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jeudi 29 janvier 2009

Elections : Au tour de David Chéry d’être candidat !..SANS COMMENTAIRE!!!!

L’ALAH de Reynold Georges offre sa bannière au patron de Coeurs Unis qui estime n’avoir pas grand’chose à se reprocher six ans après la faillite spectaculaire des coopératives
mercredi 28 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Le PDG de Cœurs Unis, l’une des coopératives financières accusées d’implication dans une vaste escroquerie ayant ruiné des milliers de sociétaires en 2003, a annoncé officiellement mercredi sa candidature aux sénatoriales partielles du 19 avril.
M. Chéry brigue le siège vacant de l’Ouest sous les couleurs de l’Alliance pour l’avancement et la libération d’Haïti (ALAH) de Me Reynold Georges. Ce dernier a été présenté comme un conseiller qui doit aider le candidat à remporter les élections.
Le candidat, qui soutient s’être présenté dans la course pour répondre aux appels incessants d’organisations de Cité Soleil, de Léogâne et d’autres régions du pays, assure avoir pu obtenir toutes les pièces nécessaires à son inscription. David Chéry indique également qu’il a exercé un recours en cassation contre une décision judiciaire, ce qui l’autorise à prendre part aux prochaines compétitions électorales.
Il avait été récemment condamné à verser, en dommages et intérêts, plusieurs centaines de millions de gourdes à des sociétaires de Cœurs Unis dont l’épargne avait disparu dans des conditions jamais élucidées.
Comme bien d’autres coopératives telles Cadec et CEI qui s’étaient emparées de l’épargne populaire, avec l’appui tacite du gouvernement Lavalas d’alors, Cœurs Unis offrait allègrement en 2002-2003 des taux d’intérêt mensuels de 10 à 12% jusqu’à l’effondrement total du système basé sur une gigantesque fraude pyramidale. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5633

Haïti/Stabilisation : L’Onu renouvelle son engagement

P-au-P, 28 janv. 09 [AlterPresse] - Le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, Alain Le Roy, renouvelle l’engagement de l’Organisation des Nations Unies (Onu) d’accompagner le gouvernement haïtien dans la construction d’un Etat fort, apprend l’agence en ligne AlterPresse.
« Nous sommes là pour aider le gouvernement haïtien. Nous allons maintenir et renforcer notre assistance afin que les autorités haïtiennes soient en mesure d’assurer leur propre système de douane et de sécurité », déclare Alain Le Roy.
Le haut fonctionnaire des Nations Unies a fait ces déclarations, le 25 janvier 2009, dans le cadre d’une visite de cinq jours en Haïti où il s’était rendu notamment à Ouanaminthe et Fort-Liberté (Nord-Est) et aux Gonaïves (Artibonite).
A Ouanaminthe, Alain Le Roy a visité les installations frontalières, le sous commissariat de la Police nationale haïtienne, l’ancien et le nouveau pont frontalier délimitant Haïti et la République Dominicaine.
Le responsable onusien s’est entretenu avec les autorités de Ouanaminthe et de Fort Liberté. Ces dernières lui ont demandé « une plus forte implication des casques bleus dans la lutte contre la contrebande ».
L’expertise de la Mission des Nations Unies de stabilisation en Haïti (Minustah), dans la question de la délimitation des eaux territoriales et du déploiement de policiers nationaux à la frontière, a également été sollicitée.
Durant ce séjour, Alain Le Roy a également eu des discussions avec le président René Préval et la première ministre Michèle Duvivier Pierre-Louis.
Aux Gonaïves, il s’est entretenu avec les soldats argentins de la Minustah autour de la situation sécuritaire dans la région et l’assistance de la Mission à la population, en particulier lors des dernières catastrophes naturelles. [do rc apr 28/01/2009 14 :10]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article8038

"La MINUSTAH n’est pas éternelle", affirme le patron des opérations de maintien de la paix de l’ONU

