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vendredi 30 novembre 2007

Deux haïtiens assassinés en République Dominicaine

Enquête policière en cours sur la découverte dans la province de Dajabòn des corps d’un homme et d’une femme
jeudi 29 novembre 2007,
Radio Kiskeya

Les autorités dominicaines ont découvert mercredi les cadavres de deux ressortissants haïtiens non identifiés, un homme et une femme assassinés à Las Palmitas, une localité de la province frontalière de Dajabòn (nord-est), a déclaré la police dominicaine citée par l’agence espagnole EFE.
L’homme a été atteint de plusieurs balles à la tête tandis que la femme a été battue à mort avec des instruments contondants qui ont laissé des traces sur différentes parties de son corps.
Les deux cadavres se trouvaient à quelques mètres de distance.
Dans un taudis abandonné de la zone où, selon les autorités, vivaient probablement des sans-papiers haïtiens, une serviette ensanglantée et trois lettres manuscrites en créole ont été retrouvées.
Les dépouilles des deux victimes ont été transférées à l’institut régional de pathologie médico-légale de la ville de Santiago (155 km au nord de Santo Domingo) où une autopsie devait être pratiquée.
La police a annoncé l’ouverture d’une enquête sur ce double meurtre, sans toutefois préciser si des arrestations ont été opérées.
Les violences entre haïtiens et dominicains sont très fréquentes en territoire voisin où vit une importante communauté haïtienne dans sa grande majorité marginalisée. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4477

Haïti / France / Coopération décentralisée : 20 000 euros de Strasbourg à Jacmel à la suite du passage de la tempête tropicale Noël

Jeudi 29 novembre 2007
P-au-P., 29 nov. 07 [AlterPresse] --- Les récents événements dramatiques, causés par la tempête tropicale Noël, ont amené le conseil municipal et le conseil de la communauté urbaine de Strasbourg à voter la levée de 20 000 euros à destination de Jacmel (Sud-Est d’Haïti), apprend l’agence en ligne AlterPresse.
Deux experts strasbourgeois, actuellement sur place dans le cadre d’un projet de coopération décentralisée, devront évaluer les dégâts et orienter leurs collègues haïtiens vers les actions à mettre en œuvre en priorité, notamment la reconstruction d’une école.
La ville et la communauté urbaine de Strasbourg (Alsace) entretiennent, depuis plusieurs années, des liens forts d’amitié et de coopération avec la commune de Jacmel.
Les collectivités françaises travaillent aujourd’hui à la réalisation d’un ambitieux projet, qui consisterait en un appui à la Mairie de Jacmel sur différents aspects : propreté, assainissement, fiscalité et finances locales, gouvernance et administration générale, selon les informations obtenues par AlterPresse.
Cette initiative de coopération décentralisée, manifestée par l’octroi de 20,000 euros et la visite d’une délégation française de Strasbourg à Jacmel, se tient au moment même où se déroule, du 28 novembre au 2 décembre 2007, la 23e conférence mondiale des maires à Saint Marc (120 km au nord de la capitale haïtienne. A l’occasion, le Premier ministre haïtien Jacques Edouard Alexis a insisté sur la nécessité de contribuer au renforcement des collectivités locales à doter de davantage d’autonomie.
Du 12 au 18 novembre 2007, deux membres de l’association nantaise « Les Anneaux de la Mémoire », ont effectué une visite en Haïti, afin de jeter les bases d’une coopération décentralisée
entre la ville de Nantes (France) et la commune de Cité Soleil (grande agglomération à la sortie nord de la capitale haïtienne). [cd rc apr 29/11/07 16 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6682

Confirmation par la MINUSTAH de l’arrestation de deux importants suspects dans l’horrible assassinat, la semaine dernière à Cabaret, d’un adolescent d

Risque d’extension de l’insécurité à certaines villes de province
jeudi 29 novembre 2007,
Radio Kiskeya

La Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) a confirmé jeudi l’arrestation, le 27 novembre dernier à l’Arcahaie, de deux personnes, William Saintil et Arlène Leblanc, dans le cadre de l’enquête relative à l’assassinat la semaine dernière à Cabaret (Nord de Port-au-Prince) d’un adolescent de 7 ans, Schneider Hervil.
L’implication des deux prévenus dans l’horrible assassinat serait établie, selon le porte-parole de la police de l’ONU en Haïti (UNPOL). Toutefois, Fred Blaise n’a pas fourni de précisions sur les motifs ayant porté les meurtriers à exécuter et à amputer les membres inférieurs du jeune otage.
Schneider Hervil avait été retrouvé assassiné vendredi dernier à Cabaret, deux semaines après son enlèvement dans cette ville. Les ravisseurs avaient exigé une rançon de 25.000 dollars américains. Le porte-parole de la UNPOL a par ailleurs estimé à une vingtaine le nombre de cas d’enlèvements enregistrés au cours du mois de novembre dans tout le pays, dont 17 à Port-au-Prince. Il souligne que l’insécurité tend à se manifester également dans certaines villes de province.
Des opérations conjointes de la MINUSTAH et de la Police Nationale d’Haïti (PNH) ont permis l’arrestation, au cours des derniers jours, de plusieurs présumés bandits impliqués dans de nombreux cas de vol, viol, enlèvement et association de malfaiteurs. Au cours de ces opérations, des otages ont été libérés, a fait savoir Fred Blaise.
Pour sa part, le responsable de la communication à la MINUSTAH, David Wimhurst, a jugé globalement positif le travail de la mission de 2006 à aujourd’hui, surtout en ce qui concerne le rétablissement de la sécurité et de la paix. Il a mis l’accent sur la contribution de la mission à la professionnalisation de la PNH et à la réform de la justice.
"Il existe actuellement un climat de sécurité acceptable en Haïti", a conclu le responsable onusien. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4478

La CSC/CA dit non et déclenche la foudre

La CSC/CA évoque la Constitution pour justifier son refus de participer à une réunion de travail sur certains dossiers brûlants dont celui du CNE. Au Parlement, on parle de boycott, d'obstacle à l'enquête en brandissant la menace de traîner les conseillers devant la Haute Cour de justice
La Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif a décliné l'invitation de la Commission éthique et anticorruption de la Chambre des députés, pour participer, le jeudi 29 novembre 2007, à une réunion de travail ayant au menu le dossier de vente des équipements du CNE, celui des Affaires étrangères et de l'OAVCT. « ... Le conseil de la cour, ne voulant participer, sous aucun prétexte, au processus de fragilisation des institutions de la République, ne peut répondre à une telle réunion de travail », a écrit, le mercredi 28 novembre 2007, le président de la Cour, Arold Elie, au député Pierre Eric Jean Jacques, président de la Chambre des députés. Selon M. Elie, « aucune provision légale ou constitutionnelle n'a été avancée pour justifier une telle invitation ». « La constitution de 1987, en consacrant la CSC/CA comme juridiction financière, administrative, indépendante et au autonome, a, de ce fait, établi la séparation des Pouvoir », a-t-il fait remarquer en signalant des vices de forme à l'invitation des députés de la Commission éthique et anticorruption de la chambre des députés qui n'a pas été signée par le président de ladite Chambre.
Arol Elie, a, par ailleurs, exprimé le souhait que des « éclaircissements sur les différentes accusations ou insinuations entretenues délibérément au détriment de la cour » soient apportés. « Les honorables députés de la commission savent très bien qu'il ne rentre pas dans les attributions de la Cour d'aliéner les biens meubles de l'Etat », a-t-il rappelé en mettant l'emphase sur le fait que la Cour « n'a jamais participé ou signé un acte de vente ». « Toute confusion ou amalgame entre une estimation et une adjudication doit être rejetée », a déclaré le président du tribunal administratif qui a soumis une documentation relative au dossier MTPTC/CNE.
Dans ces documents figure une note datée du 27 juillet 2004 (déclaration de propriété) signée de M.Yvon Malenfant, Vice-Président Directeur Général de la Société Antillaise des Métaux (SAM) stipulant être "la propriétaire des débris métalliques situés sur le terrain de la TPTC (Département de l'Ouest), tel qu'en témoigne la quittance d'acquisition émise par la DGI à cet effet". « En tant que propriétaire légale par acquisition approuvée par toutes les instances en la matière, la SAM est en droit d'intenter des poursuites judiciaires et de procéder à l'arrestation immédiate de toute personne qui s'approprie des débris métalliques, ou de toute personne qui s'oppose verbalement ou physiquement au bon déroulement de l'opération de récupération entreprise par la SAM sur le site ci-haut mentionné.»
Le sénateur Youri Latortue a estimé, pour sa part, que la CSC/CA boycotte le travail du Parlement en invoquant la fragilisation des institutions de la République pour ne pas participer à cette réunion de travail.A la Chambre basse, certains députés considèrent la décision de la Cour comme un obstacle à la justice tandis que d'autres menacent de traîner les conseillers devant la Haute Cour de justice.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=51437&PubDate=2007-11-29

Le festival Etonnants Voyageurs s'offre une escale littéraire en Haïti

Ancré à Saint-Malo depuis près de 20 ans, le festival de littérature Etonnants Voyageurs lance sa première édition en Haïti ce week-end avec l'ambition de faire de cette île, malmenée par l'histoire mais extrêmement créative, le grand rendez-vous littéraire des Caraïbes.
Une cinquantaine d'écrivains essentiellement des Caraïbes sont attendus pour ce festival organisé à Port-au-Prince du 1er au 4 décembre. Avec aussi quelques figures marquantes venues d'ailleurs, tel le grand écrivain américain Russell Banks ou le Congolais Alain Mabanckou.Rencontres, débats, lectures, projections, expositions, spectacles seront au menu de ces quatre jours. "Nous voulons amener la littérature du monde aux jeunes Haïtiens", résume à l'AFP l'écrivain Lyonel Trouillot, coprésident de l'association Etonnants Voyageurs-Haïti.
En dépit d'une situation économique désastreuse, il y a une soif de découverte et "un grand nombre de lecteurs potentiels" dans ce pays de 8,5 millions d'habitants, explique l'auteur de "Bicentenaire"."Le gros du public devrait être composé de jeunes lecteurs" et plusieurs rencontres entre écrivains et lycéens sont prévues dans des écoles.En Haïti, comme dans de nombreux autres pays, le coût du livre est souvent prohibitif. "Des libraires ont consenti de gros efforts et des éditeurs ont également baissé leurs tarifs à cette occasion", se réjouit Lyonel Trouillot.

