierre Jérôme Valciné, lui aussi élu sou la bannière de Lavalas, se montre plus réservé. Pour lui, la corruption sévit certes en Haïti, mais pas au point que le décrivent assez souvent des institutions internationales. « Il y a des efforts dont il faudrait qu’on tienne compte », a-t-il ajouté.
Au sujet de la lutte contre la drogue, Valciné concède qu’il y a vraiment beaucoup plus à faire. Il désapprouve en ce sens la façon dont le gouvernement gère le dossier du scandale de la drogue à Port-de-Paix (Nord-Ouest). Mais, il soutient que cela ne suffit guère pour faire passer Haïti comme le pays le plus corrompu au monde. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5723