Alain Leroy, qui bouclait une visite de cinq jours en Haïti, annonce pour avril une nouvelle conférence internationale sur le développement du pays
mercredi 28 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Le Secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des opérations de maintien de la paix, Alain Le Roy, a déclaré mercredi à Port-au-Prince que "la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) ne restera pas en Haïti éternellement".
"Nous sommes ici pour aider le gouvernement haïtien", a répété le diplomate français lors d’une conférence de presse à l’issue d’une visite de cinq jours axée sur la promotion de la stabilité et du développement d’Haïti. Le responsable onusien a averti qu’avant de partir, les casques bleus devaient boucler leur mission de paix qu’ils sont venus accomplir dans le pays.
Sur sa lancée, Alain Leroy affirme avoir recueilli au cours de ses rencontres avec le Président René Préval et des membres de la classe politique une opinion largement favorable sur la contribution de la MINUSTAH à la stabilité actuelle.
Le responsable des opérations de maintien de la paix a aussi mis l’accent sur l’implication de la mission onusienne dans le processus de réforme judiciaire à côté de ses tâches sécuritaires.
M. Leroy a, par ailleurs, dénoncé l’état déplorable des centres carcéraux où il s’est rendu durant son séjour.
A l’instar du chef de la MINUSTAH, Hédi Annabi, le sous-secrétaire général des Nations Unies entrevoit une année 2009 difficile pour Haïti. Mais, il a rappelé que ces prévisions pessimistes sont valables partout à cause de la crise financière à laquelle le monde est aujourd’hui confronté. Estimant que malgré son sous-développement, Haïti avait devant elle des opportunités à saisir, Alain Leroy a annoncé la tenue en avril aux Etats-Unis d’une nouvelle conférence des donateurs. Les partenaires bilatéraux et multilatéraux du pays plancheront sur le financement de multiples projets de développement.
Depuis 2004, la MINUSTAH est déployée en Haïti. Outre ses 9.000 militaires et policiers, elle compte dans ses rangs des centaines de fonctionnaires civils venus de différents pays et évoluant dans plusieurs champs disciplinaires. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5632

Stanley Lucas appelle à la vigilance avant les joutes du 19 avril

Des personnes respectueuses de l'éthique, ayant une certaine moralité et dotées de compétences doivent être élues par la population argue Stanley Lucas qui préconise l'organisation de débat entre les candidats avant les élections sénatoriales. Le directeur de Washington Democracy Project (WDP) invite les journalistes haïtiens à organiser des débats dans les différents départements sur des thèmes liés à l'économie, le social et la politique afin d'évaluer les programmes des partis politiques. " Des trafiquants de drogue et des kidnappeurs ne doivent pas être autorisés à prendre part au scrutin ", martèle M. Lucas. Il dénonce des groupes mafieux dans les secteurs politiques et économiques qui accentuent la détérioration des conditions de vies de la population. " Des enfants meurent de faim à Zoranger parce qu'entre autres un petit groupe contrôle 85% de l'activité économique d'Haïti", dit-il critiquant le silence de certaines personnalités bénéficiant des largesses du gouvernement. Répondant aux critiques sur son refus de rentrer au pays alors qu'il prétend défendre la cause haïtienne, M. Lucas assure qu'il réalise des activités au profit de la communauté haïtienne aux Etats-Unis. " Nous participons au combat pour que les haïtiens bénéficient du TPS et nous oeuvrons afin que les fonds expédiés pour des haïtiens en Haïti soient déduits de taxe", ajoute t-il.Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, M. Lucas a qualifié de dangereux le projet de réforme constitutionnelle de René Préval. " La constitution n'est pas une source d'instabilité politique puisqu'elle n'empêche au chef de l'état de créer des emplois, d'augmenter la production agricole ou d'organiser les élections indirectes", dit-il estimant que Préval veut rétablir la présidence à vie par le biais d'une réforme constitutionnelle.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14698
HRV commente :
Nous avons pu assouvir notre curiosité l’année dernière lors d’une manifestation organisée par un groupuscule de citoyens haïtiens devant l’imposante construction des Nations Unies de Manhattan. Le but c’était de dénoncer et lutter contre le phénomène du kidnapping. Notre curiosité n’ pas été certes de voir le local de l’ONU. Lors de cette manifestation, l’orateur principal était Monsieur Stanley Lucas.
En effet nous avions eu l’occasion d’émettre des idées contraires pour débattre certaines pseudo vérités d’évangile selon les prismes de celui qui s’est toujours vanté d’avoir occasionné la chute de Jean Bertrand Aristide.
Il m’avait fallu qu’une simple visite sur la page qu’anime ce Monsieur hébergeant le Washington Democracy Project pour comprendre que ce politicien sur qui se dit tout et rien a parfaitement intégré le « dis-moi-qui-tu-fréquentes-je-te-dirai-qui-tu-es ».
Je n’avais pas été emballé par son discours composé de diatribes types palissades passes-partout et d’accusations souvent gratuites non documentées.
Après ses vibrants mots portés au fer rouge contre certains membres de l’actuelle administration, il a eu à répondre en off à un ami qui le questionnait sur son avenir politique. Il avait répondu qu’il rentrerait en Haïti après la victoire de Jhon Mc Cain.
Au moins il a eu le courage de dire qu’il ne supportait pas Obama. Il s’en sort pas mal en expliquant sur les ondes de Radio Métropole ses raisons justifiant son éloignement d’Haïti.