La manifestation permettra aussi "à ceux qui viennent de découvrir la variété de la littérature haïtienne", qui présente "des options thématiques formelles très différentes, avec le poésie et les nouvelles tandis que le roman ne vient qu'en troisième position", souligne-t-il.Avec l'ouverture sur le monde comme principe fondateur, Etonnants Voyageurs se ressource chaque année pour une nouvelle édition au printemps à Saint-Malo sur un thème donné. Parallèlement, des éditions spécifiques ont été organisées à diverses reprises à Missoula (Etats-Unis), Dublin, Sarajevo ou Bamako.
Nombre des écrivains présents à Port-au-Prince ont signé le manifeste "Pour une littérature-monde en français", rendu public au printemps dernier."Littérature-monde, affirmait ce manifeste, parce que, à l'évidence multiples, diverses, sont aujourd'hui les littératures de langue française de par le monde, formant un vaste ensemble dont les ramifications enlacent plusieurs continents (...) avec la tâche de donner voix et visage à l'inconnu du monde - et à l'inconnu en nous".
Aux yeux des organisateurs, Etonnants Voyageurs en Haïti relève à l'évidence de cette ouverture sur le monde, pour le bénéfice des deux parties. Car, comme l'exprime Lyonel Trouillot, "ce pays a une image assez caricaturale. Une telle manifestation est pour nous une moyen de modifier cette image, de sortir de notre isolement".(AFP)

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=51418&PubDate=2007-11-29

jeudi 29 novembre 2007

Le Racing Club Haïtien rétrogradé en deuxième division

Verdict final du championnat national, ce coup de tonnerre plonge les joueurs et les nombreux fans du club le plus titré d’Haïti dans une détresse sans précédent
jeudi 29 novembre 2007,
Radio Kiskeya

Le Racing Club Haïtien, l’un des clubs mythiques du football national, le plus titré et probablement le plus populaire, évoluera la saison prochaine, et pour la première fois de son histoire, en deuxième division après sa défaite mercredi après-midi face au Baltimore de Saint-Marc (3-1) dans un match couperet disputé au stade Sylvio Cator, lors de la 15e et dernière journée du championnat national (série de clôture).
Le "Vieux Lion", qui totalise 38 points au classement général, devait impérativement l’emporter pour avoir son destin en main et se mettre à l’abri d’un retour en force des autres clubs menacés de relégation qui s’est matérialisé au grand dam de la famille jaune et bleue. Il séjournera donc en D2 en compagnie du Roulado de La Gonâve (21 points), de l’AS Rive-Artibonitienne (20) et de l’AS Grand-Goâve (14).
Au cours de cette journée dramatique marquant la fin d’une saison chaotique, la défaite à domicile d’un Racing apathique, au jeu approximatif et sans inspiration, a coïncidé avec les victoires du Violette Athletic Club contre l’AS Grand-Goâve (3-1), de l’AS Mirebalais face à l’Aigle Noir (2-0) et du Zénith aux dépens du Racing Junior des Gonaïves (2-0).
Après avoir ouvert le score et entretenu l’espoir de son maintien parmi l’élite, le RCH a sombré sous les coups de boutoir du Baltimore en encaissant trois buts successivement. A la fin de ce supplice, des fans k.o debout, autant que l’équipe de leur coeur, étaient comme paralysés et incapables de quitter le stade national. Joueurs et spectateurs fondaient en larmes au coup de sifflet final, avouant leur impuissance devant ce sort inéluctable et à peine croyable.
En d’autres temps, un événement aussi rarissime aurait tourné à un psychodrame national. Mais, la désaffection du public le réduit à une simple désolation marginale vécue seulement par certains dans une indifférence générale.
Des problèmes multiples et récurrents ont plongé le "Vieux Lion" dans l’agonie : gestion administrative et sportive calamiteuse, surendettement et plusieurs mois d’arriérés de salaire dûs aux joueurs, désertion des dirigeants, changement d’entraîneur en fin de saison (Lesly Gélin remercié au profit de Ronald Marseille) et décès de l’âme du club, Fritzner Louis-Jeune "Mèt Nè", emporté il y a tout juste trois mois par une hypertension artérielle.
Depuis un certain temps, le Racing Club Haïtien n’était plus que l’ombre de la flamboyante équipe d’antan et un lointain souvenir des prouesses des René Vertus, Lens Domingue, Eddy Antoine, Gérald Romulus alias "Djab Baka" ou plus près de nous Goebels Cadet dit "Ti Nazaire" et Chrismonor Thélusma. Mais, d’aucuns persistent à croire que le grand fauve, premier club haïtien à avoir remporté en 1963 la CONCACAF des clubs champions, renaîtra de ses cendres pour le bonheur du football. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4475

Indice de développement humain 2007/2008 : Haïti 146e sur 177 pays


Son score s’améliore, mais les fondamentaux n’ont pas changé ; le PNUD souligne les menaces que font peser les changements climatiques sur le développement humain
mercredi 28 novembre 2007,
Radio Kiskeya

Haïti figure dans la catégorie des pays moyens du Rapport 2007/2008 sur l’Indice de développement humain (IDH) intitulé "La lutte contre les changements climatiques : la solidarité humaine dans un monde divisé", publié mercredi à Brasilia par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et dominé par l’Islande.
Sur un total de 177 pays dont l’espérance de vie des habitants, le niveau d’éducation et les revenus ont été étudiés à la loupe, Haïti est logée à la 146e place. Un léger progrès par rapport au classement de l’année dernière dans lequel elle se trouvait en queue de peloton parmi les pays dont l’IDH était le plus faible.
Cependant, distancée par tous les autres Etats d’Amérique, Haïti ne laisse derrière elle que des pays pauvres de l’Asie du Sud-Est comme le Timor Oriental et des pays africains ayant battu des records en matière de corruption, ravagés par la guerre civile ou encore en situation de postconflit à l’image du Soudan (147e), du Zimbabwe (151e), du Togo (152e), de l’Ouganda (154e), du Nigeria (158e), du Rwanda (161e), de la Côte d’Ivoire (166e), de la République Démocratique du Congo (168e) et de la Sierra Leone qui décroche la 177e et dernière place de ce tableau de bord mondial du développement humain.
L’espérance de vie des haïtiens se situe cette année autour de 59 ans et le revenu personnel per capita estimé à un peu plus de 1.600 dollars.
A l’inverse, la Scandinavie rafle encore une fois la palme. L’Islande est devenue la nation ayant l’indice de développement humain le plus élevé au monde en surclassant la Norvège (2e) qui occupait un an auparavant la première marche du podium.
Pour sa part, l’Australie arrive en troisième position devant le Canada (4e) et l’Irlande du Sud (5e).
Pour leur part, la France et les Etats-Unis arrivent respectivement en 10e et 12e position.
Dans son rapport 2007/2008 lancé notamment en présence du Président brésilien, Luiz Inàcio Lula da Silva, le PNUD met le monde en garde contre l’incidence des changements climatiques qui pourraient entraver le développement de nombreux pays avec des effets désastreux sans précédent en matière de réduction de la pauvreté, de nutrition, de santé et d’éducation.
Rapport 2007/2008 sur le développement humain, selon le PNUD :
Pays avec un IDH élevé :1. Islande 2. Norvège 3. Australie 4. Canada 5. Irlande 6. Suède 7. Suisse 8. Japon 9. Hollande 10. France 11. Finlande 12. Etats-Unis 13. Espagne 14. Danemark 15. Autriche 16. Grande-Bretagne 17. Belgique 18. Luxembourg 19. Nouvelle-Zélande 20. Italie 21. Hong Kong (Chine) 22. Allemagne 23. Israël 24. Grèce 25. Singapour 26. République de Corée Sud 27. Slovénie 28. Chypre 29. Portugal 30. Brunei 31. Barbade 32. République Tchèque 33. Koweit 34. Malte 35. Qatar 36. Hongrie 37. Pologne 38. Argentine 39. Emirats Arabes Unis 40. Chili 41. Bahrein 42. Slovaquie 43. Lituanie 44. Estonie 45. Lettonie 46. Uruguay 47. Croatie 48. Costa Rica 49. Bahamas 50. Iles Seychelles 51. Cuba 52. Mexique 53. Bulgarie 54. St Kitts et Nevis 55. Tonga 56. Libye 57. Antigua et Barbuda 58. Oman 59. Trinidad et Tobago 60. Roumanie 61. Arabie Saudite 62. Panama 63. Malaysie 64. Biélorussie 65. Maurice 66. Bosnie-Herzégovine 67. Russie 68. Albanie 69. Macédoine 70. Brésil
Pays avec un IDH moyen : 71. Dominique 72. Sainte Lucie 73. Kazakhstan 74. Vénézuela 75. Colombie 76. Ukraine 77. Samoa 78. Thaïlande 79. République Dominicaine 80. Bélize 81. Chine 82. Grenade 83. Arménie 84. Turquie 85. Surinam 86. Jordanie 87. Pérou 88. Liban 89. Equateur 90. Philippines 91. Tunisie 92. Fidji 93. Saint-Vincent et Grenadines 94. Iran 95. Paraguay 96. Géorgie 97. Guyana 98. Azerbaïdjan 99. Sri Lanka 100. Maldives 101. Jamaïque 102. Cap-Vert 103. Salvador 104. Algérie 105. vietnam 106. Territoires Palestiniens 107. Indonésie 108. Syrie 109. Turkmenistan 110. Nicaragua 111. Moldavie 112. Egypte 113. Ouzbékistan 114. Mongolie 115. Honduras 116. Kyrgizistan 117. Bolivie 118. Guatémala 119. Gabon 120. Vanuatu 121. Afrique du Sud 122. Tadjikistan 123. Sao Tomé et Príncipe 124. Botswana 125. Namibie 126. Maroc 127. Guinée Equatoriale 128. Inde 129. Iles Salomon 130. Laos 131. Cambodge 132. Birmanie 133. Bouthan 134. Comores135. Ghana 136. Pakistan 137. Mauritanie 138. Lesotho 139. Congo 140. Bangladesh 141. Swaziland 142. Népal 143. Madagascar 144. Cameroun 145. Papouasie Nouvelle-Guinée 146. Haiti 147. Soudan 148. Kenya 149. Djibouti 150. Timor Oriental 151. Zimbabwe 152. Togo 153. Yémen 154. Ouganda 155. Gambie
Pays avec un IDH bas :156. Sénégal 157. Erythrée 158. Nigeria 159. Tanzanie 160. Guinée 161. Rwanda 162. Angola 163. Benin 164. Malawi 165. Zambie 166. Côte d’Ivoire 167. Burundi 168. République Démocratique du Congo 169. Ethiopie 170. Tchad 171. République Centrafricaine 172. Mozambique 173. Mali 174. Níger 175. Guinée-Bissau 176. Burkina Faso 177. Sierra Leone
spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4474

mercredi 28 novembre 2007

28 novembre 1980, attaque contre la presse et crépuscule de la dictature

27 ans après l’attaque contre la presse, le 28 novembre 1980, Marcus Garcia et Georges Michel, anciens journalistes de radio Métropole mettent en lumière l’importance de cet évènement pour la démocratie et la presse haïtienne. Marcus Garcia, ancien directeur des nouvelles à radio Métropole rappelle qu’ à l’époque le principe de la liberté d’expression n’existait pas et qu’il n’y avait pas d’organisation de défense des droits humains. Il affirme que le président Jean Claude Duvalier avait un besoin d’affirmation, faisant remarquer que les journalistes avaient fait de lui un protecteur. " Toutefois au bout d’une dizaine d’années avec l’arrivée de nouvelles têtes au pouvoir la presse a été sacrifiée alors qu’on assistait à une récession économique", ajoute t-il. M. Garcia rappelle que l’un des premiers reporters à descendre dans les rues était, Georges Michel en 1975. " La presse est descendue dans les rues pour laisser parler le peuple, et le peuple n’a pas voulu parler parce qu’il avait peur", lance Marcus Garcia. Georges Michel lui a tenu à retracer les grands moment de cette bataille, rappelant que le ministre de l’intérieur ( Cambronne, 1972) avait décidé une libéralisation. " De 1973 à 1976 on a fait un cheminement en effectuant des micro trottoirs, en posant des questions anodines ", dit-il expliquant qu’on " disait de bonnes choses du gouvernement qui réalisait des infrastructures. Georges Michel estime que l’avènement de Jimmy Carter à la présidence des Etats-Unis ( 1976) a marqué l’entrée en jeu de la communauté internationale dans la lutte contre la dictature. Gasner Raymond, Ezekiel Abellard et Auguste Denord ont été assassinés durant la grande période de libéralisation qui a vu la naissance des partis politiques avec Silvio Claude, Gregoire Eugene et Constant Pongon. Le 28 novembre 1980 des membres de la société civile dont Jean Jacques Honorat, des journalistes Michèle Montas, " Konpè Filo", Marcus Garcia ont été arrêtés alors que Jean Dominique avait gagné le maquis. " Marcus Garcia, souffrant de la malaria, a été arraché de son lit par les membres de la police politique et expulsé du pays alors que moi j’ai dû gagner le maquis", explique Georges Michel.Le 28 novembre 1980 marque le début de la fin du règne des Duvalier indique M. Michel rappelant que radio Métropole a observé une grève des nouvelles locales jusqu’à la chute de la dictature en 1986. Selon Georges Michel, les années glorieuses ( 1973- 1980) de la presse haïtienne ont donné naissance à une vie politique et l’exercice de la liberté d’expression. Marcus Garcia rappelle les media qui ont participé à cette bataille, radio Haïti, radio Métropole, radio Progres et le Petit Samedi Soir etc.

mardi 27 novembre 2007

MITHOLOGIE MODE D'EMPLOI...EL OLIMPO BAJO MI CAMA...

1. DEFINICIONES Y UNA FORMA DE EMPEZAR ESTE SÁBADO POR LA NOCHE.

Mitología es una gran palabra. Y aquí estoy frente a mi ordenador y un diccionario que me prestó mi padre. Lo del diccionario es para aclarar lo de la palabra mitología.
Dice: “ mitología...bla, bla...viene del griego...bla, bla...mythología. De mythos, fábula y lógos, tratado. Conjunto de mitos y leyendas relativos a dioses y héroes fabulosos de un pueblo y ciencia que los estudia.”
Pues, sí. Puede ser. La mitología puede ser de contenido religioso, los ciclos heroicos, leyendas entorno a un dios, narraciones noveladas que pueden tener un fundamento histórico y las llamadas leyendas etiológicas que intentan explicar las causas de fenómenos extraordinarios.
Como extraordinario es que sea sábado por la noche, yo sea una mujer medianamente atractiva y esté en casa sin salir. Bueno, lo extraordinario sería que saliera. Pero esa es otra historia. Para mi terapeuta. Que dios lo bendiga.
Todo eso de la mitología, muy interesante. Pero a veces suena a aburrido. Y a rollo. Y a veces nos topamos con ella a cada instante. Sin que tengamos certeza de que hay mitos a nuestro alrededor. Tropecientos.
Yo creo que la mitología a veces es subjetiva. Es decir, cada uno tiene sus propios mitos.
Charles Aznavour es para mí un mito. Porque no es sólo un cantante. Es un dios.
Elvis fue un mito, y para muchos aún lo sigue siendo. Incluso hay gente que piensa que sigue vivo. O que no murió, sólo volvió a su planeta.
Creer que un hombre te será siempre fiel es otro mito. Como pensar que una crema va a quitarte la celulitis. Como pensar que un político puede ser siempre honrado. O que va a llegar la paz mundial.
Hay personas que tratan a la mitología como algo real. Es decir, consideran que es intolerable pensar que lo de Adán y Eva es también un mito. Darwing era un chalado que se entretenía con monos. Hay que creer a pies juntillas lo de que “Dios hizo al mundo en siete días”. Y si no, a la hoguera.
A esas personas que confunden realidad con mito se les puede llamar fundamentalistas, piraos, majaderos...o simplemente que tienen otra perspectiva que quizás les hace más felices. Por qué no.
También hay gente que asegura que historias comprobadas son irreales, son mitología. Podéis creer que hay energúmenos que creen que el hombre nunca estuvo en la luna. Yo suelo estar en la luna varias veces al día. Y lo considero normal.
La mitología ha existido siempre. Entre los pueblos. Hay diferentes historias repartidas por toda la humanidad, por todas las geografías.
¿Y en la televisión? Todos esos anuncios que nos prometen la piel de una jovencita de 15 años con una crema que cuesta un huevo, claro.
Y esas manchas de toda clase de porquerías puesta a posta sobre una maldita camisa blanca, que un poquito de detergente hace desaparecer de repente.
O ese coche maravilloso que lleva la modelo incorporada y que corre por el fondo del mar.
Mi padre me enseñó la mitología. Cuando era pequeña escuchaba sus historias sobre los dioses del Olimpo. Y el primer libro que leí con 5 años fue La Ilíada. Y claro, La Odisea.
A Caperucita Roja la conocí mucho después. Cuando ya era demasiado tarde, quizás. Pero bueno.
Posteriormente, cuando me dediqué a conocer más, profundizar y disfrutar con los griegos, que no con “un griego” (cosas diferentes), mi padre me dijo que sólo eran tonterías. A buena hora. Ya el daño estaba hecho. Y era irreversible. Me había convertido en una mitóloga-adicta. Bueno, casi.
Así que decidí investigar por mi cuenta y escribir un grupo de cuentos que resumieran lo que me habían enseñado. De esta manera la mitología llamó a mi puerta de nuevo. Se me concedió un pase especial para introducirme en el Olimpo. Incluso vais a ver que a veces el Olimpo vendrá a mi humilde casa. Que lo encontré debajo de mi cama, lleno de polvo. En una de esas limpiezas de primavera que yo hago a mediados de febrero.
Sea como sea, necesitamos la mitología. Para vivir. Da color a la vida. Y nos hace cambiar de aires. Y son chorradas muy divertidas. Sobre todo para un sábado noche.

Para pedidos http://www.hergue@huergue.com
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Para nuestros amigos hispanoparlantes, le presentamos esta escritora y sobretodo esta obra : EL OLIMPO BAJO MI CAMA que es définitivamente una manera simpática de acercarse a una disciplina que muy a menudo se considera como un campo para privilegiados e intelectuales. Por haber encontrado el “OLIMPO” bajo su cama Sara nos dice que si podemos entender y comprender estos mitos que acompañan nuestro diario vivir.
Sara Villegas cree que hoy en día se puede educar usando el famoso: “Castigat ridendo mores”. Cuando se entiende un poco lo que es la esencia de la vida uno lo puede coger suave. Y porque no leer cosas de la mitología y de los mitos riéndose?
Una invitación a un rato mas que agradable es la lectura de Encontré el Olimpo bajo mi cama de Sara Villegas.

Scheneider Ervil, un autre sacrifié ....POUR LE RETOUR DE LA PEINE DE MORT...VITE EN HAITI

Enlevé chez lui, Scheneider Ervil, 7 ans, a été assassiné et livré en pâture aux chiens.

Scheneider Ervil, sept ans, dort à poings fermés le jeudi 8 novembre 2007 dans la résidence familiale à Levêque, une localité de Cabaret. Aux environs de 3 heures du matin, des kidnappeurs font irruption chez lui et l'arrache sans ménagement des mains de sa mère, Mme Rocheline Marseille.

Sous le choc, cette femme qui élève seul son petit engage alors une course contre la montre afin de trouver la rançon. Les ravisseurs qui avaient pris le soin d'emporter un téléphone cellulaire lors de leur forfait placent la barre très haute. Ils réclament en effet une rançon de 25 mille dollars US. Le 12 novembre au soir, face à l'incapacité de la famille à rassembler la somme, ils reviennent sur les lieux, en toute quiétude, pour exercer des pressions. Les investigateurs de la Cellule Contre Enlèvement qui travaillent sur le dossier assistent de près la famille, tout en respectant sa volonté de négocier. Entre-temps, deux rendez-vous de remise de rançon sont avortés. La mère de l'enfant, désespérée et affolée, verse, le mardi 20 novembre 20.000 gourdes collectées grâce à la contribution généreuse de parents et amis. C'est le silence total. Durant cette période, les scénarios catastrophiques sont envisagés. Et pour cause. Le vendredi 23 novembre, des riverains de la localité de Bercy, alertés par des chiens qui se battaient pour avoir leur part, découvrent horrifiés le cadavre dépecé, disloqué du petit Scheneider Elvil, dont les membres inférieurs ont été amputés par les ravisseurs. Selon l'inspecteur divisionnaire Mérilien Isaac, du commissariat de Cabaret, un suspect a été appréhendé. La police recherche activement cinq autres suspects dont deux appartiennent effectivement au gang dénommé « Lamé tèt sèkey » commandé par le nommé Wagner incarcéré au pénitencier national.Conscient du regain d'activités des kidnappeurs, le patron de la police judiciaire, Thermilus Frantz a appelé, le lundi 26 novembre 2007, la population à collaborer avec la police.Grâce aux informations, pendant ou après un enlèvement, la police peut faire la différence, a souligné le DCPJ qui a évoqué la libération, à Carrefour, de quatre enfants, suite à des renseignements obtenus d'une autre personne enlevée plus tôt. Scheneider Ervil, inhumé, samedi, à Villard, dans l'Artibonite, allonge la liste des victimes de ce phénomène en résurgence dont Farah Natacha Kerbie Dessources et Carl Roubbenz Francillon.

Roberson Alphonserobersonalphonse@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=51286&PubDate=2007-11-26
Plaidoirie pour le rétablissement de la peine de mort en Haïti
La société haïtienne en a perdu de ces batailles ! Trop de batailles certes. Celles-là qui auraient du nous ouvrir des horizons différents vers des avenirs prometteurs. Aristide, Duvalier et les autres avec leurs partitions mal lues et piètrement exécutées, ont contribué largement à cette cacophonie qui ne cesse de casser les oreilles des autres aujourd’hui.
Nous avançons rapidement et surement vers le néant. Les prières sorties des toits des églises innombrables poussant comme les champignons parasites n’arrivent plus à adoucir ni les cœurs ni les mœurs. Nos autorités ont beaucoup de mal à instaurer les règles du jeu. Nous avançons et nous sommes poussés irrémédiablement vers l’endroit qui nous a été réservé : LE NEANT.
Nous sommes en passe de perdre la guerre.
Aujourd’hui nous avons perdu les caractéristiques universellement décrites et accepter pour que les êtres puissent avoir leur place dans cette catégorie qui est hors d’Haïti connue comme HUMAIN. Nous observons sans mot dire la déshumanisation de notre société. De notre perchoir nous ne sentons pas que nous aussi nous perdons une partie de nos attributs.
Comment peut on imginer un « être humain » capable de perpétrer une horreur de ce genre contre un enfant ?
Les animaux réputés les plus sauvages exécutent leurs actes poussés par des motivations souvent justifiées. Qui et comment peut-on trouver une justification qui tienne la route devant un acte pareil ?
Quand un chien est atteint de la rage on essaie pas de le guérir. La rage est contagieuse et mortelle. Le chien doit être abattu.
Ces membres du gang dénommé « lamé tèt sèkèy » doivnt subir le même sort. Et merde aux membres des organisations qui défendent les droits des bandits !
Un équilibre doit être trouvé et établi entre les droits et les devoirs. Ce qui ne veut pas encercler et limiter ces devoirs ne peut pas empieter sur le droit des autres. Les députés devraient immédiatement se pencher sur une législation pour rétablir la peine de mort sur tous les ces « Z héros de la mort » dont Haïti peut largement se passer.
Nous ne disposons pas de moyens pour permettre une réinsertion dans une société qui se veut humaine. Ce ne sopnt plus des hommes. Je dirais que ces « trucs » sont devenus des suppots de satan et là encore j’ai peur de froisser les sentiments du diable…car les membres de gangs ayant une activité semblable à celle de « lamé tèt sèkèy » ont dépassé les bornes et les limites.
L’expérience a montré que les mesures mises en place pour lutter contre le banditisme du kidnapping sont inéfficaces. On entend plus parler du DDR ni de la carotte – bâton des autorités en place. Les bandits continuent à défier la PNH et la MINUSTAH.
Donc une mesure d’urgence s’impose. Le plan B doit être déployé tout de suite.
Combien d’enfants devront être tués et jetés en patures aux chiens pour que le gouvernement et les autorités concernées fassent quelque chose ?

DL 27/11/07

Mondial-2010/Eliminatoires : Le Nicaragua ou les Antilles Néerlandaises, premier adversaire d’Haïti

Selon les résultats du tirage au sort, les champions de la Caraïbe devront batailler ferme probablement contre le Panama et le Costa Rica pour espérer entrer dans le tour final de la zone CONCACAF et envisager une éventuelle participation à la Coupe du monde 2010
lundi 26 novembre 2007,
Radio Kiskeya

Haïti débutera contre le Nicaragua ou les Antilles Néerlandaises les éliminatoires de la prochaine Coupe du monde de football disputée en Afrique du Sud du 11 juin au 11 juillet 2010, selon les résultats du tirage au sort effectué dimanche à Durban (Afrique du Sud) en présence notamment du président de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), Joseph Blatter et du chef de l’Etat sud-africain, Thabo Mbeki.
Directement qualifiée pour le second tour comme douze autres équipes de la Confédération Nord, Centraméricaine et Caraïbéenne de Football Association (CONCACAF), dont les trois principaux ténors, Mexique, Etats-Unis et Canada, la sélection nationale devrait a priori se débarrasser aisément en matches aller et retour du Nicaragua ou des Antilles Néerlandaises, deux adversaires largement à sa portée et n’ayant aucun titre de gloire à leur palmarès.
En cas de succès contre le vainqueur de ce match, Haïti, qui a hérité du sous-groupe 3D, intégrera au troisième tour l’un des trois groupes de quatre prévus dans le calendrier des éliminatoires. Elle pourrait retrouver sur son chemin le Panama (opposé au second tour au vainqueur de la rencontre Salvador/Anguilla), le Guyana (qui devra se mesurer au gagnant du match Suriname/Montserrat) et la redoutable équipe du Costa Rica (adversaire de la Grenade ou des Iles Vierges Britanniques). Jamais, le onze haïtien n’a jusqu’ici battu les "Ticos".
Les équipes s’affronteront sur la base de visites réciproques. Seuls les deux premiers de chacun des trois groupes resteront dans la course en vue d’une éventuelle qualification pour le 19e Mondial de football. Ils seront reversés dans une poule unique qui verra six formations jouer les unes contre les autres lors d’un championnat interminable qui donnera lieu à des duels aller/retour.
Au final, les trois premiers obtiendront leur billet pour l’Afrique du Sud tandis que le quatrième disputera contre le cinquième de la zone sud-américaine (qui pourrait être par exemple l’Uruguay, la Colombie ou le Chili) deux matches de barrage dont le vainqueur participera également à la Coupe du monde.
La campagne 2010 des bleu et rouge, champions en titre de la Caraïbe, sera lancée début 2008.
Plusieurs anciens et actuels champions dont les français Marcel Dessailly et Christian Karembeu, le ghanéen Abedi Pelé, le libérien George Weah "Mister George", récemment de passage en Haïti, ou encore le sud-africain Lucas Radebe se trouvaient dimanche sur le plateau somptueux de la cérémonie du tirage au sort qui a levé le voile sur les obstacles que devront surmonter 170 sélections nationales pour espérer rejoindre les "Bafana Bafana", hôtes du premier Mondial africain de l’histoire. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4465

130 nouveaux casques bleus brésiliens déployés en Haïti

Les militaires ne partiront que lorsque le gouvernement haïtien le souhaitera, réaffirment les responsables de l’armée brésilienne
lundi 26 novembre 2007,
Radio Kiskeya

Un nouveau contingent de casques bleus brésiliens, composé de 130 éléments des Forces Aériennes (FAB), est arrivé le week-end écoulé à Port-au-Prince dans le cadre de la rotation des troupes, informe un communiqué du Commandement militaire de l’Est cité par l’agence officielle Agência Brasil.
Pour la plupart des volontaires qui souhaitaient intégrer la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH), les militaires avaient embarqué à la base aérienne Galeao à destination de la capitale haïtienne où ils passeront six mois.
Rappelant que son pays s’était militairement engagé en Haïti depuis 2004, le colonel Luìs Paul Cruz, un des coordonnateurs du bataillon brésilien, s’est félicité de la "consolidation de la stabilisation". "Maintenant, on peut voir clairement que les gens recommencent à travailler, le système de transport retrouve son fonctionnement normal, le gouvernement haïtien commence à établir ses propres priorités et un minimum d’organisation", a affirmé l’officier brésilien qui s’exprimait à l’occasion du départ du nouveau contingent.
Le colonel Cruz a aussi rappelé que "les troupes brésiliennes ne laisseront le pays que lorsque le gouvernement haïtien le demandera à son homologue brésilien".
D’ici la fin de l’année, quatre contingents de casques bleus seront déployés en Haïti, soit un total de 1.230 soldats parmi eux trois femmes, une médecin et deux dentistes.
Pour sa part, le sergent Carlos Alberto Fernandes, l’un des volontaires fraîchement arrivés, a indiqué qu’il s’agit d’un pays qui se relève d’un conflit civil. "Notre espoir est que nous pourrons aider, sous une forme quelconque, à la restructuration. Nous allons travailler dans le domaine de l’action civique et sociale parallèlement aux patrouilles", a déclaré le sous-officier avant de faire ses adieux à ses deux enfants.
Le Brésil assume depuis 2004 le commandement de la MINUSTAH, qui compte environ 9.000 militaires et policiers internationaux, et dont l’actuel mandat prendra fin en octobre 2008. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4466

Manifestation à Miami contre la violence policière à l’origine de la mort de trois haïtiens en un mois

Lundi 26 novembre 2007,
Radio Kiskeya

Des dizaines de manifestants munis de quatre cercueils en carton ont participé samedi dernier à Miami à une marche de protestation contre la violence policière dans le quartier déshérité de Liberty City où, en moins d’un mois, quatre jeunes hommes noirs dont trois haïtiens ont été tués, selon le Miami Herald.
Organisée par Cop-Watch, un groupe ayant à sa tête l’activiste haïtien Max Rameau, père du jeune Gracia Beaugris assassiné le mois dernier, la marche a également bénéficié du soutien de plusieurs mouvements communautaires dont la Coalition nationale pour l’avancement des gens de couleur (NAACP), la Coalition des américains d’origine haïtienne, Power U Youth, le Centre des travailleurs de Miami, le Comité Haïti Solidarité et le Réseau paix et justice du sud de la Floride.
Les protestataires ont longé le boulevard Biscayne et la 156e rue de North Miami avant de s’arrêter devant un poste de police situé sur le littoral du comté de Miami-Dade. Appelant à la fin immédiate de "l’assassinat des hommes noirs", ils ont exhibé les cercueils symbolisant les quatre victimes de Liberty City.
"Prison pour les policiers tueurs" ou "Un mois = 4 morts", ont scandé les manifestants en reprenant les inscriptions qu’on pouvait lire sur les pancartes qu’ils brandissaient. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4470

Décès à Montréal du Dr Claude Jean-François, ancien ministre de la santé et président de la Croix-Rouge Haïtienne

Un éminent orthopédiste, auteur d’une importante transplantation au Québec
lundi 26 novembre 2007,
Radio Kiskeya

L’ancien ministre de la santé publique et éminent médecin haïtien Claude Jean-François, 63 ans, surnommé affectueusement "Zi", est décédé mercredi dernier (21 novembre) à Montréal, a annoncé sa famille dans un avis de décès parvenu à Radio Kiskeya.
Egalement ancien président de la Société haïtienne de la Croix-Rouge et membre fondateur de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL, ex-Organisation politique Lavalas), le Dr Jean-François, qui était malade, s’est éteint à l’hôpital Notre-Dame du Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM).
Orthopédiste très respecté, il était considéré comme un grand spécialiste de cette branche médicale au Québec où une transplantation osseuse réalisée avec succès, il y a un certain nombre d’années, lui avait valu la reconnaissance de la communauté scientifique.
La disparition du Dr Claude Jean-François plonge dans le deuil son épouse Rita, elle aussi médecin, ses enfants Didier et Joëlle, son frère Léonard et ses cinq sœurs Joséphine, Madeleine, Rolande, Adeline et Marie-Reine.
Prévues samedi après-midi au complexe funéraire Mont-Royal à Outremont, les funérailles du disparu seront précédées d’une exposition de la dépouille à compter de jeudi. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4471

lundi 26 novembre 2007

Violences après la mort de deux jeunes dans un accident impliquant la police

La mort de deux adolescents âgés de 15 et 16 ans dans un accident entre une moto et une voiture de police à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) a déclenché des violences dimanche, des habitants incendiant des poubelles, des voitures, des garages et le poste de police, blessant un commissaire.
Des incidents avaient encore lieu dimanche à 22h30 près du lieu de l'accident, la place de la Tolinette, un quartier de cette localité de banlieue parisienne proche de Sarcelles, à une vingtaine de km au nord de Paris.
Des petits groupes se sont également déployés à Sarcelles où au moins une voiture a été incendiée, comme l'a constaté un journaliste de l'AFP.
Le poste de police de Villiers-Le-Bel et celui d'Arnouville ont été incendiés de même que trois garages dont un à Gonesse, une localité voisine, a indiqué la préfecture du Val-d'Oise qui a fait état de huit policiers et un pompier blessés.
"Des tirs ont été entendus à Villiers et des pompiers de l'Oise et de Paris ont été appelés en renfort", a-t-on ajouté.
En début de soirée déjà, une vingtaine de cars de CRS étaient stationnés à Villiers, selon un journaliste de l'AFP. Selon une source policière, des effectifs venant de Paris et toutes les brigades de criminalité des environs ont été envoyés sur place.
La gare de Villiers-le-Bel a été fermée par mesure de précaution.
Selon la préfecture, les deux victimes de l'accident sont des garçons âgés de 15 et 16 ans.
La police a pour sa part affirmé que la voiture était "en patrouille (dans) la circonscription de Sarcelles et roulait à vitesse réglementaire, sans gyrophare". Peu après 17h00, "en traversant le carrefour elle a été heurtée par la moto sur l'aile gauche et les deux jeunes sont décédés sur place".
L'inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie d'une enquête, selon une source policière.
Les deux jeunes, qui circulaient sur une "mini-motocross", restée sur place et étonnamment intacte, n'auraient pas porté de casques, selon plusieurs témoignages. Selon un journaliste de l'AFP, la voiture au pare-brise éclaté, porte pour sa part des traces d'un violent choc frontal.
Deux voitures de police ont brûlé, dont celle d'un commissaire, selon une source policière.
"Quatre véhicules de police se sont déplacés, mais ils ont été aussitôt attaqués par les jeunes et ils sont repartis", a pour sa part déclaré à l'AFP un habitant.
Omar Sehhouli, frère d'un des adolescents tués, a expliqué à l'AFP vouloir "que tous les policiers responsables (de l'accident) soient condamnés". "Moushin (15 ans) et son ami Larami (16 ans) étaient partis faire du cross dans les champs (...) Ces deux petits, tout le monde les connaissait dans la cité", a-t-il raconté. Pour lui, les échauffourées survenues après l'accident "ce n'est pas de la violence, c'est de la rage qui s'exprime".
Peu après l'accident, des jeunes ont "brûlé des voitures" et empêché l'accès au quartier, selon un autre habitant, joint sur son portable peu avant 19H00.
"Dès que la police rentre, les jeunes chargent avec tout ce qu'ils peuvent trouver", a-t-il déclaré.
Mais selon lui, paradoxalement c'est l'absence des forces de l'ordre et de constatations policières pour tenter de déterminer les circonstances de l'accident qui a encore avivé la colère des habitants.
Un commissaire de police, qui aurait tenté d'intervenir pour calmer les esprits, a été blessé. Selon la préfecture, l'homme, souffrant d'un traumatisme facial, a été transporté à l'hôpital.
Le maire PS de Villiers-Le-Bel, Didier Vaillant, s'est rendu sur place pour tenter de calmer les esprits, mais il a dû rebrousser chemin ne parvenant pas à le faire, a déclaré à l'AFP un habitant du quartier.
Sources:
http://news.fr.msn.com/france/Article.aspx?cp-documentid=6803317
Commentaires :
Ces cas de figurent se présentent un peu trop souvent. Dans un pays comme la France on ne devrait pas assister à ces débordements après « un accident ».

Le commissaire Claudy Gassant contraint de libérer un militant de la PAPDA et son épouse peu après avoir ordonné leur interpellation

L’agronome Franck Saint-Jean affirme avoir été victime de l’arbitraire dimanche à Delmas en compagnie de son épouse, Gise Jean-Jacques, suite à un incident de la circulation purement imaginaire
dimanche 25 novembre 2007,
Radio Kiskeya
L’agronome Franck Saint-Jean, membre actif de la Plate-Forme haïtienne de plaidoyer pour un développement alternatif (PAPDA) et son épouse Gise Jean-Jacques, cadre du ministère de l’éducation nationale, ont été brièvement interpellés dimanche matin sur ordre du chef du parquet de Port-au-Prince, Claudy Gassant, suite à un banal problème de circulation.
Interrogé par Radio Kiskeya, M. Saint-Jean a indiqué qu’il circulait tranquillement au volant de sa voiture au haut de Delmas (est de la capitale) lorsque le cortège du commissaire tentait de le dépasser en lui demandant de dégager la route. Le temps pour le conducteur de céder le passage, trois gardes du corps de M. Gassant lourdement armés lui avaient déjà intimé l’ordre de s’arrêter près de Caribbean Super Market. Après une fouille expéditive du véhicule, l’agronome St-Jean et sa femme ont été arrêtés et conduits au sous-commissariat de Delmas 62 où les policiers étaient embarrassés et avaient toutes les peines du monde à déterminer leur statut.
Il a fallu la mobilisation des responsables de la PAPDA et d’organisations partenaires comme Solidarité Fanm Ayisyen (SOFA) et le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH) pour obtenir la libération de Franck Saint-Jean et de Gise Jean-Jacques à l’issue de longues minutes de garde à vue.
Assaillies d’appels téléphoniques, les plus hautes autorités gouvernementales ont ordonné au commissaire Claudy Gassant de relâcher immédiatement le couple qui n’avait commis aucune infraction au regard de la loi. Le chef du parquet s’est alors rendu devant le commissariat de police où il a fait libérer les deux citoyens en donnant des instructions aux agents de la PNH par personne interposée sans descendre de son véhicule officiel.
L’agronome Saint-Jean a dénoncé le caractère arbitraire de cette double interpellation et la PAPDA dont il est membre ne devrait pas tarder à exprimer son indignation.
Pour Claudy Gassant, il s’agit d’un incident de plus. Des interventions, initiatives et déclarations très controversées ont marqué sa présence ces derniers mois à la tête du parquet de la capitale. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4464
...Il n'y a personne dans ce pays capable de lui faire comprendre à ce commissaire qu'à force de vouloir en faire trop il commence a gaver les gens avec son ridicule!

dimanche 25 novembre 2007

UNE PENSEE POUR NATACHA FARAH DESSOURCES...ET LES AUTRES... TOUS LES AUTRES

Kidnappée, torturée, assassinée...La mère éplorée témoigne
Enlevée, Farah Kerbie Dessources a été froidement abattue deux jours plus tard par ses ravisseurs. Sa mère, désespérée n'a pu trouver de l'aide auprès de Michael Lucius, qu'elle est allée trouvée à la DCPJ, alors en pleine tourmente. Récit du drame.
Au lendemain du kidnapping de Farah Kerbie Dessources, 20 ans, sa mère cherche désespérément de l'aide. Sur le visage de cette femme au physique imposant se lit toute l'angoisse du monde lorsqu'elle franchit le seuil de la DCPJ. Accompagnée d'un proche parent, elle serre dans sa main un téléphone, son seul lien avec les ravisseurs de sa fille. Si elle se présente ainsi à la DCPJ c'est qu'elle veut absolument rencontrer Michael Lucius, son seul espoir.
Lucius doit annoncer quelques minutes plus tard son transfert de la police judiciaire. On est le 14 novembre, en pleine saga « légalo-judiciaire » qui paralyse depuis des mois la justice haïtienne. Lucius ne parlera jamais à la mère. La mort dans l'âme, la pauvre femme retourne chez-elle à Marin, en plaine, là où sa fille a été enlevée la veille. Commence alors pour elle une course désespérée contre la montre pour trouver l'argent de la rançon et persuader les ravisseurs de ne pas toucher à son enfant.
Après de multiples entretiens téléphoniques, elle négocie à la baisse les 30.000 dollars US exigés par les ravisseurs qui croient que, parce que la jeune fille a le teint clair, son père est nécessairement riche. Affolée, la mère explique sa « grimelle » est le produit d'un viol. « J'ai été violée par un blanc alors que je travaillais dans un hôtel, implore-t-elle. Farah n'est pas l'enfant d'un bourgeois.»
Le lendemain, le 15 novembre, la pression monte d'un cran. La rançon doit être livrée avant six heures du soir. Sinon Farah mourra. Après une course folle, la mère parvient à ramasser quatre milles dollars haïtiens. Des amies de la Croix-des-Bossales et des parents ont sorti leur portefeuille afin d'aider la pauvre dame de 42 ans qui gagne sa vie en « vendant des appels téléphoniques » dans les rues de la capitale. A 19 heures, quelques minutes après l'expiration de l'ultimatum, elle entre de justesse en contact avec les bandits qui séquestrent son enfant. Les kidnappeurs lui demandent alors de trouver deux mille dollars haïtiens de plus. Ils lui donnent aussi des consignes pour le versement de la rançon.Vain espoir
Elle se présente au rendez-vous, quelque part du côté de Marin, vers la route neuve. Il fait noir. Deux des ravisseurs l'attendent. Elle file le paquet à un homme caché derrière un mur. L'autre lui assure que Farah sera libérée le soir même. Le bruit des gonds d'une porte qui s'ouvre la fait espérer. En vain. « Ta fille sera déposée tout près de chez elle. Nap menen-l ba ou pwop », lui jette le kidnappeur d'un ton sec pour couper court aux demandes répétées de la mère de repartir avec son enfant qui a peur de l'obscurité.
Rentrée chez elle, elle attend désespérément le retour de sa fille. Soudain, le téléphone sonne : « ou te mete twop moun sou dosye a, ou te aveti la polis, men nou vide-l até pou ou nan Santo 3 », annonce l'un des kidnappeurs à la mère de Farah pour qui le monde vient de s'écrouler. Avec quelques voisines, en pleine nuit, elle tente l'aventure et part pour Santo.
A mis chemin, elle doit revenir sur ses pas. Il est deux heures du matin et elle vient de ressentir une étrange douleur dans ses flancs. La même qu'elle avait éprouvée en mettant Farah au monde le 7 juillet 1986. Aux premières heures du jeudi 16 novembre, elle découvre, atterrée, le cadavre défiguré de sa fille. Il y a du sang partout. Ses yeux ont été crevés.
Peu à peu, la mère reconstitue le drame. Selon des témoins, Farah a demandé à ses bourreaux pourquoi ils l'avaient conduite à Santo alors qu'ils avaient déjà empoché la rançon. Après un échange verbal plutôt musclé, les ravisseurs lui ont intimé l'ordre de mettre un sachet de plastique sur sa tête. « Comment pourrait-je le faire puisque vous m'avez cassé le bras ? », a entendu un témoin avant que deux détonations retentissent soudain dans la nuit, suivies d'un sinistre silence.
Etudiante en première année à l'Ecole normale supérieure de l'Université d'Etat d'Haïti, Farah Kerbie Dessources laisse derrière elle une mère éplorée qui n'a plus pour se consoler que son fils Alexandro Leconte. Le petit frère 15 ans est celui qui a été ouvrir la barrière à sa soeur au moment où elle rentrait à la maison. Il ne la reverra jamais.
Bouffée par la douleur, cette famille craint maintenant pour sa propre sécurité. Car Farah aurait reconnu, peu avant son enlèvement crapuleux, quelqu'un qui tentait de cambrioler sa maison. Ce voleur, vraisemblablement, entretenait des liens avec les ravisseurs qui savaient depuis le tout début que Farah ne rejoindrait pas sa famille vivante. Une information capitale que Michael Lucius aurait pu utiliser pour appréhender les kidnappeurs. S'il n'avait pas été lui-même obligé de consacrer tout son temps à se défendre.
Roberson Alphonse
robersonalphonse@yahoo.fr
Notre rage :
La mort d’un être humain n’est hélas que quelque chose de banal de nos jours. Nous sommes habitués à des évènements beaucoup plus fort en absurdité, en aberration, en contre sens. La nature et certains hommes nous aident constamment à maintenir notre d’adrénaline à des doses si élevées pour nous rappeler que nous vivons à l’époque du sauve qui peut. Les attentats suicides, les tsunamis dévastateurs finissent grâce à leur pertinence dans notre rythme de vie de voler la vedette aux guerres inutiles, aux déplacements de population poussée par la famine…
Ces dernières années, on ne parle d’Haïti qu’en termes d’insécurité, d’assassinat, de morts, de cadavres sans têtes et de têtes sans corps retrouvés éparpillés sur les monticules d’immondices. On ne compte plus les disparus, les médias ne les mentionnent que dans des circonstances particulières pour éviter la monotonie, la répétition, manque d’originalité…
un énième cadavre ; une vie enlevée et ravie au monde à Haïti, à une mère et à un frère. Banalité dira-t-on. ..
Observez la photo de cette jeune fille et lisez ce reportage du journaliste Roberson Alphonse…
Quels sentiments éprouvez-vous ?
Cette réponse vous situera par rapport à l’humanité.
La liste de ceux qui devraient comparaître devant une cour de justice est si longue qu’il faudrait plusieurs années pour un jugement équitable. Peut il exister une justice équitable contre un système qui cautionne, protège et tire profit de la douleur et la détresse des autres.
Celui qui a prêché la haine observe le contenu de sa moisson ; peu importe là ou il se trouve la conscience collective aura le dessus.
Messieurs les ravisseurs vous qui bénéficiez de la complaisance des autorités, essayez de ne plus commettre cette erreur en vous appuyant sur la couleur de la peau. C’est un sujet très compliqué en Haïti. Sachez qu’aujourd’hui, la bourgeoisie traditionnelle du pays vous a laissé le terrain. Elle est partie s’implanter à Saint Domingue, à Miami ou sous d’autres cieux ou des gens comme vous sont traités avec rigueur tel que vous le méritez. Si vous voulez faire de bons coups, kidnappez les membres du gouvernement. Vous rendrez ainsi un fier service à la nation en la débarrassant de ces bons à rien !
Monsieur Le président de la République, Monsieur Le chef de la MINUSTAH, Monsieur le premier ministre, Monsieur le Directeur de la PNH, messieurs les ministres, Messieurs les sénateurs, Messieurs les députés, messieurs les fonctionnaires du gouvernement. Votre indifférence n’a d’égale que votre turpitude et n’est que le reflet de votre incapacité à diriger une nation.
Votre gouvernement est de mèche avec les kidnappeurs dont vous justifiez maladroitement les exactions par vos théories à deux balles.
Vos enfants et vos biens sont bien gardés à l’extérieur. Votre politique carotte/bâton est inefficace. Combien de récits de ce genre il vous faudra lire pour démontrer votre volonté et surtout la panoplie des solutions que vous êtes sensés, du aux postes que vous occupez, apporter à la nation ?
J’aurais aimé finir de vomir ici le produit de ma rage par cette expression plus qu’appropriée : « PLUS JAMAIS CELA », mais ce serait me bercer d’illusions car que peut on espérer et attendre d’une manade d’ignorants et incapables investis de tâches aussi nobles…

Haïti revit l’horreur du kidnapping : Schneider Hervil, 7 ans, exécuté après quinze jours de séquestration

Le corps mutilé et en décomposition du petit a été découvert à Cabaret ; un adolescent enlevé à Gros-Morne toujours en captivité
samedi 24 novembre 2007,
Radio Kiskeya

Un enfant de 7 ans, Schneider Hervil, a été retrouvé assassiné vendredi à Cabaret (environ 30 kilomètres au nord de Port-au-Prince), deux semaines après son enlèvement dans la même ville, a appris samedi Radio Kiskeya auprès de la cellule contre enlèvement de la Police Nationale.
Amputé des membres inférieurs, le corps a été découvert en putréfaction dans la localité de Vigné.
Les ravisseurs auraient commis cet acte horrible pour manifester leur mécontentement devant l’incapacité des parents de la victime à verser la rançon de 25.000 dollars américains qui avait été réclamée. La famille n’avait pu réunir que 20.000 gourdes.
Schneider Hervil avait été enlevé en pleine nuit le 8 novembre dernier par des inconnus armés qui s’étaient introduits dans la résidence familiale située dans le quartier de Lévêque. Les meurtriers avaient subtilisé un téléphone afin d’assurer les négociations financières qui allaient être engagées rapidement avec la famille.
Plusieurs autres enfants enlevés seraient encore détenus dans la région de Cabaret où des gangs sont opérationnels, selon la cellule contre enlèvement de la PNH.
Aucune arrestation n’a encore été opérée, mais une enquête était en cours.
A Gros Morne, dans l’Artibonite (nord), un écolier de 13 ans, Kerry Dubrena, se trouvait encore ce week-end aux mains de ses ravisseurs, trois jours après son enlèvement. L’adolescent avait été intercepté jeudi par des hommes armés au moment où il revenait de l’école. Les kidnappeurs, qui exigeaient une rançon de 150.000 dollars américains, menaçaient de l’exécuter au cas où cette condition ne serait pas respectée. "Son corps sera retrouvé dans une boîte", avaient-ils cyniquement lâché lors d’une conversation téléphonique avec le père du kidnappé qui souhaitait pouvoir retrouver son fils vivant. Il avait pu entendre la voix de Kerry qui lui racontait qu’il ne pouvait rien voir, ses yeux ayant été bandés.
Le décès tragique du petit Schneider vient rappeler la disparition tout aussi brutale de plusieurs autres otages dont l’étudiante Farah Natacha Kerby Dessources, 20 ans et l’écolier Carl-Roobenz Francillon, 6 ans, exécutés à 15 jours d’intervalle, il y a un an. La première avait été trucidée le 15 novembre 2006 au bout de deux jours de séquestration après avoir été violée à plusieurs reprises. Comble de barbarie, le cadavre de la ravissante jeune fille fut abandonné sur un monticule d’ordures ménagères.
Le second, enlevé devant son école à Port-au-Prince le 8 novembre, avait été retrouvé en état de décomposition le 25 du même mois au Cap-Haïtien (274 km au nord de la capitale).
Un autre enfant avait été kidnappé, séquestré et tué à Port-au-Prince au cours de la même période avec la complicité de son oncle.
Un mois après les funérailles de Farah Natacha Dessources, sa mère, son frère unique et son beau-père avaient dû fuir le pays et s’installer à la Martinique afin d’échapper à des menaces de mort répétées que proféraient les assassins.
Plusieurs individus ont été arrêtés pour leur implication présumée dans ces cas, mais ils n’ont toujours pas été jugés un an après la perpétration de crimes aussi abominables.
Une quinzaine de rapts ont été recensés au cours du mois de novembre, selon la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) qui s’évertue à démontrer que le phénomène est en recul constant par rapport à 2006 dont la fin avait été marquée par des enlèvements en cascade qui visaient surtout les jeunes écoliers.
Cependant, des informations obtenues de sources combinées indiquent clairement que les kidnappings sont redevenus très fréquents depuis plusieurs semaines, faisant craindre une répétition du scénario dramatique de l’année dernière. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4462

samedi 24 novembre 2007

Une éducation au rabais pour les pauvres

Vous pensiez avoir tout vu et tout entendu quant à l'état déplorable des écoles publiques haïtiennes ? Malheureusement, il y a pire que les écoles de l'État. Dans les huit écoles communales sous la responsabilité de la mairie de Port-au-Prince, élèves et professeurs en sont rendus à la dernière extrémité. Les perdants ? Les enfants des quartiers populaires.

78 bambins -assis et debout- entassés dans une petite salle de classe de jardin d'enfants à l'école municipale les Lauriers de Saint Martin. (Photo: Jeansoir)

L'école municipale « Les Hibiscus », en fait un pauvre jardin d'enfants où jouent quelque 200 bambins dans six petites salles tristes, se cache derrière l'immeuble crasseux - et squatté par des hordes d'indigents - de l'ex-hôtel Simbi Continental à Fontamara. N'était l'affiche qui accueille le visiteur, bien malin qui pourrait dire qu'il vient de pénétrer dans une école communale : des lavandières lessivent leur linge à même la cour pendant que des enfants tendent des seaux sous l'unique jet d'eau potable. « Ici tout manque : pas d'électricité, pas de balançoires, pas de pansements, raconte Myrtha Constant, l'une des institutrices. Les toilettes sont utilisées par des particuliers de la zone et sont dans un état lamentable.»

Les lieux d'aisance ne sont pas mieux tenus à l'école municipale Saint-Martin, au Bel-Air, où sont logés le kindergaten « Le flamboyant » et une école privée implantée illégalement par Ulrick Sanon, à cette différence qu'elles sont contiguës aux salles de classe. Il est presque impossible de s'en approcher tant l'odeur qui s'en dégage est infecte. « Ils sont remplis, confirme le professeur Rony Valmond, d'un air gêné. Après utilisation, l'élève porte l'odeur dans son uniforme, à moins qu'il ne s'asperge de parfum. » Ce n'est pas le seul problème auquel fait face l'institution du Bel Air. Le plafond de certaines salles de classe est crevassé et laisse passer les eaux de pluie. « Quand il pleut, nous sommes contraints de mettre prématurément fin aux cours », dit M. Valmond. Dans plusieurs salles de classe du rez-de-chaussée, les élèves peuvent à peine lire les notes au tableau tant il fait sombre. Ici aussi, l'école n'a pas l'électricité. Même chose - du moins officiellement - à l'école municipale Dumarsais Estimé, toujours au Bel-Air. « C'est grâce à une connexion clandestine d'un voisin que nous arrivons à faire fonctionner nos deux vacations, avoue le directeur pédagogique, Jean-Panel Joseph. Ce n'est un secret pour personne qu'obtenir l'électricité dans un quartier populaire relève du miracle en Haïti. »Pas étonnant que des directions d'école aient ainsi recours aux voisins. Souvent, ces derniers vivent carrément dans l'école.
À l'école communale Carl Brouard, rue Lysius Salomon près du marché Salomon, le gardien et sa famille logent dans l'arrière-cour, grande comme la main. Ustensiles de cuisine, réchaud et vaisselle sont étalés à la vue de tous. « L'arrière-cour et les salles de classe au rez-de-chaussée sont habitées par de nombreuses familles », disait déjà un état des lieux rédigé à l'intention de la direction des affaires sociales de la mairie de Port-au-Prince en 2004.
Dans d'autres écoles sans cour ou si exiguë que les élèves peuvent à peine s'y récréer, il n'existe pratiquement pas de frontière entre les bâtiments publics et les maisons avoisinantes. À Dumarsais Estimé par exemple, en pleine réhabilitation grâce à la section des Affaires civiles de la MINUSTAH, c'est le couloir menant aux salles de classe qui sert de passage aux particuliers dont le logement est attenant à l'école...

Une vue de la toiture délabrée d'une classe à l'école municipale Saint-Martin au Bel-Air(Photo: Jeansoir)
Les problèmes sont légion dans toutes les écoles communales visitées à Fort-Mercredi, au Bel-Air, à Fontamara, au Portail Léogâne, au Marché Salomon et à Delmas 2. En quantité nettement insuffisante, les bancs sont, dans la plupart des cas, en mauvais état. Le manque - pour de pas dire l'absence - de matériels didactiques est criant. « Les élèves n'ont pas de livres, ni même de cahiers, et rien n'est fait du côté de la mairie », regrette plus d'un responsable d'école. Nulle part on ne voit de bibliothèque ou de cafétéria. « Tenaillés par la faim, les élèves assimilent difficilement les notions qui leur sont inculquées par les professeurs, dit Jean-Panel Joseph de l'école Dumarsais Estimé. Cette situation d'insécurité alimentaire engendre des absences répétées du côté des élèves. Et, vous le savez, vente affamée n'a point d'oreilles...». Même les enseignants peuvent en dire autant. Professeurs et directeurs ne cessent d'évoquer la question salariale pour expliquer leur ras-le-bol. « Nous avons un salaire de 2 700 gourdes par mois.
Comment peut-on faire vivre un foyer avec une somme aussi insignifiante ? fulmine Annette Volmy, enseignante à Les Hibiscus. Sur 12 mois de travail fournis lors de l'année académique écoulée, les professeurs n'ont été payés que pour 5 mois. »Dans une pétition affichée sur les murs de toutes les écoles communales de Port-au-Prince, les professeurs font mention de plus de 20 mois d'arriérés de salaire, allant de l'administration d'Evans Paul à celle de Jean-Yves Jason, l'actuel maire. « C'est signe que les instituteurs de ces écoles n'ont aucune importance aux yeux des autorités municipales, tonne pour sa part la directrice de Carl Brouard, Eunide Joseph. Nous sommes traités comme des bêtes !»
Le problème de salaire a de sérieuses répercussions sur la pédagogie. « Certains de nos professeurs s'absentent régulièrement. D'autres fournissent un travail en dessous de leurs capacités », constate, impuissant, Dauphin Jean-Wanel, directeur pédagogique de Carl Brouard. Il dit regretter que bon nombre de ses collègues soient obligés d'abandonner leur poste afin de rechercher de meilleures conditions de travail. « Certains d'entre eux ne sont jamais remplacés, dit-il. Dans le meilleur des cas, ils sont remplacés par des médiocres et aucun séminaire de recyclage n'est jamais organisé. » Les parents d'élèves s'en rendent bien compte, mais ils n'ont pas le choix : « Mes deux enfants fréquentent l'école Carl Brouard pour une seule raison, dit Monique Milien, rencontrée alors qu'elle attendait la sortie des classes. Pour une simple question d'argent.»
Le désespoir se lit sur les visages des enfants de l'école municipale « Le flamboyant » (Photo: Jeansoir)

Dans plusieurs de ces institutions scolaires, les élèves animent les salles de classe à grand renfort de blagues, tandis que d'autres, moins bavards, pianotent sur les bancs, attendant désespérément l'arrivée des professeurs. « Comment l'école haïtienne peut-elle accepter une telle dérive ? », se demande un directeur qui requiert l'anonymat, ajoutant avoir soutiré à maintes reprises de l'argent de son portefeuille pour offrir sacs d'école, uniformes ou même souliers à des élèves venus quémander à son bureau. « La situation est alarmante, dit-il, et ce n'est pas un hasard si la société haïtienne est plongée aujourd'hui dans une telle dégénérescence. »Des parents expriment également leur mécontentement face au laisser-aller qui caractérise le fonctionnement des écoles municipales. « Mon enfant souffre d'un manque évident d'attention, crache avec dédain une jeune dame venant chercher son fils au jardin d'enfants les Lauriers de Saint-Martin au Bel-Air. Ici, il n'y a pas de jeux éducatifs pouvant lui faciliter l'apprentissage, ni d'encadrement. Après la classe, il est abandonné à lui-même dans la cour. Comme il n'y a pas de carte d'identification, n'importe qui peut s'emparer d'un enfant sans problème. Ce n'est pas normal. » On peut comprendre son inquiétude quand on sait que, après le départ des institutrices, les dizaines d'enfants qui restent sont confiés à la seule garde du gardien de l'immeuble négligé, que partage une école privée.
Les toilettes de l'école municipale Saint-Martin utilisées par des particuliers (Photo: Jeansoir)
Même son de cloche du côté des élèves. « Je rêve de laisser cette école, dit un élève de troisième année à Carl Brouard. Il n'y a rien ici qui puisse intéresser un enfant. Même pas une cour normale où nous pouvons jouer au football. » Un autre ajoute : « En plus, nous sommes punis et fouettés à la moindre occasion, sans raison.»Des organisations de la société civile se sont intéressées à la situation déplorable des écoles communales de la capitale. Dans une étude réalisée en 2004 dont le résultat a été soumis à la mairie de Port-au-Prince et au ministère de l'Education nationale et de la Formation professionnelle (MENFP), le Groupe d'Appui à l'école fondamentale en Haïti (GAEFH ) avait vertement dénoncé les conditions infrahumaines dans lesquelles doivent évoluer ces élèves des quartiers populaires de Port-au-Prince. « Rien n'a été fait pour améliorer le sort de ces élèves », se désole Nora W. Dupuy, la Salvadorienne présidente du GAEFH. Selon elle, le MENFP a failli à sa mission qui consiste à superviser les écoles publiques et privées, prenant l'exemple d'une dame dont l'école fonctionne depuis 40 ans sans jamais avoir fait l'objet de la moindre visite d'inspecteurs. « Aucune condition n'est réunie pour un bon apprentissage dans ces écoles, constate-t-elle. Les professeurs - d'une rare incompétence - qui s'efforcent de parler français aux élèves ne parlent aucune langue humaine connue en fin de compte. C'est du jamais vu ! »
Nora W. Dupuy dit déplorer qu'aucun séminaire de recyclage n'ait été organisé et dit comprendre pourquoi 94% des professeurs ont échoué lors des examens réalisés par son organisme en 2004. « Comment sortir le pays de ce bourbier dans lequel il est plongé sans penser à élever le niveau de l'éducation ? Comment peut-on admettre que n'importe qui soit libre d'ouvrir une école privée ? », s'interroge la présidente du GAEFH, une organisation qui se penche sur la problématique du système éducatif haïtien, particulièrement sur l'exploration des pistes de solutions durables pour la réorganisation de l'école fondamentale.Les démarches du journal Le Nouvelliste visant à recueillir les réactions des officiels responsable des huit écoles communales de Port-au-Prince sont demeurées lettre morte. Responsable de ces écoles publiques, le directeur des Affaires sociales de la mairie de Port-au-Prince, Max Mussignac, que nous avons été rencontrer à la direction des Communications à l'annexe Canapé-Vert, s'est dérobé, promettant de nous fournir le jour même les données officielles. Son appel se fait toujours attendre...

Nélio Joseph

Pour une mobilisation au Bel-Air

En prélude à la commémoration de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, une équipe de Konesans Fanmi (KF) composée de la directrice exécutive de ladite institution, Mme Marie Antoinette Toureau, M. Alande Paul et Mme Marie Dominique Beauzile ont rencontré le lundi 19 novembre 2007 à la salle de conférence de KF des groupes provenant du quartier de Bel-Air et Viva Rio, une ONG brésilienne travaillant dans cette communauté. Suite aux différentes discussions entreprises autour de la table de concertation contre les violences faites aux femmes présidée par la ministre à la Condition féminine et aux Droits des Femmes, une série d'activités est prévue pendant deux journées : Le vendredi 23 novembre, au local du Complexe du Bel-Air, une conférence populaire sera donnée autour du thème « Respekte kò m se diyite m ». A la fin de cette conférence, un film assorti au sujet développé sera projeté. Soulignons que la ministre à la Condition féminine, Mme Marie Laurence Jocelyn Lassègue avait abordé ce sujet à la grande foire de Musique en folie au Parc historique de la Canne à Sucre, à Tabarre. Dans l'après-midi du samedi 24 novembre, la caravane mobile d'éducation et de service de santé de Konesans Fanmi mettra une animation en face de la chapelle Notre-Dame du Perpétuel Secours. Comme à l'accoutumée, une panoplie d'artistes de KF évoluant sur plusieurs registres du spectacle culturel produiront sur le podium. A côté des artistes itinérants de KF, le groupe Raram qui a fait un malheur à Musique en folie évoluera avec d'autres bandes à pied de ce quartier comme Shabba rara.Lors de la rencontre, Mme Toureau dit souhaiter une grande participation des femmes à la conférence. Ce souhait, elle l'explique par le fait même que ce sont les femmes qui subissent le plus souvent la violence dans notre société. Aussi a-t-elle demandé aux membres des organisations qui prenaient part à cette rencontre de prendre position contre le phénomène de la violence d'où qu'elle sorte.
Claude Bernard Sérant

serantclaudebernard@yahoo.fr

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=51001&PubDate=2007-11-23

Les Bienfaits de la réhabilitation de l'environnement

La Fondation des Jeunes de Morne l'Hôpital « FJMH » se lançant depuis deux ans dans un processus de réhabilitation des Bassins Versants au morne l'hôpital grâce au financement du Centre de Gestion des Fonds locaux CGF/ACDI, se démarque habilement de la péroraison coutumière. De 2005, date du lancement du processus, à aujourd'hui, plus de neuf cents ( 900 ) seuils ont déjà été érigés au sein des ravines de circuit de terribles eaux de ruissellement menaçant de provoquer, à la plus prochaine occasion, l'inondation du centre-ville de Port-au-Prince.
Depuis plus de deux décennies les discours se sont multipliés sur la nécessité de prendre en compte l'état médusant de dégradation des bassins versants du pays. Au regard des instances décisionnelles, ces discours sont imputés au papotage de telle sorte que la population en fait fi.

La réalité sociopolitique de notre pays en ces derniers jours d'intempéries occasionnées par la tempête tropicale Noël en particulier s'est résumée en aval par des pleurs et des grincements de dents, et en amont par la stratégie démagogique. En cette occasion, ces versants qui ont connu le sort de l'abandon et de la négligence de l'Etat ont déversé sans réserve dans les lits à sec de nos rivières, comme ailleurs, une avalanche d'eaux pluviales de ruissellement inondant ainsi les logements des centaines de milliers de familles-pauvres dans leur grande majorité-partout à travers le pays. Les dégâts ont alors été considérables.

Quand cela se produisait, au Centre-ville et à Carrefour-Feuilles, lieu surplombé par le morne l'hôpital, la population restait plantée tranquillement dans leur logement en dépit de la succession des longues journées pluvieuses. Cette population qui, jadis, s'inquiétait aux moindres intempéries a suivi dans le calme, grâce à l'intervention de la FJMH, à travers les chaînes de Télévision de la capitale, les péripéties des différentes communes du pays. C'est là les bienfaits de la réhabilitation de l'environnement.

Il est grand temps que les pouvoirs publics ainsi que les organismes internationaux pourvoyeurs d'aide à Haïti, à l'instar de la Fondation des Jeunes de Morne l'Hôpital et du CGF/ ACDI, passent à l'action dans le traitement des ravines sur les versants afin d'éviter au pays d'éventuelles catastrophes qui pourraient coûter la vie à des milliers de gens.

Luckner Registre

Président de la Fondation
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=51119&PubDate=2007-11-23

Un marché public moderne dans six mois

Le Centre-Ville, précisément la Croix-des-Bossales où se sont installés plusieurs milliers de marchands, sera doté dans six mois d'un marché public moderne. La première pierre a été posée symboliquement mercredi par les autorités municipales de Port-au-Prince, en présence de l'ambassadeur du Venezuela à Port-au-Prince, Pedro Antonio C. Gonzalez. Financés par le gouvernement haitien et le Venezuela à hauteur de deux millions de dollars américains, les travaux qui seront exécutés conjointement par des ingénieurs haïtiens et vénézuéliens doivent être achevés en mai 2008. « Il s'agit d'un marché préfabriqué qui ressemble un peu à celui de Jacmel, selon une source proche de la mairie. Ce dernier a été embarqué de la France vers Haïti. Mais celui de Croix-des-Bossales sera embarqué du Venezuela. En attendant, les travaux de main d'oeuvre ont déjà débuté. »
Avec une capacité d'environ 10 000 places, ce marché sera divisé en plusieurs groupements de marchands en vue d'éviter d'installer des produits de type varié au même endroit. « Suivant le type de produits exposés, chaque groupe de marchands aura droit à un espace idéal où il pourra installer convenablement ses marchandises. » Il faut signaler que d'après une enquête réalisée récemment pour le compte de la mairie, environ 10 000 marchands fréquentent quotidiennement le marché de la Croix-des-Bossales et celui des zones environnantes. Actuellement, la première ville du pays compte environ 100.000 marchands de rue dont un nombre important investissent les trottoirs. Le phénomène des marchands de rue s'intensifie de jour en jour dans l'aire métropolitaine. Mais c'est surtout en 2004 que de nouveaux marchés de rue ont vu le jour un peu partout dans la capitale.

A la Croix-des-Bossales, des milliers de marchands fonctionnent dans des conditions insalubres : détritus, eaux stagnantes, déchets plastiques, et autres. Exposés à toutes sortes de maladies, ces derniers disent pourtant n'avoir pas d'autre choix. « Nous avons des enfants à nourrir, s'est plaint une sexagénaire. Nous sommes obligés de tenir le coup. Jusqu'au bout. »« Très bientôt, nous aurons un vrai espace où se loger, s'est réjouie une marchande de produits alimentaires à la Croix-des-Bossales. Nous applaudissons des deux mains cette initiative de la mairie de Port-au-Prince. »Le conseil municipal s'implique dans la construction et la supervision de ce marché et croit qu'il va atteindre son objectif, a expliqué notre interlocuteur. Après ce chantier, le maire Muscadin Jean Yves Jason compte en ouvrir d'autres. « Une autre Port-au-Prince est possible », croit encore le maire Jason qui déclare la guerre à l'insalubrité depuis sa prise de fonction en mars 2007.
Victor Jean Junior

djune14@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=51149&PubDate=2007-11-23

Le Parc La Visite en coupe réglée

Le Parc national La Visite, l'une des rares régions forestières du pays, est en passe de devenir à son tour un désert. Classé Patrimoine mondial de l'UNESCO, le parc est défiguré quotidiennement par des particuliers qui abattent des arbres comme s'il s'agissait de leur propre propriété. Une situation lourde de conséquences sur l'écosystème du pays.
Décrété parc national en 1983 sous le gouvernement de Jean-Claude Duvalier, La Visite a vu sa couverture forestière passer de plus de 17 000 hectares à moins de 3 000 en moins de vingt ans.



Des nouveaux arbres sont écorcés tous les jours au Parc la Visite(Photo: Site de la Fondation Séguin)

Selon Serge Cantave Junior, coordonnateur général de la Fondation Séguin, une ONG haïtienne qui se bat pour la protection de l'environnement, ce domaine forestier exceptionnel est outrancièrement exploité par des individus qui sont en train de le détruire, au risque de rendre infernale la vie de millions d'Haïtiens. Le sous-sol du parc, a indiqué cet ami de la nature, renferme la troisième nappe d'eau la plus importante du pays. « Pas moins de neuf rivières y prennent leur source, dit-il. Grâce à cette importante nappe d'eau, plus de trois millions d'Haïtiens peuvent se désaltérer quotidiennement. » « Surplombant des villes comme Marigot, à l'Est, et Kenscoff, à l'Ouest, ce massif montagneux les protège contre inondations, éboulements et catastrophes naturelles de tous genres, se réjouit le responsable de la fondation environnementale. Mais à cause de l'abattage systématique des arbres, le parc La Visite risque de ne pas répondre longtemps à cette mission. »

Même les touristes étrangers tirent la sonnette d'alarme. « En montant les sentiers conduisant au pic La Visite, à 2 200 mètres d'altitude, je me suis retrouvée au centre de la forêt et tous les arbres sans exception étaient écorcés sur le premier mètre à partir du sol, tous à partir du même côté, dit une Canadienne adepte de la marche en montagne, qui a roulé sa bosse dans l'Himalaya et en Afrique. Partout autour de moi, tous les arbres étaient écorcés. Tellement qu'il n'en restait que moins de la moitié du diamètre initial. Par exemple, un pin de 20 cm d'épaisseur n'en avait plus que 5 ou 6... C'était d'une tristesse lamentable. Ils vont tous mourir, c'est certain. De beaux arbres de 30 à 50 cm de diamètre, certains ont plus de cent ans. »

Qui coupe les arbres ?
Certains accusent allègrement les paysans du coin, mais ce n'est pas si simple. Tout un important trafic d'arbres se déroule depuis des années à l'insu de tous. « Déguisés en paysans, des prédateurs ont constitué un véritable réseau qui soutire de milliers de dollars à partir de la déforestation du parc », affirme Wini Attié, un autre responsable de la Fondation Séguin. « Des camions chargés de tonnes de planches laissent quotidiennement le Pic La Selle pour se diriger vers le centre commercial de Port-au-Prince au bord de mer.» Selon lui, l'attaque du mardi 6 novembre en cours contre trois agents forestiers - en place depuis seulement deux semaines - a été perpétrée par ceux qu'il qualifie de « mafias qui souhaitent exploiter librement le parc». Trois agents forestiers nouvellement nommés par l'Etat afin de protéger le Parc national avaient alors été sauvagement attaqués et blessés à l'arme blanche.
Indignés, les responsables de la fondation se questionnent aujourd'hui sur la responsabilité de l'Etat quant à l'élaboration d'une politique de gestion de l'environnement. Ils critiquent les dirigeants qu'ils estiment être les premiers des agents destructeurs de l'environnement. Selon eux, si rien n'est fait pour arrêter la déforestation accélérée de La Visite, des lieux comme Marigot et la Plaine risquent de disparaître un jour sous l'eau, comme ce fut le cas de Fonds-Verrettes et de Mapou, deux communes sévèrement touchées par des inondations en 2004. Les dernières intempéries, qui ont fait pas moins d'une soixantaine de morts, ont d'ailleurs affecté particulièrement les départements de l'Ouest et du Sud-Est.

Au Parc La Visite, des arbres sont brulés pour être récupérés plus facilement par des inconnus (Photo: Site de la Fondation Séguin)

» Au moment de la création du Parc en 1983, le gouvernement de Jean-Claude Duvalier avait autorisé 88 familles à habiter provisoirement dans les limites du parc. 24 ans plus tard, des agents de la DGI afferment des portions de terre à des particuliers, qui y construisent des maisons. « Les gens ne devraient pas habiter aux abords du Parc afin de conserver pour toujours le caractère naturel du lieu, véritable château d'eau d'Haïti avec toutes ces montagnes dont la plus haute, le pic La Selle, culmine à 2 674 mètres», dit Serge Cantave Junior.
« C'est dommage, car c'est l'un des plus beaux joyaux de toute la Caraïbe, susceptible d'attirer les adeptes de l'écotourisme, la forme de tourisme qui se développe le plus rapidement à l'heure actuelle, a déclaré la Canadienne avant de s'envoler pour Montréal. S'il n'y a plus d'arbres, les touristes ne viendront plus jamais en Haïti.

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=50848&PubDate=2007-11-22
Danio Darius

daniodarius001@yahoo.fr
Notre rage:
Tous les jours nous découvrons réellement le niveau de conscience des citoyens haïtiens qui sont pas trop éloignés des primates qui ont dans leur processus d’adaptation pour assurer la survie de l’espèce ont du se convertir en prédateurs.
Nous découvrons aussi ce qu’il a été convenu d’appeler les perceptions de la corruption. Les haïtiens ont appris à survivre comme le serpent qui dévore sa queue. Cependant nous ne savons pas si l’intinct haitien a atteint le niveau nécessaire qui le pousserait à s’arrêtrer avant la dernière bouchée fatidique carrément incompatible avec la vie.
Aujourd’hui la faim, le chômage, la mauvaise gestion des gouvernements antérieurs s’agencent de façon à constituer une vraie tête de turc, un vrai bouc émissaire émissaire qui justifie tout.
Quelles questions se poser après avoir lu une telle situation ?
Ceux qui se sucrent avec la coupe inconsciente des arbres ne s’appellent surement pas joxibrin ou exiis ; ce sont des Messieurs Tartanpions possèdant la double nationalité avec maisons à New york Miami ou canada. L’avenir de leurs descendances est assuré et surtout pas en Haïti.
Ils font malheureusement partie de ceux-là qui gravitent autour du gouvernement quand ils ne dansent pas collés-serrés avec lui !
Ils travaillent avec leur bouée de sauvetage attachées au cou et ils sont toujours prêts quand il s’agira de laisser le navire juste avnt le plongeon final.
Cette chute vertigineuse ne les effraie toujours pas car leurs flairs de prédateurs, radars infallibles, leur permettront toujours d’anticiper les dernières secondes, les dernières secousses juste avant la fatalité !

Championnat national/14e journée : Sacre historique du Cavaly de Léogâne

Le Racing s’incline face à l’Aigle Noir et se retrouve comme le Violette parmi les relégables avant une dernière journée à suspense
Radio Kiskeya

Le Cavaly de Léogâne a été pour la première fois de son histoire sacré champion national mercredi grâce à sa victoire décisive à domicile aux dépens du Victory Sportif Club (1-0) conjuguée au mauvais résultat de l’AS Capoise, sa principale rivale, tenue en échec sur son terrain par l’AS Carrefour (1-1), lors de la 14e et avant-dernière journée du championnat national (Div.1) également marquée par la défaite du Racing Club Haïtien face à l’Aigle Noir (0-1) en match décalé disputé jeudi soir.
André Ami, l’un des joueurs clés du "Cheval Rouge", a été l’homme de la journée en inscrivant l’unique but du match qui a fait chavirer de bonheur et d’ivresse plusieurs milliers de mordus qui avaient assiégé le parc Gérard Christophe de Léogâne. Des explosions de joie se sont répandues par la suite dans toute la Cité Anacaona pour saluer le club le plus régulier et le plus motivé de cette deuxième partie de la saison 2006/2007.
Après une brillante carrière de joueur, l’ex-international Jean-Joseph Mathelier, l’un des joueurs haïtiens les plus brillants des années 80, a conduit à son premier sacre le club qu’il a pris en main il y a quelques mois. "Jean Jo" fait son entrée de manière triomphale dans le cercle fermé des entraîneurs ayant remporté le championnat national dans sa version actuelle.
Pour sa part, l’ASC, en perte de vitesse depuis plusieurs semaines, n’a pu faire mieux qu’un nul face à l’AS Carrefour. Un résultat qui a automatiquement mis fin à ses prétentions au titre.
A St-Marc, le Baltimore, qui alterne le bon et le moins bon depuis son élimination de la CONCACAF des clubs champions à Trinidad et Tobago, s’est fait battre devant son public par l’AS Mirebalais. Le buteur fétiche Oscaldo Jérémie a apporté à son équipe trois points extrêmement précieux qui pourraient assurer son maintien en D1 la saison prochaine.
Jeudi soir, le classique Racing Club Haïtien vs Aigle Noir, qui opposait deux clubs d’élite en lutte pour le maintien, a tourné à l’avantage du second. Un but inscrit de la tête dès la quatrième minute par Jean Paulin sur un coup franc de Brunel Fucien a surpris le "Vieux Lion" qui ne s’en est jamais remis malgré de longues périodes de domination notamment en seconde mi-temps. Grâce à cette prestigieuse victoire obtenue devant plusieurs milliers de spectateurs dans une ambiance passionnée qui électrisait le stade Sylvio Cator, l’Aigle, avec 40 points au classement général, peut envisager son avenir avec un peu plus de sérénité, même s’il ne s’est pas définitivement écarté de la zone dangereuse.
Quand au vaincu, qui ne totalise que 38 points, ex aequo avec l’ASM, sa situation se complique avant son duel avec le Baltimore.
Mais, le Violette Athletic Club reste le club le plus menacé en dépit de son succès mardi soir sur le Tempête de St-Marc (1-0) grâce à un penalty généreux de l’arbitre.
Tout se jouera lors de la 15e et dernière journée qui pourrait condamner l’un des ténors du football national, le Violette, le Racing ou encore l’Aigle Noir, à rejoindre l’ASGG, l’AS Rive-Artibonitienne et le Roulado de La Gonâve déjà assurés d’évoluer en D2 la saison prochaine.
Résultats de la 14e journée de la série de clôture du championnat national de football (Div.1) disputée mardi, mercredi et jeudi
Mardi Violette - Tempête `1-0
but : Marc-Aurèle Sampeur (60’ penal.)
Mercredi Cavaly - Victory 1-0
but : André Ami (68’)
"" "" "" AS Capoise - AS Carrefour
Junior Clersainvil (csc), Valdano Paul
"" "" "" Baltimore - AS Mirebalais 0-1
but : Oscaldo Jérémie (87’)
"" "" "" Roulado - Don Bosco 0-1
but : Teddy Valcin
"" "" "" Racing des Gonaïves - ASGG 2-0
buts : Jackson Jean, Jackson Pierre
"" "" "" Zénith - AS Rive-Artibonitienne 3-0
buts : Mésidor (2), Canez Jean-Charles
Jeudi Racing Club Haïtien - Aigle Noir 0-1
but : Jean Paulin (4’)
Classement Points Diff.
1.- Cavaly de Léogâne 29 +7
2.-AS Capoise 24 +17
3.-AS Carrefour 23+5
4.-Racing Club Haïtien 21+6
5.-Victory 21 +4
6.-Aigle Noir 21 +3
7.-Baltimore de Saint-Marc 20 + 11
8.-Don Bosco de Pétion-Ville 20 +4
9.-Tempête 19 +1
10.-Racing des Gonaïves 19 -3
11.-Zénith du Cap-Haïtien 16 +1
12.-Violette Athletic Club 15 0
13.-AS Mirebalais 14 -2
14.-Roulado de La Gonâve 11 -8
15.-AS Grand-Goâve 9- 16
16.-AS Rive-Artibonitienne 8-24

spp/Radio Kiskeya